Acta Pacis Westphalicae II B 6 : Die französischen Korrespondenzen, Band 6: 1647 / Michael Rohrschneider unter Benutzung der Vorarbeiten von Kriemhild Goronzy und unter MIthilfe von Rita Bohlen

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Ich bedauere die Kränkungen sehr, die Sie seit einiger Zeit in Anbetracht
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der eintreffenden schlechten Nachrichten erleiden müssen, und hoffe, daß
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Sie damit fortfahren, uns Revanche zu verschaffen. – Die Art und Weise,
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wie Sie mit Johan Oxenstierna gesprochen haben, ist meisterhaft. Ich weiß
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nicht, weshalb er glaubt, wir hätten ihm schlechte Dienste in Schweden
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geleistet. Ich habe seinen Vater stets für einen der bedeutendsten und fä-
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higsten Minister gehalten und geglaubt, daß Frankreich eine Fortsetzung
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seiner Regierung als wünschenswert erachten sollte. Ich habe keine Gele-
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genheit ausgelassen, ihm und seinen Angehörigen meine Dienste zu erwei-
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sen. Das Verhalten Chanuts in Stockholm zeugt von der hiesigen Wert-
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schätzung des Kanzlers und dem ihm entgegengebrachten Vertrauen.

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Dans le temps que nous étions incertains de ce à quoy termineroit cette
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affaire de Bavière j’usay icy d’un petit artifice avec les députés de ce
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prince

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Krebs und Gronsfeld.
qui fit un merveilleux effet dans leur esprit. Je leur dis que j’avois
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eu nouvelles de Bruxelles que les ministres espagnols se glorifioient extrê-
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mement d’avoir sceu conduire monsieur de Bavière à ce qu’ils avoient
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voulu, et qu’un d’eux entr’autres avoit dit assés publiquement que mon-
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sieur de Bavière avoit quelquefois de petites colères contr’eux, mais que
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quant il trouveroit ocasion de faire un coup important per l’augustissima
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casa, on le trouveroit toujours le même, et que les ministres d’Espagne à
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Munster avoient tenu le même langage, faisant conêtre ou par leurs gestes
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ou par leurs discours que tout s’étoit passé de concert. Vous ne sauriez
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croire quelle peine cela leur fit, et quelles justifications ils s’estudièrent de
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m’aporter pour me faire croire que les Espagnols ne disoient cela qu’à
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dessein de perdre entièrement leur maître. Je suis certain que cela aug-
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menta beaucoup la rage qu’ils avoient contre la maison d’Autriche, et
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cela me feroit juger qu’il ne seroit que bon qu’il vous plût faire le même
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discours à leurs collègues, nonobstant que la chose ayt changé depuis de
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face, car cette particularité servira extrêmement à les animer, et leur maî-
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tre aussy contre nos enemis, et les rendre irréconciliables ensemble.

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Je vous envoye l’empreinte qu’on a faite à Anvers d’une monoye que les
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enemis publient parmy leurs peuples qu’on a batu en France, afin de nous
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rendre odieux. Vous jugerés assés à la voir que c’est une pure suposition
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aussy bien que ce qu’ils disent de trante mille qu’ils se vantent d’avoir pris
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dans une voiture qu’on faisoit de Paris à Nancy.

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