Acta Pacis Westphalicae I 1 : Instruktionen, Band 1: Frankreich - Schweden - Kaiser / Fritz Dickmann, Kriemhild Goronzy, Emil Schieche, Hans Wagner und Ernst Manfred Wermter
DIE FRANZÖSISCHEN INSTRUKTIONEN (1636–1643) BEARBEITET VON FRITZ DICKMANN UND KRIEMHILD GORONZY : 5 Die Ausfertigung der Hauptinstruktion für Münster – Handschrift C2 Paris 1643 September 30


9
5

Die Ausfertigung der Hauptinstruktion für Münster – Handschrift C2


10
Paris 1643 September 30

11
Instruction donnée à Messieurs le Duc de Longueville Henry d’Orléans,
12
Prince et Comte souverain de Neufchastel, Comte de Dunois et de Tancar-
13
ville, Connestable héréditaire de Normandie, Gouverneur et Lieutenant
14
général pour le Roy audit pais, Chevallier de ses ordres, et Cappitaine de
15
cent hommes d’armes de ses ordonnances, le Comte d’Avaux Claude de
16
Mesmes, Commandeur des ordres de Sa Majesté, Surintendant des finances
17
de France, et l’un des Ministres d’Estat, et le Comte de la Roche des Aubiéz
18
Abbel de Servien, Conseiller de Sa Majesté en tous ses Conseilz, tous trois
19
envoyéz de la part de Leurs Majestéz en Allemagne en qualité d’Ambassa-
20
deurs extraordinaires plénipotentiaires pour la Paix générale qui se doit
21
traitter à Munster

22
[Präambel]

23
Toute la Chrestienté a esté surprise de la mort du Roy dernier décédé de
24
glorieuse mémoire

35
König Ludwig XIII. starb am 14. Mai 1643. Die Regentschaft für den unmündigen Ludwig XIV.
36
führte seine Mutter, Anna von Österreich.
, et les François auroient eu juste suject de se pleindre
25
du jugement de Dieu, si, enseignéz dans la Religion chrestienne et catholique,
26
et par l’exemple mesme de ce grand Prince ilz n’avoient appris qu’il faut
27
se soubzmettre aux arrestz de sa providence, laquelle a fait succéder le
28
Roy à présent régnant pour le bien de toute l’Europe et de ce Royaume;
29
et que la Régence en ait esté defférée à la Reyne Mère de Sa Majesté, tant par
30
le deffunt Roy, son Seigneur, que par le commun désir des Grandz, des Cours
31
souveraines, et de touts les Peuples.

32
Leurs Majestéz ont trouvé ce Royaume engagé en une puissante guerre
33
contre l’Empereur, le Roy Catholique, et plusieurs Princes leurs alliéz, à
34
laquelle Sa Majesté deffunte avoit esté portée par la nécessité de se conserver

[p. 59] [scan. 93]


1
en sa dignité et ses Estatz en leur entier, et pour protéger et deffendre aussy
2
les Princes ses alliéz. Mais comme d’un costé l’on voit tant d’ennemis, l’on
3
ne s’est pas trouvé desnué de partizans ny d’alliéz, lesquelz maintenant
4
veulent bien suivre les conseilz que tiendra la France, professant une liaison
5
sincère et parfaicte en l’assurance qu’ilz ont de trouver en Leurs Majestéz
6
une correspondance esgale et telle qu’elle doit estre attendue d’une Reyne
7
de haute extraction, ayant le cœur et les sentiments dignes d’elle, qui,
8
touchée de l’amour de son filz, du bien de ce Royaume, et de celuy des
9
Peuples que Dieu a racheptéz de son sang, respire après la Paix, pour
10
empescher que celuy des Chrestiens ne soit espendu, et pour voir cesser les
11
maux qui sont attachéz à la continuation de la guerre.

12
On ne peut pas dire que ce sentiment ait commencé en Sa Majesté, le
13
Roy d’immortelle mémoire l’avoit tousjours eue dans son cœur, et l’on
14
doit à sa gloire avouer cette vérité que jamais Prince n’a tant eu de guerre
15
et que jamais Prince ne l’a tant aborée, aussy si l’on considère celle où il
16
s’est engagé, comme celles qu’il n’a peu éviter, esgalement èz unes et èz
17
autres l’on verra que la seule obligation de donner à ses sujectz catholiques
18
le libre exercice de leur Religion, les contenir en leur devoir, chastier leur
19
rébellion, et conserver la Paix dans la Chrestienté, luy a fait prendre les
20
armes, sachant qu’il estoit obligé comme Roy à qui Dieu avoit donné son
21
auctorité, de le faire révérer et employer sa puissance pour la deffense des
22
Princes qu’on vouloit opprimer; l’événement des choses qui est la seule
23
considérée par les Peuples a bien justiffié que Dieu l’avoit tousjours
24
conduict par la main, que les Anges combattoient pour sa fortune, que, s’il
25
en a esprouvé quelque revers, ce n’a jamais esté en sa présence ny en sa
26
personne, mais seulement quand ceux qui commandoient ses armées ny
27
ont pas fait observer la discipline qu’il leur avoit recommandée, ny suivy
28
les ordres qu’il leur avoit donnez. Les bons succèz ne l’ont jamais enflé, dans
29
la prospérité il a tousjours nourry les pensées de la Paix, la Reyne a suivy ce
30
chemin, qui volontiers après le gaing d’une bataille

38
30–34 et la prise – par terre] Marginaleinschub in C1, von dem zweiten in C1 korrigierenden
39
Kanzlisten ( der erste hat das Lemma S. [58, 12–22] zugesetzt; vgl. S. [34, 1–2] , 26–35 ) .
et la prise d’une ville
31
aussy importante et si considérée par son assiette et ses fortiffications, et des
32
meilleures des Pais Bas comme est Thyonville

40
Thionville (Diedenhofen) wurde am 10. August 1643 von dem Herzog von Enghien erobert.
, et des progrèz que font en
33
tous lieux les armes de France et celles de ses alliéz, particulièrement en
34
Italie avec divers avantages par mer et par terre, au commencement de son
35
avènement en a embrassé les ouvertures qui luy estoient présentées; les
36
premières en sont nées en nostre Sainct Père le Pape Urbain VIII e

41
Die Friedensbemühungen Urbans VIII. führten schon 1636 zum Plan eines Kongresses in Köln,
42
der aber nicht von allen Mächten beschickt wurde und seine Verhandlungen daher nicht aufnehmen
43
konnte.
qui a
37
recogneu, tant au Règne passé qu’en celuy du présent, que la France l’a

[p. 60] [scan. 94]


1
tousjours désirée; et le Roy de Dannemarck

36
Christian IV., dessen fortgesetzte Vermittlungsversuche aber mehr die Entfernung der Schweden
37
aus Deutschland als einen wirklichen Frieden zum Ziel hatten.
, aiant fait aussy des ouvertures
2
pour parvenir à mesme fin, est un juste tesmoing de la sincérité de nostre
3
conduicte. Dieu, lassé de noz misères et de chastier les péchéz de son Peuple,
4
a inspiré aux parties une esgale volonté, un chacun estant exhorté à suivre
5
les conseilz de la Paix. Les lieux pour entrer en conférence sont enfin
6
arrestéz

38
Der Präliminarvertrag von Hamburg vom 25. Dezember 1641 hatte Münster und Osnabrück
39
zu Kongreßorten bestimmt.
, un chacun y députe, et Leurs Majestéz, ne voulants pas estre des
7
dernières à contribuer à un si bon œuvre, ayants considéré à qui cet employ
8

19
8 devoit] So C1 und C2; C3: pouvoit.
devoit estre confié, en ont jugé très dignes Monsieur le Duc de Longueville

40
Henri II d’ Orléans, Duc de Longueville, 1595–1663, hatte von 1636 bis 1643 verschiedene
41
militärische Kommandos in Italien inne, bevor er 1645 als französischer Hauptgesandter nach
42
Münster ging.
,
9
soit pour estre Prince sorty de la Maison de France, attaché à la grandeur
10
de la Couronne, que pour sa grande expérience au fait de la guerre et des
11
négotiations, ayant commandé en Allemagne et en Italie les armées de Sa
12
Majesté avec les Ministres et chefz de celles de Suède et négotié avec la
13
pluspart des Princes ses alliéz, intéresséz à la cause commune,

20
13– [61,6] le Sieur – est commise] Einschub in C1, von dem ersten in C1 korrigierenden Kanz-
21
listen
( vgl. S. [34, 1–2] , 26–35 ) , und zwar auf dem unteren Rand der entsprechenden Seite. Dieser
22
wurde später beschnitten, so daß in C1 der Text des Einschubs nur vorhanden ist bis zu den Worten
23
Traitté de Quierasque qui; vgl. S. [61, 3] . Der Rest läßt sich dem Wortlaut von C2 ent-
24
nehmen
.

25
C1 hatte an Stelle des Einschubs ursprünglich folgenden, dann gestrichenen Passus: et les
26
S rs Comtes d’Avaux et de Chavigny, vieillis dans le maniement des affaires public-
27
ques, ledit S r Comte d’Avaux cy devant employé en plusieurs célèbres et notables
28
Ambassades dont il s’est tousjours très dignement acquicté, et destiné à cet employ du
29
vivant du feu Roy d’immortelle mémoire, comme aussy ledit S r de Chavigny qui, eslevé
30
et nourry dans les affaires les plus secrettes et importantes de l’Estat, et aiant eu grande
31
part en toutes celles qui se sont exécutées par le passé, en a acquis une cognoissance
32
parfaite, et s’en pourront touts bien acquicter, auxquelz Duc et Comtes Anschluß an
33
S. [61, 7] : Leurs Majestéz ne ( vgl. hier S. [61, 24–26] ) prescrivent rien.

34
In C1 zeigt sich die Ablösung Chavignys durch Servien als Gesandten für Münster auch an
35
anderen Stellen; vgl. S. [61, 33–36] und S. [67, 39–40] .
le Sieur de
14
Mesmes, Comte d’Avaux

43
Claude de Mesmes, Comte d’Avaux, 1595–1650, seit 1627 französischer Gesandter in Venedig,
44
später lange Jahre in diplomatischen Missionen in Schweden, Polen und Deutschland.
, dèz longtempz employé dans le maniement des
15
affaires publiques et en plusieurs célèbres ambassades mesmes, auroit
16
esté destiné à celle cy du vivant du feu Roy d’immortelle mémoire, et le
17
Sieur de Servien, Comte de la Roche des Aubiéz

45
Abel de Servien, Comte de la Roche, 1593–1659, lange Zeit im diplomatischen Dienst in
46
Italien, wo er am 6. April 1631 den für Frankreich günstigen Frieden von Cherasco schloß,
47
später Staatssekretär des Krieges. Er wurde für Münster statt des ursprünglich vorgesehenen
40
Léon Comte de Chavigny, Staatssekretär für die auswärtigen Angelegenheiten von 1632 bis
41
Juni 1643 (vgl. S. [60, 25–35] ), bestimmt, weil er ein Anhänger Mazarins war.
, aussy norry[!] dans les
18
affaires de ce Royaume, tant en la charge de Secrétaire d’Estat qu’il a cy-

[p. 61] [scan. 95]


1
devant exercée à l’entière satisfaction de Sa Majesté et du Public, qu’en
2
d’autres importantes ambassades, particulièrement en celle d’Italie lors de
3
la conclusion du Traitté de Quierasque qui a réussy au bien et à l’avantage
4
de cette Couronne, ce qui leur ayant acquis aux uns et aux autres une grande
5
expérience et capacité, pourront s’acquitter dignement de la charge qui
6
leur est commise.

7
Leurs Majestéz ne

24
7 leur] Zusatz in C1, von dem ersten in C1 korrigierenden Kanzlisten (vgl. S. [34, 1–2] ,
25
26–35); leur ergänzt den ursprünglichen Text von C1 an der S. [60, 33] entsprechenden Stelle,
26
nach Einschub des S. [60, 20–24] ausgewiesenen Passus von derselben Hand.
leur prescrivent rien, sinon de conserver, soit à l’
8
assemblée ou au Traitté, les prééminences de cette Couronne, les avantages
9
qu’elle peut prétendre,

27
9 ceux de la Couronne] Korr. des ersten in C1 korrigierenden Kanzlisten ( vgl. S. [34, 1–2] ,
28
26–35) statt C1 ursprünglich: et celle.
ceux de la Couronne de Suède et

29
9 des] Korr. des ersten in C1 korrigierenden Kanzlisten (vgl. S. [34, 1–2] , 26–35) statt C1
30
ursprünglich: aux.
des S rs les
10
Estatz Généraux des Provinces Unies,

31
10–16 comme aussy – comme aux] Marginaleinschub in C1, von dem zweiten in C1
32
korrigierenden Kanzlisten ( vgl. S. [34, 1–2] , 33–35 ) statt C1 ursprünglich nur: et.
comme aussy à Madame et à Monsieur
11
le Duc de Savoye, si liéz de sang et d’affection avec Sa Majesté qu’elle establist
12
partie de son contentement à les voir restablir[!] en leurs Estatz et leur Mai-
13
son en la grandeur où elle a tousjours esté

42
Herzogin Christine von Savoyen war Regentin für ihren minderjährigen Sohn Karl Emanuel II.
43
Große Teile des Landes waren von Spaniern und Kaiserlichen besetzt.
. Et pour Madame la Landgrave de
14
Hessen

44
Landgräfin Amalie Elisabeth von Hessen-Kassel, die für den unmündigen Landgrafen Wilhelm VI.
45
die Regentschaft führte.
, sa constance et persévérance au bien et tout ce qu’elle a fait pour
15
le bon party veullent que l’on ayt un soing particulier de ses intérestz et
16
qu’il luy soit fait raison comme aux autres alliéz sur ce qui leur est légitime-
17
ment deu; et en marchant par cette voye royale de songer au bien des alliéz
18
et le procurer comme celuy de la France qui ne veut de Paix qu’à des con-
19
ditions justes et qu’elle puisse durer, ne prétendant de touts ses travaux
20
souffertz que d’avoir assuré la liberté publicque, Leurs Majestéz leur ayant
21
fait expédier un pouvoir absolu et tel qu’il convient à un Prince de la Maison
22
dudit Duc et à des personnes de la suffisance desdits S rs Comtes d’Avaux
23
et de

33
23 la Roche] So C2; C1 ursprünglich: Chavigny; das wurde von einer hier einmalig in C1
34
auftretenden Hand korrigiert zu la Roche; der zweite in C1 korrigierende Kanzlist (vgl. S. 34,
35
1–2, 33–35) strich auch dies und schrieb Servyen, was C2 nicht übernimmt, wohl aber C3
36
(vgl. zu solchen Differenzen zwischen C1 und C2 S. [34, 2–8] , 36).

37
In C2 steht la Roche zwar im laufenden Text, ist aber nachträglich von gleicher Hand ein-
38
gefügt worden; wie die verdünnte Papierstelle zeigt, nach Löschung von anderem, vermutlich dem
39
Namen Chavigny (vgl. eine entsprechende Korr. in C2 S. [67, 40–42] ).
la Roche, qui en une assemblée aussy grande et considérable que celle

[p. 62] [scan. 96]


1
qui se forme ont à y paroistre les Plénipotentiaires de la première et plus
2
auguste Couronne du monde, auxquelz, en partant, Leurs Majestéz ont
3
voulu le présent mémoire estre baillé pour leur servir d’instruction. |

4
B1

21
4 Section première ] Die Instruktion begann in A2 (für A1 vgl. S. [40, 2] , 22–23
22
bzw. S. [74, 28] , 35–36) und in der ursprünglichen Fassung von B1, d. h. hier vor der Sektionen-
23
einteilung (vgl. S. [30, 1–3] , 19–23), mit dem Stück, das der jetzigen Sektion II entspricht
24
(vgl. S. [38, 7] bzw. S. [64, 10] ). Dort hatte Ri in B1 marginal ein Lemma für die ganze Instruktion
25
entworfen (vgl. Text S. [64, 26–28] ).

