Acta Pacis Westphalicae II B 3,1 : Die französischen Korrespondenzen, Band 3, 1. Teil: 1645 - 1646 / Elke Jarnut und Rita Bohlen unter Benutzung der Vorarbeiten von Kriemhild Goronzy, mit einer Einleitung und einem Anhang von Franz Bosbach
13. d’Avaux an Mazarin Münster 1645 Dezember 2

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d’Avaux an Mazarin


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Münster 1645 Dezember 2

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Ausfertigung: AE , CP All. 45 fol. 219–221’ = Druckvorlage. Eigenhändiges Konzept: AE , MD
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France 2163 nr. 19. Kopie: AE , CP All. 53 fol. 346–349’.

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Schwedisch-spanische Geheimverhandlungen in Münster: Überlegungen und Erkundigungen
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d’Avaux’.

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Je receus hier au soir la lettre

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Mazarin an d’Avaux, Paris 1645 November 22, Ausfertigung: AE , CP All. 54 fol.
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319–319’.
et les commandemens de Vostre Eminence par
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le courrier La Buissonnière. Ce matin nous avons esté visiter le comte de
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Trautmansdorff, et ainsy il ne me reste que le temps de faire cette response à
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la haste pour ne pas laisser Vostre Eminence en soin touchant l’affaire dont il
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luy a pleu m’escrire.

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|:Vous estes bien servy:| Monseigneur, |:les avis qu’on vous donne sont fon-
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dez sur de grandes apparences et mesme sur quelques véritez:|. Il est certain

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que les ennemis se tournent de tous costés pour introduire des négotiations à
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part, et comme ils ont trouvé Vostre Eminence inaccessible ils veulent tenter
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les Suédois. Ils ont fait agir l’électeur de Saxe

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S. APW II B 2 S. 862.
, ils ont envoié exprès vers le
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mareschal Torstenson

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S. nr. 23.
, |:et les Espaignols se sont fort remuez icy pour sur-
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prendre monsieur de Rozenhan:|. Saavedra l’a veu plusieurs fois, il y a eu des
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collations à la campagne, et il n’a rien obmis pour s’insinuer en l’esprit de ce
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résident, jusques à luy parler de mariage entre le roy d’Espagne

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Die span. Kg.in Isabella war am 6. X. 1644 gestorben.
et la reyne de
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Suède. En mesme temps il a essayé de le mettre en deffiance de la France, luy
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représentant le commerce que nous avons avec le duc de Bavières et jurant
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que bientost nous serions d’accord avec ce prince et tromperions les Suédois.
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Nous avons sceu toutes ces prattiques en leur temps, et ledit sieur de Rosen-
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han ne nous les a pas cachées, mais nous avons attribué cella aux artifices
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ordinaires des ennemis. Et de vray Monseigneur j’espère que le jugement que
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vous faittes de la constance des Suédois ne vous trompera point; au moins
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n’ay-je pas remarqué que tous ces effortz aient fait impression sur leurs es-
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pritz . La conduitte si nette et si prudente que vous avés tenue sur les grandes
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avances que faisoit le duc de Bavières lorsqu’il envoia son confesseur

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Johann Vervaux SJ (1585 od. 1586–1661), Beichtvater Kf. Maximilians von Bayern. Er war
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im März/April 1645 nach Paris entsandt worden, um dort Verhandlungen aufzunehmen. Ma-
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zarin verwies jedoch seine Vorschläge mit Rücksicht auf die schwed. Verbündeten nach Mün-
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ster ( ADB XXXIX S. 638 ; Schweinesbein S. 181–217).
à la
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cour et tout ce qui s’en est depuis traitté icy a esté suivi de communications si
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confidentes et si punctuelles par les ordres réitérés de Vostre Eminence qu’il
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ne faut que cette preuve pour destruire les calomnies des ennemis et affermir
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la fidélité des alliés quand elle auroit pu estre esbranlée. Aussy Monseigneur
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sçais-je que de Rosenhan se moqua de Saavedra sur la proposition de mariage
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et luy dit en riant qu’il falloit donc que le roy d’Espagne se fît lutérien. L’on
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en a fait depuis une raillerie à Osnabrug.

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Quand à monsieur Salvius, il me déclara l’autre jour, et j’en fis rapport à mes-
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sieurs mes collègues, que ce grand soin que tous les plénipotentiaires d’ Espa-
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gne avoient pris de le visiter le premier, et de luy rendre beaucoup de démon-
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strations d’honneur n’estoit pas pour ses beaux yeux (il usa de ce terme) ny
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pour leur bonne volonté envers la Suède, mais que c’estoit pour travailler
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tousjours à la désunion ou au moins à mettre jalousie entre nous et eux.
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«Comment donc», luy dis-je, «vous en avoient-ils fait quelque ouverture?» Il
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répliqua qu’il faudroit qu’ils eussent perdu toute honte de luy proposer d’ a-
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bord un tel manquement, mais que dans l’entretien ils avoient entrejetté quel-
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que parole tendante à cette fin, comme par exemple que la France ne veut
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point de paix et se sert utilement de ses alliés pour proffiter de la guerre.
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J’essaya de faire parler davantage ledit sieur Salvius qui est assés libre avec

