Acta Pacis Westphalicae II B 2 : Die französischen Korrespondenzen, Band 2: 1645 / Franz Bosbach unter Benutzung der Vorarbeiten von Kriemhild Goronzy und unter Mithilfe von Rita Bohlen
Während meines Aufenthaltes in Osnabrück hatte ich Gelegenheit, mich mit
Johann Oxenstierna allein zu unterhalten. Er versicherte mir, daß sein Vater
und er selbst weiterhin eine wohlwollende Haltung gegenüber Frankreich
hätten. D’Avaux und Rorté hätten ihn und Salvius bewegen wollen, sich in Paris
darüber zu beschweren, daß man Rorté nach Schweden entsenden und Saint
Romain auf seine Stelle in Osnabrück schicken wollte; außerdem hätten sie den
schwedischen Gesandten erklärt, Mazarin und Servien seien nicht friedenswil-
lig. Oxenstierna deutete an, daß er Rorté nicht gerne als Gesandten Frankreichs
in Schweden sehen würde. – D’Avaux und seine Leute klagen hier in aller
Öffentlichkeit, daß ihm vom Hof keine Gerechtigkeit widerfahren würde. Seine
Reisevorbereitungen sind schon weit fortgeschritten. Ich habe den Verdacht, daß
er auch bei den Mediatoren gegen mich intrigiert.
Wie ich sicher weiß, wurde die Landgräfin von Hessen-Kassel ersucht, zu seinen
Gunsten in unserem Streit zu intervenieren. Sie soll übrigens das Ziel haben, ihre
Truppen der Armee Königsmarcks anzugliedern, um die Oberpfalz einzuneh-
men und so als Befreierin der Pfalz auftreten zu können.
Je vous suis très obligé du soin que vous avez pris de me faire sçavoir la ré-
solution du conseil de laisser faire aux Suédois ce que nous ne pouvons pas
faire nous-mesme dans les points qui concernent la religion
sement m’a donné moyen de négotier heureusement avec eux, et sans cela il
eust esté à craindre que nous nous fussions séparez dans quelque espèce de
rupture, parce qu’ils croyoient d’avoir tant fait de consentir à nostre
proposition en la forme qu’elle est, et treuvent si estrange que nous les
voulussions encore contraindre dans la leur, qu’ils s’imaginoient que ce
n’estoit pas tant par conscience que par quelque espèce de supériorité que
nous tâchons prendre sur eux. Enfin les choses se sont fort bien passées
selon mon foyble sens, mais monsieur d’Avaux avoit eu la charité de ne
m’envoyer pas la dépesche de monsieur de Brienne qui portoit la mesme
chose, de peur de me donner un moyen d’avancer les affaires et assoupir la
contestation où je luy avois escrit que j’estois avec les Suédois. Peut-estre
mesme y serois-je encore, si je n’eusse point receu vostre advis.
Wie ich höre, hält sich ein Bruder Johann Oxenstiernas in Paris auf . Es wäre
gut, wenn man ihm große Ehrungen zukommen ließe.
Je suis obligé de vous dire que monsieur Oxenstiern me tesmoigna grande
aversion contre monsieur de La Grange-aux-Ormes lorsque je luy dis qu’il
avoit esté choisy pour résider à Oznabrug. Je ne voulus pas m’engager à
rien qui pust luy donner espérance de veoir changer cette résolution à cause
qu’il est de voz amis. Néantmoins, je ne vous cèleray pas que sy l’on jettoit
les yeux sur quelqu’autre qui luy fust plus agréable, on luy feroit bien
valloir ce changement en luy faisant cognoistre qu’il n’auroit esté faict
qu’en sa seule considération. Je vous fais ce billet séparément, affin que
vous en usiez comme vous le jugerez plus à propos. Vielleicht ist Montbas ein
geeigneter Nachfolger.
Je croyois que nous vous envoyerions en commun les remarques cy-
joinctes, mais ne les ayant pas peu communiquer à monsieur d’Avaux, je
vous conjure de vous en servir pour justiffier les articles de la proposition
que j’ay tous dressez, sans qu’il paroisse que je vous les aye addressez.