26
Dann wurden in B1 zwei Blätter vorangelegt, auf denen Ch das von Ri konzipierte Lemma
27
für die Instruktion abschrieb und dann in veränderter Fassung das Stück über die Verhandlungs-
28
taktik aus dem Schlußteil von A (von A1 und A2, vgl. S. [52, 6][53, 7] ) niederlegte. Nach-
29
träglich hat Ri zwischen beidem noch eingefügt: Section 1 ere . Es ist anzunehmen, daß er damit
30
die im weiteren von Charp vorgenommene Einteilung von B1 in Sektionen anfing (vgl. S. [30, 1–3]
31
und 24–26).

32
Mit dem Lemma für die Gesamtinstruktion – das in B3 geringfügig abweicht (vgl. S. [31, 15]
33
19, 28–29) – und dem für die erste Sektion beginnt die Instruktion in B1–B3. Eine Ent-
34
sprechung zur Präambel, die in C1 hinzukommt (S. [58, 24][62, 3] ), fehlt.
Section première

5
[Grundsätzliches zur Verhandlungstaktik]

6
Lesdits S rs Ambassadeurs ont à remarquer que pour parvenir à leurs
7
A1
fins rien ne leur est plus important que de s’insinuer adroictement |

35
7–10 dans les bonnes graces – et d’Espagne] Für A vgl. S. [52, 10–13] ( da im Schlußteil
36
der Instruktion) .
dans les
8
bonnes graces de tous ceux, avec lesquelz ilz auront à traitter, et particu-
9
lièrement

37
9 de ceux] Ab B1; A ( vgl. S. [52, 11] ) : de tous ceux.
de ceux qu’ilz recognoistront avoir

38
9 jalousie de l’estroicte union] Ab B1, fortlaufender Text; A ( vgl. S. [52, 12] ) : jalouzie
39
et soubçon de la trop grande union.
jalousie de l’estroicte union
10
B1
qui est entre la Maison d’Austriche d’Allemagne et d’Espagne, | et du trop
11
grand pouvoir qu’elle s’acquiert par ce moyen au préjudice

40
11–12 de toute la Chrestienté] Ab B2, fortlaufender Text; B1: de tous les Princes de
41
la Chrestienté.
de toute la
12
Chrestienté.

13

42
13–20 Pour cet effect – aucun intérest] Gegenüber A verändert; dort im Schlußteil der
43
Instruktion; vgl. S. [52, 14–20] .
Pour cet effect ilz doivent faire cognoistre à toutes sortes de personnes
14
catholiques et protestantes que Sa Majesté ne prétend point s’agrandir en
15
Allemagne et en Italie aux despens d’autruy.

16
Qu’Elle désire seulement une bonne Paix en toute la Chrestienté et que
17
les affaires soient en tel estat que, si les Espagnolz ne veulent vivre en repos
18
par la considération de la raison, on puisse les y obliger par celle d’une
19
bonne et puissante union, en laquelle le Roy ne veut entrer que pour
20
contribuer à une si bonne fin sans aucun intérest.

[p. 63] [scan. 97]


1
A1
En suitte de cette première impression |

28
1–3 on pourra – l’Italie] Für A vgl. S. [52, 21–23] ( da im Schlußteil der Instruktion) .
on pourra doucement faire
2
concevoir à ceux, avec lesquelz on traittera, qu’ainsy que Pignerol est
3
B1
nécessaire au Roy comme une porte pour le secours de l’Italie, |

29
3–6 ainsy – des Estatz] In A anders und im Schlußteil der Instruktion; vgl. S. [52, 23–24] .
ainsy il
4
est important que Sa Majesté ne soit pas séparée de l’Allemagne, affin
5
qu’elle soit en estat de ne souffrir pas les oppressions qu’on pourroit faire
6
à divers Princes qui y possèdent des Estatz.

7
Ces M rs pourront, en continuant leur

30
7 discours] Korr. Charp in B1 statt B1 ursprünglich: pointe.
discours, représenter succintement
8
le grand nombre d’invasions, par le moyen desquelles la Maison d’Austriche
9
s’est

31
9 agrandie] B1 und B2: agrandie au préjudice; B3 läßt au préjudice aus.
agrandie du tiers et du quart. Dans l’énumération qu’ilz feront de
10
touts les Estatz qu’ilz occupent par violence, ilz insinueront doucement ce
11
qu’ilz ont usurpé sur la France, ajoustant que

32
11–12 le Roy – la crainte] Korr. Charp in B2; B1 und B2 ursprünglich: ce n’est pas
33
tant ce qui touche le Roy comme la crainte.
le Roy n’est pas tant touché
12
de son intérest comme de la crainte qu’il a qu’ilz

34
12 ne] Ab C1, fortlaufender Text.
ne veuillent à l’advenir
13
despouiller les Princes qui sont moindres que luy, pour

35
13 enfin] Korr. Charp in B2; B1 und B2 ursprünglich: par après.
enfin se rendre les
14
Maistres de

36
14 tout] Ab C1, fortlaufender Text.
tout l’univers. |

15
C1
Ce qui est dit de la Maison d’Austriche, de ses usurpations, et comme ilz
16
se sont accreuz aux despens de leurs voisins, est si cogneu d’un chacun
17
qu’avec raison on les a accuséz de prétendre à la monarchie universelle; et
18
qui considérera avec quelle injustice et desloyauté ilz ont usurpé la Navarre

37
König Johann von Navarra wurde 1512 von den Spaniern vertrieben, weil er spanischen Truppen
38
den Durchmarsch nach Frankreich verweigert hatte. Von dem Königreich Navarra blieb nur ein
39
kleiner Reststaat übrig, der 1589 durch Heinrich IV. mit Frankreich vereinigt wurde.
,
19
avec quel manquement de foy ilz ont chassé les forces de France du Royaume
20
de Naples qui avoit esté partagé avec eux, comme ilz ont éludé la restitution
21
si souvent promise

40
Im Jahre 1500 einigten sich Aragon und Frankreich über eine Teilung des Königreiches Neapel-
41
Sizilien. Bald danach kam es zu Streitigkeiten über die Abgrenzung der beiderseitigen Be-
42
sitzungen, in deren Verlauf die Franzosen 1503 aus dem Lande vertrieben wurden. Seitdem war
43
Neapel in aragonesischem Besitz.
, on[!] sera contrainct d’avouer qu’il y a aussy peu
22
d’assurance à ce qu’ilz promettent que de justice en leur possession. Il
23
sera de la prudence de M rs les Ambassadeurs de persuader les Entremet-
24
teurs

44
Vermittler wurden der päpstliche Nuntius Fabio Chigi und der Venezianer Alvise Contarini.
du Traitté de ces raisons, affin de leur insinuer qu’il est en
25
quelque sorte de leur obligation qu’ilz facent réparer ces manquements,
26
seul et unique moyen pour faire la Paix à conditions justes, et pour l’entre-
27
tenir. |

[p. 64] [scan. 98]


1
B1

20
1–7 Lesdits – mesurées] In A anders und im Schlußteil der Instruktion; vgl. S. [53, 1–5] .
Lesdits S rs Plénipotentiaires doivent se gouverner avec tant d’adresse sur
2
le pied de ces principes généraux qu’en taschant de fomenter et d’augmenter
3
les soubçons que les Princes ennemis de la Maison d’Austriche auront de sa
4
grandeur, ilz agissent en sorte avec ceux qu’ilz recognoistront estre ses
5
partisans qu’ilz leur facent cognoistre que le Roy n’en veut point la ruine
6
et qu’il n’envie pas mesme sa prospérité, pourveu qu’elle demeure dans des
7
bornes justes et mesurées.

8

21
8 Section seconde] Lemma in B1 von Charp zugesetzt; vgl. für dieses und die Lemmata aller
22
folgenden Sektionen S. [30, 1–3] , 24–26.
Section seconde |

9
[Rang- und Verfahrensfragen]

10

35
10–11 concernera] Korr. Ri in B1; A2 ( vgl. S. [38, 7–8] ) und B1 ursprünglich: sera
36
touchant.
A2
La première difficulté qui se rencontrera au Traitté de la Paix concer-
11
nera
l’ordre de la scéance de tous les Députéz, car bien qu’après M r le
12
Légat et les Ambassadeurs de l’Empereur le premier rang appartienne à la
13
France, l’orgueil des Espagnolz est venu jusques à tel poinct qu’ilz le
14
voudront

37
14 disputer] Randnotiz ( vgl. S. [68, 35–40] ) in B2 ( Charp) und B3, fehlt ab C1: Il est à
38
remarquer qu’au Traité de Vervins M rs de Bellièvre et de Sillery déclarèrent qu’ils
39
n’entreroient en aucun Traicté, si on mettoit la préséance de la France en compromis.
disputer.

15
Il se pourra encore trouver d’autres contestations de la part des Suédois
16
qui ne voudront pas assurément céder à l’Espagne, ny peut estre à la France.

17
Il se rencontrera encore

40
17 des difficultés] Korr. Ri in B1; A2 ( vgl. S. [38, 14] ) und B1 ursprünglich: d’autres
41
contestations.
des difficultés

42
17 semblables] In B3 vom Schreiber ausgelassen, aber von Charp bei seiner Kollation (vgl.
43
S. [32, 5–9] , 35–36) hinzugefügt.
semblables entre d’autres
18
Princes, et particulièrement entre

44
18 Holande] Korr. Ri in B1; A2 ( vgl. S. [38, 15] ) und B1 ursprünglich: Venise.
Holande et Savoye, qui seront très
19
difficiles à vuider,

45
19 par le] par ist Kollationszusatz Charp in B3 ( vgl. S. [32, 5–9] , 35–36 ) .
par ce que par le passé Savoye a précédé en beaucoup

[p. 65] [scan. 99]


1
B1
d’assemblées, et que maintenant |

22
1–3 les Estatz Générauxpas céder] Texteinschub Ri in B1 statt A2 ( vgl.
23
S. [38, 17–18] ) und B1 ursprünglich: que Venise est recogneue teste couronnée, elle prétend
24
avoir la préséance sans difficulté.
les Estatz Généraux qui voudroient
2
bien imiter les Vénitiens, quoy qu’ilz n’ayent pas raison, ne
3
veulent pascéder. |

4
A2

25
4–6 Et partant – conclure la Paix] Für A2 vgl. S. [38, 19–21] .
Et partant, si on ne trouve quelque expédient d’abord qui laisse toutes
5
ces difficultéz en arrière, sans qu’on soit contrainct de les décider, on
6
B1
passera plus de tempz à les terminer qu’à conclure la Paix, |

26
6–8 et il – de la Paix] Marginaleinschub Charp in B1. Zu den einleitenden Worten gestri-
27
chener
Ansatz Charp noch im Text, hinter conclure la Paix ( S. [65, 6] ) : Et on dégoûteroit.
et il seroit
7
impossible d’éviter le mescontentement de celle des parties qui seroit
8
contraincte de céder, ce qui nuiroit à l’avancement de la Paix. |

9
A2

28
9–12 Il semble – leurs alliéz] Für A2 vgl. S. [38, 22–25] .
Il semble que l’on peut trouver l’un de deux expédients.

10
Le premier seroit de faire diverses assemblées, c’est à dire que

29
10–11 les Entremetteurs s’assemblassent] Ab B1, fortlaufender Text, statt A2 ( vgl. S. 38,
30
23–24) : M r le Légat s’assemblast.
les Entre-
11
metteurs s’assemblassent par exemple un jour avec les Impériaux et touts
12
leurs adhérentz et un autre avec les François et tous leurs alliéz. |

13
B1

31
13–16 Mais cet – la France] In A2 anders; vgl. S. [38, 25][39, 3] . In B1 lautete der Passus
32
ursprünglich: Et cet expédient pourroit estre receu, s’il n’avoit des difficultéz particulières.
33
La première en ce que les Ministres du Pape ne veulent point traitter en personne avec
34
les Protestans. La seconde en ce que les Entremetteurs agiroient premièrement avec
35
l’Espagne à l’ombre de l’Empereur qu’avec la France. En troisième lieu en ce qu’il y
36
a beaucoup de difficultéz à vuider entre les alliéz de la France pour leur rang.

37
Ri strich den Anfang bis La première en einschließlich und ersetzte ihn im Text zunächst wie
38
folgt: Mais outre les difficultes qui se trouuent Entre nos allies pour
39
leurs rangs, Il ne se trouuera pas prattiquable, tant par; Anschluß an S.
40
[65, 14] : ce que les Ministres.

41
Dann strich er von dieser Korr. die Worte: outreIl ne se und schrieb darüber: Cet
42
Expedient ne se. Außerdem veränderte er, seiner Korr. entsprechend, den Anfang des zweiten
43
Satzes; statt La seconde en ce: Que par ce aussy. Den dritten Begründungssatz: En
44
troisième lieu – pour leur rang strich er ganz.

45
Die Worte premièrement avec l’Espagne rückte Charp in B2 an ihre endgültige Stelle.
Mais cet expédient ne se trouvera pas pratticable, tant par
14
ce que les Ministres du Pape ne veulent point traitter en personne avec les
15
Protestants, que par ce aussy que les Entremetteurs agiroient à l’ombre
16
de l’Empereur premièrement avec l’Espagne qu’avec la France.

17
Le second expédient est que les Entremetteurs voient les principales
18
parties selon leur ordre, l’Empereur le premier, la France le second, et
19
l’Espagne en suite. Et quant aux autres Princes de moindre considération
20
qui seront à Munster, entre lesquelz il y aura difficulté, on les peut voir
21
sans garder un ordre réglé. |

[p. 66] [scan. 100]


1
A2

40
1–7 La seule – particulièrement] Für A2 vgl. S. [39, 8–13] .
La seule difficulté qui se peut trouver en cet expédient est de sçavoir
2
qui seront ces personnes interposées, estant certain que, si elles ne sont
3
intelligentes et rompues aux Traittéz,

41
3–4 bienpassion] Texteinschub Ri in B1 ( das ergänzende et vor rompues, S. [66, 3] ,
42
erst ab B3) .
bien intentionnées, despou-
4
illées
de passion, et d’une grande activité, les affaires iront en une grande
5
longueur.

6
On estime qu’il ne faut point déterminer les personnes qui auront cette
7
charge, ny se restraindre à aucun particulièrement. |

8
B1

43
8–13 Si les – ensemble] In A2 anders; vgl. S. [39, 13–19] .
Si les Ambassadeurs d’Angleterre et de Dannemarck s’en veulent mesler,
9
la considération d’un Légat qui ne peut traitter avec eux les excluera
10
civilement,

44
10 et ainsy] Et ist Textzusatz Ri in B1 statt B1 ursprünglich Punkt und Absatz.
et ainsy les seulz Ministres du Pape, c’est à dire un Légat, par
11
luy ou par les Prélatz qui seront auprèz de luy, pourront négocier avec les
12
Princes catholiques, et l’Ambassadeur de Venize avec les Catholiques et
13
Protestantz tout ensemble. |

14
C1
Prendront bien garde lesdits S rs Plénipotentiaires que les Entremet-
15
teurs du Traitté, après avoir rendu les visites aux Ambassadeurs de l’
16
Empereur, ne suivent à voir ceux d’Espagne soubz prétexte qu’ilz sont
17

46
17–21 Le second – ordre réglé] In A2 anders, vgl. S. [39, 4–7] ; für den zweiten Satz
47
vgl. S. [39, 23–26] : möglicherweise ein lockerer Zusammenhang.