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1
moy, et qui me descouvrit alors ses plus sensibles pensées tant à l’esgard |:de
2
monsieur le baron Oxestern son collègue que:| de la cour de Suède, et autres
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choses de confiance dont le récit seroit trop long et inutile, ne regardant que
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ses intérestz particuliers. Mais autant de fois que je le remis sur la visite des
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Espagnolz, autant de fois il m’asseura qu’ils n’avoient touché cette matière
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que bien délicatement et en termes généraux. Enfin s’appercevant que cella
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me donnoit peine il me dit de bonne sorte qu’il estoit le dernier homme du
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monde dont je devois prendre ombrage; qu’il avoit la mesme opinion de moy,
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et qu’après avoir esté tous deux emploies depuis tant d’années à former et
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maintenir l’alliance qui est entre noz roys et de laquelle ils se sont si bien
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trouvés il faudroit avoir perdu l’honneur et le sens si l’un de nous venoit à
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destruire luy-mesme son ouvrage. Il adjousta qu’ils avoient avis que la France
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traittoit non seulement avec le duc de Bavières mais avec tous les autres élec-
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teurs catholiques à la ruine des Suédois et des protestans d’Allemagne. Il ne
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me fut pas difficile de luy faire voir la fausseté de cet avis, puisqu’ils ont sceu
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de nous jusqu’aux moindres particularités de ce que le duc de Bavières a pro-
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posé et de la résolution que nous y avons prise de leur consentement mesmes,
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mais qui est venu trop tard, estant certain que pour leur avoir tant déféré nous
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avons perdu l’occasion de faire un traitté qui leur eust esté aussy avantageux
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qu’à la France.

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Il est à remarquer que monsieur Salvius rendant la visite au comte de Penna-
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randa et à ses collègues qui estoient ensemble il n’y demeura qu’un quart
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d’heure, et qu’ils en ont fait plainte; que lorsqu’ilz furent chés luy il se mit à
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parler de la religion et à dire qu’il vaudroit mieux que les prestres fussent
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mariés «quam scortatores», à quoy l’archevesque de Cambray repartit qu’ils
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ne doivent estre ny l’un ny l’autre; que cet entretien despleut aux Espagnolz;
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et que monsieur Oxenstiern sachant que monsieur Salvius avoit esté visité icy
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de toute l’assemblée avec tant d’esclat et de cérémonies désapprouva la con-
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duitte de son collègue, et dit à monsieur de La Barde (qui ne luy en parloit
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pas) que s’il avoit esté à Munster il se seroit bien gardé de recevoir ce compli-
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ment des plénipotentiaires d’Espagne pour ne point donner jalousie à ceux de
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France.

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Si l’on veut aussy examiner de près le véritable intérest des Suédois, il semble
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qu’ils ne sçauroient trouver leur compte dans une paix clandestine, parce que
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l’Empereur ne peut pas leur accorder la Poméranie (qui est la seule pièce qui
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les accommode) et eux-mesmes ne la veulent pas sans le consentement et des-
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dommagement de l’électeur de Brandebourg comme leur estant nécessaire
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pour la posséder avec seureté. Or tout cella ne sçauroit se négotier secrète-
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ment , et tant s’en faut qu’il y ait rien de tel, qu’au contraire les ambassadeurs
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de Suède et ceux de Brandebourg sont présentement aux mains sur le fait de
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laditte province.

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D’ailleurs la Suède est toute environnée d’ennemis irréconciliables, Moscovie,
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Dannemarch, Pouloigne et l’Empereur, et elle n’a point de plus solide amitié
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ny de plus puissante que celle de la France.

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1
|:Néantmoins:| Monseigneur |:tout cela ne m’assure pas en une affaire si
2
importante:|. Je considère que |:monsieur Salvius

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2 avoue luy-mesme] im Klartext: a veu mesme
avoue luy-mesme que les
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ennemis ont frapé à sa porte:|; que |:monsieur de Rosenhan n’a peut-estre
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pas tout dit:|; qu’il a |:veu plus d’une fois le conte de Pineranda:|; que nous
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receusmes avant-hier une lettre de monsieur d’Avaugour

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Charles Dubois (ca. 1600–1657), baron d’Avaugour, seit 1642 frz. Res. bei der schwed. Ar-
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mee ; 1633–1641 verschiedene Missionen, u. a. nach Dänemark, Schweden und Polen; 1647
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zusammen mit Croissy frz. Kommissar auf der Ulmer Konferenz, 1649 mit Vautorte Überwa-
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chung der Exekution des WF, 1652 Ges. Frk.s auf dem RT zu Regensburg ( DBF IV
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Sp. 824–826; Chéruel , Avaugour).
par laquelle il nous
6
mande que |:l’Empereur a dépesché un homme vers Torstenson pour luy
7
porter parolle d’un accommodement particulier:|; et qui plus est, que
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|:Vostre Eminence en a eu avis de deux endroits bien différens:|. Ces choses
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|:venues à nostre connoissance depuis que monsieur Salvius est party de cette
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ville:|, me donnent lieu de |:m’esclaircir encore avec luy:| sur ce sujet, sui-
11
vant ce qui en sera résolu icy entre nous, et je ne manqueray pas, Monsei-
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gneur , d’y apporter toutes sortes de soins et toute l’industrie dont je suis
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capable …

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