Acta Pacis Westphalicae II B 5,2 : Die französischen Korrespondenzen, Band 5, 2. Teil: 1647 / Guido Braun unter Benutzung der Vorarbeiten von Kriemhild Goronzy und Achim Tröster, unter Mithilfe von Antje Oschmann am Register
257. Brienne an Servien Paris 1647 Mai 3

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Brienne an Servien


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Paris 1647 Mai 3

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Ausfertigung: AE , CP Holl. 41 fol. 233–238 = Druckvorlage. Kopie: Ass.Nat. 273 fol.
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266–266’. Teildruck: van Prinsterer , 204–205.

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Im königlichen Memorandum (Beilage 1) bekundete große Zufriedenheit mit Servien; Un-
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beständigkeit der Niederländer Hindernis für seinen Erfolg. Harsche Verurteilung Pauws
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gerechtfertigt; Gesinnungswandel Knuyts unwahrscheinlich. Beide vermutlich von der fran-

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1
zösischen Bereitschaft überrascht, mit den Spaniern strittige Punkte der schiedsrichterlichen
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Entscheidung der Generalstaaten zu übertragen; durch diesen Schritt den Generalstaaten aus-
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gesprochenes Vertrauen; dessen vorläufige Geheimhaltung in Paris, namentlich gegenüber Oo-
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sterwijk und Vidigueira, damit Servien ihn in Den Haag besser zur Geltung bringen könne.
5
Wunsch Vidigueiras nach Verpflichtung Frankreichs zur Inklusion Portugals in den Frieden
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oder den Waffenstillstand für die Bereitstellung einiger Schiffe abgeschlagen; rechtliche
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Gründe für dessen Zurückweisung. Die französische Erklärung zugunsten der Katholiken im
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Hochstift Osnabrück war unvermeidlich, obwohl ihr Aufschub bis zur Einigung unter den
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Kronen in der Tat wünschenswert gewesen wäre; Unerheblichkeit von Religionsfragen für
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das französisch-niederländische Bündnis. Vermeidung von Gegensätzen zwischen den nieder-
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ländischen Provinzen und ihr geschlossenes Auftreten gegen Holland anzustreben. Zu den Ver-
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handlungen mit Spanien: Lektüre der Stellungnahme Serviens in Beilage 1 zu nr. 238; wahr-
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scheinlich Eingehen der Spanier auf die französischen Bedingungen. Militaria. Positive Ent-
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wicklung der Verhältnisse in Italien; spanische Vorstellungen zum Türkenkrieg inakzeptabel.

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PS: Beilage 2.

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Je ne doute point que vous ne lisiez avec beaucoup de satisfaction le mé-
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moire que cette lettre accompagne, puisque non seulement il vous peut
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servir de règle en bien des rencontres d’affaires, mais qu’il vous fait co-
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gnoistre combien Sa Majesté est restée satisfaicte de tout ce que vous avez
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faict depuis que vous estes à La Haye. Si ceux avec lesquelz vous avez à
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traiter estoient tousjours semblables à eux-mesmes, il y auroit eu des
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tempz qu’on auroit eu suject de bien espérer, mais leurs changements
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ont faict qu’on a en divers rencontres eu beaucoup de crainte, et il y a
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desjà du tempz que vous auriez obtenu d’eux ce que vous en aviez désiré,
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mais leur conduite |:irrégulière ne donne jamais lieu de se tenir asseuré, ny
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de ce qu’ilz doivent, ny de ce qu’ilz promettent:|.

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Il se pourroit trouver des gens qui nous pourroient condamner d’avoir
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attacqué Paw avec la force que vous avez fait, mais les mesmes seroient
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contrainctz de nous louer s’ilz avoient autant de cognoissance que nous
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de ce qu’il a fait à Munster, et de ce qu’il a continué à La Haye. |:Si Knuct
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est aussy animé:|, ainsy que du passé nous l’avons deu croire, je ne sçau-
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rois me persuader qu’il change par la deppendance qu’il semble vouloir
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|:avoir avec monsieur le prince d’Ora〈nge〉, et du moins attendra-il à en
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faire déclaration qu’il le voye authorisé dans ses charges, et que la pro-
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vince de Zeelande se soit déclarrée avoir pour ce prince les mesmes atta-
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chemens qu’elle a tousjours euz pour ses pères; et lors, sans que ledict
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prince en fust obligé à Knuct, ce particulier pourroit bien entrer dans sa
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deppendance. Mais qu’il la prenne jusques à se despartir de celle qu’il
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proffesse pour madame sa mère:|, c’est ce que j’aurois peine de croire.

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|:Pau et Knuct seront bien surpris quand ilz apprendront qu’on seroit
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pour remettre au jugement de Messieurs les Estatz certains pointz qui
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sont encores contentieux entre nous et l’Espagne:|, et comme la conduite
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des députez de leur Estat nous en devroit empescher, ce sera leur faire
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cognoistre qu’on n’a jamais immaginé qu’ilz fussent capables des choses
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que les autres avoient avancées. Et affin que vous |:tiriez de cette deffé-
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rence le proffit qu’on s’en peut promettre:|, le secret m’a semblé absolue-

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1
ment nécessaire, tant à l’esgard |:de l’ambassadeur de Messieurs les Estatz,
2
que de celuy de Portugal, lequel eust bien voulu nous faire achepter l’ assis-
3
tance de quelques vaisseaux d’un engagement à ne faire point de paix ny
4
de trefve, sans que son maistre y fust compris. Mais l’estat où sont les affai-
5
res n’a peu donner de force à sa prétention:|, laquelle mesme ne peut estre
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deffendue des traitez qui ont esté passez |:

