Acta Pacis Westphalicae II B 6 : Die französischen Korrespondenzen, Band 6: 1647 / Michael Rohrschneider unter Benutzung der Vorarbeiten von Kriemhild Goronzy und unter MIthilfe von Rita Bohlen
33. Longueville und d’Avaux an Servien Münster 1647 Juli 12
Münster 1647 Juli 12
Ausfertigung: AE , CP All. 101 fol. 80–81 = Druckvorlage.
Übersendung der Beilage. Freude über den Fortgang der Garantieverhandlungen und die
Aussicht auf eine baldige Rückkehr Serviens. Übertritt kurbayerischer Truppen in die kaiser-
liche Armee. Zu erwartende Reaktion der Schweden. Lérida. Erwartung der Rückkehr der
niederländischen Gesandten nach Abschluß des Garantievertrags.
Nous vous envoyons la copie de nostre dernière dépesche à la cour. Nous
avons esté bien aises d’apprendre par la vostre que la garantie est ajustée
avec Messieurs les Estats, et de ce que vous nous faictes espérer bientost
vostre retour.
Haslang hat uns gestern darüber informiert, daß sich drei Kavallerie- und
zwei Dragonerregimenter des Kurfürsten von Bayern der kaiserlichen Ar-
mee angeschlossen haben
Vor dem Hintergrund des umstrittenen rechtlichen Status des bay. Heeres (s. nr. 22 Anm.
25) hatte der bay. Reitergeneral Jan von Werth (s. [ nr. 41 Anm. 9 ] ) in den ersten Julitagen
1647 unter dem Deckmantel eines vermeintlichen Befehls Kf. Maximilians I. versucht, die
bay. Armee nach Böhmen marschieren zu lassen, um sie dort mit den Ksl. zu vereinigen
und Eger zu entsetzen. Allen übertretenden Generälen und Offizieren wurden von ksl.
Seite reiche Belohnungen in Aussicht gestellt. Unter dem Kommando Werths rückten ins-
gesamt zwölf bay. Regimenter über die Donau. Die Unternehmung entwickelte sich jedoch
zu einem Fehlschlag. Schon in der Nacht vom 7. auf den 8. Juli brach eine Gegenrevolte
gegen Werth aus, der inzwischen von Kf. Maximilian I. geächtet worden war; er mußte am
10. Juli nach Böhmen fliehen und traf mit nur wenigen Begleitern im ksl. Feldlager ein.
Dort wurde er vom Ks. zum General über die Reiterei ernannt ( Riezler , Meuterei; Riez-
ler , Geschichte, 616–624; Lahrkamp , Werth, 167–184; Albrecht , Maximilian I., 1067–
1073).
aux Suédois. Nous ne doutons point qu’ils |:ne redoublent les impatien-
ces :| qu’ils ont faict parestre à touttes rencontres depuis qu’ils sont icy
pour la conclusion du traicté, et dans une |:conjoncture sy fascheuse qu’ilz
ne veuillent asseurer leurs conditions de tout poinct:| sans les laisser plus
longtemps |:exposées aux événemens de la guerre:| q〈ui〉 peuvent
|:changer en un instant la face des affaires en Allemagne:|. Nous avons
mesme suject |:d’appréhender que cela ne les rende plus dificiles que ja-
mais à tout ce qui peult diférer la paix de l’Empire, particulièrement à la:|
prétention q〈ue〉 nous avons de faire obliger l’Empereur à ne point assis-
ter le roy d’Espagne, et que de l’humeur |:soupçonneuse et deffiante dont
ilz sont ilz ne s’imaginent peult-estre que cela s’est faict de concert entre
la France et monsieur l’électeur de Bavières:|, ce qui produiroit de |:très
mauvais effectz:|. Qu’en 〈un〉 mot voyans des |:forces sy considérables
dans le party contraire:| et nos trouppes qui sont restées en Alemagne
|:peu capables de les secourir, ilz ne se portent avec précipitation à con-
clurre :|.
Il arriva hier icy nouvelle de |:la levée du siège de Lérida:|. Vous pouvés
juger, Monsieur, de tout ce que dessus |:en quel estat sont icy les affaires:|
et combien il nous importe de |:sçavoir sy le traicté de garentie estant
conclu avec vous, Messieurs les Estatz seront pour renvoyer icy leurs plé-
nipotentiaires :|, afin de voir ce qu’on se pourra |:promettre de leur arivée
pour le traicté d’Espagne:|.