Acta Pacis Westphlicae II B 1 : Die französischen Korrespondenzen, Band 1: 1644 / Ursula Irsigler unter Benutzung der Vorarbeiten von Kriemhild Goronzy

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Glückwunsch zur Geburt eines Kindes. Sorge um die Gesundheit Serviens.

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Je receus seulement avanthyer vos dépesches des 15 e et 22 e du passé qui
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sont venues toutes deux à la fois. Elles sont si longues, qu’ayant esté obligé
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nécessairement d’employer la journée d’hyer à escrire à Rome et en Cata-
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loigne fort au long, lesdites dépesches n’ont pû estre deschiffrées entière-
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ment qu’aujourd’huy une heure avant le départ de l’ordinaire, ce qui faict
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que je ne puis vous respondre que de moymesme, n’ayant pas eu moyen
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d’en toucher un seul mot à Monseigneur le Cardinal, dont d’ailleurs j’ay
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assez de peine d’attrapper maintenant les momens, |:estant encore dans les
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chagrins d’un convalessent à qui tout fasche et qui ne veult entendre parler
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que de choses agréables ou extraordinairement pressées:|.

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Je vous envoye la répartye de Monsieur d’Avaux

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Als Beilage nicht ermittelt, es handelt sich um das von d’Avaux als Beilage zu [nr. 236] nach Paris
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übersandte Schriftstück.
et n’aurois pas différé
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si longtemps si je n’eusse crû qu’il auroit recherché les moyens de vous la
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faire tenir, je n’ay pas en cela la considération que vous croyez. Je suis trop
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asseuré du pouvoir que vous avez sur vous pour appréhender que vous
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renouvelliez rien des choses passées après les ordres de la Reyne et les
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paroles données réciproquement.

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Il me semble que |:Monsieur d’Avaux ne vous ozant pas contredire sur le
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tiltre de Majesté au Roy:|, vous avés assez en main pour y obliger vous seul
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les ennemis, sans qu’on se mette en peine de vous en envoyer un ordre
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|:qui luy feroit asseurément cognoistre que vous l’avezc reherché par deçà:|,
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si ce n’est qu’il tombast par occasion dans le discours de la dépesche cou-
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rante de Monsieur le Comte de Brienne, ce que je tascheray de procurer en
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quelque rencontre.

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Je n’ay veu que dans vostre mémoire seul |:que Monsieur de La Thuillerie
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ne se soit point couvert devant la Reyne de Suède:|. La dépesche qu’il a
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faicte |:de Stocholm a esté perdue et:| on luy mande que |:il en envoye un
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duplicata:|. Pour moy je tiens que c’est une très grande faulte et qu’il n’a

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pas |:deub se relascher aux despens de son maistre:|. J’en parleray en ce
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sens et en sçauray bientost le net. J’ouïs hyer dire à un de mes amys que
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|:Monsieur Grotius ne voulut jamais se couvrir à la dernière audience qu’il
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à eue de la Reyne:|.

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J’avois desjà donné l’advis de |:Marigny à Monsieur de Brienne qui en a
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escript à Monsieur de La Thuillerie:| comme il fault.

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Je verray si faisant résoudre |:une ambassade en Suède:| en remonstrant
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l’utilité, j’auray moyen de servir |:Monsieur de la Court:| dont je doubte
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fort.

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Il me semble avec vous que nous n’avons |:nul droict de prescrire à l’Em-
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pereur et au Roy d’Espagne les qualitéz qu’ilz doivent donner à leurs
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ministres à Munster:| pourveu qu’ilz |:ayent tout pouvoir de conclurre,
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mais bien de leur déclarer que s’ilz ne sont Ambassadeurs, ilz ne seront pas
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traictéz du pair dans les cérémonies:|. J’en parleray à ce sens, mais je ne
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sçay pas ce que cela produira, parce que je n’ay rien veu ce me semble sur
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ce suject dans vos dépesches à Monseigneur le Cardinal et à Monsieur de
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Brienne.

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Je ne trouverois rien |:de si injuste que de vous obliger à ne pouvoir pas
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envoyer des mémoires au secrétaire d’ambassade:| et ne voidz pas en cela
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|:la fin de Monsieur d’Avaux:|, parce qu’il |:se priveroit aussy de cette
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liberté:|, mais on ne sçauroit |:y rien résouldre que la contestation n’en soit
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née:| auquel cas je ne fais point de difficulté |:qu’il ne soit condemné:|.

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Il ne se peut rien de mieulx à mon foible sens que |:ce que vous avez escript
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à Son Eminence touchant le Duc Charles , mais:| je ne voy pas |:comme
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Monsieur d’Avaux se seroit plus méffié de nostre commerce quand vous
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l’aurriez escripte à Monsieur de Brienne plustost que l’escripre [à] Son Emi-
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nence:|, si ce n’est parce qu’il vous en avoit donné lieu |:par sa lettre en
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vous donnant part de l’estat de cette affaire:|.

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J’ay eu beaucoup de satisfaction d’avoir rencontré vos sentimens touchant
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|:la proposition de l’ambassade de Rome. L’affaire de Monsieur de Saint
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Chamont est encore plus sale que vous ne croyez:|. Il y a |:eu traicté avec
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luy de vingt mil pistolles qu’on luy avoit promises pour donner les mains,
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mais:| je ne sçay si |:il les aura touchées:|. Il est certain que |:il en avoit
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convenu. La disette de subjetz que nous avons en France pour cet employ:|
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est cause qu’on n’y a encore pris aucune résolution.

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Einfluß Lionnes auf die Ernennung eines königlichen Sekretärs. Ankunft der Königin
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von England in Paris.

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|:Si vous voyez Monsieur d’Avaux garder le cabinet plus qu’à l’ordinaire:|,
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ne vous en mettés pas en peine. |:Il travaille à la responce du libelle qu’on a
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faict contre vostre lettre circulaire, mais:| je vous conjure de n’en rien tes-
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moigner, |:parce que je l’ay appris par une lettre particulière qu’il a escripte
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à Son Eminence , comme:| depuis six sepmaines |:j’ouvre toutes les lettres

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qui luy sont addressées et luy en rends après compte sy elles:| le méritent
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|:ou y faictz responce de moy. Il marque aussy qu’il avoit advis qu’on
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préparoit une meilleure pièce contre vous autres Messieurs:| sur le mesme
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suject, |:et à la vérité que celle là estoit sy foible qu’il ne treuvoit pas à quoy
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s’atacher:|. Ce n’a pourtant pas esté mon foible sentiment, |:on dict que
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c’est Chifflet

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Nicht identifiziert.
qui l’a faicte:|.

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