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6 entre] laut Kopie; in der Druckvorlage fälschlich: qui entre.
entre les roys, et la

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6 réversalle] im Klartext: réversaille [!].
réversalle
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contient nettement qu’aprez l’avoir tenté, nous ne restons en aulcune obli-
8
gation que de l’assister

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In dem Geheimart. des frz.-port. Bündnisvertrages von Paris vom 1. Juni 1641 (Druck,
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frz.: DuMont VI.1, 214) war Frk. nur Absichtserklärungen eingegangen (Verpflichtung,
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gemeinsam ein Assistenzrecht für Portugal durchzusetzen, falls die frz. Verbündeten damit
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einverstanden wären), während ein port. Vertragsschluß mit Spanien an die Zustimmung
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Frk.s und seiner Verbündeten geknüpft war.
:|. Et comme elle contient quelque chose de plus
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précis à leur esgard, comme de ne |:pouvoir faire de paix ny de trefve que de
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nostre consentement, le marquis de Niza y vouloit donner une explication
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relative:|, mais il eut peine à la soustenir quand je luy euz montré l’escrit.

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Je conviendrois bien avec vous qu’il eust esté à désirer qu’on n’eust fait à
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Osnabruck aucune déclaration en faveur des catholicques jusques à ce que
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la paix d’entre les couronnes eust esté arrestée, mais il estoit difficile de si
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bien mesnager les tempz qu’on peust gaigner des deux costez, et selon
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mon sens, |:les Hollandois en manqueroient si sur un présupposé que
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nous protégions les catholiques, ilz songeoient à s’esloigner de nous:|,
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puisqu’ilz doivent estre persuadez que nous les avons assistez et deffen-
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duz , non comme une république |:opposée à l’advancement de la religion
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catholique, mais à laquelle la grandeur d’Espagne estoit formidable, de la
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domination de laquelle ilz se sont soustraitz:|, pour ne leur avoir pas esté
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22 observé] in der Kopie: conservé.
observé certains privilèges qui leur avoient esté promis; que si en la suicte
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des tempz, la religion a donné prétexte à leurs armes, il se peut dire avec
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beaucoup de vérité que ce ne fut jamais le motif de nos assistances |:que le
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prince d’Orange

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Pz. Wilhelm I. von Oranien (s. Anm. 3 zu nr. 132).
mist en advant comme le plus seur pour faire affermir
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les peuples dans le sentiment qu’ilz avoient espousé; et les provinces val-
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lonnes qui avoient commencé le souslèvement

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Zu den Anfängen des ndl. Aufstandes gegen Spanien vgl. Parker , Aufstand.
, ne le treuvans pas juste,
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rentrèrent dans la subjection de la couronne d’Espagne:|.

29
Il sera de vostre prudence de mesnager en sorte les affaires de par delà,
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que pour gaigner des provinces entières, et pour les porter à condamner
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|:la dureté de celle de Hollande, vous esvitiez de mettre entre elles de la
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division, à quoy il m’a semblé qu’il y a quelque disposition, mais que
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soustenues de touttes les raisons que vous leur avez

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33 imprimées] im Klartext fälschlich: imprimez.
imprimées, elles fas-

[p. 1218] [scan. 398]


1
sent connoistre à celle de Hollande que leur seureté comme leur honneur
2
les engage à demeurer estroittement

31
2 liées] im Klartext fälschlich: liez.
liées avec cette couronne:|.

3
J’ay leu les remarques

34
Beilage 1 zu nr. 238.
que vous avez faictes sur l’escrit présenté par les
4
Médiateurs à monsieur de Longueville

35
Beilage 1 zu nr. 225.
; je ne doute point qu’il n’en fasse
5
l’usage qu’on se peut promettre de sa grande expérience, et enfin la néces-
6
sité forcera les Espagnolz de consentir à la paix soubz les conditions mo-
7
dérées et æquitables que nous avons mises en avant.

8
Militaria.

9
N’estoit que je suis assuré que monsieur de Lionne vous fait part de ce
10
qui est escrit

32
10 à] in der Kopie: par.
à monsieur d’Estrades

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Das Schreiben wurde nicht ermittelt.
, je ne m’en oublierois pas, comme de
11
la |:dépendance que le duc de Modène prend de cette couronne:|, si le
12
mémoire du

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12 26 e ] in der Kopie: 25.
26 e du passé

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Vermutlich ein Datierungsfehler Briennes; vgl. nr. 235 vom 22. April 1647.
ne vous en donnoit une entière cognoissance.
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Enfin les post[es] occupez |:donnent la hardiesse à plusieurs princes de
14
songer aux moyens d’acquérir leur liberté, et ilz sont en si bon estat qu’on
15
ne craind point que les Espagnolz ozent entreprendre de les conquérir:|;
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lesquelz ont fait beaucoup de vanité du secours qu’ilz veullent donner à la
17
république de Venize, sans s’estre encores déterminez à aucune chose,
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bien que leur intérest les y deust porter; et leur artifice est bien grossier
19
s’ilz croyent que soubz prétexte |:qu’ilz donneront le double des forces
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qu’on pourroit convenir de donner à la république de Venize, nous puis-
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sions consentir que par un article du traitté que nous faisons avec eux,
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nous déclarrions la guerre au Turq, et qu’employant noz forces de mer à
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la deffense de ceux-là, nous leur donnions le moyen de conquérir le Por-
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tugal :|.

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[Eigenhändiges PS] Anbei das Duplikat des Memorandums für Münster.


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Beilagen


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1 Ausfertigung von nr. 258.

28
2 Duplikat von nr. 255.

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[3] Teilkopie von nr. 256, den Conseil-Beschluß zu Graubünden und dem Vertrag von Mon-
30
zón betreffend.

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