Acta Pacis Westphalicae II B 3,1 : Die französischen Korrespondenzen, Band 3, 1. Teil: 1645 - 1646 / Elke Jarnut und Rita Bohlen unter Benutzung der Vorarbeiten von Kriemhild Goronzy, mit einer Einleitung und einem Anhang von Franz Bosbach
Ich stimme völlig mit Ihren Überlegungen zu den |:vermuteten Verhandlungen
über eine Sonderverständigung zwischen Kaiserlichen und Schweden:| überein.
Näheres s. nr. 34.
J’ajouste seulement icy, qu’on peut conclurre |:par la conduitte des Espa-
gnolz:| que le mauvais estat de leurs affaires |:les rend tellement affamez de
traittez particuliers qu’ilz battent à toutez les portes:| pour voir si on leur en
ouvrira quelqu’une par où ils y puissent parvenir. |: Die Generalstaaten haben
ihnen eine Abfuhr erteilt:|. Es ist zu hoffen, |:daß die Schweden, die noch größe-
res Interesse daran haben, diesem Beispiel folgen werden:|.
Je ne fairay point difficulté de vous faire part |:de quelques discours que
Castel Rodrigo a tenus à mon esgard à la reyne de Poloigne en son passage à
Bruxelles:|. Vous verrez par là |:que ceux qui se noyent se prennent pour se
sauver:| à tout ce qu’ils rencontrent. Après donc m’avoir donné des louanges
qui je vous asseure ne m’enflent pas fort le courage, «timeo Danaos et dona
ferentes» , et après avoir de grandes protestations de l’estime en laquelle
|:j’estois dans l’esprit du roy son maistre:|, il en apporta une preuve qui
vous fairoit estonner, si vous n’aviez veu de semblables jeux |:parmy les gens
de cette nation:|, qui est |:que le roy son maistre se remettoit à moy de la
décision de touts les différens qu’il a avec nous et qu’il m’en constitueroit
l’arbitre et le juge:|. Vous donnerez tel don qu’il vous plaira à cette figure.
J’escris encore plus particulièrement là-dessus à monsieur le duc de Longue-
ville ; mais je ne croy pas qu’il faille |:nommer en tout cecy la reyne de
Polloigne:|.
J’eusse esté bien aise que vous eussiez esté du voyage d’Osnabruk et je croy
que vous en eussiez rapporté quelque lumière particulière |:touchant le sujet
dont nous sommes en peine et sur lequel peut-estre monsieur Salvius se fust
plus ouvert qu’il ne fera à monsieur Servien
peut réparer, et ce qui ne s’est pas fait maintenant se pourra faire une autre
fois, si tant est que le voyage |:de monsieur Servien:| ne produise les effets
que nous espérons |:de recognoistre les intentions des Suédois et les remettre
dans le bon:| chemin en cas que |:les artiffices des ennemis:| eussent fait
impression dans leur esprit à nostre préjudice.
Dank für d’Avaux’ Komplimente.