Acta Pacis Westphlicae II B 1 : Die französischen Korrespondenzen, Band 1: 1644 / Ursula Irsigler unter Benutzung der Vorarbeiten von Kriemhild Goronzy
112. d’Avaux und Servien an Brienne Münster 1644 Mai 21

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d’Avaux und Servien an Brienne


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Münster 1644 Mai 21

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Ausfertigung: AE , CP All. 32 fol. 297–300’ = Druckvorlage; Eingang nach nr. 128: 1644
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Mai 31. Konzept: AE , CP All. 29 fol. 114–115’ und 119–119’. Kopien: AE , CP All. 27
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fol. 116–119; AE , CP All. 29 fol. 110–112’; AE , CP All. 37 fol. 148–150’. Druck: Nég.
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secr. II, 1 S. 57f.; Gärtner III S. 60–66.

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Auf nr. 86. Weigerung der Kaiserlichen, mit den Schweden die Vollmachten auszutauschen. Ihre
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Hoffnung auf Verbesserung ihrer Position durch den schwedisch-dänischen Krieg. Eintreffen La
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Thuilleries in Minden. Angeblicher Vorschlag Auerspergs, nach Ausbruch des schwedisch-dänischen
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Krieges den Kongreß abzubrechen. Einigung mit den Schweden über die Modalitäten der gemeinsamen
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Beratungen. Ankunft von Rosenhane und Cérisantes. Reise Roderichs von Württemberg. Mitteilung
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Contarinis, der Kaiser wolle die Frankfurter Deputation an der Beschickung des Kongresses hindern.

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Vostre dernière despêche du 7. de ce mois nous en faict espérer une autre
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qui portera la résolution de la Reyne sur les nostres précédentes par Mon-
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sieur de Brégy que nous attendons. Cependant comme elle ne nous oblige
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à aucune response, les affaires de nostre employ ne nous fournissent pas
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aujourd’huy beaucoup de matière de vous escrire.

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La négotiation généralle est tousjours en mesme estat, c’est à dire arrestée
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par le refus que font les commissaires de l’Empereur à Osnaburg de faire
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la mesme communication des pouvoirs qui a esté faitte en cette ville. Ilz
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disent tousjours qu’ilz attendent les ordres de Vienne où ilz en ont escrit,

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et quelques bruictz qui s’estoyent respandus que la response en estoit arrivée
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nous ont obligé de différer nostre despesche jusques au dernier jour pour
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sçavoir si la chose est véritable. Mais voyans qu’on ne nous a rien faict dire,
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nous avons suject de croire que cella n’est pas, et toutes les autres actions
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des Impériaux nous font juger que s’ilz ont eu cy devant quelque bonne
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disposition à la paix, cette nouvelle guerre de Dannemarch les a changéz et
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que maintenant toutes leurs pensées vont à continuer la guerre. Ilz se pro-
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mettent que cet accident leur fournira les moyens de restablir leurs affaires
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par les armes, et tous leurs conseilz et toute leur conduitte nous font voir
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que c’est leur dessein. Premièrement cet artiffice pour nous désunir en
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facilitant icy les affaires et les arrestant tout à faict à Osnaburg, monstre
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qu’ilz ne procèdent pas de bonne foy. Après cella, l’Empereur ayant faict
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déffences aux députéz de l’assemblée de Francfort de se mesler des affaires
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de la paix généralle ny de venir icy pour en traitter, authorise aujourd’huy
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la résolution qu’ilz ont prise (sur les intances que le Roy de Dannemarch
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en a faittes) que l’on ne passera point outre au traitté de la paix sans y
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comprendre ledit Roy . En troisiesme lieu quand ilz s’excusent de ne pouvoir
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entrer en conférence avec les Suédois à cause de l’absence du Roy de Danne-
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march , soit qu’ilz prétendent de l’y faire admettre comme nouvelle partie
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ou comme leur ancien Médiateur; lorsque les ministres du Roy vont trouver
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ledit Roy pour sçavoir ses intentions et faire cesser les obstacles qui retardent
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le traitté par son intérest, les Impériaux font des entreprises sur leurs per-
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sonnes et rompent avec eux le commerce de civilité qui avoit esté commencé.
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Tout cella, Monsieur, faict paroistre des intentions bien esloignées d’un bon
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accommodement, et si les affaires ne changent de face par le retour de l’armée
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suédoise dans l’Allemagne suivant les promesses que Monsieur Torstenson
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nous en a faict faire, il est bien à craindre que nous ne demeurions icy long-
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temps sans rien faire.

