Acta Pacis Westphalicae II B 5,1 : Die französischen Korrespondenzen, Band 5, 1. Teil: 1646 - 1647 / Guido Braun unter Benutzung der Vorarbeiten von Kriemhild Goronzy und Achim Tröster, unter Mithilfe von Antje Oschmann am Register
154. Mazarin an Servien Paris 1647 März 1

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Mazarin an Servien


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Paris 1647 März 1

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Ausfertigung: AE , CP Holl. 40 fol. 267–268 = Druckvorlage. Konzept: AE , CP Holl. 43
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fol. 379–380’.

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Versicherung größter Anstrengungen beim diesjährigen Flandern-Feldzug; Nutzen der Rü-
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stungen in Katalonien für einen schnelleren Friedensschluß abzusehen. Militärische Nach-
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richten . Volle Handlungsfreiheit Serviens bei seinen Verhandlungen mit den Generalstaaten.
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Grund für die mit Herzog Karl IV. von Lothringen geführten Verhandlungen: eventuell
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Kompensierung des Abfalls des niederländischen Bündnispartners durch seine Gewinnung;
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mögliche militärische Absichten des Herzogs. Gefährlicher Einfluß Knuyts auf die Prinzessin
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von Oranien. Forderung an Pauw nach Rückgabe des französischen Gesamtentwurfes für
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den Friedensvertrag mit Spanien vom 25. Januar 1647 nicht erforderlich; künftiger Aus-
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schluß seiner und Knuyts von den Verhandlungen ausreichend; Entscheidungsfreiheit Ser-
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viens beim Verhalten ihnen gegenüber, aber diesbezügliche Abstimmung mit Longueville
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notwendig. Zweifel Mazarins am Zustandekommen eines spanisch-niederländischen Sepa-
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ratfriedens trotz gegenteiliger Einschätzung eines Engländers aus Den Haag. Bitte um sofor-
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tige Rückkehr Serviens nach Münster nach Abschluß der Garantieverhandlungen.

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Le mémoire du Roy

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Nr. 153.
respond si amplement à vostre dernière dépesche

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Hier nr. 132.

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que j’auray peu à y adjouster. Je vous prie une fois pour toutes d’estre

[p. 727] [scan. 909]


1
en repos d’esprit que cette année on fera plus d’effortz en Flandres qu’on
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n’a faict en aucune des campagnes qui ont précédé celles-cy. Mais avec
3
cela je tiens pour certain que ceux de Catalogne nous seront encore plus
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utiles, parce que c’est toucher les Espagnolz dans le vif, et les résolutions
5
de la paix dépendans des ordres qui viennent de Madrid, il est indubitable
6
que le bruict des canons vers l’Arragon les incommodera plus que ceux
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qu’on tirera dans les Pays-Bas, et les pressera davantage de conclurre.

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Nach unseren schlechten Erfahrungen im vergangenen Jahr schicken wir
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nur noch Verstärkungen aus Frankreich und Irland zur Armee ins Reich
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und nehmen dortselbst keinerlei Aushebungen mehr vor. Nie war Turen-
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nes Armee in besserem Zustand als heute.

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On ne vous a jamais rien prescrit d’icy de positif touchant vostre con-
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duicte avec Messieurs les Estatz, et la manière de leur parler plus ou
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moins haute et ferme. Sa Majesté cognoist vostre zèle, vostre sagesse et
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vostre suffisance, et sçait bien que vous ne prendrés jamais de résolution
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qui ne soit pour le mieux, et fondée sur des raisons solides. C’est pour-
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quoy elle a tousjours remis à vostre prudence de faire sur les lieux ce que
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vous estimeriés à propos, suivant les occasions et la constitution des affai-
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res . Vous devés donc agir en pleine liberté, dans l’asseurance que je vous
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confirme de la part de la Reyne, suivant l’ordre qu’elle m’en a donné, que
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quoy qui arrive, tout ce que vous ferés sera approuvé et soustenu par
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Leurs Majestez, et vous verrés mesme que j’ay faict insérer des ordres
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précis dans la dépesche du Roy pour ce qui est des |:deux poinctz les
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plus importans de la garentie et de se déclarer contre Pau et Knut:|.

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Ce n’est pas la considération de |:monsieur le duc d’Orléans, ny celle de
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Madame

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Margareta von Lothringen (1615–1672), 1643 Madame de France, zweite Ehefrau Gaston
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d’Orléans’ ( Stammtafeln NF II T. 29).
, qui nous donne peine en l’affaire du duc de Lorraine:|, comme
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il semble par vostre lettre

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Hier nr. 133.
que vous le croyez. Mais |:dans la première
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crainte des résolutions que pourroient faire Messieurs les Estatz:|, nous
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avions cru que |:destachant des ennemis ledict duc et ses troupes et nous
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en servant, cela répareroit entièrement le préjudice que nous aurions receu
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du destachement des Provinces-Unies d’avec nous; nous entretenons ce-
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pendant la négotiation avec luy:| pour en user comme la conjoncture des
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affaires nous conseillera.

