Acta Pacis Westphalicae II B 5,1 : Die französischen Korrespondenzen, Band 5, 1. Teil: 1646 - 1647 / Guido Braun unter Benutzung der Vorarbeiten von Kriemhild Goronzy und Achim Tröster, unter Mithilfe von Antje Oschmann am Register
18. Memorandum Ludwigs XIV. für Longueville, d’Avaux und Servien Paris 1646 Dezember 9

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Memorandum Ludwigs XIV. für Longueville, d’Avaux und Servien


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Paris 1646 Dezember 9

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Kopien: Ass.Nat. 272 fol. 606–609 = Druckvorlage; AE , CP All. 78 fol. 515–517, datiert
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auf 1646 Dezember 11. Konzept: AE , CP All. 80 fol. 36–38.

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Militaria. Anweisung zur Bekanntgabe des Entsatzes Léridas durch die Gesandten; für Spa-
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nien jetzt Friedensschluß erleichtert. Änderung der Forderungen zum Waffenstillstand in
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Katalonien: Aufhebung der Koppelung seines Inkraftretens an das Ende der Belagerung Lé-
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ridas . Sicherlich unverändert fortbestehender spanischer Wille zum raschen Friedensschluß;
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Anweisung, ihre Furcht vor französischer Vergeltung zu schüren. Pläne hierzu. Grund-
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legende Fehleinschätzung der Lage des belagerten Lérida durch Harcourt. Vollmacht zur
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Festsetzung des Zeitpunkts der Einstellung der Feindseligkeiten auch vor Austausch der Ra-
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tifikationen . Militaria.

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Die Feinde haben Lérida entsetzt – Details zur Aufhebung der Belage-
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rung . Obwohl wir um unsere eigenen Nachschubschwierigkeiten und um
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die Unzuverlässigkeit der Informationen Harcourts über die angeblich
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ausgehenden Vorräte in Lérida selbst wußten, hat uns dieser plötzliche
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Ausgang des Unternehmenes überrascht.

[p. 96] [scan. 278]


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Il semble à Leurs Majestez que Messieurs les Plénipotentiaires doivent
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eux-mesmes donner les premiers dans l’assemblée les nouvelles de ce suc-
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cez , portans

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3 l’affaire] fehlt in der Druckvorlage; ergänzt aus Konzept und Kopie AE , CP All. 78.
l’affaire galamment, et n’en

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3 tesmoignans] in AE , CP All. 78: tesmoigner.
tesmoignans pas grand déplaisir,
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puisque les ministres d’Espagne pourront maintenant conclurre et signer
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la paix avec moins de scrupulle qu’il y aille du leur dans la forme des
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conditions que l’on a accordées.

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Il semble aussy qu’il faudra que lesdictz Sieurs Plénipotentiaires prennent
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à présent le contre-pied dans la négociation de la trefve de Catalongne, et
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que comme cy-devant ilz debvoient insister qu’elle ne commançast que
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quinze jours après le siège de Lérida finy, ilz tesmoignent aujourd’huy
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que nous ne perdons rien dans la retraicte de monsieur le comte d’ Har-
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court de devant cette place puisque nous n’ignorons pas qu’il n’y eust
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encores des vivres pour trois mois, les ministres d’Espagne qui sont à
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Munster pouvans tesmoigner, s’ilz le veullent, que nous ne nous trom-
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pons pas en ce calcul; et que comme vraysemblablement la paix debvoit
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estre signée avant ce tempz-là, aussy bien eust-il fallu nous en retirer en
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exécution du traicté; et que nous y estions desjà tous disposez, non pas
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que nous n’eussions droict d’insister à l’avoir après un siège de sept mois,
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mais que nous nous en serions relaschez pour le bien de la paix et pour
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n’en différer pas davantage la conclusion.

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Au surplus, comme ce malheur effectivement ne nous cause autre préju-
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dice que d’empescher que nous n’ayons pris Lérida, Sa Majesté juge que
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n’apportant pas aucun changement aux choses, les Espagnolz s’ applicque-
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ront avec la mesme ardeur qu’auparavant à conclurre la paix sans délay,
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d’autant plus qu’ilz appréhendront que nous ne voullions songer à nous
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vanger; et peut-estre ne seroit-il pas mal de leur en donner adroictement
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le soupçon, leur faisant insinuer par quelque moyen que s’ilz ne se has-
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tent , la France travaillant desjà puissamment aux préparatifz pour la cam-
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pagne prochaine, n’en voudra pas demeurer sur cette perte et adhérera
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infailliblement aux pressantes instances que les Catalans luy font pour
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continuer la guerre jusqu’à ce qu’elle ayt repris touttes les places de la
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principauté.

