Acta Pacis Westphlicae II B 1 : Die französischen Korrespondenzen, Band 1: 1644 / Ursula Irsigler unter Benutzung der Vorarbeiten von Kriemhild Goronzy
289. Brienne an d’Avaux und Servien Paris 1644 November 12

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Brienne an d’Avaux und Servien


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Paris 1644 November 12

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Ausfertigung: AE , CP All. 28 fol. 168–173 = Druckvorlage. Nicht dechiffrierte Zweitausferti-
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gung
: AE , CP All. 31 fol. 153–158, datiert auf 11. November, Beilage zu nr. 295. Kopien: AE ,
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CP All. 31 fol. 169–174’; AE , CP All. 31 fol. 211–214; AE , CP All. 34 fol. 92–93
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Druck: Nég. secr. II, 1 S. 170f.; Gärtner III S. 633–641.

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Unsicherheit der Postverbindung. Besprechung Briennes mit Nani über die Erneuerung der Voll-
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machten . Weisung, auf die Nennung der Verbündeten nur mit deren Einverständnis zu verzichten.
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Beratung der pfälzischen Restitutionsforderung. Beschwerde der Kaiserlichen über die Missionen
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Brégys und Croissys. Beilegung des ostfriesischen Konflikts. Hoffnung des Prinzen von Oranien auf die
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nächste Kampagne. Gesundheitszustand der Königin und Mazarins. Versorgung der Armee. Tod der
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Königin von Spanien.

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Je ne suis pas le seul qui blasme la conduicte et le peu de foy des Espagnolz,
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les ministres des Princes estrangers qui résident en cette Court esclattent
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contre eux et ne peuvent supporter que les courriers soient dévaliséz et
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d’estre privé des dépesches des Ambassadeurs et autres personnes publiques
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employées par leurs maistres. Le ressentiment qu’a tesmoigné de ce procédé
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Monsieur l’Ambassadeur Nani diminue en quelque sorte le mien, mais non
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pas celuy de Sa Majesté qui se tient offensée par un si notable manquement
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de foy et qui interprètte telles entreprises à un désir passionné dont les enne-
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mis sont préoccupéz d’empescher que par une bonne, honorable et seure
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paix la Chrestienté ne jouisse du repos qui luy est si nécessaire et d’y voir
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cesser les maux que la guerre fait souffrir. Il m’a de nouveau esté commandé
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de le faire sçavoir à Monsieur le Nonce

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Bagni.
à quoy je satisfeis dèz hier, et de
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chercher quelque autre voye seure pour vous pouvoir escrire. |:Par la Hol-
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lande il y en a une asseurée, plus longue à la vérité de deux journées:|, mais
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peu importe à comparaison d’estre privé de voz lettres, ainsy que je l’ay
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esté plusieurs fois et mesmement mecredy dernier que le courrier ordinaire
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debvoit arriver.

[p. 613] [scan. 703]


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Le précédent avoir avoit remis des lettres de Monsieur Contarini audict Ambassa-
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deur

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Nani.
sur le contenu desquelles il m’avoit désiré entretenir dèz la sepmaine
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passée, mais noz heures ne s’estant pas bien peu ajuster, il avoit voulu
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remettre jusques à avanthier, espérant qu’en une seule conférence il m’ in-
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formeroit de ce qu’il auroit appris par deux dépesches diverses sur ce pré-
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supposé que ce qui s’est passé entre vous, Messieurs, et les Plénipotentiares
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de noz parties donnera désormais de jour à autre nouvelle matière d’entretien.
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Et bien qu’il se soit trouvé trompé par l’infraction de la liberté que doibvent
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avoir les courriers, si est ce qu’il n’a pas laissé de me voir pour me parler
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de ce dont ledict Sieur Contarini luy avoit escrit par le précédent. Dèz qu’il
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voulust entrer en matière, je pénétray aisément ce qu’il voulloit, voz dépe-
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sches du 22 e du passé m’estoient si présentes qu’il me fust aisé de luy
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respondre. Le Contarini luy a donné part des difficultés apportées par les
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ministres impériaux et espagnolz sur le project du pouvoir que vous leur
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avez communiqué et comme ilz ne sont pas satisfaictz que vous ayez osté
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du premier le mot de ’conjoinctement’, puisque vous aviez laissé en celuy
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là la clauze qui suit: “et sur iceux conclure une bonne et seure paix entre
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nous, noz alliéz et adhérans d’une part, l’Empereur, le Roy d’Espagne etc.”,
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disant que c’est en effect vouloir ce qui les blesse et sur quoy ilz ont fondé
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leur plaincte,