34
In B1 lautete der Passus ursprünglich: Le second expédient est à l’égard des Ministres du
35
Pape qu’ilz ne traittent que par personnes interposées et voyent les principales parties
36
selon leur ordre, l’Empereur le premier, la France le second, et l’Espagne en suite. Quand
37
aux autres Princes de moindre considération; und genauso weiter wie S. [65, 20–21] .

38
Von dieser Fassung strich Ri in B1 die Worte à l’égard – interposées et und schrieb dafür
39
in den Text: Que les Entremetteurs ; ferner ersetzte er Quand durch Et Quant.
logéz ensemble ou si proches les uns des autres que, passé pardevant eux
18
pour venir chercher ceux de France ou obmettre à les voir, qu’ilz n’eussent
19
satisfait à ce devoir envers eux, ce seroit trop clairement juger ce qui appar-
20
tient à cette Couronne, et quoy qu’ilz voulussent dire ne le pas ignorer
21
ny rien faire qui luy portast préjudice, mais seulement par forme d’expédient
22
voir les Ministres de Princes qui sont liéz ensemble, pour aprèz aller à ceux
23
des autres qui sont en union, et commencer par ceux de la France comme
24
chefz de l’un des partys, se garderont bien de souffrir cette conduicte
25
comme très préjudiciable à la grandeur de cette Couronne. L’on pourroit
26
dire que cette précaution est inutile pour ce que l’on ne doit point apré-
27
hender que les Ministres du Pape et de la République de Venize qui seront
28
apparemment les seulz Entremetteurs peussent commettre cette faute,
29
tant pour bien sçavoir ce qui appartient de droict à Leurs Majestéz, qu’en
30
Cour de Rome et à Venize le droict et prééminence de la France n’est point
31
contesté, qu’elle est en possession de ce qui luy appartient, et que dans
32
toutes les cérémonies qui se font à Rome et à Venize les Ambassadeurs
33
de France siègent immédiatement après ceux de l’Empereur, et que l’on y

[p. 67] [scan. 101]


1
observe si religieusement ce qui leur est deu que les neveux des Papes,
2
quand ilz vont donner les bonnes festes, commencent tousjours par la
3
maison de l’Ambassadeur de France.

4
Il importe tellement au bien des affaires de Sa Majesté, et M rs les Pléni-
5
potentiaires sont trop consumméz en celles du monde pour ignorer, combien
6
il leur est avantageux de gaigner la volonté des Médiateurs, sur lesquelz
7
vraysemblablement ceux qu’ilz employeront soubz eux auront auctorité.
8
Il est partant de leur prudence de les mesnager, et selon leur condition et ce
9
qu’ilz peuvent prétendre leur faire des offres, et les gaigner à quelque prix
10
que ce soit, rien ne devant estre cher qui produict un si grand effect, duquel
11
la fin sera de les avoir favorables et leurs Maistres en toutes les affaires qui
12
regardent la France, qui seront par eux persuadez que noz prétentions sont
13
justes, conviéz par cette raison de les appuyer, engagez à les faire valoir;
14
persuadant les Ministres des autres Princes à y condescendre, nous parvien-
15
drons à noz fins, ou du moins ilz parleront favorablement et justiffieront
16
la conduicte de la France. |

17
A2

34
17–19 Cet expédient – diligentz] Fortsetzung des Textes A2 ( vgl. S. [39, 20–22] ) bzw. B1
35
von S. [66, 13] . Der Zusammenhang ist durch die beiden in C1 eingeschobenen Abschnitte zerrissen.
Cet expédient ne semble pas seulement le meilleur, mais c’est quasi
18
l’unique qui puisse estre pratticqué et qui apparemment réussira à bonne
19
fin, si lesdits négociateurs sont habiles, sincères, et

36
19 diligentz] Vgl. für den in A2 folgenden Satz (S. [39, 23–26] ) ab B1 ein andersgefaßtes
37
Stück an früherer Stelle: S. [65, 19–21] .
diligentz. |

20
B1

38
20–22 On ne parle – teneur] In A2 anders; vgl. S. [39, 26–29] .
On ne parle point des difficultéz qui se pourront rencontrer à la signature
21
des Traittéz, par ce que pour les éviter entre ceux qui prétendent quelque
22
esgalité on a de coustume de signer divers papiers de mesme teneur.

23
Cependant, quelque expédient qui se prenne, en toute l’estendue de la
24
négotiation de la Paix M rs les Plénipotentiaires auront un soing particulier
25
de n’en recevoir point qui ne laisse la France en possession de sa préscéance
26
sur l’Espagne et conséquemment sur les autres Couronnes qui ne peuvent
27
avec raison entrer en compétance avec l’Espagne.

28
Section troisiesme |

29
[Behandlung der Verbündeten. Sicherung der französischen Eroberungen]

30
C1
La route que tiendront lesdits S rs d’Avaux et de

39
30 Servien] Korr. in C1, von dem zweiten in C1 korrigierenden Kanzlisten (vgl. S. [34, 1]
40
2, 33–35), statt C1 ursprünglich: Chavigny; auch in C2 ursprünglich Chavigny (wie ursprüng-
41
lich wohl auch an anderer Stelle, vgl. S. [61, 37–39] ), korrigiert von der ersten in C1 [!] korri-
42
gierenden Hand (vgl. S. [34, 1–2] , 26–35) zu Servien.
Servien, passant par la
31
Haye pour aller à Munster, leur donnera lieu de pressentir M rs les Estatz
32
sur le contenu au précédent article dont l’utilité est si visible pour convier
33
lesdits S rs des Estatz d’y entrer. Lesdits S rs auront charge de les en presser,

[p. 68] [scan. 102]


1
et leur estant donné une instruction particulière

45
Diese Sonderinstruktion, die der Hauptinstruktion beigegeben war, enthält Näheres über den
46
Auftrag für Den Haag; gedruckt als Nr. 10 S. 143ff.
de ce qu’ilz auront à
2
faire avec eux, il n’eschet pas d’en faire plus particulière mention, non plus
3
que des autres choses qu’ilz auront à faire pendant le cours de leur voyage,
4
qui seront mises dans la particulière instruction. |

5
M rs les Plénipotentiaires, sachants bien que leur négociation ne peut avoir
6
un bon succèz que par l’estroicte union qui sera et paroistra entre cette
7
Couronne et tous les Princes et Estatz qui luy sont alliéz, ne doivent rien
8
avoir en si singulière recommendation que d’empescher qu’aucun de noz
9
alliéz ne joue à la

23
9 fausse] Korr. Ri in B1 statt B1 ursprünglich: ‹fauce› ( durch Korrektur unleserlich) .
fausse compagnie

24
9 pour] Korr. Ri in B1 statt B1 ursprünglich: par.
pour quelques favorables conditions
10
que les Ennemis pourroient leur proposer, en suitte desquelles, estants
11
contents, ilz voulussent nous contraindre de nous relascher de noz justes
12
prétentions ou de demeurer seulz embarrasséz en

25
12 la guerre] Hierzu Randnotiz Charp in B1, nach B2 und B3 übernommen, nicht mehr
26
nach C1: Marge [ Nur in B1; Ri]. Cette union est d’autant plus nécessaire que l’envie et la
27
haine que la Maison d’Autriche porte à la France la porteroit volontiers à faire des con-
28
ditions avantageuses aux Suédois pour les séparer de nous à l’exemple de l’Empereur
29
Charles [ In B3 ist Charles Kollationszusatz Charp ( vgl. S. [32, 5–9] , 35–36 ) .] quint qui en l’an
30
1552 s’accorda par le Traitté de Passau avec Maurice, Electeur de Saxe, et autres Prote-
31
stans à telles conditions qu’ils voulurent, pour se servir d’eux à reprendre les villes de
32
Metz, Toul, et Verdun que le Roy Henry 2 d avoit nouvellement conquises. – Die
33
Worte en l’an 1552 hat Charp seiner Notiz in B1 nachträglich zugesetzt, die Worte par le
34
Traitté de Passau standen ursprünglich hinter et autres Protestans.

35
Vgl. zu dieser Art von Randnotizen Beispiele in den Fußnoten zu einem Aktenstück bei
36
Avenel III S. 179–213: Advis donné au Roy après la prise de la Rochelle, 13 janvier 1629;
37
vgl. G. Hanotaux S. 724. – Die Randnotizen zur Hauptinstruktion sind eine Eigenart der
38
B-Handschriften. Sie entstehen in B1 ( nur hier als Marge bezeichnet) und in B2, erscheinen noch
39
in B3 ( bzw. B4) und fehlen sämtlich in C1 und den Ausfertigungen. Sie sind nach B3, der letzten
40
für sie gültigen selbständigen Handschrift, gedruckt; vgl. S. [16, 10–14] , [31, 14][32, 10] .
la guerre.

13
Outre qu’on ne peut tumber en cet inconvénient que par une infidélité
14
notable, pour la prévenir, aussytost que M rs les Plénipotentiaires seront
15
arrivéz, il est de leur prudence de traitter particulièrement avec ceux qui
16
seront envoyéz en cette qualité de la part de la Couronne de Suède et de
17
M rs les Estatz des intérestz de leurs Maistres et de les ajuster en sorte que
18
chacun sache et demeure d’accord de ce qui doit estre demandé pour les
19
deux Couronnes et pour les Provinces Unies, se promettants solemnelle-
20
ment entre eux

41
20 par parole] Texteinschub Charp in B1.
par parole

42
20 et par escrit] Texteinschub Ri in B1.
et par escrit de ne se relascher d’aucunes des
21
conditions qui auront esté ajustées qu’avec le consentement des parties
22
intéressées. |

[p. 69] [scan. 103]


1
C1
Que, si en tout tempz on a esté obligé de songer à la seureté de la Paix
2
plustost qu’à la conclure avec de grandz avantages, il est de nécessité
3
pendant une Régence qui doit estre d’une longue durée de la si bien
4
affermir que les craintes soient levées de retumber dans les maux et incon-
5
vénientz de la guerre. |

6
B1

38
6–11 En cette – la guerre] Marginaleinschub Charp in B1. Darin sind die Worte plus
39
haut (S. [69, 7] ) nachträglich zugesetzt. Der Einschub ist von Ri mit Corps überschrieben, was sich
40
– von Strichen umzogen – inmitten der drei letzten Zeilen der unmittelbar voranstehenden Rand-
41
notiz befindet (vgl. S. [68, 43][69, 37] ), die somit wohl später hinzugekommen ist.
En cette considération il faut laisser la liberté à noz alliéz de mettre leurs
7
prétentions au plus haut poinct qu’ilz voudront, affin qu’ilz nous en laissent
8
faire autant des nostres qui se trouveront, pour grandes qu’elles puissent
9

42
9 leur [!]] So B1 – C2 ( bzw. C3) statt leurs.
estre, d’autant plus justes que les leur[!] qu’elles sont fondées en des droictz
10
anciens et légitimes, au lieu que la plus part de celles de noz alliéz n’ont
11
autre fondement que le droict de la guerre. |

12
B2

43
12–17 Pour faire – les armes] Von Ri eingeleiteter Marginaleinschub Charp in B2; vgl.
44
dessen Fortsetzung S. [70, 4–11] ( dazu S. [70, 23–24] ) .
Pour faire plus aisément venir noz alliéz au poinct qu’il faut en ce
13
suject, il est à propos de représenter qu’il n’y a point de meilleur moyen
14
de faire perdre l’envie au Ennemis de revenir à la guerre, ainsy qu’ilz ont
15
tousjours fait par le passé après avoir fait la Paix, que de ne faire jamais aucun
16
Traitté qu’à la holandoise, c’est à dire en ne rendant rien de ce qu’on a acquis
17
C1
par les armes, | et c’est une maxime si bien establie, qui passe en force de
18
loy jugée parmy eux, que M r le Prince d’Orange n’a point crainct de s’en
19
ouvrir avec le S r d’Estrades

45
Vgl. S. [149, 43–44] .
et de se déclarer qu’il en falloit user de la
20
sorte, ajoustant plusieurs raisons qui justiffient l’utilité de cette conduite.

21
Ne sera obmis par lesdits S rs Ambassadeurs de représenter, soit aux
22

43
22 intéressées] Hierzu Randnotiz Charp in B1, nach B2 und B3 übernommen, nicht mehr nach
44
C1: Marge [ Nur in B1; Ri]. Il faut voir, si le Traicté

47
Die im folgenden erwähnten Verträge sind gedruckt bei J. Du Mont VI 1 S. 68 und 50.
fait en 1634 [ Dieser Anfang ist
26
Korr. Charp in B1 statt Charp zuerst: La confédération en 1634] entre le Roy et M rs les
27
Estats pour la guerre ne les oblige pas à assister le Roy en la conservation de la Loraine
28
et de Pignerol, et à maintenir les Estats de Mantoue et du Montferrat, les pais des Grisons
29
et de la Valteline à leurs légitimes Seigneurs.

30
Par [ Korr. Charp in B1 statt Charp zuerst: Faut encore voir, si] le Traicté d’Elbron
31
[ Heilbronn] fait en 1633 entre la Couronne de Suède et les Protestans des provinces
32
électorales du Rhin, de la Franconie, et de la Suève, lesdits Protestans s’obligent
33
d’assister la Couronne de Suède à conserver ce qu’elle a conquis en Allemagne, en contre-
34
schange de ce que la dite Couronne de Suède a rendu et veut continuer aux dits Estats,
35
ce qui fait qu’il est bien juste que les Suédois et les Holandois s’obligent à la mesme chose
36
envers le Roy, veu l’extraordinaire assistance qu’il leur a donnée jusques à présent et leur
37
veut continuer aux occasions où ilz en auront besoin.
Médiateurs qu’en pleine assemblée, si l’occasion s’en présente, que ce n’est
23
pas un petit avantage aux Espagnolz que Leurs Majestéz embrassent les
24
ouvertures de la Paix en se retenant des places et pais par eux conquis, qui à
25
de si justes titres leur appartiennent, puis que par ce moyen on arreste le

[p. 70] [scan. 104]


1
cours de noz armes et de noz prospéritéz, Dieu faisant voir par les conti-
2
nuelles bénédictions qu’il donne à Leurs Majestéz qu’il protège et deffend
3
la justice de leur cause. |

4
B2

23
4–11 Cet expédient – despens] Zweiter Teil des Marginaleinschubs Charp in B2 ( vgl.
24
S. [69, 12–17] , 43–44 ) , nach Unterbrechung durch einen Zusatz im laufenden Text von C1.
Cet expédient que

25
4 l’humeur] B2 und B3: l’expérience de l’humeur; C1 läßt l’expérience de aus.
l’humeur des Espagnolz rend juste à leur esgard
5
est d’autant plus raisonnable pour la France au respect de ses alliéz qu’elle
6
n’a pas seulement soustenu la guerre à ses despens, mais en outre fourny
7
à touts sesdits alliéz de l’argent de quoy la faire.

