Acta Pacis Westphlicae II B 1 : Die französischen Korrespondenzen, Band 1: 1644 / Ursula Irsigler unter Benutzung der Vorarbeiten von Kriemhild Goronzy
163. Brienne an Servien Paris 1644 Juli 9

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[ 124 ] , [ 125 ] , [ 147 ] / 163 /–

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Brienne an Servien


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Paris 1644 Juli 9

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Ausfertigung: AE , CP All. 29 fol. 330–332’ = Druckvorlage. Kopie: AE , CP All. 33
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fol. 98–98’.

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Bevorstehende Abreise Saint Romains. Beilegung der Auseinandersetzungen mit d’Avaux. Entschei-
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dung über die Titulatur des Königs in lateinischen und französischen Schriftsätzen und über die Hand-
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habung der Kurialien für den schwedischen Residenten. Endgültige Weisungen später.

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Je ne doubte point que Monsieur de Lionne ne vous ayt escrit que l’on
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presse Monsieur de Saint Romain de partir et que par luy vous recevrez
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les responses aux lettres que vous avez escrittes à la Reyne et à moy. Je
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debvrois les cotter, mais comme elles regardent vostre justiffication et quel-
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ques ordres que vous estimez vous debvoir estre envoyéz, il vous souviendra
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aisément du datte . Ce que je puis prévoir c’est qu’il vous sera mandé que
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l’on est bien esclaircy de ce qui s’est passé à La Haye et satisfait de vostre
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procédé, que l’on ne veut plus que vous ny Monsieur d’Avaux vous sou-
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veniez de ce qui a donné subject à vostre division et que vous vous réunissiez
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ensemble, affin d’un costé d’estre plus utile au service du maistre et plus
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respectéz par les ministres des Princes avec lesquelz et pour lesquelz vous

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avez à traitter. L’on ne met point en doubte que vous ne vous conformiez à
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cet avis, vostre sagesse en asseure et vostre propre gloire. Et sur ce que
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vous avez désiré estre esclaircy, si vous debvez ajouster au titre de Roy
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celuy de Trèschrestien escrivant en François, ou vous en abstenir selon
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vostre sentiment qui est opposé à celuy de Monsieur d’Avaux, on passe de
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vostre costé comme à donner parlant latin de Sa Majesté à celle que nous
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recognoissons. Mais en cette langue et quand vous dresserez un acte avec
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les ministres de l’Empereur et des Roys Catholiques, de Suède ou Danne-
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marck , il sera bon de ne pas oublier le titre de Trèschrestien, il nous distingue
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des autres qui prennent celuy de Majesté, et en ses actes ceux du Roy
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d’Espagne n’oublieront pas celuy de Catholique, non plus que les Anglois
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s’ilz y intervenoient celuy de Déffenseur de la foy. L’une des raisons sur
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lesquelles je conjecture que Monsieur d’Avaux s’est affermy en cette manière
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d’escrire, c’est qu’il a eu autrefois peine de faire consentir le Roy de Danne-
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marck , lequel séparé de l’Eglize ne veut approuver les titres qu’elle départ
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ou bien veut empescher que la France ne se prévalle de ce mesme titre pour
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luy desbattre le rang duquel elle est en possession. Certes des Princes du
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nort touttes sortes de choses sont à craindre et vous en avez un exemple
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par l’aegalité demandée des Suédois, et c’est que la dignité royalle a esté si
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hautement eslevée que ceux qui la possèdent ne conçoivent pas qu’il y ait
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rien au dessus d’eux.

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Quant au traittement que vous avez fait au Résident de Suède ne luy donnant
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pas une chaise à bras, |:il n’a pas esté approuvé:|. De luy faire une conduicte
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comme aux Ambassadeurs des Roys il y a quelque chose qui blesse, mais
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prenez garde que leurs Ambassadeurs le faisant aux vostres ne croyent que
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cela soit deub au leur, et il pourroit estre que c’est la raison pour laquelle
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Monsieur s’y est porté. Je la divine, je l’avoue, mais c’est sur quelque fonde-
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ment , et il m’a semblé avoir recueilly cela mesme des discours dudict de
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Saint Romain, auquel j’ay demandé avant avoir receu vostre lettre comme
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quoy Monsieur le Baron de Rorté estoit traitté à Osnabrug par le Baron
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Oxestern. Sur touttes ces choses vous serez esclaircis des intentions de Leurs
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Majestéz, et jusques à ce que vous ayez leur ordre vous continuerez vostre
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manière d’agir selon que vous le trouverez à propos

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In einem Schreiben an Brienne vom 23. Juli 1644 – Kopie: AE , CP All. 29 fol. 390–391’ –
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begründet Servien noch einmal seinen Standpunkt in den umstrittenen Fragen und erbittet eine
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Entscheidung durch die Königin.
, car cette lettre n’est
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ny de concert ny d’ordre et ne contient qu’un simple plan de ma pensée
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que je ne voeux ny ne puis proposer personne, bien la passion que j’ay à
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vous honorer dont vous tirerez des preuves touttes les fois que vous voudrez
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me prescrivant de vous rendre service aux occasions où vous m’en jugerez
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capable.

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