Acta Pacis Westphalicae II B 5,2 : Die französischen Korrespondenzen, Band 5, 2. Teil: 1647 / Guido Braun unter Benutzung der Vorarbeiten von Kriemhild Goronzy und Achim Tröster, unter Mithilfe von Antje Oschmann am Register
302. Mazarin an Servien Amiens 1647 Juni 1

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Mazarin an Servien


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Amiens 1647 Juni 1

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Ausfertigung: AE , CP Holl. 41 fol. 344–345 = Druckvorlage. Konzept: AE , CP Holl. 44
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fol. 350–351.

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Scheitern der schiedsrichterlichen Entscheidung der Garantiefrage durch die Prinzessin von
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Oranien vorauszusehen; dennoch Genugtuung Mazarins über den glimpflichen Ausgang
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dieses Ansinnens. Militaria. Unverständlichkeit des Ausbleibens des Friedensschlusses mit
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Spanien und des Verhaltens der Generalstaaten gegenüber Frankreich; mögliches Zugeständ-
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nis der Auslieferung des Garantieabkommens durch die Generalstaaten erst nach Friedens-
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schluß , aber bei sofortiger Übereinkunft über dessen Bestimmungen. Erfolgreiche Gespräche
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mit dem dänischen Gesandten am Hofe. Wunsch nach baldiger Rückkehr Serviens nach
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Münster.

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J’ay receu vostre lettre du 21 e du passé, par laquelle j’ay appris |:la négo-
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tiation que madame la princesse d’Orange avoit faict introduire près de
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vous pour avoir l’honneur d’estre choisie arbitre entre la France et Mes-
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sieurs les Estatz sur le poinct de la garentie:|. Dès les premières lignes de la
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relation que vous en faictes, je vous proteste que j’ay jugé quelle issue
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avoit eu cette affaire, et sans entrer dans les raisons que vous avés eues
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d’y entendre, quand l’ouverture vous en fut faicte, je vous advoue que je
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l’aurois rejettée d’abord, voyant que, ou la chose ne réussiroit pas, comme
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il est arrivé, ou réussissant, |:nous ferions le plus sanglant affront à mon-
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sieur le prince d’Orange qu’il puisse recevoir:|. Je suis bien aise que cela
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n’ayt point eu de suite, et que tout soit redressé |:à quelque sentiment près
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qui en peult rester dans l’esprit de cette femme:|.

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Bezüglich der militärischen Aktionen in Flandern verweise ich auf das kö-
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nigliche Memorandum für Münster

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Nr. 298.
. Die vollzogene harte Bestrafung der
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Verantwortlichen kann den Schaden nicht wiedergutmachen, den wir

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durch das späte Ausrücken unserer Armee erlitten haben. Die Hoffnungen
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der Spanier auf eine Änderung der militärischen Lage zu ihren Gunsten
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werden jedoch mit Gewißheit ein für sie tragisches Ende nehmen. Unsere
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Armee wird in zwei bis drei Tagen ebenso stark sein wie die ihre. Auf-
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grund von Streitigkeiten zwischen unseren Marschällen wurde Villeroi
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bis zur Ankunft Turennes zu ihnen gesandt.

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Je vous advoue que je ne voy pas |:à quoy tient la paix ny comment elle ne
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se fai〈ct〉 poinct:|, si ce n’est que |:les Espagnolz ayent résolu de veoir ce
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que pourra produire cette campagne en leur faveur:|. Mais en cec〈i〉 je ne
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comprens pas aussi comme quoy |:nous ne sçaurions persuader Messieurs
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les Esta〈tz〉 de nos bonnes intentions et comme quoy les leur faisant
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toucher au doigt, nous ne les pouvons disposer à:| arrester ensemble les
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conditions de nostre traicté avec Espagne, et puis envoyer déclarer aux
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Espagn〈olz〉 qu’on leur continuera la guerre conjoinctement s’ilz n’y
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condescendent. En quoy on ne leur feroit point de tort, puisqu’eux- mes-
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mes crient sans cesse depuis quatre mois qu’ilz sont prestz de subir en
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tout le jugement de Messieurs les Estatz. Il semble qu’on pourroit |: con-
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venir maintenant sur le poinct de la garentie et se contenter que Messieurs
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les Estatz promissent de la délivrer quand la paix sera faicte. De cette
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sorte tout sera ajusté puisque la paix ne tient à rien:| si nos partyes demeu-
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rent fermes dans ce qui a jusques icy esté arresté, |:et cette offre produira
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encor un bon effect près de Messieurs les Estatz, pour leur bien im-
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primer :| la sincérité avec laquelle Leurs Majestez désirent le repos de la
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chrestienté.

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J’oserois quasi vous respondre que |:sy l’ambassadeur de Dannemarc

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Sehr wahrscheinlich ist der ao. Botschafter Ulfeldt gemeint (s. Anm. 3 zu nr. 7).
est
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venu icy bon Austrichien, il s’en retournera:| au moins |:à demy converty.
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Il a esté:| parfaictement bien |:traicté et sa femme

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Ulfeldt war seit 1636 mit Leonora Christina (1621–1698), einer Tochter Kg. Christians IV.
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(s. Anm. 16 zu nr. 52) und Kirsten Munks (1598–1658), verh. ( SBA: A-192: 364–449; A-
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193: 1–139; A-383: 55–72; Bøggild Andersen , Leonora Christina; Heiberg , 137f.).
fort carressée de la Rey-
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ne . Il avoit proposé quelque plus estroicte alliance avec le roy de Danne-
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marck , mais on s’en est excusé en sorte que:| il est demeuré satisfaict de
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nos raisons.

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Je souhaicte et ay tous les jours plus de motifs de souhaicter |:vostre
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prompt retour à Munster:|. C’est pourquoy |:je vous conjure de ne pas
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perdre un moment de temps de presser les affaires au lieu où vous
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estes:|.

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