Acta Pacis Westphalicae II B 2 : Die französischen Korrespondenzen, Band 2: 1645 / Franz Bosbach unter Benutzung der Vorarbeiten von Kriemhild Goronzy und unter Mithilfe von Rita Bohlen
3. Memorandum Ludwigs XIV. für d’Avaux und Servien Paris 1645 Januar 4

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Memorandum Ludwigs XIV. für d’Avaux und Servien


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Paris 1645 Januar 4

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Ausfertigung: AE , CP All. 54 fol. 16–19’ = Druckvorlage. Konzept: AE , CP All. 43 fol.
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27–29’, datiert auf 2. Januar. Kopie: AE , CP All. 50 fol. 34–36’.

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Inhalt des Entwurfs der Proposition Ia: Rechtfertigung und Modifizierung der Proposition I;
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Kritik an der zu allgemein gehaltenen spanischen Proposition I; Territorialforderungen
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gegenüber Spanien (Navarra, Katalonien, Roussillon); Berücksichtigung Portugals; Definition
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der adhérents; Trennung des Kaisers und des Reiches von Spanien als Ziel der Aussagen zum
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Reich und zu Italien; Eintreten für die Reichsstände; Friedenssicherung durch Erwerb von
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Breisach und Pinerolo; Zustimmung zur Regelung der Streitpunkte mit Spanien in Italien nach
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dem Rat der italienischen Staaten. Berechtigung der Gesandten zu Änderungen am Entwurf.

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La nouvelle proposition que le Roy désire que lesdictz sieurs plénipotenti-
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aires présentent aux médiateurs commence par la justiffication de celle
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qu’ilz ont desjà donnée

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Französische Proposition I, Münster 1644 Dezember 4 (Druck: Nég. secr. I S. 318, Meiern I
S. 320f. ); der hier besprochene Pariser Vorschlag für eine neue Proposition (französische
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Proposition la vom 24. Februar 1645) ist erhalten in AE , CP All. 54 fol. 12–15
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(Reinkonzept mit Korrekturen Lionnes in AE , CP All. 43 fol. 32–34); er wurde zusammen
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nit nr. 1 und 3 von Brienne in seinem Schreiben vom 4. Januar übersandt ( AE , CP All. 54
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fil. 10–11; Druck Nég. secr. II, 2 S. 8).
, qu’elle modifie pourtant dans la suitte, prenant
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prétexte de le faire, affin que tout le monde cognoisse par les facilités que
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Sa Majesté apporte l’extrême passion qu’elle a pour l’advancement de la
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paix.

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On y a gardé le plus de modération qu’il a esté possible ayant mesme en
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dernier lieu |:esté retranché plusieurs choses lesquelles avoient esté incérées
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dans le premier project qui en fut formé parce qu’on les a jugé trop haultes
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ou un peu aigres:|. Il est vray que la manière |:désobligeante dont les
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ministres d’Espagne s’estoient serviz:| avec beaucoup d’addresse néant-
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moins |:pour porter leur proposition

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Spanische Proposition I, Münster 1644 Dezember 4 (Druck: Meiern I S. 318f. , in
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französischer Übersetzung Nég. secr. I S. 318f.).
:| méritoit bien que dans la response
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on leur fist cognoistre que l’on sçait examiner tout, et que l’on ne laisse pas
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facilement passer ce qui choque. C’est pourquoy on avoit mis un article de
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la teneur suivante: A la vérité on auroit bien souhaitté de voir entrer dans la
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négotiation par des propositions moins générales, et comme la paix ne peut
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estre traittée et conclue qu’en descendant dans le particulier des différendz,
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il y auroit bien plus de lieu d’en espérer une bonne issue si selon la méthode
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prittiquée de tout tempz, on avoit commencé de discuter chaque poinct
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mettant en avant les expédiens les plus efficaces pour en ajuster l’un après

[p. 17] [scan. 65]


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l’autre. Mais l’on a esté bien surpris de voir que l’une des propositions du
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party contraire ne contienne que des ouvertures vagues, et des prétentions
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peu conformes à l’estat présent des affaires et aux apparences de l’advenir, à
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quoy il paroist qu’ilz ont eu peu d’esgard, ayants comme voulu faire
5
comprendre que si le Roy n’estoit nepveu du roy catholique et que la reyne
6
régente ne fust sa soeur

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Anne d’Autriche, Mutter Ludwigs XIV., war als Tochter des spanischen Kg. Philipp III. die
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Schwester von Philipp IV.
, ou que si Leurs Majestez avoient eu quelque part
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aux mouvemens présens, l’Espagne n’auroit pas consenty à la paix si
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facilement, et la France n’en auroit pas esté quitte à si bon marché de
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n’estre obligée que de rendre seulement ce qu’elle a acquis depuis la
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guerre.