8
Ce qui faict que, si les Suédois et les Holandois veulent retenir ce qu’ilz
9
ont gaigné avec le secours que le Roy leur a donné pour entretenir leurs
10
armées, il est

26
10 plus juste] B2 und B3: plus que juste; C1 läßt que aus.
plus juste que Sa Majesté conserve ce que la prospérité de ses
11
armes luy a acquis à ses propres despens. |

12
B1

27
12–17 Par ce moyen – Chrestienté] Der Passus begann in B1 ursprünglich: Par ce moyen
28
la Paix se pourra faire hautement et; Charp strich diesen Anfang und setzte dafür marginal:
29
Par ce moyen on préviendra les artifices des Ennemis ( vgl. S. [70, 12] ) ; darauf fuhr die
30
Instruktion mit dem ursprünglichen Text von B1 fort: il n’y aura pas lieu d’apréhender les
31
négociations secrètes qui pourroient ruiner les publicques ( vgl. S. [70, 12–13] ) , womit
32
die Sektion in B1 ursprünglich schloß.

33
Diesem Schluß fügte Ri an: Et bien; Charp wiederholte beide Worte auf dem Rand und
34
fuhr marginal fort: Et bien qu’apparemment bis Chrestienté ( vgl. S. [70, 14–17] ) .
Par ce moyen on préviendra les artifices des Ennemis, il n’y aura pas lieu
13
d’appréhender les négociations secrettes qui pourroient ruiner les publicques,
14
et bien qu’apparemment la Paix ne se puisse faire aux conditions de ce
15
qui aura esté

35
15 projetté] Korr. Ri in B1 statt Charp in seinem Marginalzusatz ( vgl. S. [70, 33–34] ) :
36
arresté.
projetté en ce concert, la France, se relaschant d’une partie
16
des conditions qui auront esté concertées entre Elle et ses alliéz, leur donnera
17
exemple de faire le mesme pour le repos de la Chrestienté

37
Vgl. die inhaltlich ähnliche Stelle aus dem Politischen Testament (L. André S. 149):
38
Vous [ sc. der König] êtes parvenu à la conclusion d’une paix, en laquelle les défauts de
39
quelquesuns de vos alliés et l’affection que vous leur avez portée vous ont fait relâcher
40
une partie de ce que vous aviez conquis par vos seules forces, il leur sera impossible de
41
ne connaître pas que votre bonté est égale à votre puissance et qu’en votre conduite
42
la prudence et la bénédiction de Dieu ont marché de même pas.
.

18
Section quatriesme

19
[Kollektive Sicherheit]

20
La première chose qui doit estre mise sur le tapis en la négociation de la
21
Paix est d’arrester les seuretés du Traitté qui doit estre fait, tant par ce que
22
ce sera chose agréable à toute la Chrestienté qui donnera d’abord bonne

[p. 71] [scan. 105]


1
impression du procédé de la France,

23
1–4 que par ce aussy – enfin] Marginaleinschub Charp in B1 statt B1 ursprünglich
24
nur: que par ce aussy.
que par ce aussy que l’expérience nous
2
fait cognoistre que les Espagnolz ne gardent leurs Traittéz qu’en tant
3

25
3 qu’il leur est utile] Korr. Charp in seinem Marginaleinschub in B1 ( vgl. S. [71, 23–24] )
26
statt hier ursprünglich: qu’ilz leur sont utiles.
qu’il leur est utile et qu’ilz n’ont pas d’occasions de les rompre avantageu-
4
sement, que par ce enfin que, la seureté du Traitté que l’on voudra faire
5
estant bien establie, toutes les parties intéressées pourront se contenter de
6
moindres conditions, la raison voulant qu’on estime plus un médiocre
7
avantage, lors qu’il est certain, que de beaucoup plus grandz qui ne le sont pas.

8
Pour l’establissement de cette seureté il faut faire deux

27
8 ligues] In A wird dieses Problem an zwei Stellen behandelt: 1. S. [47, 8–18] ( ganz
28
anders als ab B1) ; 2. S. [49, 18][50, 25] . Eine Randnotiz Charp in B1 ( neben S. [71, 8–15] )
29
faßt den Inhalt des zweiten A-Stückes zusammen. Sie wurde nach B2 und B3 übernommen, nicht
30
mehr nach C1. Die Bezeichnung Marge führt nur B1 ( Charp) .

31
Marge. Estant impossible de diviser la Maison d’Autriche, séparant celle d’Alemagne
32
des intérests de celle qui est en Espagne, il est impossible de trouver une seureté en la
33
Paix [en la Paix von Charp in B1 nachträglich zugesetzt] qui soit physique, et partant il faut
34
se contenter de celle qui se peut trouver dans une ligue.

35
Le Grand Duc en fit quelque ouverture il y a trois ou quatre ans. Les Princes de
36
l’Empire la doivent désirer, puis que par ce moyen leurs privilèges leur [leur nur in B3]
37
seront conservéz et plus considéréz, et qu’il ne sera pas permis à l’Empereur toutes fois
38
et quantes qu’il luy plaira de mettre de grandes armées sur pied, ou pour les opprimer,
39
ou pour [ folgt in B1 gestrichener Ansatz Charp: leur faire la gu…] se porter à des guerres
40
qui n’ont autre but que les avantages de l’Espagne. – Vgl. zu den Bestrebungen des Groß-
41
herzogs
Ferdinand II. von Toskana, von denen hier wohl die Rede ist, S. [50, 43–45] .
ligues, l’une en
9
Italie, l’autre en Allemagne, en vertu desquelles touts les Princes, Potentatz,
10
et Communautéz de ces provinces soient

42
10 garendz] B1 ursprünglich: comme garends; comme ist gestrichen.
garendz du Traitté qui se fera,

43
10–11 et obligéz à] et und à sind Korr. Ri in B1 statt B1 ursprünglich: soient obligéz de.
et
11
obligéz à s’opposer à touts ceux qui y voudront contrevenir, en quelque
12
façon que ce puisse estre, estant spéciffié particulièrement par serment sur
13
les Saintz Evangiles que touts lesdits Princes, Potentatz, et Communautéz
14
s’opposeront par négociations et par armes à tous ceux qui y voudront
15
contrevenir. |

16
C1
Leurs Majestéz ne prétendent pas que les deux ligues qui se proposent
17
ayent deppendance et liaison l’une à l’autre; les affaires d’Italie et d’Alle-
18
magne ne sont point si connexes qu’il les faille lier ensemble,

44
18–19 car si bien – la guerre] So C2 und C1 ursprünglich; in C1 von dem zweiten in C1
45
korrigierenden Kanzlisten ( vgl. S. [34, 1–2] , 33–35 ) korrigiert zu: car bien que les Espagnolz
46
ne fassent la guerre; C2 hat diese Korrektur nicht übernommen, wohl aber C3 ( für einen ähnli-
47
chen
Fall vgl. S. [61, 33–36] ; vgl. auch S. [34, 2–8] ) .
car si bien les
19
Espagnolz ne font la guerre en l’un de ces pais que par les trouppes qu’ilz
20
font venir de l’autre, les intérestz des autres Princes n’ont point de dépen-
21
dance, aussy Leurs Majestéz désirent seulement que la ligue proposée pour
22
la conservation des Estatz qu’un chacun de ces Princes y possède soit

[p. 72] [scan. 106]


1
faicte entre eux; et celle qu’on propose pour l’Italie ne peut recevoir aucune
2
difficulté, non seulement pour estre utile aux Princes et Potentatz d’icelle,
3
mais pour estre fort désirée par eux, et quelque diligence qu’apporte
4
l’Espagnol pour la traverser, les autres sont trop sçavants en leurs intérestz
5
et instruictz en la politique pour se laisser persuader par de mauvaises
6
raisons contre leur bien, et en cette ligue est attachée leur seureté, s’unissants
7
pour s’opposer à toute usurpation, et Sa Majesté la propose avec d’autant
8
plus de raison qu’elle a assez tesmoigné ne point désirer s’agrandir aux
9
despens de ses voisins, mais seulement empescher leur oppression et
10
conserver leurs Estatz en leur franchise et en leur entier, et leur dignité et
11
condition en l’estat qu’il a pleu à Dieu la leur donner.

12
Pour celle d’Allemagne il sera de la prudence de M rs les Plénipotentiaires
13
de l’avancer et promouvoir soubz telles conditions et restrictions qu’ilz trou-
14
veront les meilleures

36
14 qu’il[!]] So C1, C2 und C3 statt qu’ils.
qu’il[!] concerteront avec les Ministres des Princes
15
alliéz, qui auront mesme intérest, voire plus grand que nous, dans la seureté
16
de la Paix. A quelle raison se tant peiner pour la faire, si elle ne doit estre
17
de durée, et quel moyen pour l’affermir que prendre des précautions réelles,
18
comme est ladite ligue, pour empescher que ceux qui ont troublé le repos
19
de la Chrestienté, affoiblis de ceux qui ont contribué à leur grandeur,
20
qu’ilz avoient surpris soubz des prétextes spécieux de Religion, n’osent plus
21
songer à en troubler le repos; ou qu’ilz s’engagent seulz à la guerre, laquelle
22
sera moins à appréhender, pour n’estre suscitée que par une seule Maison,
23
que touts les autres Princes unis ensemble rangeront aisément en leur
24
devoir. |

25
B1
Section cinquiesme

26
[Befreiung des Kurfürsten von Trier]

27
Ce premier poinct estant vuidé, M rs les Ambassadeurs de France doivent
28

37
28 proposer] Korr. Ri in B1 statt B1 ursprünglich: mettre sur le tapis.
proposer l’affaire de M r l’Electeur de Trèves, tant par ce qu’il est bien à
29
propos de faire voir à toute la Chrestienté que le Roy préfère les intérestz
30
d’un Prince despouillé sans raison et sans prétexte aux siens propres, que
31
par ce que le collège des Electeurs se tiendra obligé de ce procédé et qu’il
32
est important que ledit S r Electeur soit restably en sa voix électorale au
33
paravant que de décider les intérestz de l’Allemagne,

38
33–34 en la décision desquelz] Korr. Ri in B1 statt B1 ursprünglich nur: aus-
39
quelz ( Ri korrigiert aus- zu des-).
en la décision
34
desquelz, estant généreux et franc comme il est, il pourra favoriser la
35
raison aux occasions qui s’en présenteront. Il faudra représenter hautement

40
35– [73,8] Il faudra – les Princes] Marginaleinschub Charp in B1; ab que la cause (S. 73,
41
1) fast wörtlich aus A entnommen, vgl. S. [48, 21][49, 5] .

28
Die in A2 anschließende Stelle über die deutsche Kaiserwahl (vgl. S. [49, 7–16] ; A1 hierin
29
anders als A2, vgl. S. [49, 23–38] ) wurde in B1 nicht verwendet; zu solchen Auslassungen vgl.
30
S. [26, 3–4] , 42–44.

[p. 73] [scan. 107]


1
A1
sur ce suject | que la cause dudit S r Electeur est d’autant plus juste qu’il n’a
2
recherché le secours du Roy que lors qu’il

31
2 n’en pouvoit avoir] Ab B1; A ( vgl. S. [48, 23] ) : ne pouvoit l’avoir.
n’en pouvoit avoir de l’Empereur,
3
et qu’il s’agissoit non seulement de la conservation de son Estat, mais de la
4
Religion contre un Prince qui sans cela l’eust entièrement abolye de ses Estatz,
5
et contre lequel il s’estoit heureusement maintenu par l’assistance du Roy.

6

32
6 Il faut – perdu] Ab B1; A ( vgl. S. [49, 2–3] ) , ohne Absatz und Satzeinschnitt: et que,
33
ne s’estant trouvé perdu.
Il faut en suite ajouster que, n’ayant esté perdu que par la surprise de
7
ceux dont il

34
7 devoit attendre du secours] Ab B1; A ( vgl. S. [49, 3] ) : devoit mesme attendre
35
secours.
devoit attendre du secours en une telle cause, son restablisse-
8
ment touche notablement l’intérest de tous les Princes. |

9
C1
Les Ennemis pourroient faire difficulté d’accorder ce poinct d’abord, par
10
ce que dans les autres il se pourroit rencontrer telles difficultéz que la Paix
11
ne se conclueroit point, et nonobstant prétendre que ledit S r Archevesque
12
soit restably; mais on peut promettre que ce qui sera arresté pour l’Electeur
13
de Trèves, comme aussy sur les autres poinctz, n’aura point de lieu que
14
la Paix ne soit conclue.

15
Section sixiesme

16
[Reihenfolge der Verhandlungsgegenstände. Aufzählung der französischen Interessen]

17
En suite de ces deux poinctz on pourra traitter les autres intérestz.

18
Et comme il n’y a rien de si important et si avantageux que de desbuter
19
par les affaires èsquelles la justice est entièrement de nostre costé et dans
20
lesquelles nous ne pouvons rien prétendre qui n’ait avec l’aplaudissement
21
des Princes d’Italie celuy de toute la Chrestienté, Sa Majesté croit absoluement
22
nécessaire de commencer par les affaires d’Italie, ce qui ne peut pas estre
23
avec raison refusé de noz Ennemis, veu que la source de la guerre procède
24
de l’oppression qu’on a voulu faire au Duc de Mantoue

36
Herzog Karl von Gonzaga-Nevers, der, von Frankreich unterstützt, im mantuanischen Erb-
37
folgestreit Ansprüche auf das Herzogtum erhoben hatte, die von Spanien und dem Kaiser nicht
38
anerkannt wurden. An dem Konflikt entzündete sich der Krieg zwischen den habsburgischen
39
Mächten und Frankreich in Oberitalien 1629.
, et qu’il est juste
25
dans le bon ordre de remédier aux maux selon qu’ilz sont arrivéz.

26
Ce qui doit d’autant plus estre fait que les Ennemis tascheront de com-
27
mencer l’ouverture du Traitté par les affaires de Catalongne et de Portugal

40
Die Katalanen hatten sich am 7. Juni 1640 gegen die spanische Herrschaft erhoben und am
41
16. Dezember 1640 ein ewiges Bündnis mit Frankreich geschlossen; am 23. Januar 1641
42
erklärten die Cortes von Katalonien Philipp IV. für abgesetzt und wählten König Ludwig XIII.
43
zum Grafen von Barcelona. – In Portugal war am 1. Dezember 1640 der Aufstand gegen
44
Spanien ausgebrochen und Johann Braganza zum König ausgerufen worden. Am 1. Februar 1641
41
schloß er einen Vertrag mit Frankreich, worin beide Teile sich zu gegenseitiger Waffenhilfe gegen
42
Spanien verpflichteten und Portugal zusagte, daß es ohne Frankreichs Billigung keine Friedens-
43
verhandlungen mit Spanien anknüpfen werde. Richelieu vermied jedoch eine entsprechende fran-
44
zösische Verpflichtung und gab auch keine Zusage über die Aufnahme Portugals in einen künftigen
45
allgemeinen oder französisch-spanischen Frieden.
,

[p. 74] [scan. 108]


1
ce que M rs les Plénipotentiaires ne consentiront en aucune façon, estant
2
évident le notable préjudice qui nous en aviendroit, attendu que, consentant
3
aux prétentions des Espagnolz sur ces deux poinctz qui sont très difficiles,
4
puis qu’il faut que le Roy de Portugal soit conservé en cette dignité ou
5
qu’il devienne suject, ceux là Peuples, sujectz à une autre Couronne que
6
celle dont ilz estoient membres, ne manqueroient pas de le publier, et sans
7
que nous fussions assuréz de la Paix, au commencement du Traitté d’icelle
8
nous nous affoiblirions par la perte des Portuguais et des Catalans qui, se
9
voyants abandonnéz de nous, songeroient à ajuster leurs affaires direc-
10
tement avec le Roy d’Espagne; ou, si pour éviter cet inconvénient nous
11
rejections les propositions de l’Ennemy, il auroit suject de faire voir d’
12
abord à toute la Chrestienté que l’achoppement de la Paix vient de nous.

