Acta Pacis Westphalicae II B 3,1 : Die französischen Korrespondenzen, Band 3, 1. Teil: 1645 - 1646 / Elke Jarnut und Rita Bohlen unter Benutzung der Vorarbeiten von Kriemhild Goronzy, mit einer Einleitung und einem Anhang von Franz Bosbach
29. Servien an Lionne Münster 1645 Dezember 21

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Servien an Lionne


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Münster 1645 Dezember 21

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Konzept: AE , CP All. 53 fol. 446’–448’

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In dem Inhaltsverzeichnis, das dem Aktenband vorangestellt ist, werden fol. 446’ und
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fol. 447–448’ als zwei gesonderte Schreiben, beide datiert auf: 1645 Dezember 21, aufge-
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führt .
= Druckvorlage.

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Positive Einstellung Longuevilles; Zufriedenheit d’Enghiens. Einzelheiten über den Fall von Mar-
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dyck . Anfeindungen und Verdächtigungen gegen Brun in Spanien; Hoffnung, ihn zu gewinnen.
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Ankündigung direkter spanischer Angebote an Mazarin. Antwort auf die Bitte des savoyischen
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Botschafters um Unterstützung seiner Bemühungen um Aufnahme in den Fürstenrat. Beantwor-
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tung der antifranzösischen Schmähschrift durch d’Avaux.

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Gute Absichten Longuevilles. Positive Äußerungen d’Enghiens in einem Brief an
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Longueville

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S. nr. 27.
. Et il est certain que tandis que la maison de monsieur le duc
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d’Orléans et celle de Monsieur le Prince demeureront unies avec la Reyne, il
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fault que tout le reste obéisse et il n’y a pas beaucoup à craindre d’ailleurs
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pour le dedans du royaume.

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Informationen von Brun über die entscheidende Rolle eines gefangenen burgundi-
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schen Soldaten bei der Einnahme von Mardyck.

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Ledict sieur Brun se plaint assez librement d’estre maltraicté des Espagnolz,
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et qu’il ne peult empescher quoy qu’il face qu’on ne le soupçonne à cause des
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amitiez et habitudes qu’il a en France; que le président Rose

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Pierre Roose (1586–1673), seigneur de Froidemont et Jemapes, 1632–1649 président du con-
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seil privé der Span. Niederlande ( BNB XX Sp. 49–78; Delplanche ).
est son ennemy
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déclaré, et s’oppose à tout ce qu’on veut faire non seulement pour luy, mais
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pour tous ceux qui luy appartiennent et que depuis peu on a surpris à Stenay

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Festung im Hgt. Lothringen, nördlich von Verdun an der Maas gelegen, im Vertrag von Paris
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(s. [ nr. 21 Anm. 10 ] ) an Frk. abgetreten ( Mirot S. 249, 252).

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une lettre qu’on escrivoit de la Franche-Comté en Flandres tout pleine d’ in-
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vectives contre luy qui a esté portée à Paris et mise entre les mains de Son
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Eminence à ce qu’il dict. Sy cela est vray, peult-estre ne seroit-il pas inutile
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d’envoyer icy cette lettre pour la luy faire veoir. Il me semble qu’on n’est pas
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hors d’espérance de le pouvoir gagner. J’estime qu’on luy pourroit promettre
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après la paix une charge de maistre des requestes

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Käufliche Charge mit vielfältigen juristisch-administrativen Aufgaben. Aus der Gruppe der
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ca. 70 maîtres des requêtes rekrutierten sich vornehmlich Botschafter und Intendanten
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( Marion S. 358f; Mousnier II S. 142–144).
ou présentement une
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somme d’argent considérable en cas qu’il voulust servir le Roy, et nous don-
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ner quelques bons advis. C’est celuy des plénipotentiaires d’Espagne qui est le
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mieux avec Pigneranda lequel faict tout ce qu’il peult en Flandre et en Es-

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pagne pour luy. Sa femme

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Seit 1638 war Brun in zweiter Ehe mit Madeleine d’Accoste (gest. 1653) verheiratet ( Truchis
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de Varennes S. 560).
a aussy parlé à la mienne

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Augustine Le Roux (ca. 1614–1652), seit 1641 Gattin Serviens ( Enaux-Moret S. 87;
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Isolle S. 404f.).
assez librement du
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mauvais traictement que reçoit son mary et des soupçons qu’on a de luy.

