Acta Pacis Westphlicae II B 1 : Die französischen Korrespondenzen, Band 1: 1644 / Ursula Irsigler unter Benutzung der Vorarbeiten von Kriemhild Goronzy
52. d’Avaux an Mazarin Münster 1644 April 16

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–/ 52 / [ 79 ] , [ 80 ]

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d’Avaux an Mazarin


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Münster 1644 April 16

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Ausfertigung: AE , CP All. 37 fol. 55–57’ = Druckvorlage. Eigenhändiges Konzept: AE ,
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CP All. 26 fol. 398–400; PS [ des 1. d’Avaux-Kopisten ]. Kopie: AE , CP All. 26 fol. 414–
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416. Druck: Nég. secr. II, 1 S. 18f.; Gärtner II S. 677–681.

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Invitationsschreiben. Ausnutzung privater Verbindungen in Deutschland. Zögern der Reichsstände,
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den Kongreß zu beschicken. Drängen der Landgräfin, auch an den Frankfurter Deputationstag
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zu schreiben. Finanzielle und militärische Unterstützung Hessen-Kassels. Verbindung mit La
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Thuillerie. Schreiben Oxenstiernas betreffend den Verhandlungsort. Rückkehr Torstensons ins
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Reich. PS: Tod Zapatas und Ernennung Castel Rodrigos zum Gesandten in Münster. Keine
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ernsthafte Verhandlungsbereitschaft der Spanier.

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Les despêches dont il a pleu à Vostre Eminence de m’honorer ne m’ayant
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esté rendues qu’à l’arrivée de Monsieur Servien en cette ville

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Am 5. April 1644. Gemeint ist wohl [ nr. 5 ] und eventuell ein weiterer Bericht vom 25./26. März,
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der nicht ermittelt werden konnte.
, je n’ay pu
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y faire response guères plustost qu’à présent. Mais Vostre Eminence verra
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que je les ay bien leues s’il luy plaist de jetter les yeux sur la lettre que nous
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escrivons aux Princes et Estatz d’Allemagne. Je la fais tenir aussy aux
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magistratz des villes impérialles et ne doutte point qu’elle ne resveille en
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eux les sentimens d’honneur et de liberté qui y restent

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Vgl. Beilage 1.
.

[p. 100] [scan. 190]


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Je travailleray encores à cette fin par le moien des correspondances que j’ay
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en quelques unes des dittes villes, quoyqu’à dire vray, elles sont la pluspart
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dans une foiblesse et un relaschement estrange.

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Je suis après à engager un homme de mérite à me donner advis de tout ce
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qui se passera à Francfort, et desjà il m’a parlé avec quelque confience.
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Mais de se charger d’insinuer mes sentimens dans l’assemblée, il ne l’osera
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pas et quand il me l’auroit promis il tromperoit.

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Si avec cella la campagne nous est heureuse, je tiens la chose faisable, et sans
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doutte elle seroit très utile au bien public et à celuy de la France. Il faut
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avouer, Monseigneur, que c’est une pensée qui est bien digne de l’élévation
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de vostre esprit et du grand zèle avec lequel vous agissés pour la gloire du
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Roy. Je vous remercie très humblement de l’honneur que vous me faittes
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de me la communicquer. Je m’appliqueray avec grand soin à tout ce qui en
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pourra faciliter le succès.

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C’est en cette veue qu’en escrivant aux Estatz de l’Empire j’ay appuyé sur
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les raisons qui peuvent leur donner courage de députer icy. Ilz sçavent assez
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que leur intérest les y appelle et seroient bien aises d’intervenir au traitté
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de la paix. Mais ilz craignent la puissance du party impérial, et comme Vostre
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Eminence remarque très prudemment, il n’y a rien à espérer de leur part que
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lorsqu’ilz seront délivréz de cette crainte. Il a donc esté à propos de leur
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escrire en termes un peu advantageux et justifier hautement les saintes et
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généreuses intentions de la Reyne.

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|:D’ailleurs si l’on désire la paix en France et beaucoup plus si l’on
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en a besoin, il est fort important que cela ne vienne pas à la connois-
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sance des ennemis et que la fermeté de nostre conduite spécialement
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à l’abord leur donne lieu de ne pas s’imaginer que la paix nous soit
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nécessaire:|.