13
Les justes intentions de Leurs Majestéz seront sans doute appuyées des
14
Médiateurs, puis qu’estantz Ministres du Pape et de la Républicque de
15
Venize, les plus puissants Princes de l’Italie, pour ne deffaillir à leurs
16
Maistres et à leurs pais essayeront de disposer les Espagnolz à s’y accom-
17
moder et y consentir, et appuyants noz raisons réduiront les autres à s’y
18
conformer; et est à noter que, comme noz intentions et noz résolutions pour
19
les affaires de delà n’ont de fin que le bien et la seureté de l’Italie, les Espag-
20
nolz ne peuvent pas s’y opposer sans avoir contraires touts les Princes
21
italiens, et en cas (ce que Dieu ne veuille) que ce Traitté commencé à sa
22
gloire ne peust estre conclu par des difficultéz mesmes qui ne peuvent estre
23
préveues, au moins de nostre conduicte tirerions nous cet avantage que,
24
les susdits Princes en estants obligéz, sans encourir un extrême blasme
25
leurs Ministres se porteront au moins à nous estre favorables, et toute la
26
Chrestienté verra que, si dans le commencement de la Paix on trouve des
27
difficultéz, les Espagnolz en sont cause. |

28
B1

30
28 Les principaux] Voraus ging in B1 – B3 als Anfang der Sektion VI: En suite de ces
31
deux poincts on pourra traicter les intérests de France avec ceux des autres Princes selon
32
que l’occasion s’en présentera et que M rs les Ambassadeurs plénipotentiaires l’estimeront
33
plus à propos. Les principaux intérests…; ab C1 statt dessen die Abschnitte S. [73, 17]
34
[74, 27] über die einzuhaltende Reihenfolge der Traktanden.
Les principaux intérestz de la France consistent en la restitution des Estatz
29
de M r le Duc de

39
29 Savoye] Ab Sektion VII, Savoyen (S. [76, 5] ), beginnen die Einzelausführungen zu den
40
im weiteren genannten Traktanden in der gleichen Reihenfolge.
Savoye entre les mains de Madame sa mère, vraye Tutrice

[p. 75] [scan. 109]


1
de sa personne et de son bien, en sorte qu’il n’en puisse arriver d’incon-
2
vénient.

3
En la conservation de Pignerol, et en la seureté de Cazal

33
Pinerolo, 1630 von den Franzosen besetzt, sollte auf Grund des Friedensvertrages von Cherasco
34
vom 6. April 1631 an Savoyen zurückgegeben werden. Richelieu zwang Savoyen, die Festung
35
insgeheim an Frankreich zu verkaufen, und behielt sie so in der Hand. Der Kaiser und Spanien
36
bestritten die Gültigkeit dieses Kaufes, da er dem Friedensvertrag widerspreche und Pinerolo
37
Reichslehen sei, also nicht ohne Zustimmung des Kaisers veräußert werden könne. – Casale,
38
zum Herzogtum Mantua gehörend, beherrschte die für Spanien wichtige Straße von Genua nach
39
Mailand und war gleichfalls von französischen Truppen besetzt.
, si réelle que
4
cette place ne puisse tumber entre les mains des Espagnolz ny les Ducz de
5
C1
Mantoue en abuser en leur faveur au préjudice du repos public, | qui ne
6
peut estre si bien estably en la Chrestienté ny Elle jouir longuement des
7
fruictz de la Paix que par l’establissement de la ligue, et touts les Princes
8
intéresséz à la liberté de cette province, puissants et unis, empescheront que
9
les Espagnolz ne puissent entreprendre sur leur liberté, ce qui a desjà si
10
clairement esté démontré qu’il n’eschet plus d’en parler. |

11
B1
En l’union de la Lorraine à la Couronne de France.

12
En la justice qu’il y a de retenir ce que le Roy a pris du sien en Artois et en
13
C1
Flandre

40
Artois und Flandern waren im Mittelalter französische Leben und wurden trotz des von König
41
Franz I. im Frieden von Madrid (1526) ausgesprochenen Verzichtes weiter als solche betrachtet.
, | en la rétention du Comté de Roussillon en toute son estendue,
14
droictz, et seigneurie

42
Das zwischen Frankreich und Spanien strittige Roussillon wurde erst 1642 von den Franzosen
43
erobert; am 9. September dieses Jahres fiel Perpignan in ihre Hand.
. |

15
B1

22
15 En la juste] Von hier an bis zum Ende der Sektion Erweiterung Ri in B1. Sie wurde
23
zerrissen durch einen Zusatz in B2 ( vgl. S. [75, 21] , 32 ) und durch zwei Erweiterungen im fortlaufen-
24
den
Text von C1 ( vgl. S. [76, 1–2] , 4 ) .

25
Ri setzte den Anfangssatz seiner Erweiterung: En la Juste demande bis predeces-
26
seurs
( vgl. S. [75, 15–16] ) über den offenbar von ihm gestrichenen ursprünglichen Schlußsatz
27
der Sektion in B1: Et en la conservation des places que Sa Majesté tient en Alsace. Das
28
Übrige ( vgl. S. [75, 17][76, 4] ) , als eine Ausgestaltung dieses gestrichenen Satzes, fügte er marginal,
29
bzw. den Schluß: Et en ce qui Concerne les Catalans auf dem unteren Rand des
30
Blattes, unter dem gestrichenen Schlußsatz, hinzu. Die Worte En Flandre Et en Italie
31
( S. [75, 21] ) sind nachträglich zugesetzt.
En la juste demande de la restitution du Royaume de Navarre,
16
injustement usurpé sur ses prédécesseurs

44
Über Navarra vgl. S. [63, 37–39] .
.

17
En la rétention pour tousjours des places que Sa Majesté
18
tient en Alsace

45
Das war praktisch das ganze Elsaß mit Ausnahme von Straßburg und Benfeld. Vielleicht dachte
46
Richelieu sogar an rechtsrheinische Gebiete wie Breisach und die österreichischen Waldstädte,
47
die man in Frankreich zum Elsaß zu rechnen pflegte; vgl. W. Mommsen S. 382ff.
, comme bien conquises par le droict de la
19
guerre, ou au moins pour estre possédées jusques à ce que
20
l’Empereur luy face faire raison de ce que l’Espagne occupe
21
injustement en Flandres

32
21 et en Espagne] Texteinschub Charp in B2.
et en Espagne et en Italie sur la France,
|

[p. 76] [scan. 110]


1
C1
| et qu’il ait aussy réduict les Espagnolz à rendre à divers Princes feudataires
2
B1
de l’Empire les places qu’ilz leur détiennent, | particulièrement les
3
fiefz qui relèvent de l’Empire

36
Als Reichslehen, die vom Kaiser oder Spanien widerrechtlich einbehalten seien, werden in Sektion X
37
(S. [91, 13][92, 3] ; vgl. auch S. [91, 42–48] ), XVI und XVII (S. [109, 27][110, 3] , 11–14,
38
17–18) Pfalz und Württemberg genannt. – Mit den von Spanien besetzten Plätzen im Reich
39
sind wahrscheinlich Besançon, Cambrai, Lindau (als solche genannt S. [96, 8–11] ) und Fran-
40
kenthal gemeint; jedenfalls spielen diese Orte eine besondere Rolle in einem Memoire der fran-
41
zösischen Historiographen Dupuy und Godefroy über spanische Usurpationen im Reich,
42
gedruckt in den Négociations secrètes I S. 11–14. Über Cambrai vgl. auch G. Zeller
43
I S. 168.
, et en ce qui concerne les
4
C1
Catalans | et la rétention du Comté de Roussillon. |

5
B1

18
5 Section septiesme] Der Sektion VII entspricht in A1 die im Apparat zu A2 (S. [50, 36]
19
[51, 34] ) gebrachte Stelle; sie fehlt in A2 (vgl. S. [27, 6–8] , 35). In B1 wurde der Passus inhaltlich
20
ganz neu gefaßt (vgl. dazu S. [76, 44–47] ). Hier neben dem Anfang Randvermerk Ri: Pied-
21
mont
; nach B2 und B3 übernommen, nicht nach C1.
Section septiesme

6
[Savoyen]

7
La restitution des Estatz de M r le Duc de Savoye est si juste que, comme
8
Sa Majesté ne fait aucune difficulté de remettre les places qui sont entre ses
9
mains depuis la mort de Victor Amadée

44
Seit dem Tode des Herzogs am 8. Oktober 1637 waren durch Verträge, die Richelieu der zu
45
Spanien neigenden Herzogin Christine aufzwang, eine Reihe von Städten, darunter Turin, in
46
französische Hand gekommen; andere waren den Spaniern geblieben. Die beiden Brüder des
47
verstorbenen Herzogs, Moritz und Thomas, hielten zu Spanien.
,

22
9–10 bienimportance que] Texteinschub Ri in B1.
bien qu’il en ait plus et de
10
plus grande importance que les Espagnolz,

23
10 ilz ] Textzusatz Ri in B1, im Zusammenhang seines Einschubes (vgl. S. [76, 22] ).
ilz ne peuvent prétendre
11
retenir celles qu’ilz ont sans une injustice manifeste. La difficulté consiste
12
à les si bien assurer entre les mains de Madame que ses

24
12 beauxfrères] Ab C1; B1 – B3: frères ( zutreffend ist beauxfrères, vgl. S. [76, 44–47] ) .
beauxfrères ou les
13
Espagnolz à leur ombre ou soubz quelque prétexte que ce puisse estre ne
14
puissent s’en emparer cy après.

15
Ce qui ne se peut faire par autre voye que par l’establissement que
16
Madame fera en icelles de garnisons qui luy soient assurées de quelque
17
nation que ce puisse estre. |

25
15–17 Ce qui – estre] Ursprünglich endete die Sektion VII in B1: Si cependant ilz veulent
26
retenir Versele, comme ilz ont de tout temps fait courre le bruict, le Roy retiendra Conis
27
en contreschange. Das veränderte Ri in B1 zu: Si les Espagnols veulent retenir Versel[!],
28
comme ilz ont de tout temps fait courre le bruict, Il faut representer que telle
29
reserue abboutiroit auec le Temps a de Nouueaux Troubles dans L’
30
Italie, don[t] sensuiuroit la Rupture de la paix, quelque bonne Inten-
31
tion
quils puissent auoir. Diese Fassung ( in der die Worte don[t] sensuiuroit nur
32
mit Hilfe von B2 zu entziffern sind) verwies Ri mit Strichen an den Rand und setzte dort hinzu:
33
Marge.

34
Unter diesem Hinweis – Charp wiederholte ihn später höher neben den einleitenden Worten:
35
Si les Espagnolssteht in B1 eine Marginalie von Charp. Sie ist durch Zeichen dem von
14
Ri umgearbeiteten Abschnitt später noch angefügt worden. Ihr Wortlaut: Et il est à considérer
15
que Vercel, couvrant le plus foible de l’Estat de Milan et ouvrant le chemin de Savoie
16
par la val Poste [ B3: d’ost; Aosta] et celuy des Suisses par la valée de Cezia [ Sesia], leur
17
laisser cette place est leur donner non seulement commodité de couvrir leur Estat, mais d’
18
exécuter leurs mauvais desseins à la ruine de celuy de Savoie et au préjudice de toute
19
l’Italie.

20
Die Marginalien von Ri und von Charp wurden nach B2 und B3 als zusammenhängende
21
Randnotiz ohne die Bezeichnung Marge übernommen, nicht mehr nach C1.

22
An Stelle des von Ri zur Marginalie umgearbeiteten ursprünglichen Schlußsatzes der Sektion
23
schob Charp in B1 für den laufenden Text marginal den von Ri mit Ce qui eingeleiteten Passus
24
S. [76, 15–17] ein.

[p. 77] [scan. 111]


1
C1
M rs les Plénipotentiaires ne manqueront pas de faire valoir la franchise,
2
avec laquelle on s’est conduict avec Madame de Savoye du vivant et après la
3
mort du feu Roy, à laquelle Leurs Majestés ont fait remettre tant de places
4
conquises par force sur les Espagnolz ou les Princes ses beauxfrères, assistéz
5
d’eux, comme Cosni, Ceva, Revel, Cressentin, Verrue,

31
5–8 et luy – aussy] Zusatz in C1, von dem zweiten in C1 korrigierenden Kanzlisten
32
( vgl. S. [34, 1–2] , 33–35 ) , unter dem Schluß der Sektion in C1; dafür wurden die ursprünglichen
33
Schlußworte Savillan, Querasque, et autres gestrichen.
et luy avoir conservé
6
Savillan, Querasque

36
Die genannten Plätze waren, von den savoyischen Truppen wohl nur lässig verteidigt, 1638/39
37
in spanische Hand gefallen, außer Savigliano und Cherasco, die durch Vertrag vom 1. Juni 1639
38
( J. Du Mont VI 1 S. 174) an Frankreich übergeben und so vor gleichem Schicksal bewahrt
39
wurden. In diesem und einem weiteren Vertrage vom 2. Dezember 1640 ( J. Du Mont VI 1
40
S. 195) verpflichtete sich Frankreich, die ihm übergebenen und künftig zurückzuerobernden
41
Festungen wieder an Savoyen auszuliefern. Dies geschah; die oben im Text genannten Orte wurden
42
(im wesentlichen in der dort beobachteten Reihenfolge) nach und nach zurückerobert und an Savoyen
43
übergeben. Wir nennen die Daten (z. T. schon S. [11, 29–39] , S. [14, 35–39] ): Ceva Juli 1641,
44
Cuneo September 1641, Revello November 1641, Crescentino am 13. August 1642, Verrua am
45
20. Oktober 1642 (diese Angaben nach M. Avenel VII S. 874, 296 Anm. 5, 886, 100, 314
46
Anm. 2; zur Übergabe an Savoyen vgl. ebd. S. 877, 888ff. und Chéruel I S. 25. Cherasco
47
wurde (nach Chéruel I S. 242) erst im Juli 1643 an Savoyen übergeben; über die Rückgabe von
48
Savigliano war nichts festzustellen.
, qui luy ont pareillement esté rendues, bien qu’elles
7
ayent esté fortiffiées et munies aux despens de Sa Majesté, et plusieurs autres
8
postes aussy. |

9
Section huictiesme

10
[Pinerolo]

11
A1

34
11–13 Pour ce – déclaration aux] Für A vgl. S. [41, 11–13] . In B1 gestrichener Rand-
35
vermerk
Ri: Pignerol; in B3 wieder vorhanden, nicht in C1.
Pour ce qui regarde Pignerol, il ne faut pas que les Ministres du Roy
12
souffrent, s’il y a moyen, que l’on en parle en façon du monde, et il seroit
13
B1
fort à propos qu’ilz fissent cette déclaration aux |

24
[77,13][78,1] Médiateurs – d’affaires] In A anders; vgl. S. [41, 13–15] .
Médiateurs aussy tost

[p. 78] [scan. 112]


1
qu’on commencera à traitter d’affaires,

25
1–4 ainsyle Traitté] Texteinschub, bzw. ab Seurete que ( S. [78, 2] ) Marginal-
26
einschub
Ri in B1. Gestrichene Ansätze Ri; hinter quon fit au Traicte de Veruins
27
( S. [78, 1–2] ) : des places qui; hinter auparauant que ( S. [78, 3] ) : dentrer En aucun.
ainsy qu’on fit au Traitté
2
de Vervins pour la seureté que le feu Roy

