Acta Pacis Westphalicae II B 2 : Die französischen Korrespondenzen, Band 2: 1645 / Franz Bosbach unter Benutzung der Vorarbeiten von Kriemhild Goronzy und unter Mithilfe von Rita Bohlen
137. Lionne an Servien Paris 1645 Juni 17

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Lionne an Servien


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Paris 1645 Juni 17

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Ausfertigung: AE , CP All 51 fol. 503–504’ = Druckvorlage.

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Zustimmung Mazarins zu Serviens Darstellung des Streites mit d’Avaux; Eintreten des
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Präsidenten Mesmes für das Verbleiben Rortés; enge Verbindung d’Avaux’ zu Rortés Nachfol-
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ger de La Barde; Darstellung der Abberufung Rortés gegenüber Oxenstierna als Verdienst

[p. 432] [scan. 480]


1
Mazarins. Weiterhin Ungewißheit über die Abreise d’Avaux’; Vollmacht Serviens. Abwertende
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Äußerungen Chigis über Servien, Einschaltung Bagnos zur Herstellung freundschaftlicher
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Beziehungen zwischen beiden. Postsachen.

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J’ay faict lire à Son Eminence l’un de vos mémoires du 3 e juin. Il est très
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persuadé de tout ce qu’il contient |:touchant le procéder de monsieur
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d’Avaux:|, sur quoy il n’escheoit pas de vous dire autre chose

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In zwei Schreiben an Lionne vom 3. Juni 1645 hatte sich Servien über das unschlüssige
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Verhalten d’Avaux’ beklagt (Konzepte: AE , CP All. 51 fol. 437–441’ und fol. 444–445’).
.

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|:Monsieur le président de Mesme:| a faict instance pour faire que |:l’on ne
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rappelle point Rorté:| et je m’asseure que |:la première despesche de
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monsieur d’Avaux:| les renouvellera encore plus vivement. On est en ferme
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résolution de |:ne pas relascher:| et de faire |:partir pour l’employ d’ Ozna-
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brug monsieur de La Barde:|. Néantmoins je n’aurois pas laissé engager la
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chose si avant avec |:celuy-cy:|, si j’eusse sceu plus tost ce que je n’appris
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qu’hyer que |:ledict sieur de La Barde est inthime amy de monsieur
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d’Avaux et qu’il y a tousjours eu entre eulx grande intelligence:|. Son
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Eminence m’a bien chargé de vous recommander de n’oublier pas de faire
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bien comprendre adroictement à |:monsieur Oxenstiern que c’est elle qui
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s’intéressant extrêmement dans la subsistance de sa maison au gouverne-
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ment de la Suède et dans les satisfactions de monsieur son père et les
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siennes, a faict changer l’envoy de Rorté en ce pays-là:|, aussitost qu’elle a
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pu sçavoir que |:il leur pouvoit estre diffident et peu agréable:|. Vous
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pourrés en vostre particulier vous prévaloir près de luy de l’obligation qu’il
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vous a dans ce rencontre:|, et establir une entière confidence pour sçavoir:|
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à poinct nommé |:les batteries que fera contre vous vostre collègue par le
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moyen de Salvius.

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Monsieur d’Avaux n’a point mandé positivement qu’il demeuroit, il a
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seulement escript à Son Eminence une lettre fort estudiée par laquelle:| il
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paroist que |:il sursceoit son départ:|, quoyque |:dict-il, son collègue soit
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trop constant dans sa manière d’agir pour espérer qu’il la change jamais

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nr. 117.
:|.
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Je vous prie pourtant de n’en rien tesmoigner.

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Je vous puis asseurer que |:il a perdu tout à faict la réputation par la
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conduicte qu’il a tenu dans cette affaire et que tout le monde se rid de ses
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fréquens changemens:|. Mazarin hat mir die Briefe gezeigt, die er in diesem
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Zusammenhang an d’Avaux geschrieben hat.

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Je vous ay desjà mandé que |:le pouvoir d’agir seul avoit esté envoyé entre
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les mains de monsieur Godefroy pour le délivrer au départ de monsieur
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d’Avaux:|.

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Non seulement il n’y aura point eu de danger de tesmoigner à |:monsieur
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Oxenstiern que vous aviez cognoissance des offres que Cérisantes devoit
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faire par leur ordre:|, mais il est très à propos qu’il l’ayt sceu, affin
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d’empescher que |:semblables offices ne continuent et qu’ilz n’ordonnent

[p. 433] [scan. 481]


1
des actions de grâces du séjour de vostre collègue:|. Je vous diray nettement
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ce que je m’estois en quelque façon engagé de vous taire. Vous avez deviné
3
la personne qui a donné lieu à |:mon oncle, l’abbé, de vous mander qu’on
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vous tenoit dans l’assemblée pour colère, ombrageux et poinctilleux, c’est
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monsieur Chisy:|. J’avois prié |:monsieur de Bagni:| de lier amitié entre
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vous deux |:et de se faire mander franchement par l’aultre le jugement qu’il
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feroit de vostre conduicte:|. Il l’a faict croyant que |:je ne le deusse pas
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veoir:|, y adjoustant pourtant de grandes protestations de vouloir se lier
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avec vous et vous servir. Vous n’en debvés estre nullement en peine, âme
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qui vive n’en a cognoissance que moy, il faut seulement |:travailler à le
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destromper:|. Je n’ay pas jugé debvoir faire sçavoir à Son Eminence ce que
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vous mandés de |:mondit sieur Chisy:| parce que |:elle le croid entièrement
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à vous après l’explication que je donnay:| comme vous sçavez |:à une de ses
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lettres:|

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Damit ist vermutlich das in nr. 104 erwähnte Schreiben Chigis gemeint.
.

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J’ay eu tant de diverses affaires hyer et aujourd’huy que Son Eminence s’est
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servy d’un autre pour une des dépesches communes qu’elle vous faict par ce
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courrier que l’on envoye exprès

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Clinchant (vgl. S. 427 Anm. 2).
. Vous verrés ce qu’elle contient. |:Je vous
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prie de m’en addresser une coppie:|.

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