Acta Pacis Westphalicae II B 6 : Die französischen Korrespondenzen, Band 6: 1647 / Michael Rohrschneider unter Benutzung der Vorarbeiten von Kriemhild Goronzy und unter MIthilfe von Rita Bohlen
46. Servien an Brienne Den Haag 1647 Juli 16
Den Haag 1647 Juli 16
Ausfertigung: Ass.Nat. 278 fol. 161–163 = Druckvorlage. Eigenhändiges Konzept: AE , CP
Holl. 42 fol. 58–59’. Duplikat [für Mazarin]: AE , CP Holl. 45 fol. 95–97’.
Absendung Montbas’. Vollständige und vorbehaltlose Zession der Rechte des Reichs an den
Drei Bistümern erforderlich. Besorgnis, daß seine Garantieverhandlungen mißbilligt wer-
den . Ausnutzen der Differenzen zwischen Holland und den übrigen niederländischen Pro-
vinzen . Komplimente für die Königin. Betonung weisungsgemäßen Handelns im Hinblick
auf den Vorschlag der Restitution der niederländischen Besitzungen in Brasilien unter der
Voraussetzung einer Inklusion Portugals in den Frieden. Beilage.
Nous vous dépeschasmes hyer, monsieur de La Thuilerie et moy, un gen-
tilhomme qui vous aura rendu compte de l’estat des affaires de ce pays,
celle-cy ne sera que pour respondre à quelques poinctz de la lettre que
vous m’avez faict l’honneur de m’escrire le 6 e de ce mois.
J’avois bien tousjours cru que quand vous seriez informé de toutes les
raisons qui nous obligent d’insister à la cession entière et sans aucune ré-
serve des droictz de l’Empire sur les Trois-Eveschez, vous authoriseriez
mes sentimens par les vostres. Sans cela, cette cession ne seroit pas advan-
tageuse au Roy, et l’exception qu’on y apporteroit, au lieu d’augmenter
les droictz de Sa Majesté diminueroit ceux de la protection que nous
avons prétendu jusqu’icy luy appartenir dans toute l’estendue des Trois-
Eveschez.
Der Brief des Königs, den mir La Thuillerie überbracht hat , läßt ver-
muten , daß man mit meinem Vorgehen nicht zufrieden ist. Bitte sorgen
Sie dafür, daß die an mich gerichteten Briefe des Königs meine geleisteten
Dienste angemessen zum Ausdruck bringen.
Ç’a esté un malheur pour nous d’avoir eu à combat〈re〉 icy la province
de Hollande, mais il a esté inesvitable et nécessaire pour empescher les
résolutions qu’elle avoit desjà prises. Je sçay bien que sans elle qui est la
plus riche et la plus puissante les aultres provinces n’ont point de pouvoir,
et mesmes sont obligées le plus souvent de suivre ses mouvemens contre
les leurs propres, mais en cette occasion il a fallu se servir de leur résis-
tance pour obtenir par la crainte d’une division dans l’Estat ce que la rai-
son seule n’estoit pas capable de persuader.
Les advantages qu’il a pleu à Dieu de donner aux ennemis depuis le com-
mencement de cette campagne seront en quelque sorte favorables sy cha-
cun sçait bien imiter la constance et le courage invincible de la Reyne.
Ceux de nostre nation sont d’ordinaire un peu trop faciles à augmenter
leurs espérances et leurs craintes. Comme on ne peult pas estre asseuré
d’avoir tousjours la fortune favorable, c’est un grand bonheur de pouvoir
souffrir la mauvaise sans esmotion, et cette vertu n’est pas moins néces-
saire que la modération dans les prospéritez.
Il semble par la lettre qu’il vous a plu d’escrire à monsieur de La Thuill-
erie
Portuguais avec cet Estat en faisant rendre tout ce qui a esté pris dans le
Brésil à condition que le roy de Portugal sera compris dans le traicté.
Néantmoins je suis obligé de vous représenter qu’ayant receu par diverses
lettres de Son Eminence ordre de faire cette proposition, et y ayant desjà
satisfaict, je me prometz que vous cognoistrez dans la suite que l’office
qui a esté rendu à un prince allié pour le garentir du malheur qui le me-
nace n’apportera aulcun préjudice ny retardement à la paix. Il n’y a point
de doubte que sy cet Estat avoit aultant d’envie de faire comprendre le
Portugal dans le traicté |:que de luy faire la guerre au Brésil:|, la chose ne
fust très facile, veu mesme que les Espagnolz nous avoient cy-devant of-
fert à Munster une trêve de deux ans pour le Portugal dont ilz se sont
desdictz |:quand ilz ont recognu le desseing secret que cet Estat a formé
de luy faire la guerre:| .
Ich habe Ihnen die Nobilitierungsbriefe zurückgesandt und bitte um
Überarbeitung gemäß beiliegendem Entwurf. Ich behellige Sie mit dieser
Angelegenheit von neuem
geben könnten.