28
2 Henry le Grand] Ab C1, fortlaufender Text.
Henry le Grand
3
voulut avoir de la restitution de

29
3 ses] So nach B1, Zusatz Ri ( vgl. S. [78, 25–26] ) , B2, B3 und C3; C1 und C2 ces.
ses places au paravant que

4
d’ouvrir le Traitté. |

5
A1

30
5– [79,12] Il sera – nombre certain] Für A vgl. S. [41, 16][42, 28] .
Il sera d’autant plus aisé de faire

31
5 traitter] Ab B3; A ( vgl. S. [41, 16] ) , B1, B2: taire ( wohl die bessere Lesart) .
traitter les Espagnolz sur ce poinct que
6
M r de Savoye à qui cette place appartenoit déclarera l’eschange qu’il en
7
a faicte, et que l’Empereur et les

32
7 Princes] Korr. Ri in B1 statt A ( vgl. S. [42, 1] ) und B1 ursprünglich: Ministres.
Princes d’Allemagne qui ne deppendent
8
point des Espagnolz ne

33
8 seront] Korr. Ri in B1 statt A ( vgl. S. [42, 2] ) und B1 ursprünglich: sont.
seront pas faschéz

34
8 que cette place] Korr. Ri in B1 statt A ( vgl. S. [42, 2] ) und B1 ursprünglich: qu’elle
35
( geschrieben quelle; davon blieb que).
que cette place soit entre les
9
mains des François, ce que le Prince de Kemberg

42
Gemeint ist Hans Ulrich Fürst von Eggenberg, Präsident des kaiserlichen Geheimen Rates,
43
† 1634, dessen Name bei Richelieu in dieser oder ähnlicher Form erscheint; vgl. M. Avenel
44
III S. 877. Eggenberg hat bei Verhandlungen über Pinerolo in der Tat angedeutet, daß an der
45
Frage dieses Platzes der Frieden nicht zu scheitern brauche. Vgl. dazu die päpstliche Instruktion
46
für Ginetti 1636 bei V. Siri, Mercurio II S. 945, K. Repgen, Hauptinstruktion Ginettis
47
S. 280; A. Leman, Rivalité S. 369.
a déclaré plusieurs fois
10

36
10 durant sa vie] Ab B1, fortlaufender Text; A: à diverses personnes qui luy en parloient
37
( vgl. S. [42, 3–4] ) .
durant sa vie disant que, pendant que les François seront Maistres de cette
11
place et qu’il y aura dans l’Italie une esgale puissance à celle des Espagnolz
12
pour leur opposer, ilz n’y entreprendront rien, et que par ce moyen
13
l’Empereur qui a plusieurs fois abandonné ses propres intérestz en Alle-
14
magne et exposé l’Empire et sa Maison pour favoriser ceux des Espagnolz
15
ne sera plus obligé de faire passer, comme il a fait, ses forces en Italie pour
16
les appuyer dans le dessein et l’ambition qu’ilz ont de s’en rendre Maistres.

17
Si les Ministres d’Espagne et de l’Empereur disent que Pignerol relève
18
de l’Empire et que M r de Savoye n’en a peu faire l’alliénation sans le consen-
19
tement de l’Empereur, il sera bien aisé de leur respondre,

38
19–20 puis que c’est chose du tout évidente] Ab B1, fortlaufender Text; A: et dire
39
( vgl. S. [42, 13] ) .
puis que c’est
20
chose du tout évidente, que, Pignerol aiant esté autres fois possédé par la
21
France et que

40
21 depuis aiant – courtoisie] Korr. Charp in B1 statt A ( vgl. S. [42, 14–15] ) und B1 ur-
41
sprünglich
: M r de Savoie l’ayant depuis receu par gratiffication de cette Couronne.
depuis aiant esté remis à M r de Savoye par pure courtoisie,
22
il ne tenoit pas cette place, lors qu’il l’a eschangée, autrement qu’il fait à
23
présent le Marquisat de Saluces qui ne relève point de l’Empire.

[p. 79] [scan. 113]


1
Les Espagnolz ne s’opposans pas à ce que le Roy demeure Maistre de
2
Pignerol prétendront peut estre que Sa Majesté y tienne une si foible
3
garnison qu’elle ne puisse donner jalousie à l’Estat de Milan ny les obliger
4
à tenir sur pied de grandes forces pour la deffense dudit Estat, après mesme
5
que la Paix sera establie, sur quoy il sera bien aisé au Roy de les satisfaire
6
sur ce poinct, par ce que touts ses Estatz estants unis, Sa Majesté peut
7
beaucoup plus facilement et en moins de tempz envoyer des trouppes en
8
ces quartiers- là, lors que le bien de son service le requérera, que ne sçauroi-
9
ent faire les Espagnolz dans le Milanois, à cause de l’esloignement de leurs
10
Estatz et des lieux où ilz peuvent prendre des soldatz.

11
Cependant il faut tousjours deux mil hommes

25
11 dans und Pignerol] Ab B1, fortlaufender Text; fehlt in A, vgl. S. [42, 28] , 36–37.
dans

26
11 la ville de] Texteinschub Charp in B2.
la ville de Pignerol
12
C1
et ne faut

27
12 [se] restraindre] se zugesetzt nach A ( vgl. S. [42, 28] ) sowie B1–B3; fehlt ab C1.
[se] restraindre à un nombre certain. | Si toutes fois les Espagnolz
13
s’opiniastroient à le faire diminuer, on le pourra réduire à quatorze cents
14
hommes. |

15
Section neufiesme

16
[Casale, Mantua]

17
A1

28
17–21 Pour la – ledit Duc] Für A vgl. S. [42, 30][43, 2] . In B1 Randvermerk Ri: Casal;
29
nach B2 und B3 übernommen, nicht nach C1.
Pour la garnison françoise de Cazal, les Espagnolz feront d’autant plus
18
d’instances à ce que le Roy la retire et remette cette place entre les mains de
19
M r

30
19 le Duc] Ab B3; fehlt in A ( vgl. S. [42, 32] ) , B1 und B2.
le Duc de Mantoue qu’ilz ne désespèrent pas de s’en rendre Maistres
20
quelque jour, soit par le moyen de quelque eschange ou par d’autres
21
B1
négociations qu’ilz

31
21 en] Ab B2; fehlt in A ( vgl. S. [43, 2] ) und B1.
en pourront faire avec ledit

32
21 Duc] A fährt fort ( vgl. S. [43, 3–8] ) : Surquoy il est à remarquer que le Marquis de
33
[ in A2 fehlt de] Spinola disoit que l’establissement des François dans Cazal devoit estre
34
beaucoup plus sensible au Roy d’Espagne que non pas dans Pignerol, et qu’il estoit
35
d’advis, en cas que Sa Majesté Catholique fut obligée de consentir que lesdits François
36
demeurassent en l’une de ces deux places, que ce fut plustost dans Pignerol que dans
37
Cazal, et qu’il n’estoit pas si préjudiciable à son Maistre. Dieser Passus ist in B1 – B3 ohne
38
das einleitende Surquoy als Randnotiz beibehalten, nicht mehr in C1. In B1 ist er von Ch ge-
39
schrieben
und von Charp mit Marge bezeichnet, was in B2 und B3 fehlt.
Duc. | M rs les Plénipo-
22
tentiaires tesmoigneront d’abord que le Roy n’a point de dessein particulier
23
de faire demeurer les François dans Cazal

40
23–24 pour son intérest, qu’il désire] Korr. Ri in B1 statt B1 ursprünglich: Qu’il
41
demande.
pour son intérest, qu’il
24
désire seulement que cette place soit

42
24 [si] bien] B1–B3: si bien; si fehlt ab C1.
[si] bien assurée que les Espagnolz ne

[p. 80] [scan. 114]


1
puissent s’en rendre Maistres ny Madame de Mantoue en abuser au préjudice
2
du repos de l’Italie et de la Chrestienté. |

3
C1
Sa Majesté a assez fait cognoistre qu’elle ne prétend point s’agrandir du
4
bien d’autruy, que les garnisons qu’elle tient dans Cazal ne sont que pour
5
la conserver à son Souverain, qu’elle a pourtant juste suject de s’affermir pour
6
l’y maintenir, car outre que le Duc Charles, ayeul de celuy à présent régnant,
7
l’a remise entre les mains de Sa Majesté et qu’il est cogneu à tout le monde,
8
de quelle importance est cette place à la liberté de l’Italie, quel avantage en
9
tireroient les Espagnolz, s’ilz s’en estoient impatroniséz, que leur conduite
10
ordinaire fait remarquer qu’ilz s’opiniastrent de plus à avoir les choses qui
11
sont à leur bien séance, quoy que difficiles, que les François ont des facilitéz
12
qui leur sont reprochées, qu’il est trop avéré que Madame la Duchesse de
13
Mantoue en a voulu disposer contre ses propres intérestz à l’avantage de
14
l’Espagne, qu’elle a manié une entreprise et consenty de faire couper la
15
gorge à la garnison françoise, establie à la deffense de ladite place pour le bien
16
de son filz, Dieu ayant permis que les Traittéz originaux, signéz d’elle, du
17
Marquis de Leganez, et autres Ministres d’Espagne, nous soient tumbéz
18
entre les mains par le gaing que nous fismes de la bataille de Cazal, qui
19
fut[!] trouvé parmy les papiers du Général, et sans deffaillir à ce que Dieu
20
nous fait voir clairement estre de sa volonté, nous ne sçaurions mettre au
21
hazard cette place, et sur ces raisons lesdits S rs Ambassadeurs s’affermiront
22
qu’elle nous soit laissée jusques à ce que le Duc soit en aage de se gouverner
23
par luy mesme

36
Über Casale s. S. [75, 37–39] . Im Frieden von Cherasco hatte Karl von Nevers (vgl. S. 73,
37
36–39), der zugleich als Herzog von Mantua anerkannt wurde, einen Teil des Monferrat mit
38
dem seit 1629 von den Franzosen besetzten Casale erhalten, während der Rest mit Trino und
39
Alba an Savoyen kam. Karl starb am 26. September 1638, ihm folgte sein Enkel Karl III.,
40
für den seine Mutter Maria von Gonzaga die Vormundschaft übernahm. Sie hielt zu Spanien,
41
und man sagte ihr sogar nach, sie sei die Urheberin eines im Jahre 1638 aufgedeckten Komplotts
42
zur Ermordung der französischen Besatzung in Casale. Beweise für ihre geheimen Verhandlungen
43
mit Spanien fielen den Franzosen wahrscheinlich in der Schlacht von Casale am 29. April 1640
44
mit den erbeuteten Papieren des spanischen Statthalters in Mailand, Leganes, in die Hände.
. |

24
B1

32
24 Et par ce que] Hier beginnen in B1 drei dem ursprünglichen Text von B1 zugefügte, von
33
Charp geschriebene Einlegeblätter. Sie entsprechen unserem Text S. [80, 24][82, 11] , S. [82, 46]
34
[83, 32] (vgl. S. [83, 34–35] ), S. [84, 35][85, 7] (vgl. S. [85, 40–45] ), S. [86, 29–39] und S.
35
[87, 4–17] (vgl. S. [87, 24–25] , 35–36).
Et par ce que c’est chose difficile à faire jusques à ce que ce Prince soit
25
en aage de gouverner et de deffendre son bien par luy mesme, lesdits S rs
26
Plénipotentiaires soustiendront que par raison Cazal doit demeurer entre les
27
mains du Roy jusques au tempz susdit, veu principalement que cette place
28
luy a esté déposée par son grand père pour empescher que les Espagnolz
29
n’en privassent sa Maison, ce qui oblige le Roy à la garder jusques à ce
30
que son petit filz soit en aage de la pouvoir conserver par sa bonne con-
31
duicte.

[p. 81] [scan. 115]


1

11
1– [82,11] Si cependant – la Paix] Vgl. den anderen Wortlaut in A S. [43, 9][44, 5] .
12
Vgl. auch die S. [43, 41–44] gebrachte Randnotiz aus A2, die nach B1 übernommen wird ( B-Text
13
S. [82, 37–41] ) .

14
Dem Text von A S. [43, 9][44, 5] entsprach im ursprünglichen Text von B1 folgender
15
kürzerer Passus: Ilz sçauront bien en suite faire valoir, comme il faut, la sortie des François
16
de Casal et la mesnager si addroitement que, se relaschant en ce point, ilz en tirent de
17
l’utilité en d’autres.

18
[ Im Zwischenraum zum folgenden Absatz eine Anweisung von Ri: pour terminer. Sie
19
bezieht sich auf die hier vorangehenden Zeilen: Ilz sçauront – en d’autres, denn der folgende
20
Absatz ist am Rand von B1 durch Pfeile nach oben verwiesen. Die betr. Zeilen treten in der
21
Neufassung auf den Einlegeblättern Charp in B1 – wenn auch verändert – wirklich hinter den
22
ursprünglich folgenden Abschnitt, d. h. hinter die Neufassung des hier folgenden Passus: Pour
23
bien asseurer – infaillible; d. i. S. [81, 4][82, 11] : Le premier est – de la Paix. Da
24
von dem langen Einschub in C1 S. [82, 11][84, 34] hier abzusehen ist, folgten sie in der Neu-
25
fassung
in B1 unmittelbar: S. [84, 35][85, 2] ( vgl. auch S. [84, 39][85, 23] ) .]

26
Pour bien asseurer cette place il semble qu’un des meilleurs expédients qu’on puisse
27
prendre est d’y establir une garnison de Suisses à la solde de M r de Mantoue, moyennant
28
que celuy qui commanderoit lesdits Suisses fust personne du tout asseurée, et qui s’oblige-
29
[-ast, durch spätere Streichung unleserlich. Ri korrigierte den letzten Nebensatz zu: qui comman-
30
dera lesdits Suisses Et Les Chefs qui seruiront soubs luy soyent personnes du
31
tout asseurées, qui s’obligent; diese Korrektur bereitete die definitive Fassung des Satzes vor;
32
vgl. S. [81, 9] bis S. [82, 1] ] par serment de ne souffrir en aucune façon que M r de
33
Mantoue se prévalust [ korrigiert ‹Ri› zu: prévalle] de ladite place en faveur des Espagnolz
34
au préjudice de la Paix, et qu’en outre M r le Duc de Mantoue donnast [ korrigiert ‹Ri› zu:
35
donne] une promesse au Roy, portant asseurance de ne consentir jamais à aucune négo-
36
ciation ou Traité, par lequel ladite place soit mise au pouvoir des Espagnolz, ce dont
37
le bien et les Estats qu’il possedde en France, joincts à sa parole, seront une caultion
38
infaillible [ Ab portant asseurance ( S. [81, 35] ) gleichlautend mit A; vgl. S. [44, 2–5] ].

39
Hier schloß in B1 ursprünglich die Sektion IX ( denn der in A folgende Abschnitt über die vene-
40
zianische
Garnison in Mantua, vgl. S. [44, 7–13] , wurde nicht mehr verwendet; vgl. dazu auch
41
S. [26, 3–4] , 42–44 ) . Neben dem letzten Absatz die S. [82, 37–41] wiedergegebene Randnotiz.
42
Der ganze Passus, einschließlich der Randnotiz wurde gestrichen. Statt dessen schrieb Charp auf
43
dem ersten und zweiten Einlegeblatt ( vgl. S. [80, 32–35] ) die Randnotiz unverändert ab und den
44
neuen Text nieder ( S. [81, 1][82, 8] , bis Estatz, und weiter S. [82, 31–32] ) . Daran nahm Ri noch die
45
S. [82, 23–24] und S. [82, 29–34] ausgewiesenen Veränderungen vor.
Si cependant on fait tant d’instance pour faire sortir les François de cette
2
place qu’il semble que la Paix ne se puisse faire sans cette condition, il n’y
3
a que deux partys à prendre en cette occasion.

