Acta Pacis Westphlicae II B 1 : Die französischen Korrespondenzen, Band 1: 1644 / Ursula Irsigler unter Benutzung der Vorarbeiten von Kriemhild Goronzy
|:Toutes vos lettres
Wohl [nr. 124,] [125] und [126.]
ne soit demeuré très persuadé de voz raisons sur le faict de la harangue de
Hollande, mais:| vous jugés bien |:celles qui empeschent que l’on ne vous
ayt pu escrire d’aultre façon que comme l’on faict pour n’aigrir pas davan-
tage les choses et restablir cette bonne intelligence si nécessaire au service
du Roy.
On a condamné Monsieur d’Avaux en tous les quatre poinctz dont vous
estiez en contestation. On vous:| a seulement |:donné le tort de n’avoir pas
faict donner la chaire à bras au Résident de Suède, affin de tesmoigner que:|
les résolutions qu’on prend ne regardent point |:tant les personnes que la
raison mesme, puisqu’on vous condamne indifféremment.
J’ay rendu compte à Monsieur de Saint Romain:| pour l’entretenir tousjours
en bonne disposition de vous servir |: par cette confiance de ce qui s’estoit
passé au Conseil sur ces contestations:|. Il m’a tesmoigné |:n’en avoir point
ouy parler et n’a rien eu à répartir au jugement qui avoit esté prononcé par
le Roy, si ce n’est:| sur le suject de |:l’accompagnement du Résident de
Suède:|, que quand |:il estoit Résident à Hambourg, les Ambassadeurs de
Suède l’accompagnoient jusqu’à son carrosse et le voyoient partir. Mais je
luy ay fermé la bouche quand:| je luy ay dict que vous prétendiés |:tenir à
Munster le poste des Ambassadeurs de Rome où on n’accompagnoit les
Résidens des Couronnes que jusqu’à la salle des estaffiers:|.
Il a esté résolu de vous renvoyer ledict Sieur de Saint Romain |:pour remettre
à quelque prix que ce soit la bonne intelligence parmy vous:|. Je feray |:bien
remarquer le désavantage que vous avez en cela, cette commission estant
donnée à une personne qui se professe haultement créature de Monsieur
d’Avaux et ne me l’a pas celé à moy mesme:| tellement que |:lorsqu’il en
rendra compte par deçà, il pourroit bien desguiser les choses et donner le
tort à qui auroit raison:|. Néantmoings |:s’il sert Monsieur d’Avaux au
lieu où vous estes, je ne vous seray pas inutile icy:|.
Son Eminence a tesmoigné |:treuver fort estrange qu’il y eust douze jours
que vous ne vous estiez point veuz:| et m’a chargé de vous escrire |:qu’il
falloit du moins sauver les apparences:|. Je luy ay dict et il a esté fort à
propos |:ce que vous me mandiez, que pendant les indispositions de Mon-
sieur d’Avaux, de trois valetz de chambre qu’il a il n’y en a qu’un qui le
voye et qu’il:| ne s’estoit passé |:jour que vous n’eussiez envoyé sçavoir
des nouvelles de sa santé et demandé à le veoir:|.
|:J’ay leu tout au long à Son Eminence vostre grand mémoire que m’a
apporté Monsieur de Saint Nicolas :|. Je vous puis asseurer que vous pouvés
|:avoir la satisfaction qu’il est persuadé aussy bien que vous de tout ce qu’il
contient:|. Son Eminence vous prie |:seulement de ne demeurer pas ferme
dans la résolution de ne traicter plus que par escript avec Monsieur d’Avaux,
cela est injurieux et ne se pourroit praticquer sans estre:| tousjours |:fort
mal ensemble, ce qu’on veult empescher icy à quelque prix que ce soit, et
s’il ne se:| peut autrement, |:il fault du moins sauver les apparences pour
empescher les ennemis de s’en prévalloir:|.