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Nous avons faict voir si clairement toutes choses à noz Médiateurs que nous
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ne les croyons pas moins persuadéz des mauvaises intentions de noz parties
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que de la sincérité de nostre conduitte. Entre les autres poincts nous avons
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fort exagéré celuy qui regarde Monsieur de La Thuillerie. Le Comte d’ Auers-
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berg ne s’est pas contenté de ne le point voir à Osnaburg, de refuser un
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passeport pour son voyage et de faire des parties secrettes contre sa personne,
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mais il a blasmé ses collègues qui sont icy de ce qu’ilz l’avoyent visité, à cause
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dit il qu’il va trouver leurs ennemis

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Vgl. dazu die kaiserliche Korrespondenz in APW [ II A 1 nr. 249, ] [ 252 ] und [ 256. ]
. Nous avons relevé cette action bien
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hautemant comme une entreprise faitte directement contre la liberté de
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l’assemblée, et lorsque nous en avons faict plainte nous avons franchement
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déclaré que nous ne prétendions pas estre venus à Munster pour y estre
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comme assiégéz. Que jamais le Roy ne se fust disposé d’envoyer ses Ambas-
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sadeurs dans une ville d’Allemagne pour y traitter la paix, si Sa Majesté

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n’eust creu que le traitté des préliminaires et les passeportz respectivement
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accordéz leur donnoit une entière liberté de despêcher en tous lieux telles
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personnes qu’ilz jugeroient à propos. Qu’en un mot s’il ne nous estoit permis
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d’envoyer à toutte heure en Suède, en Dannemarch et partout ailleurs, nous
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nous trouverions icy dans leur pais avec un extrême désadvantage, et il
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faudroit nécessairement convenir d’un autre lieu où cette liberté fust réci-
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proque et ne peust pas estre contestée. Qu’on donne tous les jours en France
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des passeportz à ceux qui en demandent pour aller en Espagne et en venir
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pour passer en Flandres sans alléguer cette chicanerie qu’ilz vont de la part
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de noz ennemis ou qu’ilz les vont trouver. Et que néantmoins qu’il n’y a
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personne qui ne voye qu’on auroit très grande raison de refuser le passage
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par la France à des personnes qui n’ont autre pensée que d’agir contre nous
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et que les Impériaux n’en ont point du tout de l’empescher à ceux qui
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marchent pour des déppendances du traitté général quand ilz sont accom-
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pagnéz de noz passeportz lesquelz ne peuvent estre contestez sans une
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infraction manifeste de la foy publique.

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Cette mauvaise humeur du Comte d’Auersberg nous a tenu quelques jours
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en inquiétude sur le passage de Monsieur de La Thuillerie, mais enfin nous
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apprenons que grâces à Dieu il est heureusement arrivé à Minden avec une
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escorte de cinq centz chevaux, quoyque les plus grand péril qu’il avoit à
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courre fust depuis Osnaburg jusques là. Les Impériaux n’ont peu s’empescher
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en ce rencontre de faire paroistre combien cet envoy leur desplaist et l’envie
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qu’ilz auroient que la guerre de Dannemarch fust de longue durée. Nous
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sçavons de bon lien qu’aussytost qu’elle eust esté commencée par les Suédois,
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l’opinion du Comte d’Auersberg fut de rompre la négotiation et qu’il en
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fit instance à la Cour de l’Empereur, luy remonstrant qu’il ne pouvoit
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prendre un prétexte plus favorable que nostre séjour en Hollande qui le
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justiffieroit envers le public et feroit rejetter les causes de la rupture sur la
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France.

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Nous avons enfin heureusement convenu de toutes choses pour nostre
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conférence avec les Ambassadeurs suédois. De deux maisons qui se sont
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rencontrées proches l’une de l’autre environ à my chemin d’icy à Osnaburg,
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nous avons le choix de la plus belle qui est sur la main droitte en entrant,
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un mesme chemin conduisant à toutes les deux. Ilz y arriveront les premiers
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affin de nous rendre la première visite qui a esté le point où s’est rencontré
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jusques icy la plus grande difficulté. Ilz nous avoyent proposé de décider le
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diffé[re]nd par le sort, et nous avons esté longtemps sur cet article, mais nous
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ne l’avons point voullu faire, ayans tousjours déclaré nettement que nous ne
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pouvions commettre à la fortune une prérogative qui appartient au Roy sans
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contredit et qui ne luy peut pas estre disputée par ses plus grandz ennemis.

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Le Résident de Suède qui doit demeurer icy pendant la négotiation est
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arrivé depuis quelques jours

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Rosenhane war am 13. Mai in Münster eingetroffen.
qui paroist fort bon homme. Nous avons

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aussy un envoyé de la Reyne de Suède qui doit passer en France pour faire
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entendre les raisons qui l’ont portée à la guerre de Dannemarch et celles qui
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l’ont empeschée d’en communiquer le dessein aux alliéz avant que l’exécuter.
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C’est un gentilhomme françois nommé Cérisantes qu’on dict avoir esté
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autres fois auprès du Marquis de Faur .

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Monsieur le Duc de Wirtemberg

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Roderich von Württemberg-Juliusburg. Vgl. auch die Berichte der kaiserlichen Gesandten vom
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27. Mai und 2. Juni 1644, APW [ II A 1 nr. 273 S. 438–445 ] und [ nr. 277 S. 449–452. ]
arriva icy avant hier. Nous ferons tout
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nostre possible pour tirer quelque fruict de son voyage, affin que les deux
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mille escus que nous avons ordre de luy donner ne soyent pas mal
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employéz.

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|:Monsieur Contarini nous a faict savoir:| qu’on luy escrit de Vienne que
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l’assemblée de Francfort avoit faict grande considération sur nostre lettre
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et parloit de députer icy. Que l’Empereur appréhendant que la chose n’aille
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plus avant, cherche les moyens de la rompre, et que c’est une des choses qui
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luy faict à présent plus de peine. |:Ledit Sieur Contarini a tesmoigné qu’il
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ne désiroit pas que l’on sceust que cest avis vient de luy:|.

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