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Ledict sieur Brun m’a dict que depuis peu on avoit pris résolution en Espagne
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de s’addresser à Son Eminence et de s’ouvrir avec elle des moyens de faire la
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paix. Je luy ay respondu que c’ettoit le meilleur chemin qu’on pouvoit pren-
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dre et je croy que cela s’est faict en suite des diverses plaintes que monsieur de
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Longueville et moy chacun en particulier avons faictes icy à quelques minis-
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tres qu’on n’avoit point encor pris le droict chemin pour faire la paix et que
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ce n’estoit pas un bon moyen d’y parvenir de tesmoigner mauvaise volonté
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contre ceux qui avoient la principale authorité au lieu de s’en addresser direc-
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tement à eux. Il me réitéra plusieurs fois qu’on devoit dans peu faire parler à
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Son Eminence, sy cela n’avoit desjà esté faict. Il me semble que Son Eminence
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a trop de circonspection de vouloir tout renvoyer icy. Il est vray que pour
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conclurre je croy que c’est l’ordre qu’on doibt tenir à cause de noz alliez, mais
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pour escouter et descouvrir les sentimens de noz parties je ne croy pas qu’il y
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ayt grand inconvénient de le faire à la cour. Cela donnera moyen quand ilz ne
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viendront pas au point que nous désirons de leur dire franchement qu’il fault
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passer plus avant.

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Je croy que Son Eminence sera satisfaicte de la responce que nous avons faicte
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à monsieur l’ambassadeur de Savoye. Il nous a demandé nostre assistance
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pour estre receu dans l’assemblée des princes de l’Empire où ceux de la
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maison de Savoye ont assisté aultresfois, ayant receu ordre de Madame de ne
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laisser pas perdre ce droict en une occasion sy célèbre que celle-cy. Nous luy
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avions respondu qu’en venant icy nous avions receu ordre de Leurs Majestez
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de contribuer tout ce qui seroit en nostre pouvoir pour la satisfaction et gran-
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deur de la maison de Savoye; que depuis peu ilz nous avoient esté réitérez

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S. nrs. 16, 17.

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nonobstant le mescontentement que Leurs Majestez ont de la conduicte de
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Madame; mais qu’en l’occasion dont il nous a parlé cet employ ne pouvant
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regarder que le sieur Belletia, on s’obstinoit à le tenir icy contre le gré de la
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Reyne, nous ne pouvions nous en mesler sans en escripre auparavant à Sa
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Majesté; que sy c’ettoit chose qui regardast le contentement particulier dudict
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sieur ambassadeur, nous n’apporterions aucun délay à le servir sçachant l’ esti-
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me qu’on faict en France de son mérite et de son affection. Nous avons tasché
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de luy faire comprendre la raison de nostre excuse, et qu’il seroit impossible
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que ce fust luy qui en qualité d’ambassadeur pust entrer dans l’assemblée des
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princes de l’Empire à cause que les députez des aultres princes n’ont pas la
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mesme qualité et que certainement on ne luy donneroit pas de l’Excellence
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puisque dans les deux derniers collèges de l’assemblée on n’en donne point

[p. 110] [scan. 192]


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aux ambassadeurs des électeurs ausquelz ceux de la maison de Savoye ne font
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pas difficulté de céder.

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Nous avons tasché d’engager monsieur d’Avaux à faire une responce au li-
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belle dont vous m’avez escript . Il nous a paru par sa responce qu’il y a long-
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temps qu’il y travaille, et que ce que nous luy avons dict luy donnoit asseu-
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rance de le faire peult-estre paroistre en public.


7
Beilage:


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nr. 30.

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