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20 qu’il] nach der Kopie in AE , CP All. 34 ersetzt für qui in der Druckvorlage.
qu’il luy sembleroit raisonnable que cela feust aussy osté et
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que vous traittassiez pour noz alliéz, recevant leurs advis et ne faisant rien
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que de concert avec eux, qu’aussy bien soubz le nom d’alliéz vous ne com-
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prenez pas les Suédois, puisqu’il y a un lieu pris pour traitter avec eux et
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pour Messieurs les Estatz, que le Roy d’Espagne s’y estant une fois soubmis
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il continuera, qu’ainsy il luy semble qu’il est aisé de satisfaire aux Austri-
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chiens sans blesser les alliéz ny leur donner nul suject de mescontentement.
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Je luy ay respondu que Sa Majesté déffuncte

Ludwig XIII.
ayant pris les armes pour
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déffendre la liberté des alliéz, il n’y avoit pas lieu de les priver de la plus
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essentielle dont ilz sont en droict, et que l’Empereur par ses passeportz avoit
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préjugé qu’ilz estoient parties nécessaires du traitté, avec lesquelz il entendoit
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que les commissaires convinssent, soit traittant avec les leur ou avec ceux
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de la France. Si ainsy il agréoit à ceux là et que les affaires estant au mesme
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estat, il n’y avoit pas lieu de rien innover. J’ajoustay que l’artifice de l’ennemy
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estoit un peu grossier, puisqu’il estoit aysé de pénétrer qu’il affectoit de faire
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comprendre aux Princes allemandz que traittants pour eux nous les tenions
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pour noz subjectz, et qu’ainsy en se retirant de leur subjection légitime ilz
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en acceptoient une autre, que |:si lesdictz Princes vouloient affin d’abréger
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la conférence vous remettre à débatre et soustenir leurs intérestz, que Sa
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Majesté vous en pourroit charger, mais qu’elle ny vous ny nous ne les en
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pouvez rechercher:|. Et sur l’heure je représentay audict Sieur Ambassadeur

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le double du passeport accordé en quarente deux comme celuy rejetté en
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trente huict, desquelz il luy estoit aisé de voir que nous estions autant en
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droict que noz parties en tort sur ce fait. |:Il prist bien mes raisons:|, voulant
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toutesfois que je donnasse part à Sa Majesté de ce qu’il m’avoit fait entendre
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de la part dudict Contarini. Je m’y engageay et tost après je m’en suis
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acquitté, m’estant rendu au logis de Leurs Majestéz que je trouvay en Con-
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seil . Exposant les pensées dudict Contarini, je fis remarquer les responses
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dont vous aviez essayé de le satisfaire, |:et touttes furent treuvées puissantes
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et concluantes, de sorte qu’il fut aresté qu’il ne seroit rien innové en cela,
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si ce n’estoit que les Princes et potentatz alliéz consentissent et vous en
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requissent, ausquelz on approuvera que vous faciez entendre ce dont vous
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estes recherchéz:|, et demeurant en leur entière liberté pour ce qui est de
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faire traitter par vous ou leurs ministres leurs intérestz, leur faire com-
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prendre que d’estre nomméz dans vostre pouvoir ou y estre obmis est une
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chose esgale, puisque ce n’est pas d’un terme que dépend leur maintien,
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mais de la solide protection de cette Couronne, laquelle estant engagée avec
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les Suédois et les Hollandois que les traittéz qui se feront marcheront d’un
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pied esgal, veut bien se lier autant envers les autres, pourveu qu’ilz entrent
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dans une mesme obligation. Il est remis à voz prudences d’user de ce pouvoir
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ainsy que vous jugerez pour le mieux |:et de faire et passer avec les alliéz
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telles escriptures que vous jugerez advantageuses au bien des affaires de cette
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Couronne. Vous pouvez vous prévalloir de la liberté que vous avez d’escrire
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ausdictz Princes sur ce subjet envers ledict Contarini, luy faisant comprendre
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que c’est pour luy plaire qu’on y a consenty. J’oubliois de vous remarquer
25
qu’il eschappa audict Ambassadeur de me dire que l’Empereur faisoit diffi-
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culté de traicter de paix avec ses subjetz:|, sur quoy je n’obmis pas de luy
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faire remarquer qu’il n’en avoit pas fait une pareille lorsqu’il avoit traitté avec
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l’Electeur de Saxe et conclu la paix de Prague ny avec les Ducz de Mekel-
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bourg et de Lauembourg

