Acta Pacis Westphalicae II B 6 : Die französischen Korrespondenzen, Band 6: 1647 / Michael Rohrschneider unter Benutzung der Vorarbeiten von Kriemhild Goronzy und unter MIthilfe von Rita Bohlen
241. La Court an Longueville, d’Avaux und Servien Osnabrück 1647 November 6
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Osnabrück 1647 November 6
Postangelegenheiten. Überzeugung der schwedischen Gesandten von der Aufrichtigkeit der
Absichten Frankreichs gelungen; deren Zufriedenheit mit dem französischen Vorgehen und
Beurteilung der militärischen Lage. Kaiserliche Assistenz für Spanien: zur Erklärung Vol-
mars , nur im Falle eines gleichzeitigen Friedensschlusses mit Spanien Frieden zu schließen;
Reaktion der protestantischen Reichsstände; Verhandlungen mit Ernst erwünscht. Militaria.
J’ay receu mardy après-midy en mesme temps deux lettres de Vostre Al-
tesse et de Voz Excellences, l’une du 27 e d’octobre et l’autre du 4 e de ce
mois . La première avec le mémoire du Roy a fait le voyage
〈d’Hamb〉ourg par mesgarde et l’aultre avec un paquet pour monsieur
Chanut, estans venue trop tard, a fait que je ne l’envayray [!] que vendre-
dy , si bien que je dois estre accusé s’il se treuve quelque retardement.
Depuis que je suis icy, j’ay souvent veu messieurs les plénipotentiaires de
Suède et les ay tellement persuadés de la sincérité des intentions de Leurs
Majestez que je puis vous asseurer qu’ils sont très satisfaits et qu’il ne leur
reste plus la moindre pensée qu’il y aye peu avoir quelque connivence
avecque le duc de Bavières.
Ils m’ont chargé particulièrement de remercier Vostre Altesse et Voz Ex-
cellences du soin qu’elles ont prises [!] de despescher promptement vers
monsieur de Turenne et promettent sytost que Konismarck aura repris les
fortz qu’il marchera de son costé en toutte diligence.
Leurs craintes sont beaucoup diminuées et ils jugent que l’armée du ma-
reschal Vrangel ne peu[t] plus recevoir d’eschet et qu’elle se maintiendra
aysément attendant son secours, sy bien que touttes choses sont en Alle-
magne dans l’estat que l’on peut souhaitter exepté pour la pauvre Madame
la Landgrave, où l’on croit que les armées des ennemis se doivent joindre.
Je puis aussy asseurer Vostre Altesse et Voz Excellences que la response
de monsieur Volmar sur l’assistance en cas que la guerre continue entre la
France et l’Espagne de ne pouvoir faire la paix avec nous, sy nous ne la
faisons en mesme temps avec l’Espagne, a esté le plus grand service que
l’on aye peu rendre à la France, car tous les princes et estatz sont telle-
ment offensez de la servitude dans laquelle on les veut engager qu’ils me
sont venus treuver pour me dire que si l’Empereur mesle dans leurs affai-
res la moindre chose qui regarde l’Espagne, et s’il ne veut se résoudre à
une paix séparée, qu’ils se déclareront tous pour les couronnes. J’ay veu
ceux de Saxe
Ges. Kursachsens auf dem WFK war zu diesem Zeitpunkt Dr. Johann Leuber (1588–1652);
er war seit 1625 in kursächsischen Diensten, wurde um 1630 Hofrat und vertrat Kursach-
sen auf dem Nürnberger KFT 1639, dem Regensburger RT 1640–1641 und dem Frankfur-
ter Deputationstag 1643–1645; von 1646 bis 1649 war er als kursächsischer Ges. auf dem
WFK tätig, zunächst als Sekundarges., seit der Abreise seines Kollegen Johann Ernst von
Pistons (1605–1680) im Juni 1647 als alleiniger Vertreter; 1651 wurde er zum GR ernannt
( Schreckenbach , 16; Kaster / Steinwascher , 254f).
l’article de vostre lettre que ceux de Saxe ont désiré de moy pour l’ en-
voyer à l’électeur, m’ayant dit qu’il estoit extrêmement nécessaire de le
détromper, parce que dans son conseil il y en avoit quelques-uns mal af-
fectionnés qui luy vouloient faire croire le contraire. Enfin cela a fait
ouvrir les yeux à tout le monde et [je] puis asseurer que le consentement
est sy général que vous pouvés faire estat de leurs bonnes volontez. Ils
sont fort résolus de faire parler monsieur Volmar catégoriquement et ont
grande envie que le député de Bavières soit icy pour pouvoir conférer
avec luy, tous estantz dans la créance que ce prince veut la paix (encore
qu’ils condamnent les moyens qu’il tient pour y parvenir) et qu’il sera fort
aysé d’obliger les protestans pour prendre les conditions de son traitté
plus asseurées.
Die Armee Wrangels wird die Feinde nicht fürchten müssen, vorausgesetzt
daß Königsmarck sich ihr anschließen wird.