Acta Pacis Westphalicae II B 6 : Die französischen Korrespondenzen, Band 6: 1647 / Michael Rohrschneider unter Benutzung der Vorarbeiten von Kriemhild Goronzy und unter MIthilfe von Rita Bohlen
173. Brienne an Servien Fontainebleau 1647 September 27
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Fontainebleau 1647 September 27
Ausfertigung: AE , CP All. 102 fol. 168–169 = Druckvorlage. Kopie: Ass.Nat. 273 fol. 472.
Korrespondenz mit Chanut über die Bedenken der schwedischen Königin hinsichtlich des
französisch-niederländischen Garantievertrags.
J’aurois suject de me plaindre de vous si vous pouviez croire que j’eusse
attendu jusques à avoir receu vostre lettre à soustenir ce que vous avez
avec beaucoup de peine et d’adresse mesnagé à La Haye. Dez l’heure que
j’appris |:que la reyne de Suède pour estre peu informée des choses s’en
estoit explicquée:|, je manday à monsieur Chanut
Vgl. [ nr. 171 Anm. 8 ] .
fournit de ce que j’avois recueilly de vos dépesches, et je ne craignis point
de luy dire que dez l’heure que vous auriez appris ce qu’on disoit de par
delà, que vous luy donneriez des esclaircissements si solides qu’il seroit
obligé de confesser que vous aviez en toutes les considérations et les réflec-
tions qu’on peut attendre d’un ministre aussy consommé que vous. Aiant
leu ce que vous luy en avez mandé
que vous verrez dans la lettre commune que je suis demeuré convaincu,
|:et que la reyne de Suède le doibt estre qu’elle ne peult prendre aulcun
ombrage ny qu’on ne sçauroit donner aux articles du traicté aulcune expli-
cation dont elle peust estre blessée:|. Ce n’est pas que quand vous l’auriez
faict qu’il ne vous fust facile de respondre à tout ce que l’on pourroit dire,
car enfin |:noz traictez
Gemeint sind die frz.-schwed. Allianzverträge von Bärwalde (1631 Januar 23), Heilbronn
(1633 April 19), Compiègne (1635 April 28), Wismar (1636 März 30) sowie Hamburg (1638
März 6 und 1641 Juni 30) (s. [ nr. 22 Anm. 15 ] ).
ce qui sera donné à un chacun de nous pour nostre satisfaction, c’est-à-dire
sy nous y estions troublez par l’Empereur et par les princes de l’Empire
sans
comme il n’y a point de nécessité de s’en explicquer, il est bien mieux:|
d’en demeurer dans les termes que vous avez escrit et j’ay jugé devoir man-
der à monsieur Chanut |:qu’il se gardast bien de rien dire qui nous obligeast
au-delà des traictez sans néantmoins qu’on peust s’appercevoir que nous
nous y arrestons:|. Si en cela j’ay rencontré vostre sentiment, j’en seray
très glorieux, puisque j’y deffère beaucoup.