Acta Pacis Westphlicae II B 1 : Die französischen Korrespondenzen, Band 1: 1644 / Ursula Irsigler unter Benutzung der Vorarbeiten von Kriemhild Goronzy
334. Lionne an Servien Paris 1644 Dezember 21

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Lionne an Servien


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Paris 1644 Dezember 21

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Ausfertigung: AE , CP All. 31 fol. 426–426’ = Druckvorlage.

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Abgang des Kuriers verzögert. Positive Stellungnahme zu dem Plan Mazarins in nr. 333 ratsam.
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Letzter Absatz von nr. 333. Nr. 317. Unzufriedenheit Mazarins darüber, daß die Proposition
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schriftlich übergeben wurde.

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La dernière dépesche que Monseigneur le Cardinal vous faict a retardé
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de deux jours le départ du Sieur Théophile

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Der Kurier.
qui ayant eu tous ses pacquetz,
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avoit desjà envoyé quérir des chevaux de poste. J’adjouste seulement ces
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deux motz en chiffre à tout ce que j’ay eu l’honneur de vous mander pour
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vous dire |:sur le subjet de l’accommodement particulier des affaires d’Italie,
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que Son Eminence est très persuadée des raisons de l’affirmative:|, ainsi
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que vous le cognoistrés par ce que Son Eminence vous mande et qu’à ce
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que je puis juger, |:si l’examen qu’il vous prie d’en faire faict naistre diversité
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de sentimens entre vous, certainement celuy qui tiendra le party de la néga-
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tive sera tondu, dont:| il me suffit de vous avoir adverty |:afin que vous ne
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donniez pas contre cet escueil, mais que vous y jettiez:| s’il est possible
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|:vostre collègue:|. Pour moy, je vous advoue que j’ay eu |:bien de la peine
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à me rendre et que j’ay contesté longtemps la chose contre Son Eminence
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mesme:|. Enfin |:j’ay eu le plaisir de dresser moy seul une dépesche pour
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appuyer et exaggérer des raisons dont je ne me donne pas pour tout à faict
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persuadé, quoyque je les recognoisse très fortes:|. Je ne sçay si |:c’est la
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conqueste de cette belle province qui me chatouille trop, souffrant peine
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d’en veoir par ce moyen perdre les espérances:|.

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Je ne doubte point que pour response à ce que vous mande Son Eminence
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touchant |:le Nonce Chigy, Monsieur d’Avaux ne rejette tout sur la résis-

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tance que vous apportastes si longtemps à convenir de la forme de l’escript
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que vous deviez bailler aux Médiateurs. Mais j’ay:| tout à propos |:treuvé
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moyen d’y adjouster l’article qui parle de Saint Romain:|, afin que |:vous
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puissiez vous en descharger sur le discours qu’il fit au Nonce durant cette
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contestation:|.

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Tout présentement je viens de recevoir vos dépesches du 6 e de ce mois .
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|:Mais je n’en ay point voulu parler et faict partir le Sieur Théophile:|,
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parce que |:le principal point qui vous tient en contestation estant celuy de
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“Maiestas Christianissima” sur lequel Monsieur d’Avaux reçoit réprimande
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par la dépesche dont il est chargé:|, je n’ay point |:voulu donner lieu
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à de nouvelles délibérations sur les raisons que:| je m’asseure |:qu’il aura
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représentées, quoyque:| je ne doubte point que |:les vostres ne l’ayent
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emporté:|.

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Je vous diray seulement que |:ayant dict à Son Eminence que j’avois entre
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les mains les propositions faictes par escript par tous Messieurs les Pléni-
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potentiaires :|, Son Eminence a trouvé extrêmement |:à redire que l’on ayt
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commencé à traicter par escript:|, parce que |:ce ne seront que manifestes
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inutiles de part et d’autre qui empescheront de rien conclurre:|. Vous vous
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prévaudrez s’il vous plaist de l’advis.

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