Acta Pacis Westphalicae II B 5,1 : Die französischen Korrespondenzen, Band 5, 1. Teil: 1646 - 1647 / Guido Braun unter Benutzung der Vorarbeiten von Kriemhild Goronzy und Achim Tröster, unter Mithilfe von Antje Oschmann am Register
26. Lionne an Servien Paris 1646 Dezember 14

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Lionne an Servien


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Paris 1646 Dezember 14

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Ausfertigung, nicht unterfertigt: AE , CP All. 78 fol. 546–547 = Druckvorlage.

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Absichtlich Übertreibung bei Pressedarstellung über Aufgabe der Belagerung von Lérida,
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um spanische Furcht vor französischen Vergeltungsaktionen zu schüren; Bitte Mazarins um
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Serviens Urteil hierzu und zur zeitlichen Perspektive für einen Friedensschluß mit Spanien.
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Bedeutungslosigkeit der von Brienne übersandten Memoranden zu Handelsfragen; Verweis
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auf andere diesbezügliche Schriftstücke; Vorbildfunktion der zukünftigen niederländisch-
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spanischen Artikel in diesen Fragen. Angebot zur Entschädigung Karls von Lothringen;
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keine Rückgabe von Plätzen im Reich bis zu seiner Entwaffnung. Verzicht auf Forderung
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nach Rückgabe der an Savoyen zu restituierenden Plätze bei spanischem Vertragsbruch. Ver-
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handlungen mit den Generalstaaten: aufgrund der Krankheit La Thuilleries geplante Ent-
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sendung eines der Gesandten aus Münster nach Den Haag; Anweisung zum Entgegenkom-
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men in der Garantiefrage zur Beschleunigung des Friedens; Bitte um Prüfung ihrer Be-
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schränkung auf Flandern und ihrer zeitlichen Bindung an den Waffenstillstand in Katalo-
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nien ; die Alternative: keine oder unumschränkte Garantie, soll den Niederländern wegen
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der Gefahr einer Liga zwischen ihnen und Spanien unmittelbar nach Friedensschluß nicht
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angeboten werden; keine Konsultationen in der Garantiefrage mit dem holländischen Ge-
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sandten in Paris wegen dessen Unfähigkeit.

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«Jo me doy por apaleado»

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Span. für: Ich gebe mich (halte mich für) geschlagen (geprügelt).
, cria par une fenestre un certain homme à qui
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son ennemy avoit jetté de la rue un baston qui ne l’avoit pourtant point
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touché, et le lendemain il le fit assommer à coups de baston

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Vermutlich ein Zitat aus der span. Literatur; konnte nicht nachgewiesen werden. Hier An-
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spielung auf die frz. Niederlage vor Lérida.
. Nous en
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avons usé de mesme en la Gazette

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Vgl. Anm. 12 zu nr. 25.
, et quoyque nous eussions pu dire
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avec vérité de n’y avoir perdu que quatre cens hommes, et les ennemis
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plus de deux mille, nous publions nous-mesmes d’avoir esté bien battus
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|:afin qu’ilz croyent que nous avons formé le dessein d’en prendre nostre
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revenche, et que cette crainte leur fasse désirer davantage la paix. Son
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Eminence vous prie de luy mander quelz sentimens vous en avez, et sy
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vous croyez que nous puissions l’espérer, et dans quel temps à peu près:|.

[p. 142] [scan. 324]


1
Pour response maintenant à vostre dépesche du 4 e du courant, je vous
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diray premièrement que vous ne devés point vous attacher a|:ux mémoires
3
que monsieur de Brienne vous a addressez touchant le commerce qui luy
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ont esté donnez par Sainct-Pé

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Memorandum Saint-Pés über frz. Handelsinteressen, überschickt als Beilage 1 (fehlt) zu
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Brienne an Longueville, d’Avaux und Servien, Paris 1646 November 23 (Druck: APW II
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B 4 nr. 266).
. Ce pauvre vieil consul radote:|, et il sem-
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ble , comme vous remarqués fort bien, que la meilleure règle pour cela,
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outre les autres mémoires qui vous ont esté addressés depuis peu sur cette
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matière

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Vgl. Beilagen 1–4 und 6 zu nr. 10.
, |:seront les articles qui auront esté accordez aux députez de Mes-
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sieurs les Estatz

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Sehr wahrscheinlich im Juli 1646 waren Spanier und Niederländer schon in wichtigen Han-
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delsfragen übereingekommen; vgl. Anm. 4 zu nr. 14.
:|, y ayant apparence qu’ilz n’auront rien oublié pour
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|:l’avantage de leur trafic:|. Son Eminence est de vostre advis qu’on ne
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doit pas consentir à |:establir dans nos villes maritimes des consulz estran-
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gers avec l’authorité et la jurisdiction qu’on veult leur attribuer:|.

