Acta Pacis Westphalicae II B 4 : Die französischen Korrespondenzen, Band 4: 1646 / Clivia Kelch-Rade und Anuschka Tischer unter Benutzung der Vroarbeiten von Kriemhild Goronzy und unter Mithilfe von Michael Rohrschneider
244. Mazarin an d’Avaux Paris 1646 November 7

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Mazarin an d’Avaux


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Paris 1646 November 7

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Ausfertigung: AE , CP All. 79 fol. 104–106 = Druckvorlage, vordatiert auf den 5. November.
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Konzept: AE , CP All. 62 fol. 244–245’. Kopie: AE , CP All. 78 fol. 329–332’.

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Würdigung Ridolfis. Wertschätzung Castel Rodrigos. Beeinflussung La Gardies; dessen baldige
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Abreise; Abschiedsgeschenke. Vorstellungen d’Avaux’ unrealistisch. Motiv für Friedensvermitt-
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lung der niederländischen Gesandten. Zur Verknüpfung lothringischer und portugiesischer Be-
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lange . Hoffen auf dauerhaften Besitz Piombinos und Porto Longones. Besorgnis hinsichtlich der
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Belagerung Léridas. Interessen Longuevilles. Ankündigung von nr. 248.

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Dank für Komplimente.

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Vous devez faire cas de l’esprit |:du ministre de Florence:| parce qu’il se sçait
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insinuer avec beaucoup d’adresse où il veut, et est clairvoyant et capable de
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pénétrer beaucoup de choses desquelles sans doute il sera bien aisé de nous
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donner connoissance dans un temps que nous reconnoissons tousjours de plus
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en plus |:que son maistre a grande envie de s’attacher à cette couronne:|.

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Es stimmt, daß Castel Rodrigo sich bei meiner Erhebung zum Kardinal sehr positiv
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verhalten hat. Cela véritablement m’a tousjours fait désirer les ocasions de servir
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la personne dudit marquis qui certainement vaut beaucoup et est très sincère et
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solide, et que j’ay tousjours considérée pour une des meilleures testes que le roy
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d’Espagne eust, et si par le passé cela n’a pas beaucoup paru, on doit l’attribuer à
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l’aversion qu’avoit pour luy le Conte-Duc

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Olivares (s. [ nr. 185 Anm. 20 ] ).
qui l’a tousjours esloigné autant
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qu’il a pu des affaires et des moyens de faire valoir ses talens.

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Il ne tiendra qu’audit marquis la paix se faisant que nous n’ayons ensemble
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une très estroite correspondance pour le bien de la chrestienté et pour l’ avan-
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tage des deux royaumes; mais tout ce que dessus n’est pas ce me semble assez
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fort pour qu’il pût inférer que je deusse faire plus de cas que je n’ay fait de
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tant d’instances dont il m’a voulu chastouiller de conclurre icy moy-mesme la
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paix et d’en estre l’arbitre.

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Je vous asseure que je me suis prévalu fort à propos |:de la retraitte d’ Augs-
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bourg :| pour imprimer plus que jamais dans l’esprit |:de l’ambassadeur de
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Suède qui n’est pas encores party, combien nous importe à tous la prompte
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conclusion de la paix, et il me semble de l’en voir:| aussi persuadé que je le
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pourrois estre moy-mesme; mais quoyque nous ayons |:grand plaisir de le
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voir icy:| je suis marry que son arrivée |:en Suède se recule si fort, car si les
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offices que nous y avons fait faire n’ont pu produire encores l’effet que nous
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espérons, sa vive voix auroit sans doute d’abord emporté la chose. Il dit:|
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pourtant |:qu’il s’en ira infailliblement dans deux jours, mais ayant receu or-
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dre de passer par la Hollande, je ne voy pas que de toute cette année il puisse
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estre à Stockholm.

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La Gardie hat Geschenke und Gunstbeweise von Ihren Majestäten erhalten:|;
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tant de marques de bonne volonté ne serviront pas peu à affermir |:monsieur
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son père et luy:| dans la passion qu’ils ont tousjours tesmoignée pour les
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intérêtz de cette couronne.

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Ce que vous me mandez de n’exclurre pas |:le Portugal du traitté ou de rete-
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nir les Pays-Bas:| sont des choses plus à désirer qu’à se prometre dans les
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conjonctures présentes, et vous en sçavez les raisons qui ont si souvent esté
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débatues.

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Vous aurez veu par le mémoire du Roy

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Dieser Gedanke findet sich in nr. 233. Auf welches Memorandum Mazarin anspielt, ist un-
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klar .
escrit il y a trois sepmaines |:que je
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soupçonnois que Pau et ceux de ses collègues qui sont dans les mesmes senti-

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1
ments

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1 se prévaudroient du traitté] im Konzept: se prévaudroient de l’advancement du traité.
se prévaudroient du traitté des deux couronnes pour faire haster le
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leur:|.

3
Vous verrez par le mémoire de Sa Majesté

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Nr. 233.
que nous n’avons pu comprendre
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la force des inconvéniens qu’il y peut avoir |:de mettre en paralelle les inté-
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restz de Lorraine avec ceux de Portugal:| et que s’il n’y a d’autres raisons que
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celles qui sont portées par la dépesche commune

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Nr. 219.
d’en faire |:la proposition
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formelle aux médiateurs ou aux Holandois, elles ne doivent pas nous arrester
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de la faire:|. Tout ce que vous me mandez là-dessus en particulier est fort
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sensé et fort judicieusement escrit.

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Je ne doute point |:qu’en tenant bon pour Piombino et Portolongone on ne
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vienne à bout de retenir ces postes-là qui en valent bien la peine:|. Vous ver-
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rez cela déduit bien au long dans le mémoire de Sa Majesté

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Nr. 240.
.

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Je ne vous cèleray pas |:que j’appréhende plus du siège de Lérida que je n’en
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espère:|; néantmoins |:la considération des Catalans a fait juger icy dans le
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conseil qu’il vaut mieux en courir le hazard:|. Cependant je travaille à mettre
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quelque pièce en oeuvre que si le temps le permet il y aura moyen, |:quoyque
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fassent les ennemis, de sortir de l’affaire comme nous le pouvons souhaic-
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ter :|.

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Ich werde mich dafür einsetzen, daß Longueville die Charge eines colonel géné-
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ral des Suisses et Grisons erhält.

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J’avois fait estat de faire une response

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Nr. 248.
particulière à ce que vous me mandez
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touchant les affaires de Lorraine

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Nr. 217.
; mais le temps me manquant, je verray si
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je pourray avoir demain ou après-demain assez de loisir pour y travailler et
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l’envoyer par l’ordinaire le jour suivant.

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