Acta Pacis Westphalicae II B 5,2 : Die französischen Korrespondenzen, Band 5, 2. Teil: 1647 / Guido Braun unter Benutzung der Vorarbeiten von Kriemhild Goronzy und Achim Tröster, unter Mithilfe von Antje Oschmann am Register

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Je me prometz que vous aurez assez de bonté pour excuser mon incom-
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modité sy elle m’empesche de vous escrire par cet ordinaire sy amplement
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que j’ay accoustumé, et que vous ne treuverez pas mauvais que je vous
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suplie de veoir ce qui se passe icy dans la lettre que j’escrivis hyer à Mun-
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ster, dont je vous envoye la copie.

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Toutes les provinces ont respondu à la Hollande comme j’ay eu l’honneur
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de vous escrire

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Vgl. nr. 252.
, et sans entrer en négotiation avec les députez qu’elle leur
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avoit envoyez, elles ont dict que les leurs feroient sçavoir icy leur intention.
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J’apprens que leurs résolutions, au moins de toutes les provinces, n’ont pas
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esté sy fermes et sy hardies que l’on m’avoit asseuré |:et qu’on l’avoit dict à
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monsieur le prince d’Orange:|. Mais le résultat des provinces qui sont allées
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le moins avant, n’a pas laissé d’estre assez bon et assez modéré. Elles tes-
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moignent appréhention de se brouiller avec la France, mais elles en ont en-
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cor davantage de se brouiller entre elles, ce qui n’est pas tant à blasmer.

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Vous verrez la conclusion de Gueldres, dont je vous envoye une copie. Il
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y a contestation entre les trois quartiers

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Neben Zutphen Nimwegen und Arnheim (s. Anm. 6 zu nr. 8).
, celuy de Zutphen soustenant
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qu’une affaire de cette nature ne peult pas estre terminée pa〈r〉 pluralité
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de voix, et que c’est contre la constitution de l’Estat. Je ne croy pas que la
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résolution d’aucun〈e〉 aultre province nous soit moins favorable que
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cell〈e-là〉. Et cela estant, il y a espérance de ramener tout à bien pour
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peu que l’on puisse fleschir la dureté de la Hollande.

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Il y a plaisir de veoir la peine où se treuvent ceux qui employent l’artifice
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et les impostures pour avancer leurs affaires. En mesme temps que les
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Espagnolz ont faict publier icy par leurs partisan〈s〉 cette lettre du roy
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d’Espagne que vous avez veu

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Vgl. Beilage 3 zu nr. 229, von der Brienne mit nr. 230 ein Duplikat erhielt.
, ilz soustiennent hardiment à Munster
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qu’elle es〈t〉 supposée, et s’en fault peu qu’ilz n’ayent l’effronte〈rie〉 de
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nous en rendre les autheurs. Nous n’eussions pas pu nous vanger mieux
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d’eulx qu’en envoyant une copie de cette lettre dans les villes du Pays-

[p. 1249] [scan. 429]


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Ba〈s〉 qui ne treuveroient pas bon que sans leur en parle〈r〉, on les vou-
2
lust

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2 trocquer] im Duplikat: chocquer; Konzept wie Druckvorlage.
trocquer avec tant de facilité. Il en ariva de mesme il y a un an

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Zu den Heiratsplänen vgl. Anm. 11 zu nr. 13; der Plan des Tausches der Span. Ndl. gegen
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Katalonien, der Anfang 1646 von Mazarin gegen Bedenken der frz. Ges. auf dem WFK,
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aber in Übereinstimmung mit entsprechenden Vorschlägen Contarinis, erwogen wurde,
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war ebenfalls in den Gst. bekannt geworden und hatte im Frühjahr 1646 zu einem heftigen
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publizistischen Streit zwischen Frk. und Spanien geführt ( Tischer, 329f.).
, lors-
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qu’on publia icy la nouvelle du mariage et de l’eschange qui fist tant d’es-
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clat, car en mesme temps que nous protestions icy et faisions des sermens
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que c’ettoit une faulceté, et qu’il n’y avoit point de semblable traicté sur le
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tapis, les Espagnolz estoient en la mesme peine de se justifier envers les
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peuples de la Flandre, et des aultres provinces de leur obéissance, qui
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disoient tous assez hardiment que s’il falloit changer de maistre, la chose
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les touchoit assez près pour estre appelez à la délibération, et qu’ilz ne
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méritoient pas d’estre hardez comme des chevaux.

