Acta Pacis Westphalicae II B 5,2 : Die französischen Korrespondenzen, Band 5, 2. Teil: 1647 / Guido Braun unter Benutzung der Vorarbeiten von Kriemhild Goronzy und Achim Tröster, unter Mithilfe von Antje Oschmann am Register
293. d’Avaux an Mazarin Münster 1647 Mai 27
Münster 1647 Mai 27
Ausfertigung: AE , CP All. 83 fol. 216–217 = Druckvorlage. Eigenhändiges Konzept: AE ,
CP All. 88 fol. 312–312’. Kopie: AE , CP All. 100 fol. 170–171.
Postangelegenheiten. Freude über die Zustimmung Mazarins zum Verhalten d’Avaux’ in
den Religionsverhandlungen. Gewinnung Wartenbergs durch Erhaltung Osnabrücks für
die katholische Religion möglich; völlige Mißachtung der Weisungen Königin Christinas in
dieser Frage durch die schwedischen Gesandten. Lage der Finanzen. Eigenes Interesse der
Mediatoren an einem soliden und genauen Friedensvertrag; Kritik Contarinis an der schrift-
lichen Erklärung Longuevilles und d’Avaux’ an die Mediatoren, deren Attestat zum franzö-
sischen Assistenzrecht für Portugal betreffend.
Il est encores arrivé cette semaine que la lettre de Vostre Eminence du 10
a esté retardée de huit jours, elle devoit estre icy la semaine passée et est
venue par le mesme ordinaire que celle du 17 .
L’approbation que vous donnés à ma conduitte dans les intérestz de la
religion me met à couvert de tout ce que Pau a voulu m’imposer. De vray,
Monseigneur, je n’ay fait que suivre les sentimens de Vostre Eminence, et
avoir le bonheur que les miens s’y sont trouvés entièrement conformes.
|:Monsieur d’Osnabrug est encores plus capable, plus agissant, tirant plus
de gens après luy:| que je n’ay mandé à Vostre Eminence , mais |:le moyen
de l’acquérir à la France et de nous en servir utilement, c’est de conserver
son évesché aux catholiques:|. Les intentions de |:la reyne de Suède sur ce
sujet ne sont exécutées ny considérées en sorte quelconque par ses ambas-
sadeurs :|.
Pour les finances, je n’en sçaurois rien dire de plus particulier sinon qu’il
y a |:sept ou huit mois que l’on n’a aucun fondz:|, dont je ne m’estonne
pas, veu les excessives despenses ausquelles il faut fournir. C’est une des
merveilles du gouvernement présent qu’après douze ans de guerre et qua-
tre de minorité, l’on puisse encores suffire à tout.
Vostre Eminence a bien raison de dire que les Médiateurs mesmes sont
intéressés à pourvoir que la paix soit solidement establie. Je leur garde
cella pour la première rencontre où ils désapprouveront noz soins et l’ ap-
plication que nous y apportons, car à la vérité ceux qui veulent faire les
choses exactement n’ont pas peu de peine icy.
J’estimois avec vous, Monseigneur, que le papier qui explique l’intention
de Leurs Majestez touchant l’assistence du Portugal ne pouvoit estre
contredit, et que mesme il oste tout sujet d’ombrage aux Espagnolz; mais
monsieur Contareni nous tesmoigna hier qu’ils ne le passeront pas de la
sorte, et que la parole d’«entreprise», et autres termes qu’ils y ont observé,
leur sont fort suspectz. J’espère que nous serons fermes où il faudra
l’estre.