Acta Pacis Westphalicae II B 3,1 : Die französischen Korrespondenzen, Band 3, 1. Teil: 1645 - 1646 / Elke Jarnut und Rita Bohlen unter Benutzung der Vorarbeiten von Kriemhild Goronzy, mit einer Einleitung und einem Anhang von Franz Bosbach
129. Mazarin an Longueville Paris 1646 Februar 24

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Mazarin an Longueville


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Paris 1646 Februar 24

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Kopie: AE , CP All. 75 fol. 286–288’ = Druckvorlage. Konzept Lionnes: AE , CP All. 59 fol.
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276–277. Druck (Regest): Mazarin , Lettres II S. 723.

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Korrespondenz. Spanische Entschlossenheit zur Verständigung um jeden Preis. Condés Wunsch
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nach Waffenstillstand mit Spanien. Peñaranda angeblich für direkte Verhandlungen mit den
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französischen Gesandten. Hoffnung auf Entgegenkommen der Feinde. Privata. Freude über Ei-
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nigkeit und Eifer d’Avaux’ und Serviens.

[p. 463] [scan. 545]


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Dank für Ihre allwöchentlichen Briefe. Sie brauchen mir aber nur in wichtigen
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Fällen gesondert zu schreiben

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Dies bezieht sich auf Longuevilles Brief an Mazarin vom 10. II. 1646 (Ausfertigung: AE , CP
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All. 59 fol. 211–212’), der gegenüber nr. 111 und nr. 112 nichts Neues brachte.
. Ebenso verlasse ich mich punkto Hofangelegenhei-
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ten etc. auf das, was La Croisette

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Robert Le Blanc de La Croisette stand im Dienst Longuevilles, dessen Vertrauensmann und
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Korrespondent in Paris er war. 1650 überließ ihm Longueville das Gouvernement von Caen
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( Dubuisson-Aubenay S. 221f.; Mazarin , Lettres II S. 415).
Ihnen wie gewöhnlich berichten wird.

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Au reste je vous donne pour certain que le roy d’Espagne est résolu de faire la
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paix ou la trêve, générale, ou particulière, aux conditions les moins désavan-
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tageuses qu’il poura l’obtenir; mais pourtant de faire tousjours un accommo-
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dement à quelque prix que ce puisse estre.

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Monsieur le Prince en demeureroit bientost d’accord, puisqu’il persiste à
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croire que la meilleure affaire pour nous est de conclure une trêve durant la
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minorité, qui seroit au moins de six ans, abandonnant mesme tout à fait le
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Portugal, sans qu’il veuille se donner la peine de considérer, qu’en cas de trê-
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ve , ce ne seroit rien de l’asseurer pendant la minorité, veu que le plus grand
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péril, et le véritable sujet de crainte doit estre plustost quand le Roy en sort,
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pour quatre ou cinq années après, ainsy que vous le jugerez bien, et mesme
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que pour avoir à retourner en guerre avec les Espagnols dans cinq ou six ans,
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ce seroit une grande imprudence d’en sortir, lorsque toutes les apparences
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sont de mettre à bout les ennemis, qui par le moyen de cette suspension se
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mettroient sans doute en estat de retourner aux armes avec plus de force et de
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vigueur que jamais; mais je ne m’apperçois pas que je m’engage sans besoin à
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discourir d’une matière qui parle d’elle-mesme, et dont vous, et messieurs vos
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collègues connoissez les tenans et aboutissans mieux que personne.

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On m’escrit de Bruxelles que Pennarenda avoit dit que s’il y eût pu avoir
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moyen de traitter directement avec les plénipotentiaires de France, il espére-
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roit beaucoup plus promptement une bonne issue de la négociation qu’il ne
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fait, ayant à passer par l’entremise des médiateurs. L’avis vient de fort bonne
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part; mais vous aurez moyen, Monsieur de reconnoistre sur les lieux ce qui en
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est.

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Il me semble qu’on pourra tirer un argument infaillible de l’estat des négocia-
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tions que nos ennemis ont tasché d’introduire avec les Suédois, par la
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conduite que tiendra avec vous autres Messieurs, Trautmansdorff à son retour
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d’Osnabruk, et pour moy je crois que nous aurons à la fin occasion de nous
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réjouir, et que ledit Trautmansdorff et les ministres d’Espagne se résoudront à
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nous donner pleine satisfaction, puisque l’estat de leurs affaires le requiert,
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dans le labyrinthe où ils se trouvent, dans le désespoir où ils sont de les voir
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changer à l’avenir, et dans la presse que tous les princes de l’Empire leur font,
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et tous les conseils que leurs ministres les plus sensez leur donnent de nous
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oster les armes des mains, et à nos alliez, par quelque accord que ce puisse
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estre.

[p. 464] [scan. 546]


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Privata: Berücksichtigung einer Empfehlung Longuevilles.

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Un article de vostre lettre du 3 e du courant m’a causé une joye que je ne puis
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assez vous exprimer, voyant en quels termes vous parlez de l’union de mes-
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sieurs vos collègues, et de la vigueur avec laquelle ils vous secondent, disant
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qu’il semble que ce que l’on demande pour le Roy doive estre pour eux; plust
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à Dieu seulement que tous ceux qui y doivent prendre encore plus d’intérest
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tinssent icy le mesme langage …

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