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|:Voylà ce que l’on leur avoit préparé mais que l’on a depuis retranché pour
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les raisons susdictes Sa Majesté se remettant pourtant auxdictz sieurs
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plénipotentiaires s’ilz le jugent à propos de l’y incérer soit tout de la mesme
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façon soit en l’adoucissant un peu davantage:|. En tout cas on s’est contenté
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de le désigner quand on dit que nous avons réglé nostre conduicte sur celle
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qu’ilz nous ont monstrée |:ce qui servira encore pour laisser tacitement à
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penser:| qu’on n’eust pas fait une telle proposition si les Espagnolz avec la
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leur ne nous en eussent monstré l’exemple, et que quand de leur costé ilz se
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mettront plus à la raison, nous ne nous tiendrons pas si fermes du nostre.
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Quand on parle de la compensation qui se pourra faire avec l’Espagne, on
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l’a divisée en deux poinctz, l’un la restitution de ce qu’elle a retenu et qui ne
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luy appartient pas, et dans ce chef peut estre comprise la Navarre

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Der südlich der Pyrenäen gelegene größere Teil des Königreiches Navarra war 1512 von
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Ferdinand V. von Aragón (1452–1516; Kg. seit 1479) gewaltsam Kastilien inkorporiert
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worden ( Boissonnade S. 321–341). Der kleine Reststaat wurde 1589 durch Heinrich IV. mit
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Frankreich vereinigt, das Forderungen auf das gesamte Königreich erhob.
et
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beaucoup d’autres Estatz, l’autre la retention que fera la France de ceux sur
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lesquelz elle a droict et où elle est rentrée |:ce que l’on a mis exprès pour la
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Catalogne et pour le Roussillon

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Die Gft. Katalonien war seit 1641 von französischen Truppen besetzt, ihre Bewohner
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standen seit 1640 mit Frankreich im Bündnis gegen Spanien ( Sanabre ) . Die Gft. Roussillon
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war seit 1642 in französischer Hand. Zu den Ansprüchen Frankreichs auf beide Grafschaften
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vgl. die Aufzeichnungen der Kronrechte von 1642 ( APW I, 1 S. 165–170).
pour empescher que nos ennemis ne
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puissent persuader aux Catalans qu’on veuille les abbandonner pour
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d’aultres avantages:| au contraire de la sorte nous pourrons beaucoup nous
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prévaloir |:envers ces peuples de nostre conduicte.

29
Le intérestz de Portugal se treuvent compris dans l’article de la satisfaction
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des alliez.

31
Dans le mot d’adhérents sont compris ceux avec qui nous n’aurions pas
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alliance formelle et ceux qui sont dans les intérestz et soubz la protection
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de cette couronne:|.

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Les avances que l’on fait pour l’Allemagne et pour l’Italie sont extrême-
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ment plausibles sans que pour cela le Roy soit obligé de changer en quoy

[p. 18] [scan. 66]


1
que ce soit ses résolutions touchant ces deux provinces, ainsy que l’on peut
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assez remarquer par les diverses clauses ou paroles qui ont esté incérées à
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dessein |:davantage de princes, de leurs véritables intérestz et de leur
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seureté ce qu’il est après à nous d’explicquer en la manière que nous
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vouldrons:|. Cependant cela ne laisse pas de |:faire grand effect non
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seulement pour gagner le coeur de tous les princes par nostre désintéresse-
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ment :| mais pour pouvoir |:mesme diviser la maison d’Austriche d’ Alle-
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magne d’avec celle d’Espagne à quoy les advis que nous avons de tous:|
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costez portent qu’il y a desjà grande disposition |:dans les Allemands
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cognoissant bien qu’ilz peuvent mettre leurs intérestz à couvert en abban-
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donnant ceux d’aultruy:|.

