Acta Pacis Westphalicae II B 5,1 : Die französischen Korrespondenzen, Band 5, 1. Teil: 1646 - 1647 / Guido Braun unter Benutzung der Vorarbeiten von Kriemhild Goronzy und Achim Tröster, unter Mithilfe von Antje Oschmann am Register
69. Longueville an Servien Münster 1647 Januar 18
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Münster 1647 Januar 18
Ausfertigung: AE , CP All. 98 fol. 121–122 = Druckvorlage.
Modifizierung der Reiseroute Bruns auf Rat Pauws und Knuyts, nicht direkt nach Den Haag
zu reisen; Ripperdas Ratschlag zur Vermeidung dortiger Gespräche Serviens mit ihm. Emp-
fang von bis zu 50 000 Reichstalern durch Peñaranda; Bestechung der niederländischen Ge-
sandtschaft ? Beilage 1.
PS: Zweck der Reise Bruns; Verweigerung eines Passes für ihn.
Par les premières que nous recevrons de vostre part, nous sçaurons quel
train commencent à prendre les affaires au lieu où vous estes. Et de ma
part, je n’ay rien à ajouster à ce que nous vous avons escrit, sinon vous
faire part des advis qui m’ont esté donnez.
L’un est que |:monsieur Brun avoit volonté d’aller droit de Munster à La
Haye, et qu’il en a esté destourné par les sieurs Pau et Knut:| qui luy ont
dict qu’après la signature des articles , cela auroit trop d’esclat dans les
Provinces et pourroit donner à penser à ceux qui ne sont pas de leurs
sentimens, de sorte qu’il a remis ce voyage au retour de Bruxelles. Nous
vous avons mandé ce que |:le sieur de Riperda nous a dict là-dessus , qu’il
estimoit que si vous aviez à vous aboucher avec ledict sieur Brun, ce de-
voit estre ailleurs qu’à La Haye:|. Vous verrez mieux que personne, estant
sur les lieux, de quelle façon il est à propos d’en user.
Un autre advis que j’ay à vous donner, est que je sçais que |:Peneranda a
touché depuis quinze jours une bonne somme d’argent en cette ville, jus-
ques à cinquante mille risdalles:|. Il y a trois ou quatre jours que |:le secré-
taire de l’ambassade d’Espagne
marchand:|, lequel n’ayant pas la somme entière |:pour luy compter à
l’heure mesme:|, il dist que ceste partie estoit nécessaire promptement et
ne luy donna de terme que du soir au lendemain matin. Il fist mettre |: les-
dictes douze mille risdalles en quatre sacz de velours:|, et la mesme mati-
née que cela se fist, |:ledict secrétaire fut chez les Hollandois avec l’ arche-
vesque de Cambray :|.
Vous trouverrez cy-joinct l’extraict d’une lettre que je viens de recevoir
de monsieur d’Avaux.
[PS] J’ay sceu encor que |:le subjet du voyage de Brun à La Haye, en
retournant de Bruxelles, est pour traverser vostre négotiation et empes-
cher que Messieurs les Estatz ne s’obligent à la garentie réciproque du
traicté avec Espagne:|, et qu’en tout cas, s’il n’en peut venir à bout et qu’il
voie les choses disposées à |:réussir selon les intentions de la France, il a
ordre de mesnager quelque chose de semblable ou d’approchant à l’ avan-
tage des Espagnolz:|. Vous ferez telle réflexion que vous jugerez à propos
sur cet advis.
En fermant ceste lettre, l’on m’advertit que |:le passeport que Brun avoit
demandé en Hollande luy a esté refusé:|.
1 AE , CP All. 98 fol. 114–114’: D’Avaux an Longueville, Osnabrück 1647 Januar 17, Teil-
kopie .
Wie Sayn-Wittgenstein und die Niederländer erfahren mußten, zeigen sich die Schweden
nur unter französischem Einfluß zu einer einvernehmlichen Lösung der Pommernfrage
bereit; dies könnte Servien bei der Prinzessin von Oranien nützlich sein. Die Verhand-
lungsvollmacht Sayn-Wittgensteins dürfte einen guten Ausgang dieser Angelegenheit er-
möglichen .