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Vous aurez peine à croire les malices que Paw et quelques aultres espa-
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gnolisez comme luy font icy contre nous, et comme ilz exaggèrent les
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moindres choses pour nous descrier parmy le peuple, auquel il reste encor
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quelque amour et quelque respect envers nostre nation. Il seroit à souhait-
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ter que cet homme eust esté renvoyé de Munster il y a deux mois. Il ne
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pouvoit arriver icy dans une plus fascheuse conjuncture, car encor qu’il
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n’aye dict que les mesmes choses qu’il avoit desjà escriptes, et qui sem-
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bloient estre effacées de l’esprit des ministres, elles n’ont pas laissé de faire
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de nouvelles impressions et de reprendr〈e〉 force par l’animosité de noz
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ennemis. Je sçay que Pau a pris soin d’envoyer dans Amsterdam diverses
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coppies de la lettre escripte par les marchands de Nantes sur l’accident qui
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leur est arivé

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Dieser Brief vom 14. April 1647 wurde in ndl. Sprache gedruckt (s.l. s.d.); vgl. in Knuttel
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nr.n 5475 und 5476 jeweils Beilage Nº. 2; Druck in frz. Sprache: NS IV, 324; zur Sache vgl.
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Anm. 10 zu nr. 252.
, et qu’il a malicieusement supprimé celle de l’ambassadeur
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de Messieurs les Estatz qui se louoit de la bonne justice que messieurs les
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ministres luy avoient faict espérer

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Vgl. Oosterwijk an Mazarin, Paris 1647 April 18; Ausf.: AE , CP Holl. 41 fol. 141; Bei-
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lagen: Kopie eines weiteren Briefes und Bittschrift (fehlen).
.

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C’est un effect de vostre prévoyance d’avoir jugé que Messieurs les Estatz
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se disposeront plustost à la garentie qu’à la campagne. Ilz veullent encor
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apporter des restrictions à la première qui nous sont désadvantageuses, et
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ne s’explicquent de rien qui nous puisse contenter. Pour la second〈e〉, la
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Hollande en a tant d’appréhention qu’ayant sceu que les aultres provinces
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y estoient en quelque façon disposées, et mesmes qu’elles avoient dis-
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couru entre elles pour chercher les moyens de fournir aux despenses ex-
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traordinaires de la campagne sans son assistance, on m’a dict que c’est
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particulièrement pour les en destourner et rompr〈e〉 ce coup qu’elle leur
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a envoyé à toutes ses députez.

[p. 1250] [scan. 430]


1
Encor que ce mal soit assez grand, s’ilz n’ont point eu intention de nous
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en faire d’aultre que celuy-là, et qu’en effect, ilz n’ayent pas voulu passer
3
jusqu’à traicter sans nous, il y aura de quoy se consoler. Beaucoup de gens
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croyent que quand l’armée du Roy entrera dans le pays, et que celle que
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commande monsieur de Turenne paroistra d’un aultre costé, l’on tiendra
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icy un aultre langage. Néantmoins je suis obligé de vous dire comme j’ay
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faict dès le commencement, qu’il y a tant de confusion et d’irrésolution
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dans ce pays qu’on ne peult faire fondement sur rien.

9
|:Je suis bien marry que l’estat des finances du Roy ne

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9 permette] im Klartext fälschlich: permettent.
permette pas:| de gra-
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tiffier les officiers qui servent par deçà aultant que je le souhaiterois. Je man-
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querois à mon debvoir sy je ne vous asseurois que tous les principaux m’ont
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assisté avec grande chaleur et que j’ay eu souvent besoin de leur assistance.

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Privata.

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[PS] Vielen Dank für Ihre Bemühungen um die erbetenen Adelsbriefe! Ich
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weise darauf hin, daß es sich nicht um eine Nobilitierung, sondern vielmehr
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um ihre Bestätigung handeln soll. Wenn ich den Namen des Betreffenden

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Konnte nicht identifiziert werden. Nach Servien handelte es sich um einen der Kommis-
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sare, mit denen er verhandelte (s. Anm. 9 zu nr. 64); Servien an Brienne, Den Haag 1647
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Mai 14; Ausf.: Ass.Nat. 277 fol. 510–511, Eingang in Amiens laut Dorsal, fol. 511’: 1647
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Mai 20; eigh. Konzept: AE , CP Holl. 41 fol. 283–284; Duplikat [für Mazarin]: AE , CP
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Holl. 44 fol. 319–320’.

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von meiner Kontaktperson erfahren habe, werde ich ihn Ihnen umgehend
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mitteilen; sollte er sich jedoch weigern, seine Identität preiszugeben, hat er
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sich die entstehenden Schwierigkeiten selbst zuzuschreiben.

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