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Quand il est parlé de l’Allemagne |:le dessein a esté de flatter l’Empereur
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mais beaucoup plus les princes et estatz de l’Empire pour lesquelz effective-
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ment on désire de faire quelque chose de solide:| par le moyen des progrez
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que noz armes ont faictz en leurs quartiers pourveu qu’ilz se mettent en
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estat de leur costé de vouloir bien establir leurs véritables intérestz, et à la
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vérité ce seroit une grande disgrâce qu’ilz ne recognussent pas le bonheur
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de leur condition et que nous sommes prestz de nous despouiller en leur
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faveur de quantité d’advantages, sans désirer d’eux qu’ilz facent autre chose
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que ce qui leur convient. Cependant ilz ne révoqueront pas en doubte la
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sincérité des protestations de Sa Majesté puisqu’ilz peuvent voir que son
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intérest mesme s’y trouve attaché.

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|:On a quelques advis que dans la disposition où est le duc de Bavières et
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quelques autres princes d’Allemagne ilz pourroient bien désirer que nous
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retinssions quelque porte en leur pays pour avoir moyen de les secourir en
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cas de nécessité laquelle pourroit estre Brisac

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Breisach, Stadt und Festung in Vorderösterreich.
ainsy que pour le bien de
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l’Italie et à l’exemple des princes nous retenons Pignerol

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Pinerolo, Festung in Savoyen; im Geheimvertrag von Cherasco (1631 III 31) von Savoyen
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an Frankreich abgetreten.
:|. C’est pourquoy
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|:ce mot de seureté nous donne moyen dans le détail de pouvoir prétendre
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les choses qui servent à l’establir:|.

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Le commencement de l’article d’Italie taxe les Espagnolz |:d’avoir par leur
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injustice causé toutes les guerres présentes mais pourtant en termes assez
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doux et sans les nommer:|. L’offre de suivre les conseilz du pape, de la
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république de Venize et des autres princes |:ne nous peult préjudicier
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puisque nous sçavons certainement qu’ilz ne vouldroient point que Pigne-
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rol sortist de nos mains, que Cazal tombast en celle des Espagnolz ny que
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l’on le rendist à monsieur de Mantoue

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Das mantuanische Casale war seit 1630 in der Hand der Franzosen ( Bazin II S. 184, 195f.).
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Für den minderjährigen Hg. von Mantua, Karl III. (1629–1665), führte während der
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Friedensverhandlungen seine Mutter Maria Gonzaga (1609–1660) die Regierung; sie verfolg-
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te eine spanienfreundliche Politik ( Cialdea S. 40).
en sorte qu’il leur fust après aisé par
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la négotiation ou aultrement de s’en rendre maistres:|.

[p. 19] [scan. 67]


1
On pourroit demander sur les lieux auxdictz sieurs plénipotentiaires
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quelque plus particulier esclaircissement des intentions du Roy touchant
3
l’Allemagne et l’Italie à quoy ilz se contenteront de respondre que dans la
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discution ces poinctz-là un chacun touchera bientost au doigt la sincérité
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des intentions de Sa Majesté nonobstant qu’elle cognoisse fort bien le
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proffit que la couronne d’Espagne en recevra.

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Le Roy a fait très meurement examiner la proposition susdicte, néantmoins
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Sa Majesté ne sachant pas si quelque accident ou quelque négotiation que
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lesdictz sieurs plénipotentiaires ont eue depuis n’auroit point changé la face
10
des choses et oblige d’en user autrement pour quelqu’un des poinctz de
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ladicte proposition, elle se remet entièrement à eux de retrancher, changer
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et adjouster ce qu’ilz croiront expédient, pourveu qu’ilz ayent tousjours
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pour principale visée |:de la rendre plausible à la chrestienté:| dans le
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véritable désir que le Roy a de la paix et faire cognoistre que ses intentions
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sont touttes désintéressées et pleines d’affection |:pour l’Allemagne et pour
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l’Italie qui peuvent dès à présent jouir d’un repos asseuré sy ce n’est que les
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Espagnolz s’oppiniastrassent à vouloir des choses desraisonnables et que les
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princes de l’Empire et de l’Italie préférassent d’appuyer les prétentions de
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l’Espagne à leur bien et advantage particulier:|.

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