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Madame la Landgrave nous a fort pressés d’escrire en ce sens aux Princes
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d’Allemagne et nous a représenté le bien qui en peut réussir. Surtout elle
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me conseille d’envoyer aussy la despesche à la diette de Francfort, d’autant
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qu’elle est advertie de lieu asseuré que l’Empereur veut faire séparer cette
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assemblée et en convoquer une autre plus près de luy et dont il soit tout à
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faict le maistre. Elle dit donc, Monseigneur, que ceux qui sont à Francfort
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pourront plustost prendre ensemble une résolution courageuse sur ce qu’il
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leur sera remonstré par les Plénipotentiaires de France que quand ilz seront
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retournéz chacun chez soy.

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Cette considération est telle que je suis d’advis non seulement d’adresser la
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despêche à Francfort, mais que j’y ay encores adjousté une lettre particulière
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à l’assemblée affin de luy faire tenir l’autre plus civilement et nous concilier
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leurs esprits.

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C’est la seulle instance que Madame la Landgrave m’a faitte depuis que je
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suis icy, et de là j’infère qu’elle ne prétend pas une plus grande assistance
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d’argent que celle qu’il a plue à Vostre Eminence de luy procurer, comme
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à la vérité, elle est assez notable. Mais il pourroit estre qu’elle s’attend aussy

[p. 101] [scan. 191]


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aux levées de Monsieur Marsin

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Marsin hob Truppen im Gebiet von Lüttich aus.
. Ainsy, Monseigneur, je n’ay point employé
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le crédit que vous me donnez, il sera tousjours à temps de luy laisser espérer
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quelque chose de plus quand le service du Roy le requérera.

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Je diray et escriray à Monsieur de La Thuillerie tout ce que la cognoissance
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des intérestz de Suède et de Dannemarch me peut suggérer. Je coopèreray
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à l’accommodement de ces deux Couronnes avec plaisir et avec tous les
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soins imaginables. Le commandement de Vostre Eminence m’y oblige et
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l’estime particulière que j’ay tousjours faitte dudit Sieur de La Thuillerie
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que nous attendons icy de jour à autre.

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Je viens de recevoir un mot de lettre de Monsieur le Baron Oxenstiern
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touchant le lieu de nostre entreveue

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Johan Oxenstierna an d’Avaux, Osnabrück 1644 April 4/14, Druck: APW [ II C 1 nr. 152 S. 203f. ] ; den Brief überbrachte ein Diener Oxenstiernas namens Krusbiörn. Zu Jespar (Jasper)
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Krusbiörn, gest. 1666, vgl. APW II C 2 S. 101 Anm. 2.
. Il me l’a envoyée par un gentilhomme
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exprès lequel m’a dit de sa part que le Maréschal Torstenson se prépare
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pour revenir continuer la guerre aux Impériaux.

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Eigenhändiges PS: La mort de Monsieur Zapata

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Am 2. April 1644.
invalide encores davantage
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le pouvoir de Dom Diego Saavedra et du Conseiller Brun, item la nomina-
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tion du Marquis de Castel Rodrigo laquelle est publique et pour lequel mes-
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mes il y a icy une maison arrestée. Enfin les Espagnols se moquent de
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l’assemblée et de la paix. Le pouvoir qu’ils ont donné à leurs Ambassadeurs
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est relatif à d’autres dont ils ne disent ny le nom ny le nombre. Je n’en jugeay
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pas mal quand je pris la liberté d’en escrire mon sentiment à la Reyne et à
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Vostre Eminence

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In nr. [ 18 ] und [ 19. ]
.


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Beilagen

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Die Übersendung der Beilage 2 ergibt sich aus Schrift, Chiffre und Aktenzusammenhang.
in AE , CP All. 37


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1 fol. 30–35: d’Avaux und Servien an die Fürsten und Stände des Reiches, Münster 1644
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April 6, Kopie.

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[ 2 ] fol. 48–54: Kopie von nr. 51, ohne PS.

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