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Et en effect, sur cet accident, monsieur le duc d’Orléans a proposé à la
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Reyne qu’il estoit prest à s’y en aller et à y mener des trouppes pour
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prendre nostre revanche et mettre à couvert le préjudice que la France
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peut avoir receu dans cette retraicte; et monsieur le duc d’Anguien

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Louis II de Bourbon (1621–1686), duc d’Enghien, frz. Kommandeur, nach dem Tode seines
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Vaters am 26. Dezember 1646 (vgl. nr. 40 bei Anm. 15) vierter prince de Condé, gen.
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Monsieur le Prince, in der Historiographie Grand Condé; 1647 als Vizekg. nach Katalo-
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nien entsandt, wo er Anfang April eintraf ( Sanabre , 370ff.; Druck seiner Instruktion vom
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5. April 1647, it. ÜS: Siri IX, 1085–1096). Nachdem er während der Fronde inhaftiert
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worden war, stand er seit November 1651 in span. Dienst, wurde 1654 des Hochverrats für
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schuldig befunden und kehrte erst nach dem Pyrenäenfrieden nach Frk. zurück ( ABF I
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245, 56–147; 1054, 34; DBF IX, 447–452; Mongrédien ; Béguin ). Der Sieger von Rocroi
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und Dünkirchen war in der zeitgenössischen frz. Öffentlichkeit – zumindest bis zu seinem
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Mißerfolg vor Lérida im Juni 1647 – äußerst beliebt; Condé hatte daher auch eine gefe-
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stigte innenpolitische Position. In unserem Editionszeitraum scheint die Wertschätzung für
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seine Person und seine militärischen Leistungen ihren Höhepunkt erreicht zu haben, denn
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fast die Hälfte der Bücher, die ihm in den 1640er Jahren gewidmet wurden, erschienen
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1646 oder 1647 ( ebd. , 58). Als Feldherr wurde er 1647 u.a. mit Alexander dem Großen
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verglichen ( ebd. , 60 Anm. 1 und 61f.).
a faict
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faire la mesme offre de sa personne à Sa Majesté.

[p. 97] [scan. 279]


1
Monsieur le comte d’Harcourt s’y est trompé depuis le commancement
2
jusqu’à la fin

40
Zur indignierten Reaktion Mazarins und des frz. Hofes auf Harcourts Niederlage vgl. Sa-
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nabre
, 314f. Zur Aufhebung der Belagerung von Lérida aus span. Sicht vgl. auch Beilage 1
42
zu nr. 52.
, ainsy qu’il a souvent esté mandé auxdictz Sieurs Pléni-
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potentiaires , et le gouverneur de la place

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Gouverneur von Lérida zur Zeit der Belagerung durch die Franzosen 1646 war Don Gre-
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gorio de Brito (Lebensdaten konnten nicht ermittelt werden), ein port. General in span.
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Diensten, der den frz. Truppen auch 1647 erfolgreich Widerstand leistete ( Chéruel , Mi-
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norité II, 302; Sanabre , 309ff., 376–379; DHE II, 707).
n’a pas esté maladroict à con-
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tribuer ce qui a deppendu de luy pour l’abuser. Car tant qu’il a appré-
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hendé d’estre attacqué par force, il a faict sortir de tempz en tempz des
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gens apostez qui faisoient croire que les assiégez estoient dans les derniè-
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res extrémitez de touttes choses et qu’ilz ne pouvoient durer encore dix
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ou douze jours. Et en dernier lieu, lorsque la diminution de nos trouppes
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et la saison

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9 l’ont] in AE , CP All. 78: l’eust.
l’ont comme asseuré qu’il ne devoit plus craindre la force, il a
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faict veoir ses magasins de vivres à des tambours que ledict sieur comte
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luy envoyoit et à des prisonniers qu’il a faictz, à qui il a donné liberté
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affin qu’estant informé qu’il n’en pouvoit manquer de longtempz, il prist
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la résolution de lever le siège.

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Sa Majesté est bien ayse de faire remarquer à Messieurs les Plénipotentiai-
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res que les raisons qu’on avoit eues cy-devant pour ne voulloir pas que les
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hostillitez cessassent avant la deslivrance des ratiffications du traicté, ces-
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sent aujourd’hui que les armes n’agiront plus ny en Catalongne ny en
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Italie, et qu’en Flandres elles ne sçauroient entreprendre rien de considé-
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rable . C’est pourquoi il est remis à la prudence desdictz Sieurs Pléni-
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potentiaires d’en user là-dessus ainsy qu’ilz l’estimero〈nt〉 plus à propos.
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Die finanziellen Vorbereitungen für den nächsten Feldzug laufen; da die
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Ausgaben für die insbesondere zum Erhalt der Plätze in der Toskana not-
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wendigen
Seestreitkräfte beträchtlich sind, werden die Gesandten ange-
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halten
, umgehend mitzuteilen, wenn der Friede mit Spanien voraussicht-
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lich
noch vor dem Frühjahr geschlossen sein wird, denn der Erhalt der
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toskanischen Plätze, der ansonsten nur unter größten Anstrengungen zu
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erreichen ist, wäre mit einem Friedensschluß gesichert. Die Spanier betrei-
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ben
bereits jetzt intensive Vorbereitungen im Königreich Neapel und in

[p. 98] [scan. 280]


1
Sizilien, um sich dieser Plätze, zumindest aber Piombinos, zu bemächti-
2
gen
, bevor wir in der Lage sind, sie zu verteidigen.

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