4

46
4 Le premier est] Ab B3, fortlaufender Text, statt B1, erstes Einlegeblatt Charp ( vgl.
47
S. [80, 32–35] ) , und B2: Ou.
Le premier est d’arrester qu’elle sera gardée telle qu’elle est par des Suisses,
5
C1
payéz par le Roy soubz le nom de M r de Mantoue | à qui Sa Majesté pourra
6
B1
fournir l’argent à titre de pension, | et par des trouppes appartenantes à la
7
République de Venize, payées par ladite République sous le nom dudit S r de
8
Mantoue.

9
En ce cas il est besoing que celuy

48
9–10 qui command erasous luy] Korr. Ri im ursprünglichen Text von B1 ( vgl.
49
S. [81, 28–30] ) ; Charp übernahm den Wortlaut bis auf die Umwandlung von Les Chefs in
50
les officiers und seruiront in seront auf seinem ersten Einlegeblatt ( vgl. S. [80, 32–35] ) .
qui commandera les Suisses, et les
10
officiers qui seront sous luy,

12
[81,10][82,1] comme aussy – vénitienne] Erweiterung im fortlaufenden Text auf dem ersten
13
Einlegeblatt Charp in B1 (vgl. S. [80, 32–35] ), ebenso wie der inhaltlich zugehörige Satz S. 81,
14
6–8. – Vgl. in A den nicht nach B1 übernommenen Passus über die venezianische Garnison
15
in Mantua S. [44, 7–13] , während eine solche für Casale dort noch nicht erwogen wird.
comme aussy les chefz et officiers de la

[p. 82] [scan. 116]


1
garnison vénitienne,

16
1 soient person nes – qui s’obli gent] Korr. Ri im ursprünglichen Text von B1 ( vgl.
17
S. [81, 28–31] ) ; Charp übernahm den Wortlaut auf seinem ersten Einlegeblatt ( vgl. dazu S. 80,
18
32–35) .
soient personnes du tout assurées, qui s’obli gent
2
par serment de ne souffrir en aucune façon

19
2–3 que M r ny Madame – prévalent] Im ursprünglichen Text von B1 ( vgl. S. [81, 32–33] ) :
20
que M r de Mantoue se prévalust [ korrigiert zu: prévalle]; auf dem ersten Einlegeblatt Charp in
21
B1 ( vgl. S. [80, 32–35] ) : que M r ny Madame de Mantoue se prévale[!]; ny Madame
22
ist nachträglich von Charp zugesetzt. Auch B2 noch prévale; erst ab B3 prévalent.
que M r ny Madame de Man-
3
toue se prévalent de ladite place

23
3–4 et des deppendances du Montferrat] Texteinschub Ri in B1, auf dem ersten
24
Einlegeblatt Charp ( vgl. S. [80, 32–35] ) .
et des deppendances du Mont-
4
ferrat
en faveur des Espagnolz au préjudice de la Paix, et qu’en outre
5

25
5 Madame de – donnent] Im ursprünglichen Text von B1 ( vgl. S. [81, 34–35] ) : M r le Duc
26
de Mantoue donnast [ korrigiert zu: donne]; auf dem zweiten Einlegeblatt Charp in B1 ( vgl.
27
S. [80, 32–35] ) zuerst: M r le Duc de Mantoue donnera; hier nachträglich von Charp durch
28
die endgültigen Worte ersetzt; donnent ist nochmalige Korr. Charp statt zuerst donneront.
Madame de Mantoue et les Ministres de l’Estat donnent une promesse
6
au Roy, portant assurance de ne consentir jamais à aucune négociation ou
7
Traitté, par lequel ladite place soit mise au pouvoir des Espagnolz, ce dont
8
le bien et les Estatz

29
8–11 qui sontla Paix] Texteinschub, bzw. ab ladicte promesse ( S. [82, 10] )
30
Marginaleinschub Ri in B1, auf dem zweiten Einlegeblatt Charp ( vgl. S. [80, 32–35] ) , statt
31
Charp: qu’il possède en France [en France von Ri in seine Korr. einbezogen], joincts à sa
32
parole, seront une caution infaillible; so hatten schon A ( vgl. S. [44, 4–5] ) und die ursprüngliche
33
Fassung von B1 ( vgl. S. [81, 37–38] ) den Passus beschlossen. Daran erinnert auch noch ein ge-
34
strichener
Ansatz Ri hinter S r Duc, seront ( S. [82, 8–9] ) : auec Sa parolle.

35
Neben diesem Passus schrieb Charp auf seinem zweiten Einlegeblatt die schon in A ( vgl.
36
S. [43, 39–44] ) und in ursprünglich B1 ( vgl. S. [81, 39–44] ) vorhandene Randnotiz ab. Sie wurde
37
nach B2 und B3 übernommen, nicht mehr nach C1: Marge [ Nur in B1]. Il faudra faire
38
concevoir adroitement à M r de Mantoue que cette précaution que le Roy doit désirer
39
n’est pas fondée sur le doute que Sa Majesté ait de sa personne, de l’affection de laquelle
40
elle est très asseurée, mais de crainte que ses successeurs n’aient pas les mesmes intentions
41
qu’il a.
qui sont en France, appartenants audit S r Duc,
9
seront la meilleure

42
9 [caution]] Von Ri in seinem Texteinschub in B1 (vgl. S. [82, 29–30] ) wohl irrtümlich aus-
43
gelassen, aber in der dort von ihm gestrichenen Fassung Charp vorhanden (vgl. S. [82, 32] ). caution
44
fehlt in allen folgenden Handschriften.
[caution] qu’on puisse prendre, pourveu
10
que ledit Duc, estant en aage, ratiffie ladite promesse, ainsy
11
C1
qu’il y demeurera obligé par le Traitté de la Paix. | Quelques

[p. 83] [scan. 117]


1
uns ont avancé qu’il seroit à propos, pour sortir de cette affaire, de
2
consentir au razement de la citadelle, mais il semble qu’il y a beaucoup de
3
raisons pour rejetter cet expédient.

4
Chacun sçait que le premier but où les Espagnolz ont visé, faisant la
5
guerre au Duc de Mantoue, a esté de se rendre Maistres de Cazal, et le
6
second, ne pouvant obtenir le premier, de faire en sorte qu’on démolist
7
cette place; cela nous oblige par la loy des contraires et par des raisons
8
solides et bien cognues de conclure que l’une et l’autre de ces deux fins
9
est préjudiciable à la France et qu’elle doit tascher d’obtenir:

10
Ou, qu’il demeure dans cette place garnison françoise, comme les Espag-
11

45
11 la Paix] Charp fuhr auf dem zweiten Einlegeblatt in B1 ( vgl. S. [80, 32–35] ) noch fort:
46
Le second expédient pourroit estre de raser la citadelle et laisser la ville en la seureté de la
47
ligue qui se fera pour la caution de la Paix.

48
Je [!] sçay bien que l’on pourra dire que raser la citadelle de Casal sera mal recognoistre
49
la grande affection que les Montferrins ont tesmoignée à la France. Mais si quelques – uns
50
peuvent avoir cette pensée, les gens senséz ne l’auront pas, veu que la ville et le pays de
30
Montferrat seront en estat d’estre plus à leur aise, s’ils sont privéz de leur citadelle qui
31
est le seul suject qui leur attire la guerre, que s’ils sont contraints de la conserver avec
32
autant de peine qu’ils ont eu jusqu’à présent. ( Fortsetzung des Textes vom zweiten
33
Einlegeblatt Charp S. [84, 35] . )

34
Dieser Passus wurde nach B2 und B3 übernommen; ab C1 ist er durch den langen, thematisch
35
verwandten Passus S. [82, 11][84, 34] ersetzt.

36
Das in B1 – B3 auftauchende Je verrät das persönliche Diktat Richelieus; vgl. dazu G.
37
Hanotaux S. 712f.; M. Deloche S. 6, 312; Ders., Le testament politique S. 63. Häufiger als
38
in der Hauptinstruktion spricht Richelieu in der Aufzeichnung über die alten Rechte der Krone
39
Frankreich ( Nr. 12) in der ersten Person Singularis; vgl. S. [182, 41][183, 24] , [185, 37–39] .
nolz en ont eu plusieurs qui ne leur appartiennent point, comme à Piombino,
12
Sabionnette, Corrego, avec intention différente de la France, commenceants
13
par la protection, pour

40
13 en suite] So C1 und C2; C3 enfin.
en suite y establir leur domination, comme ilz ont
14
fait à Final, et ilz en fussent venus à Mourgues sans la vigoureuse résolution
15
que ce Prince prist de les en chasser, asseuré et assisté de la protection du
16
Roy

41
Mourgues (= Monaco) hatte seit 1605 eine spanische Besatzung. Der Fürst von Monaco,
42
Onorato II. de’Grimaldi, stellte sich durch Vertrag vom 24. Februar 1635 unter französische
43
Protektion. Am 17. September 1641 ließ er die spanische Besatzung niedermachen und nahm für
44
sich und sein Fürstentum den Schutz des französischen Königs in Anspruch. Vgl. G. Fagniez
45
II S. 215f.
; ou qu’on y en mette de Suisses et troupes des Vénitiens qui feront
17
serment comme il a esté cy dessus dit, et aux conditions formellement y
18
apposées.

19
Ou, pour le dernier expédient, rendre purement et simplement cette place
20
au Duc de Mantoue et à luy en laisser la pleine et entière disposition avec
21
des précautions telles qu’elles ne puissent estre refusées, et qui nous assurent
22
de la volonté dudit Duc de Mantoue et de ses successeurs, mais de consentir
23
à la démolition de la place. C’est ce qui semble qu’on ne sçauroit faire sans
24
honte, et en voicy les raisons:

25
Le desplaisir qu’en recevroient les Montferrins de se voir si mal traittéz
26
après avoir tesmoigné avec tant de fermeté et de courage leur affection et
27
attachement à la France.

28
Que, Cazal ayant esté le motif qui a fait prendre les armes à la France
29
et à l’Espagne pour des fins contraires, ce seroit une grande honte à la

[p. 84] [scan. 118]


1
France et une gloire à l’Espagne que celle cy fust parvenue à ce qu’elle
2
s’estoit proposé, après tant de sang françois respendu et tant de millions
3
d’argent consumméz pour l’en empescher.

4
Ce seroit mal correspondre aux faveurs du Ciel qui s’est trois fois si
5
visiblement déclaré pour le salut de cette place, si nous venions à la sacriffier
6
à l’appétit de ceux, des mains desquelz il l’a souvent retirée.

7
Démolissant la citadelle, on oste au Montferrat son ornement et sa seureté.

8
Au Duc de Mantoue ce qui l’a rendu considérable en Italie, et la place,
9
sans laquelle il luy est impossible de se garentir des invasions des Espagnolz
10
et du Duc de Savoye toutes les fois qu’ilz voudront occuper le Montferrat.

11
On donne la commodité aux Espagnolz, sans qu’il soit possible de l’em-
12
pescher, de s’emparer de la ville et en suite d’y construire une autre cita-
13
delle, d’autant plus aisée que les fondements de la première subsisteroient et
14
que les fraiz n’excéderoient pas trois ou quatre cens mil escus de despense,
15
qu’ilz n’espargneroient pas pour s’assurer d’un post aussy avantageux, dont
16
la plus grande fortiffication consiste en l’assiette, d’autant plus considérable
17
pour eux qu’elle couvre tout l’Estat de Milan.

18
La démolition de la citadelle feroit aussy trop considérer le Duc de Savoye
19
à cause de Trin et Verseil

41
Trino und Vercelli waren in spanischer Hand. Trino wurde noch von französischen Truppen
42
unter Führung des Prinzen Thomas von Savoyen (vgl. S. [116, 44–46] , aber auch S. [76, 44–47] )
43
belagert und wenig später, am 25. September 1643, erobert.
qui sont offusquéz et tenus en bride par cette
20
place; c’est pour quoy ilz en ont désiré si ardemment l’effect et ilz en ont fait
21
des propositions en divers tempz.

22
Que, si nous y consentions, nous serions une des causes de la ruine du Duc
23
de Mantoue, pour lequel nous avons si souvent pris les armes.

24
Et pour ce que l’on pourroit dire que nous, dans la discution des affaires
25
de Lorraine, pourrions prétendre qu’on raze les fortiffications de Nancy, les
26
Espagnolz prétendront aussy qu’on démolisse la citadelle de Cazal, il sera
27
bien aisé à respondre que les Espagnolz ont la mesme raison que nous de le
28
désirer, mais non pas la mesme raison de le prétendre; affin que la chose
29
fust esgale, il faudroit que, comme nous sommes Maistres de Nancy, ilz le
30
fussent aussy de Cazal, mais il ne seroit pas juste que, nous tenant les deux
31
places et les rendant toutes deux, cela se fit avec des conditions aussy
32
avantageuses pour eux que pour nous, et qu’ilz fussent aussy bien traittéz,
33
n’ayants rien, que nous qui possédons beaucoup, comme si nous estions
34
obligéz de faire leurs affaires en faisant les nostres. |

35
B1

37
35 Quelque] Fortsetzung des Textes vom zweiten Einlegeblatt Charp (vgl. S. [80, 32–35] )
38
im Anschluß an den S. [82, 46][83, 32] gedruckten Text.
Quelque expédient qu’on prenne, M rs les Plénipotentiaires sçauront bien
36
faire valoir, comme il faut, la sortie des François de Cazal et la mesnager si

39
35– [85,2] sçauront bien – d’autres] Dieser Passus auf dem zweiten Einlegeblatt Charp (vgl.
40
S. [80, 32–35] ) hatte schon in A (vgl. S. [43, 9–12] ) und im ursprünglichen Text von B1 (vgl.
20
S. [81, 15–17] ) seine Entsprechung. An Stelle dessen war in B1 auf dem ersten Einlegeblatt
21
Charp der kurze Abschnitt S. [81, 1–3] getreten; aber auf dem zweiten Einlegeblatt wurde der
22
ursprüngliche Passus wieder verwendet, entsprechend einer von Ri in der Erstfassung von B1
23
angeordneten Umstellung (vgl. S. [81, 18–25] ).

[p. 85] [scan. 119]


1
adroictement que, se relaschant en ce poinct, ilz en tirent de l’utilité en d’
2
autres.

3

24
3–6 Or, par ce queprétentions] Marginaleinschub Ri auf dem zweiten Ein-
25
legeblatt
Charp ( vgl. S. [80, 32–35] ) in B1 statt Charp: Pour terminer tous les différens
26
meus ou à mouvoir à l’avenir entre les [les wird verändert zu des, vgl. S. [85, 6] ].

27
Ri hatte seinen Zusatz zunächst begonnen: Or par ce que Ce Seroit peu de Termi-
28
ner
presentement. Dann strich er die beiden letzten Worte und setzte darüber: remedier
29
simplement. Davon strich er auch simplement.
Or, par ce que ce seroit peu de remédier aux maux qui
4
peuvent arriver

30
4 en Italie] Ab C1; Ri in B1 ( vgl. S. [85, 24–26] ) , sowie B2 und B3: à l’Italie.
en Italie à cause de la place de Cazal, si l’on

5
ne prévient aussy les inconvénientz qui

31
5 pourront] Ab C1; Ri in B1 ( vgl. S. [85, 24–26] ) , sowie B2 und B3: pourroyent.
pourront estre causéz
6
par les diverses prétentions des Maisons de Savoye et de Mantoue
7
dont les intérestz ont plusieurs fois allumé le feu

32
7 en Italie] Vgl. für einen auf den Einlegeblättern Charp in B1 folgenden, später ersetzten
33
Passus S. [86, 26–48] .
en Italie.