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Mecklenburg wurde noch 1635 in den Pariser Prager Frieden aufgenommen.
, et que si bien les Princes allemandz estoient
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feudataires de l’Empereur et subjectz de l’Empire, que pour cela ilz ne
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croyoient point qu’il fust leur Souverain ny que de sa volonté leurs Estatz
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ny leurs fortunes dépendissent, et qu’ilz le recognoissent pour le chef de
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l’Empire mais non Monarque absolu, et que sa puissance estoit bornée et
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limitée des constitutions impérialles et de l’usance et prattique d’icelles.

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L’instance qui m’estoit faicte et dont je vous ay averty par le Résident du
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Prince Palatin estant continuée, j’ay eu obligation de faire resouvenir de ce
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que vous m’avez escrit, et Monsieur le Cardinal ayant pris noz sentiments,
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|:je joignis le mien au vostre et fis résouldre qu’en termes généraux on luy
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feroit beaucoup espérer, mais qu’on ne luy promettroit rien d’effectif ny que
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présentement on ne luy donneroit nulle authorité dans le Palatinat, jugeant
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qu’il est bon qu’il déppende de la France:| et que les armées que nous avons

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sur pied en Allemagne n’y puissent |:attirer un chef de leur nation, à quoy
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ilz ont tousjours bonne disposition. Et ce mesme Prince s’est aultresfois
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flatté:| de cette mesme pensée et sans en avoir donné part à Sa Majesté
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déffuncte voulust entreprendre de traverser le Royaume et de s’y en aller

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Vgl. S. 557 Anm. 3.
,
5
et cela a esté mis en deue considération ainsy que vous l’aviez eue avec
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touttes les circonstances. Je suis le seul empesché, ayant de sorte |:à mesurer
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mes paroles qu’en desniant ce qu’il demande elles ne lèvent pas tout à faict
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l’espérance de ce qu’il prétend:|.

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Les Impériaux se plaignent de l’envoy de Messieurs de Brégy et de Croisic

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Croissy.
,
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je m’estonne qu’ilz n’ont parlé de celuy de Monsieur de La Thuillerie.
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|:Aussy les Ambassadeurs de la République de Venize s’en sont mocquéz:|
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et l’un leur a fort bien dit ce que l’autre a aussy remarqué, que pendant qu’on
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traitte de la paix un chacun se prépare à la guerre. Puisqu’il a esté convenu
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d’une surcéance de six mois entre Madame la Langrave et le Comte d’ Ost-
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frise , il faudra proffiter du tempz et ne se laisser pas surprendre de sa fin
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sans avoir vuidé à fondz leur différend. Monsieur d’Estrade retourné depuis
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trois jours de Hollande |:asseure que Monsieur le Prince d’Orange y a toute
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bonne disposition et de continuer la campagne prochaine à faire fortement
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la guerre, et il juge que nous de nostre costé l’entreprenant aussy fortement
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en Flandres il y a de:| grandes choses à espérer. |:Il a surpris par son retour
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à La Haye l’assemblée des Provinces dont quelques députéz affectoient d’en
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faire l’ouverture pendant son absence:|.

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Die Königin und Mazarin sind bei bester Gesundheit. Die Winterquartiere und die
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Soldzahlungen sind gesichert. Tod der Königin von Spanien

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Königin Elisabeth von Spanien, geb. 1602, starb am 6. Oktober 1644.
, ab morgen Hoftrauer.

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