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Ich befürchte sehr, daß der Herzog von Lothringen, der zur Zeit gen
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Rhein marschiert, im Einvernehmen mit dem Landgrafen von Hessen-
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Darmstadt steht, die Abwesenheit Turennes zum Angriff auf die von uns
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gehaltenen Plätze auszunutzen. Turenne und La Ferté-Senneterre wurden
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instruiert, alles zu tun, dies zu verhindern und sich deswegen mit dem
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General

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Gemeint ist wahrscheinlich Mortaigne (s. Anm. 4 zu nr. 134), dem Anfang 1647 als Gene-
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ralleutnant der Oberbefehl über die hessen-kasselischen Truppen übertragen worden war.
der Landgräfin abzusprechen. Informieren Sie auch Krosigk ent-

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1
sprechend , damit die Landgräfin ihre Truppen einsatzbereit hält und ge-
2
gebenenfalls auf Zusammenarbeit anweist. Der Herzog führt sicherlich
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weniger als 5000 Mann mit sich.

4
Je ne doute pas que dans le public vous ne vous démesliés parfaictement
5
bien de ce que vous entreprenés |:avec beaucoup de raison contre Paw et
6
Knuyt:|. Mais je vous advoue que j’appréhende un peu que |:ce dernier ne
7
nous mette plus que jamais sur les bras madame la princesse d’Orange,
8
sur l’esprit de laquelle il a un merveilleux ascendant:|.

9
J’ay eu grand plaisir de voir |:tout ce que vous avez escript à monsieur
10
de Longueville

33
In nr. 131, von der Mazarin mit nr. 133 ein Duplikat erhalten hatte.
de la façon qu’il appuye de toutes les raisons dont il
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peult s’adviser la délivrance qu’il a faicte des articles

34
Frz. Gesamtentwurf für den Friedensvertrag mit Spanien, den ndl. Ges. praes. 1647 Ja-
35
nuar 25; vgl. nr. 86 mit Anm. 7 und nr. 88.
aux députez de
12
Messieurs les Estatz:|. Je ne tiens pas qu’il |:ayt suivy le conseil que
13
vous luy avez donné de prendre l’occasion de l’escript que lesdictz dé-
14
putez ont présenté à leurs supérieurs

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Beilage 2 zu nr. 133.
pour retirer lesdictz articles des
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mains de Pau qui se treuve seul à l’assemblée

37
Erst seit der Abreise Donias am 2. März 1647; vgl. Anm. 5 zu nr. 86.
:|. Mais je ne le tiens pas
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fort nécessaire puisque nous ne disons pas |:d’avoir donné les articles à
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Pau mais aux députez qui représentent le corps de Messieurs les Estatz:|,
18
et ce sera bien assez |:qu’à l’avenir on s’abstienne de traicter avec luy et
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avec Knuyt:|. Sur quoy quelque ordre que vous receviés si vous aviés
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changé d’advis, et que vous en eussiés faict plus ou moings, comme
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vous voyés les choses de plus près, il sera approuvé par Leurs Majestez.
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Il faudra seulement prendre soing d’en donner part à monsieur de Lon-
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gueville .

24
|:Asburnham

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Sehr wahrscheinlich der engl. Royalist John Ashburnham (1603–1671), der vor 1627 in den
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Hofdienst getreten war; als Mitglied des Parlaments zeigte er sich königstreu; im Bürger-
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krieg diente er Kg. Karl I. als Schatzmeister der Armee und nahm 1643–1648 an zahlrei-
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chen Friedensgesprächen teil; ihm wurden seit 1642 der Prozeß gemacht, 1643 seine Güter
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beschlagnahmt, und er floh, nach 1646 April 27, auf kgl. Geheiß nach Holland; später
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reiste er von dort nach Paris zu seiner Kg.in Henriette Marie weiter, vor 1647 November
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11 wieder nach England; von 1648 an trafen ihn Gefängnis und Verbannung ( BBA I 39,
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355–371; II 1261, 119ff.; DNB II, 162f.; Firth / Lomas , 10).
, Anglois qui est à La Haye:|, escrit icy à |:la

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24 reyn〈e〉] Rand verderbt, aber Chiffre lesbar.
reyn〈e〉 de la
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Grande-Bretagne:| que quoy qu’on dise, Messieurs les Estatz achèveront
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leur traicté avec l’Espagne. Mais j’adjouste beaucoup plus de foy à ce que
27
vous m’escrivés, et d’ailleurs l’autheur n’est pas tenu pour estre des plus
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habiles du monde.

29
Pour conclusion, je vous prie qu’aussitost que le poinct de la garentye
30
sera terminé, vous ne perdiés pas un moment de temps pour vous rendre
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à Munster, où vostre présence sera très nécessaire pour beaucoup de res-

[p. 729] [scan. 911]


1
pectz ; et cependant je fais haster monsieur de La Thuillerye, afin qu’il
2
parte au plus tost pour Holande.

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