Acta Pacis Westphalicae II B 6 : Die französischen Korrespondenzen, Band 6: 1647 / Michael Rohrschneider unter Benutzung der Vorarbeiten von Kriemhild Goronzy und unter MIthilfe von Rita Bohlen
177. La Court an Longueville, d’Avaux und Servien [Osnabrück] 1647 [September 29?]
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[Osnabrück] 1647 [September 29?]
Kopie: AE , CP All. 89 fol. 404–405’ = Druckvorlage.
Zur geplanten Reise der Schweden nach Münster und Volmars nach Osnabrück. Aufforde-
rung zu engem französisch-schwedischen Zusammenwirken. Schwedische Besorgnis über die
Lage der Armee Wrangels. Militaria: Vorgehen Königsmarcks.
Die Schweden sind nicht mehr geneigt, nach Münster zu reisen
sich hinsichtlich der Lage der Armee Wrangels bedeckt, teilen auf Nach-
frage lediglich ihre Einschätzung mit, daß sie sie noch nicht in Sicherheit
glauben, und beschweren sich sehr über den Kurfürsten von Bayern. Ils
prennent pour excuse du retardement de leur voyage celuy qu’ils disent
que les estatz catholiques doibvent faire icy pour aporter leurs résolutions
sur les griefz de l’Empire, qu’ils avoient dissuadé les protestans de venir,
mais qu’ils n’avoient pu obtenir cela de l’impatience qu’ils ont de termi-
ner leurs affaires; qu’ils croyent aussi que Volmar y viendra, là-dessus je
leur ay dit que les Impériaux s’estoient vantez à Munster qu’ils avoient
eux-mesmes sollicité monsieur Volmar de venir. Ils ont esté fort sur la
négative sur cet article et ont dit mesmes qu’ils ne reconnoissent point
Volmar à Osnabrug pour traitter les affaires et néantmoins dans mon sen-
timent je croy qu’ils l’attendent et j’appréhende extrêmement quand il y
sera qu’ils ne prennent quelque résolution, à laquelle il faudra veiller.
Je leur ay dit franchement que ce n’est pas le chemin de sortir d’affaires
avec gloire et honneur que de tesmoigner de l’impatience; qu’au contraire
aujourd’huy il estoit nécessaire de tesmoigner plus de chaleur d’union et
de correspondance entre les deux couronnes et que je les asseurois de la
part de la France qu’ils treuverroient toutte sincérité et fermeté; que s’ils
se plaignoient de la défection de monsieur de Bavières et de la retraitte de
l’armée de monsieur de Turenne que je les asseurois que la France avoit
un extrême desplaisir de l’un et pour l’autre que l’armée seroit bientost de
retour et que l’on avoit donné quantité de commissions pour faire de nou-
velles levées. «Il est vray, ont-ils répondu, mais cependant, qui pourra
secourir nostre armée qui est beaucoup plus foible que l’impériale qui
attend encore un renfort des trouppes de Bavières?», tout cela interrompu
de discours plains de crainte et d’estonnemens qui me fait appréhender
que leurs intentions ne soient pas si bonnes que par le passé.
Wrangel hat Königsmarck aufgefordert, ihm sofort zu Hilfe zu kommen.
Dieser rechtfertigt seine Entscheidung, gemeinsam mit den Weimarern zu-
rückzubleiben . Oxenstierna rät ihm dennoch, unverzüglich zu Wrangel
aufzubrechen. Meines Erachtens ist es von großer Bedeutung für uns, die
Armee Lamboys auseinanderzusprengen. Ich werde daher Scheffer be-
nachrichtigen , um Königsmarck in seiner Absicht zu bestärken, nicht zu
Wrangel zu marschieren. Sollte ich Neuigkeiten erfahren, werde ich Ihnen
morgen schreiben .