Acta Pacis Westphalicae II B 5,2 : Die französischen Korrespondenzen, Band 5, 2. Teil: 1647 / Guido Braun unter Benutzung der Vorarbeiten von Kriemhild Goronzy und Achim Tröster, unter Mithilfe von Antje Oschmann am Register
180. Mazarin an d’Avaux Paris 1647 März 15

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[ 158 ] / 180 / [ 201 ]

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Mazarin an d’Avaux


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Paris 1647 März 15

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Ausfertigung: AE , CP All. 79 fol. 244–246

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Eingang laut nr. 201: 1647 März 30.
= Druckvorlage. Konzept: AE , CP All. 82 fol.
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62–63’. Kopie: AE , CP All. 99 fol. 148–151. Regest: Mazarin , Lettres II, 870–871.

[p. 845] [scan. 25]


1
Freude über das Wohlwollen Trauttmansdorffs und die mögliche Zusammenarbeit mit ihm.
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Aufforderung zur Rückkehr nach Münster, insbesondere wegen der scheinbar wieder in
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Gang kommenden Verhandlungen mit Spanien; genaue Untersuchung der von den Spaniern
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verwendeten Vertragsbegriffe erforderlich; Anweisung zur Aufnahme direkter Kontakte mit
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einem spanischen Gesandten. Kritik an der schwedischen Maßlosigkeit und der Unaufrich-
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tigkeit Salvius’; wahrscheinlich Nachgeben der Schweden, falls sie prinzipiell zum Frieden
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bereit sind; notwendige Abschwächung ihrer überzogenen Forderungen und Verhinderung
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ihrer übermächtigen Stellung im Reich. Aufrichtigkeit des bayerischen Kurfürsten; Versiche-
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rung Trauttmansdorffs bezüglich der lauteren französischen Absichten bei der Politik gegen-
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über dem Kurfürsten: keine Trennung seiner vom Kaiser beabsichtigt. Abschluß eines Waf-
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fenstillstandes für Frankreich von großem Vorteil. Weitere Mitteilungen über d’Herbigny.

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Pour respondre à la vostre du

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12 4 e ] so korrekt die Kopie; hingegen in Konzept und Druckvorlage fälschlich: 24 e .
4 e de ce mois, je vous diray que j’ay entre-
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tenu particulièrement le sieur de Préfontaine, et escouté, entre autres cho-
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ses , avec plaisir la relation qu’il m’a faite de la |:bonne disposition où se
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trouve monsieur le comte de Trautmansdorff en mon endroit:|. Vous ne
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luy sçauriez faire |:de si grandes avances d’une véritable et parfaite corres-
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pondance de ma part:|, que je ne les avoue et ne les confirme par les effetz
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qui |:luy peuvent encores faire connoistre de quel pied nous marchons
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pour la paix:|, et avec quelle passion |:nous en désirons la conclusion
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avec tous les avantages possibles pour la religion:|. Je n’entreray point
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icy dans le détail de cette matière, et n’y répéteray point ce que vous trou-
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verez dans le mémoire

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Nr. 179.
|:qui contient le sentiment que j’en ay et que j’ay
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proposé au Conseil:|.

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J’estime que vous ne devez point manquer de |:vous retirer au plus tost
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d’Osnaburg:|, et que c’est avoir assés fait pour |:la vanité des Suédois qu’un
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ministre de vostre qualité y ait fait un si long séjour pour l’amour d’eux:|.
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Si, néantmoins, il arrivoit que quelque chose de grande importance |:vous
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obligeast à y retourner, vous aurés tousjours la liberté de le faire:|.

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Nous jugeons icy |:vostre retour à Munster d’autant plus nécessaire qu’il
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semble que le traitté avec Espagne s’y va réchaufant. Vous sçavés à quelles
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gens nous avons à faire:|, et comme il importe |:d’examiner jusqu’aux
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moindres motz dont ilz se serviront dans ledit traitté, pour éviter les équi-
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vocques et doubles ententes qu’ilz ont:| acoustumé d’employer assez vo-
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lontiers , |:et de l’esclaircissement desquelz les Médiateurs ne se mettront
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pas fort en peine:|, n’ayant d’autre but que de faire |:conclurre le traitté à
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quelque prix que ce soit:|. Je ne doute point que monsieur de Longueville
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ne soit bien aise |:d’examiner toutes choses avec vous, et de les résoudre
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de concert:|. Il ne pouvoit mieux respondre qu’il a fait, quand on luy a
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donné en espagnol le traité que vous aurez veu

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Beilage 1 zu nr. 156 (von den Spaniern in span. und in frz. Sprache redigiert und ausgehän-
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digt ); die frz. Fassung war Servien von Longueville mit Schreiben vom 1. März 1647 über-
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mittelt worden (s. Anm. 18 zu nr. 159).
.

