Acta Pacis Westphalicae II B 2 : Die französischen Korrespondenzen, Band 2: 1645 / Franz Bosbach unter Benutzung der Vorarbeiten von Kriemhild Goronzy und unter Mithilfe von Rita Bohlen
166. Mazarin an Longueville Paris 1645 Juli 15

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–/ 166/–

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Mazarin an Longueville


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Paris 1645 Juli 15

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Konzept: AE , CP All. 44 fol. 178–179’ = Druckvorlage.

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Empfangsbestätigung. Zufriedenheit mit der Aussöhnung d’Avaux’ und Serviens. Erstaunen
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über die Verweigerung des Altesse-Titels durch die Mediatoren; mächtige Stellung der
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Vermittler seit der Zeit des Streites zwischen d’Avaux und Servien, Empfehlung einer
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Verhandlungsführung ohne Rücksicht auf die Titelfrage; Druck auf Venedig zur Bewilligung
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des Titels. Prioleau.

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J’ay receu par le courrier extraordinaire

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Clinchant; er hatte nr. 136 und 137 nach Münster gebracht (vgl. S. 427 Anm. 2) und war von
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dort am 4. Juli mit nr. 157 wieder aufgebrochen (vgl. S. 498 Anm 1).
que l’on vous avoit dépesché les
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deux lettres dont il vous a plu me favoriser du

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11 1644 VII 2,3] Lücke in der Vorlage.
1644 VII 2,3
du courant.
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L’une

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Longueville an Mazarin, Münster 1645 Juli 2 (vgl. S. 423 Anm. 1).
contenoit les particularitez de la réconciliation que vous aviez
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moyennée entre monsieur d’Avaux et monsieur de Servien, laquelle toutes
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les circonstances que vous me marquez donnent lieu de faire espérer très
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sincère de part et d’autre et par conséquent de durée. Je m’en suis
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infiniment resjouy et en ay pris bien augure pour la suite de vostre
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négotiation, voyant qu’avec tant de facilité vous estes d’abord venu à bout
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de ce qui n’estoit pas le moins difficile, et qui sans doute sera très
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advantageux au service du Roy, je veux croire que ces messieurs ont
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franchement déposé toutes leurs aigreurs lorsqu’ils vous en ont donné leur
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parole. Mais quand ils ne l’avoient pas fait dans leur âme, la déférence qu’ils
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auront pour vous et la croyance qu’ils ne peuvent pas douter que la Reyne
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ne donne aux relations que vous envoyerez contre celuy qui formeroit
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doresnavant quelques contestations mal à propos empeschera qu’il n’en
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paroisse rien au-dehors et les obligera à ne songer qu’à employer utilement
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les talens que Dieu leur a donnez pour bien servir le Roy.

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La seconde

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Longueville an Mazarin, Münster 1645 Juli 3 (Kopie: AE , CP All. 52 fol. 47–51).
m’a fait sçavoir les difficultez qu’ont fait les médiateurs de
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traiter avec vous de la mesme façon qu’ont fait promptement tous les autres
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députez de l’assemblée

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Vgl. dazu den Bericht der Gesandten in nr. 167.
. Véritablement je ne puis comprendre pourquoy ils
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y ont apporté tant de fermeté et je ne puis m’empescher de donner
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entièrement le tort à monsieur Contarini de le voir si dur et obstiné ayant
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tout présent l’exemple des ministres de Suède qui le précèdent. J’ay pris
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cette occasion de discourir dans le conseil de l’empire insuportable que les

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divisions de nos deux plénipotentiaires avoient donné lieu aux médiateurs
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de prendre sur eux et en quel pitoyable estat estoit réduite la dignité de
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l’ambassade si vous ne fussiez arrivé pour les accommoder et pour soustenir
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les affaires hautement comme le mérite l’estat florissant de celles de cette
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couronne. Cependant sur le sujet de titre qui vous et deub mon advis est
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qu’on leur fasse cognoistre par quelque voye que vous ne pouvez avoir de
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satisfaction de leur procéder en nostre endroit puisque dans les protes-
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tations qu’ils ont faites de chercher les occasions de nous servir ils refusent
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de nous obliger en une qui est si juste et où l’ambassadeur de Venise a
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l’exemple des ministres ausquels il ne fait pas difficulté de céder. Que cela
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n’empeschera pas néantmoins que vous ne traitiez avec eux des affaires de
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la mesme façon que vous feriez si vous aviez sujet d’estre content de leur
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conduite à vostre esgard, mais qu’en vostre particulier vous ne pourrez
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jamais vous en louer par les raisons cy-dessus.

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Zum zweiten ist ihre Begründung, dieselbe Ehrung auch Peñaranda erweisen zu
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müssen, nicht stichhaltig, weil dieser nicht Ihren Rang besitzt. Drittens hatten
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sie zugesagt, Ihnen die Ihnen zukommenden Titel zu geben und schließlich
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haben sie sogar versucht, auch den Grafen Nassau zu einer ablehnenden
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Haltung zu bewegen. Ich habe deswegen mit dem hiesigen Botschafter Venedigs
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gesprochen. Seine Republik hat um so mehr Anlaß, uns entgegenzukommen, als
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sie von der Pforte bedroht wird und unsere Unterstützung braucht. Gleiches
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können wir von der Kurie nicht erreichen, weil unsere Beziehungen dorthin zur
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Zeit schlecht sind.

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La sieur de La Croisette m’a dict la disposition où vous estiez touchant le
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sieur Prioleau sur quoy je vous diray que je serois bien marry que vous
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prissiez en cela aucune résolution qui ne fût réglée par le motif du service
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du Roy qui a esté ma seule pensée quand je vous ay fait sçavoir ce que l’on
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m’avoit dict de luy. Il est vray qu’ayant appris qu’il avoit esté autrefois
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Huguenot, qu’il avoit servi longtemps monsieur de Rohan et a esté
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embarrassée dans plusieurs brouilleries, j’ay creu estre obligé de vous en
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donner advis mais quand vous jugerez comme je veux croire que sa
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conduite est bonne il n’y a rien à craindre du costé de la fidélité ce qui ne
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vous aura pas esté malaisé à cognoistre. La Croisette wird Ihnen den
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restlichen Inhalt unseres Gespräches mitteilen.

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