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Son Eminence vous mande qu’avec un peu de patience vous recognoistrés
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que |:ce qu’on a offert pour le duc Charles, n’est rien moins que l’ entre-
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tènement ou la récompense en terres dans le royaume que vous vouliez
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luy donner:|. Il faudra se souvenir de ce que vous avés marqué dans un de
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vos précédens mémoires

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Vgl. das Memorandum Serviens für Lionne, [Münster] 1646 November 6 (Druck: APW II
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B 4 nr. 242).
, que |:on ne rendist point les places en Alle-
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magne tant que nous l’y verrions armé et en estat de nous donner jalou-
18
sie :|, et nous aurons d’autant plus de raison ou de prétexte d’y insister que
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|:nous dirons de luy avoir offert ung party équitable par le moyen duquel
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il peult dans quelque temps rentrer dans son Estat.

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La condition d’obliger la maison de Savoye à nous restituer les places que
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nous luy rendrons présentement sy les Espagnolz rompent la paix, seroit
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trop odieuse; et comme nous remettons les places en effect, et que la pro-
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messe qu’on nous feroit seroit en parolles:|, nous ne pourrions pas nous
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promettre beaucoup de l’exécution, le cas arrivant; au contraire, il seroit à
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craindre que |:la maison de Savoye, à cause de cette promesse et pour n’y
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pas satisfaire, se rangeast du party des ennemis, qui sans doubte ne man-
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queroient pas de faire tous effortz pour se l’acquérir.

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On faict ce qu’on peult pour renvoyer en Hollande monsieur de La
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Thuillerie:|, mais il est malade et s’en deffend par cette excuse qui est si
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légitime qu’on n’a rien à luy répliquer. C’est aussi pour cette raison que
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l’on avoit songé à |:y faire aller pour quelques jours un de vous autres
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Messieurs.

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Son Eminence vous prie de faciliter aultant que vous pourrez le poinct de
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la garentie:| afin que l’on puisse promptement conclurre la paix. Son Emi-
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nence vous prie d’examiner si on pourroit |:se contenter que Messieurs les
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Estatz garentissent pour la Flandre:|, à condition que |:les Espagnolz ne

[p. 143] [scan. 325]


1
pussent rien transporter de là, faisans la guerre ailleurs:|, et afin que |:la
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garentie ne fust pas éternelle, sy:| on pourroit |:en restreindre le temps à
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la durée de la trêve de Cathalogne.

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Sy on parle à Messieurs les Estatz haultement, et sy on leur déclare que
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l’on prétend ou estre entièrement désengagez ou estre engagez partout, il
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est bien à craindre qu’ilz n’acceptent le premier parti avec joye et que cela
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ne produise leur ligue avec Espagne aussytost que la paix sera faicte:|.

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On n’a point envoyé quérir l’ambassadeur de Hollande

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Willem van Liere (Guillaume de Lyere/Leijere), heer van Oosterwijk (1588–1649),
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1637–1648 Botschafter der Gst. in Frk.; zuvor 1628–1636 deren Ges. in Venedig; raadsheer
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in het Hof van Holland ( BAB 409, 371–375; Heringa , 70).
pour luy en par-
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ler |:parce que c’est une beste incapable d’escrire ce qu’on luy diroit et
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qui:| dès le premier mot qu’on luy parleroit d’une affaire si importunte,
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seroit distraict à son accoustumée, et ne songeroit qu’à ce qu’il doibt dire
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pour |:faire rendre des prises de vaisseaux sur l’instance de quelques par-
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ticuliers marchands qui luy promettent des paraguantes

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Veraltet für: somme d’argent remise en échange d’un service, pourboire ( TLF XII, 929).
:|.

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