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Et d’autant qu’il n’y a rien de plus fort ny de plus efficace que les raisons
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qui sont estalées |:par une bouche éloquente et intéressée:|, il sera à propos

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1
|:que vous taschiez de former commerce avec quelque plénipotentiaire
2
d’Espagne sur l’esprit duquel vous agirez de toute autre manière que ne
3
sçauroient faire Messieurs les Médiateurs:| pour la considération susdite.

4
|:Je suis estonné de l’humeur si difficille que les Suédois font paroistre
5
après:| tant d’avantages receus et de satisfactions obtenues, |:mais pour ce
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qui est de monsieur Salvius:|, je vous diray franchement que |:je tiens qu’il
7
nous fait plus de mal que son collègue et qu’il resemble [!] :| à ces soldats
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qui font profession de bonté, pendant que leurs camarades menacent et
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ravagent à outrance. Ils persuadent au paysan qui les loge de les contenter,
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et de leur acorder la plus grande partie de ce qu’ils demandent, pour avoir
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du repos. Vous sçaurez faire |:la redition de cette comparaison et l’ appli-
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quer à la conduitte de monsieur Salvius et de son collègue en nostre en-
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droit :|.

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Je me confirme tousjours dans la pensée que j’ay que |:si les Suédois n’ont
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quelque arrière-pensée pour continuer la guerre:|, ils ne voudront point
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s’exposer |:à se séparer de la France, et à perdre son amitié pour un peu
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plus ou moins des prétentions des protestans et de la maison palatine:|, et
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qu’ils songeront plus d’une fois |:en quelle odeur ilz se mettroient par
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cette procédure envers les protestans qui, accablez des maux de la guerre,
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ne souspirent qu’après la paix:|, et combien ce seroit une chose plausible
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pour nous, |:et qui nous attireroit l’affection de ceux de toutes les reli-
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gions :|, d’avoir tant fait et agy |:pour cette paix que tout le monde désire:|.
23
Je reviens |:aux prétentions exhorbitantes de ces messieurs:|, et vous dis
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derechef qu’il est absolument nécessaire de |:les modérer,

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24 et puisque] im Klartext: puisseque [!].
et puisque
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nous n’avons point fait la guerre à l’Empereur à cause de sa naissance et
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qu’il est de la maison d’Austriche, mais à cause de sa trop grande puis-
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sance et de son immodéré ambition:|, il n’y a point d’apparence que |:nous
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nous exposions à de plus grans inconvéniens en laissant prendre un trop
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grand vol aux Suédois, qui, outre qu’ilz contenteroient leur ambition, tra-
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vailleroient en mesme temps et des mesmes mains à la ruine de la religion,
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31 ce qu’il] im Klartext das Homonym: ce qui.
ce qu’il n’y avoit point à craindre de la maison d’Austriche:|; et vous sça-
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vez , comme vous l’avez fort judicieusement remarqué dans vostre der-
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nière dépesche, |:quelle jalousie la trop vaste et ambitieuse puissance du
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feu roy de Suède commençoit à causer:| en France et ailleurs.

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Je vous diray, avant de finir, qu’il n’y a point lieu de douter que |: mon-
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sieur le duc de Bavières n’agisse sincèrement et ne marche de bon pied,
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tant à cause que la loy de son

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37 intérest] im Klartext fälschlich: intérestz.
intérest le requiert ainsi, que pour ce que
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nous en:| avons avis de tous costez. Sur quoy vous pouvez |:asseurer mon-
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sieur Trautmansdorff que nous ne prétendons pas de le détacher pour
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cella de l’affection qu’il a pour la maison d’Austriche, mais seulement de
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luy faire donner les mains aux choses qui peuvent avec plus de facilité et

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1
de promptitude terminer les différends qui retardent la conclusion de la
2
paix dans l’Empire:|.

3
Je ne doute point aussi que |:s’il se conclud soit une trêve générale dans
4
l’Empire, soit une particulière avec le duc de Bavières et les deux couron-
5
nes , le tout ne se mesnage au plus grand avantage pour la France et selon
6

35
6 les intentions] im Klartext fälschlich: l’intention.
les intentions de Leurs Majestés qui sont

36
6 connues] im Klartext fälschlich: connus.
connues à monsieur le mareschal
7
de Turenne:|, et dont il ne manquera point de vous donner part.

8
Je vous escriray encore par le sieur d’Erbigny |:qui partira dans deux ou
9
trois jours pour vous aller trouver:|.

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