Acta Pacis Westphalicae II B 3,1 : Die französischen Korrespondenzen, Band 3, 1. Teil: 1645 - 1646 / Elke Jarnut und Rita Bohlen unter Benutzung der Vorarbeiten von Kriemhild Goronzy, mit einer Einleitung und einem Anhang von Franz Bosbach
7. La Barde an Longueville, d’Avaux und Servien Osnabrück 1645 November 27

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La Barde an Longueville, d’Avaux und Servien


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Osnabrück 1645 November 27

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Kopie: AE , CP All. 49 fol. 164–164’ = Druckvorlage.

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Bemühungen um Änderung des Artikels im Gutachten der Osnabrücker Stände betr. die Schlei-
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fung von Festungen. Einwände der Stände. Gegenargumente La Bardes. Verstimmung der
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Stände über die vorzeitige Verbreitung des Gutachtens.

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Je ne sçay si monsieur Oxenstiern pourra venir à bout des estatz d’icy pour
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faire changer l’article de la démolition des places. Quelques-uns d’entre eux
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m’estans venus veoir, je leur ay demandé sy on ne verroit point bientost leurs
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sentimens par escrit, à quoy ilz m’ont respondu que je pouvois les avoir veus,
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parce que Vostre Altesse et vous Messieurs en aviez des coppies traduites en
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françois. Je leur ay répliqué que pour mon particulier je ne les avois veus en
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façon quelconque, et que je ne sçavois point qu’ilz fussent comme ilz disoient
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entre les mains de Vostre Altesse et de vous Messieurs. Pour preuve de cella
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ilz adjoustèrent qu’on avoit trouvé à redire que dans un article qui regardoit
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la démolition de quelque[s] places, on avoit spécifié Philipsbourg, Benfeld et
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Petersbourg qui sont entre les mains des coronnes, mais que cella ne pouvoit
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préjudicier à la France pour Philipsbourg, laquelle sy elle nous demeuroit par
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le traicté de paix, nous ne serions pas pour cella obligez à la démolir, et qu’en
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tout cas l’exception apposée à cet article en cas de restitution tesmoignoit
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assez leur intention n’estre pas de desplaire aux coronnes; qu’ilz prétendoient
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encores que plusieurs places devoient estre démolies, oultre celles qui sont
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nommées dans cet article, ce qui m’a donné sujet de leur dire que certeine-
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ment sy telle est leur intention, la spécification des trois places leur fait préju-
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dice parce qu’elle exclut apparemment la démolition de toutes les autres, au
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lieu que sy l’article demeuroit en termes généraux, cela ne leur nuiroit point,
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et ne toucheroit point les coronnes, mais qu’il est fascheux que dans cet ar-
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ticle des places à démolir, il ne soit parlé que de trois qui sont entre les mains
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des coronnes. Ilz m’ont semblé approuver mes raisons, mais ilz m’ont allégué
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un scrupule, qui est que les Impériaux ont peut-estre aussy des coppies de ce
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qu’ilz ont mis par escrit de leurs sentimens, et qu’ilz leur imputeroient à trop

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grand attachement aux coronnes, s’ilz voyoient cy-après qu’en leur faveur cet
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article auroit esté changé. J’ay répliqué à cella qu’ilz pourroient dire qu’ilz
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auroient osté ces places de peur que ceux qui en ont construit d’autres préten-
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dissent que les trois seules spéciffiées en l’article, deussent estre démolies. Bref
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je les veoy scandalisez de ce que leurs sentimens ont estez [!] communiquez
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avant le temps, et que pour cette raison il sera difficile d’obtenir d’eux le
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changement que Vostre Altesse et vous Messieurs désirez. J’y feray néant-
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moins tout ce qui me sera possible, et verray pour cet effect le député de
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Magdebourg qui est celuy qui m’a parlé avec quelque mescontentement de ce
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que leurs sentimens sont traduitz en françois à Munster …

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