Acta Pacis Westphalicae II B 5,2 : Die französischen Korrespondenzen, Band 5, 2. Teil: 1647 / Guido Braun unter Benutzung der Vorarbeiten von Kriemhild Goronzy und Achim Tröster, unter Mithilfe von Antje Oschmann am Register
331. Longueville und d’Avaux an Brienne Münster 1647 Juni 17

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[ 314 ] / 331 /–

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Longueville und d’Avaux an Brienne


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Münster 1647 Juni 17

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Ausfertigung: Ass.Nat. 278 fol. 69–70; Eingang nach Vermerk fol. 70’: 1647 Juni 24 =
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Druckvorlage. Duplikat [für Mazarin]: AE , CP All. 84 fol. 86–87. Kopie: AE , CP All.
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100 fol. 309–310. Druck: NS IV, 119–120.

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Postangelegenheiten. Gemäßigte französische Haltung angesichts der Forderung der Schwe-
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den nach dem ersten Rang (auf der weltlichen Bank) im Fürstenrat; ihr vermutlicher Ver-
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zicht hierauf; jedoch entschiedenes französisches Eintreten ihnen gegenüber für alle anderen
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Belange des Kurfürsten von Bayern. Völliger Stillstand der Verhandlungen mit Spanien. Ab-
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wesenheit der gesamten niederländischen Gesandtschaft.

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Nous vous avons desjà donné advis

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Vgl. nr. 290.
que les pacquetz du Roy, depuis que
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Sa Majesté est à Amiens

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Die ersten Depeschen aus Amiens datieren vom 17. Mai 1647 (vgl. Chronologisches Regi-
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ster ).
, arrivent icy deux jours au moins plus tard que
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l’ordinaire et que ceux des particuliers. Sy la cour avoit à faire séjour en
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Picardie, il importeroit bien d’y donner quelque ordre, et qu’il vous plût
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commander qu’on prît soing de ne point faire passer les lettres à Cologne,
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ce qui cause ce retardement.

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Les plénipotentiaires de Suède prétendent tousjours devoir précéder les
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princes d’Alemagne et avoir leur séance aux diètes immédiatement après
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les électeurs; mais nous n’estimons pas qu’ilz veuillent persister jusqu’au

[p. 1493] [scan. 673]


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poinct d’arrester la paix pour cela. Quand ils feront réflexion sur ce que le
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duc de Bavières n’a jamais voulu céder le rang ny aux archiducs ny aux
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roys d’Espagne et de Dannemark, nous croyons qu’ilz se pourront désis-
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ter de le prétendre. Nous leur avons parlé |:sur ce poinct avec moins de
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challeur, ne voullans pas qu’ilz croyent que

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5 nous ne] Verneinungspartikel nicht dechiffriert.
nous ne soyons bien aises de
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tous leurs avantages. Mais:| pour les autres intérests de monsieur l’électeur
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de Bavières, nous leur avons représenté vivement le grand préjudice
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qu’eux et nous pourrions recevoir sy l’on venoit à mettre en dispute à ce
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prince la dignité de premier électeur et la rétention du Haut-Palatinat;
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pour le paiement de ce qui luy est deub par l’Empereur, nous continue-
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rons tousjours à soustenir les mesmes choses avec vigueur.

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Les ministres d’Espagne ne nous font rien dire du tout. |:S’ilz ne reçoivent
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quelque nouvelle touche qui les oblige, il n’y a pas apparance qu’ilz soient
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pour conclurre le traicté durant cette campagne:|.

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Le sieur de Menerzvich s’en va en sa maison

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Gemeint ist sein Landhaus bei Münster, wohin er sich, nach der Ablehnung seines Rück-
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reisegesuches vom 24. Mai 1647 durch die Gst. am 11. Juni 1647, zeitweise zurückzog (vgl.
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Arend , 729, 752).
pour ses affaires et ne reste
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plus icy personne de la légation de Messieurs les Estatz, pas mesme le
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secrétaire

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Nach Arend ließ Meinerswijk aber den Sekretär van der Burgh in Münster zurück ( ebd. ,
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752).
. Il est vray que ledict sieur de Menersvi〈ch〉 nous dit, en pre-
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nant congé de nous, que bientost les sieurs Donia, de Riperda et Klam
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retourneroient

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Meinerswijk blieb jedoch bis Anfang August 1647 der einzige ndl. Ges. auf dem WFK
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( ebd. , 752f.).
.

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