8

34
8–10 Pour espuiser – La première] Dieses Stück geht auf einen Vorentwurf Ri auf
35
dem zweiten und dritten Einlegeblatt Charp ( dazu S. [80, 32–35] ) zurück; vgl. für Wortlaut und
36
Entstehung S. [86, 40–48] . Der Entwurf wurde bis auf die Umwandlung von terminer in
37
espuiser la source de, z. T. als Überleitung auf dem unteren Rand des zweiten Einlegeblatts
38
Charp, z. T. am Kopf des Diktatblatts Charp ( vgl. dafür und für den Einschnitt S. [85, 40–45] )
39
übernommen.
Pour espuiser la source de touts leurs différendz

40
8 deux ] Hier beginnt in B1 ein zwischen das zweite und dritte Einlegeblatt Charp (vgl. S. 80,
41
32–35) noch nachträglich eingeschobenes Blatt von der Hand Charp (die einleitenden Worte des
42
Abschnitts noch auf dem zweiten Einlegeblatt). Es entspricht unserem Text S. [85, 8–14] und
43
[86, 8][87, 3] . Dieses Blatt ist sehr hastig geschrieben, also wohl nach Diktat. Wir bezeichnen
44
es hinfort als »Diktatblatt«. Vgl. für den Einlegeblatt-B1-Text, den es ersetzt, sowie für die
45
mutmaßliche Art seiner Entstehung S. [86, 26–48] .
deux choses

9
sont principalement requises.

10
La première que le Traitté fait à Querasque en l’an 1630

46
Richtig: 1631.
entre M rs
11
de Savoye et de Mantoue soit exécuté, le Roy s’offrant de faire payer à
12
M r de Mantoue les cinq cens mil escus à quoy ledit Traitté condamne M r
13
de Savoye pour la plus value des terres qui luy ont esté assignées en par-
14
tage. |

15
C1
Leurs Majestéz sont si jalouses non seulement d’accomplir leurs pro-
16
messes qu’elles veulent aussy que celles, promises par le feu Roy, soient
17
entièrement exécutées, et bien informées que Sa Majesté deffunte par le
18
Traitté de Querasque est obligée de payer audit Duc de Mantoue la somme
19
de cinq cens mil escus pour la plus value des biens qui par ledit Traitté

[p. 86] [scan. 120]


1
furent bailléz au Duc de Savoye, lesdits S rs Ambassadeurs en assureront les
2
Ministres des Princes qui leur en pourront parler, et essayeront de disposer
3
ceux de Mantoue à consentir que ladite somme de cinq cens mil escus soit
4
employée à l’acquit des debtes de leur Maistre, c’est à dire de celles qu’il
5
doit en France; ainsy s’acquittant, il y aura plus de bien, sera par ce moyen
6
plus attaché au service de Sa Majesté, et Elle plus assurée de ce qui luy
7
sera promis de sa part. |

8
B1

19
8–17 Quelque difficulté – non seulement] In diesem Teil des Diktatblattes Charp in
20
B1 ( vgl. S. [85, 40–45] ) befinden sich verschiedene gestrichene Ansätze, die die Unmittelbarkeit
21
der Entstehung zeigen. Hinter puisse faire de ( S. [86, 8] ) : recevoir; hinter de ce Traitté, ( S. 86,
22
9) : l’intérest; hinter l’obligent ( S. [86, 12] ) : assez; hinter d’estouffer ( S. [86, 17] ) : entièrement.
Quelque difficulté que Madame de Mantoue puisse faire de consentir à
9
l’exécution de ce Traitté, le repos de l’Italie et l’intérest qu’a l’Empereur de
10
faire valoir un Traitté fait par ses Ministres et par ceux d’Espagne de l’aveu
11
et du consentement des

23
11 Députéz de M r de Mantoue] B1, Diktatblatt Charp ( vgl. S. [85, 40–45] ) , zuerst:
24
Ministres de feu M r de Mantoue, von Charp korrigiert zu Députéz de feu M r de Mantoue;
25
so B2 und B3. C1 läßt feu aus.
Députéz de M r de Mantoue, quoy qu’ilz ne l’ayent
12
pas donné par escrit, l’obligent d’autant plus à faire accomplir le Traitté
13
qu’il l’a ratiffié en sa propre personne.

14

26
14– [87,3] La seconde – de Mantoue] Dieser Passus auf dem Diktatblatt Charp ( vgl. S. 85,
27
40–45) ersetzte seine etwas ausführlichere, dann gestrichene Fassung auf dem zweiten und dritten
28
Einlegeblatt Charp ( vgl. S. [80, 32–35] ) in B1; dort hatte sie sich an die Stelle S. [85, 7] : … ont
29
plusieurs fois allumé le feu en Italie angeschlossen: et pour oster aux Espagnols les
30
avantages qu’ils pourroient tirer en faisant marier la sœur du Duc de Mantoue à quelque
31
Prince de leur nom ou dépendant d’eux, ce qui ne pourroit [ Korr. Ri statt zuerst peut]
32
arriver qu’au grand préjudice de tous les Princes d’Italie, il semble à propos et comme
33
nécessaire de stipuler par le Traicté de Paix un mariage entre le Duc de Savoie et la
34
Princesse de Mantoue, par le moyen duquel non seulement les différens desjà forméz
35
entre eux pour le suject du Montferrat seront entièrement assoupis et accordéz, mais en
36
outre ceux qui sans un tel mariage arriveroient sans doute, au cas qu’il pleust à Dieu
37
appeller M r le Duc de Mantoue sans hoirs [!] procrééz de sa chair, seront prévenus,
38
entant qu’en tel cas le Marquisat du Montferrat apartiendroit légitimement à ladite
39
Princesse de Mantoue.

40
Bevor diese Fassung gestrichen wurde, hatte Ri sie noch umzuarbeiten begonnen. Er strich die
41
Zeilen von et pour oster bis dépendant d’eux ( S. [86, 29–31] ; hier linienweise Streichung, wohl von
42
Ri, später senkrechte Streichung des ganzen Passus) und setzte dafür ein: Pour terminer tous
43
leurs differends Deux choses sont requises principalement. La premiere.
44
Dieser Ansatz bereitete die definitive Fassung des einleitenden Satzes auf dem Diktatblatt
45
Charp vor ( vgl. S. [85, 8–10] ) , und es ist daraus zu schließen, daß Ri wohl während seiner
46
Korrektur die Umarbeitung und Erweiterung ( vgl. den Ansatz La premiere und dessen Aus-
47
führung
S. [85, 10–14] , [86, 8–13] ) des ganzen Stücks ins Auge gefaßt hat und daraufhin das
48
Diktatblatt Charp ( vgl. S. [85, 40–45] ) entstanden ist.
La seconde est d’empescher le mariage de la seur du Duc de Mantoue à
15
quelque Prince de la Maison d’Austriche ou deppendant d’icelle et faire
16
résoudre par le Traitté de Paix le mariage de ladite Princesse avec le Duc de
17
Savoye, affin d’estouffer non seulement par ce moyen les différendz desjà
18
forméz entre leurs Maisons, mais en outre prévenir ceux qui arriveroient

[p. 87] [scan. 121]


1
indubitablement, si Dieu appelloit M r de Mantoue sans enfantz masles, veu
2
qu’en tel cas le Duché de Montferrat appartiendroit légitimement à ladite
3
Princesse de Mantoue

43
Eleonore, jüngere Schwester des noch unmündigen Herzogs Karl von Mantua (vgl. S. [80, 39–40] ).
44
Weitere Geschwister lebten nicht.
.

4

24
4 Ce pourroit] Fortsetzung des Textes von den Einlegeblättern Charp in B1 (vgl. S. 80,
25
32–35), nach der Unterbrechung durch das Diktatblatt Charp in B1 (vgl. S. [85, 40–45] ).
Ce pourroit estre aussy chose convenable aux intérestz publicz d’arrester
5

26
5 avec ***] Auf dem dritten Einlegeblatt Charp in B1 ( vgl. S. [80, 32–35] ): avec M.
27
***; B2 läßt das M. vor der Lücke aus.

28
5–6 confirmeroit – l’affection] Drittes Einlegeblatt Charp in B1 ( vgl. S. [80, 32–35] )
29
sowie B2 und B3: le confirmeroit de plus en plus en l’affection; C1 läßt le und das en vor
30
l’affection aus; diese wohl schlechtere Form auch in den Ausfertigungen.
le mariage de M r le Duc de Mantoue avec***, d’autant que cela confir-
6
meroit de plus en plus l’affection de ses prédécesseurs envers la France et
7
en

31
7 la ***] Drittes Einlegeblatt Charp in B1 ( vgl. S. [80, 32–35] ) sowie B2 und B3:
32
la propension; ab C1 die Lücke.
la *** qu’on recognoist qu’il a desjà de s’y attacher par sa propre
8

33
8 par ***] Drittes Einlegeblatt Charp in B1 ( vgl. S. [80, 32–35] ) sowie B2 und B3:
34
par M. ***; C1 läßt das M. vor der Lücke aus.
inclination: Outre que les biens qui luy seront portéz par*** seront une
9
nouvelle caution de son attachement. Il est à considérer pour la France
10
qu’ilz ne peuvent estre possédéz par aucun Prince estranger qui en puisse
11
moins abuser au préjudice du Royaume que celuy là.

12
M rs les Plénipotentiaires ont à considérer qu’il y a cette différence entre
13
les deux mariages susdits que le premier peut estre traitté au sceu et du
14
consentement de touts les intervenants à la Paix, que par ce que c’est chose
15
manifeste que le bien et le repos de l’Italie le requiert, au lieu que le second
16
doit estre secrètement mesnagé, d’autant que probablement ceux de la Mai-
17
son d’Austriche ne le

35
17 désireroient pas] Schluß des Textes von den Einlegeblättern Charp in B1 ( vgl. S. 80,
36
32–35) und damit in B1 Ende der Sektion IX.
désireroient pas. |

18
B2

37
18–23 Cependant – contrainctz] Zusatz Charp in B2, unter dem ursprünglichen Schluß
38
der Sektion IX in B1 ( vgl. S. [87, 35–36] ) und B2.
Cependant, comme il se peut faire que l’avantage que la Maison de Man-
19

39
19 avec ***] Im Zusatz Charp in B2 ( vgl. S. [87, 37–38] ) sowie in B3: avec M. ***; C1
40
läßt das M. vor der Lücke aus.
toue retireroit du second mariage, proposé avec***, leur feroit embrasser le
20
premier avec plus de facilité qu’on y trouveroit sans cet intérest: On
21
pourroit à l’ombre du second qui doit estre secret conclure le premier,
22
sans en donner part aux intervenants à la Paix qui probablement s’y trou-
23
veront

41
23 contrainctz] Im Zusatz Charp in B2 ( vgl. S. [87, 37–38] ) sowie in B3: contraires
42
( wohl die bessere Lesart) ; ab C1 contrainctz.
contrainctz. |

[p. 88] [scan. 122]


1
C1

17
1–4 Pourtant – conclure] Späterer Zusatz in C1, unter dem ursprünglichen Schluß der
18
Sektion IX in B2 (vgl. S. [87, 37–38] ), B3 und C1, jedoch vom Schreiber der ganzen Hand-
19
schrift zugefügt.
Pourtant lesdits Ambassadeurs ne parleront point dudit mariage qu’ilz
2

20
2 puisque ***] Die Lücke schon im Zusatz von C1 ( vgl. S. [88, 17–19] ) .
n’en ayent nouvel ordre de Sa Majesté, puisque*** a désiré prendre du
3
tempz pour s’en résoudre, sans avoir néantmoins tesmoigné de l’alliénation
4
ou de l’esloignement à le conclure. |

5
Section dixiesme

6
[Lothringen. Die Bistümer Metz, Toul, Verdun]

7
A1

21
7–9 La restitution – engagé] Für A vgl. S. [45, 20–22] . In B1 Randvermerk Ri: Lor-
22
reyne
; nach B2 und B3 übernommen, nicht nach C1.
La restitution de la Lorraine ne peut estre demandée juridiquement,
8
premièrement, par ce que le Roy l’a justement acquise par le droict de la
9
B1
guerre, à laquelle les outrages qu’il a receus du Duc l’ont

23
9 engagé] Hier fährt A mit dem Stück S. [45, 23–27] fort. In anderer Fassung folgte dieser
24
Passus in B1 ursprünglich an etwas späterer Stelle, nach Duc Charles, S. [88, 15] ; vgl. den
25
Wortlaut S. [91, 45–48] . Er wurde hier aber gestrichen, zusammen mit einer folgenden Stelle aus
26
ursprünglich B1 bzw. A (vgl. S. [94, 20–24] bzw. S. [45, 28][46, 2] ). Auf den neuen Einlege-
27
blättern in B1 (vgl. S. [89, 15–23] ) fand er dann nach Zwischenschaltung großer anderer Abschnitte
28
eine zweite Neufassung und diese hier in B1 nach nochmaliger Überarbeitung, insbesondere Kürzung
29
durch Ri (vgl. S. [92, 1–3] , 30–36) ihre endgültige Formulierung in dem Text S. [91, 13][92, 3] .

30
9–10 engagé par raison] Korr. Charp in B1 statt A ( vgl. S. [45, 22] ) und B1 ursprünglich:
31
justement engagé; justement wurde gestrichen, par raison zugefügt.
engagé | par
10
raison, et que, depuis l’avoir acquise, Sa Majesté ayant eu assez de générosité
11
pour la remettre entre les mains dudit Duc, la notoire perfidie dont il a
12
usé en suite d’une telle grace sans suject ny prétexte quelconque donne un
13
nouveau droict au Roy de posséder légitimement touts les Estatz dudit Duc,
14
lequel

32
14 droict] Textzusatz Ri in B1.
droict ne peut estre contredict, puis qu’il est estably par le propre
15
consentement du Duc Charles

33
15–16 qui consent – au Roy] Marginaleinschub Charp in B1; statt dessen folgte in B1
34
ursprünglich nach du Duc Charles (S. [88, 15] ) ein später gestrichener Passus (Textgeschichte
35
schon S. [88, 23–29] ), der auf den neuen Einlegeblättern in B1 (vgl. S. [89, 15–23] ) an späterer Stelle
36
wieder Verwendung fand. Wir drucken ihn S. [91, 45–48] als Lesart zur endgültigen Fassung, die
37
S. [91, 13][92, 3] steht.
qui consent par le Traitté fait à Paris que, s’il
16
manque audit Traitté, les droictz qu’il a sur la Lorraine soient dévolus au Roy

38
Herzog Karl IV. von Lothringen war im Vertrage von Vic am 6. Januar 1632 zum Anschluß
39
an Frankreich gezwungen worden, hatte diesen Vertrag aber nicht gehalten, war darauf 1633 aus
40
seinem Lande vertrieben worden und hatte am 19. Januar 1634 zugunsten seines Bruders Franz
41
abgedankt. Am 2. April 1641 wurde er durch den Vertrag von Paris in seine Länder wieder
42
eingesetzt, mußte aber Bar von Frankreich zu Lehen nehmen und Clermont, Stenay, Jametz und
43
Dun abtreten. Marsal sollte geschleift werden, Nancy bis zum allgemeinen Friedensschluß von
44
französischen Truppen besetzt bleiben und dann gleichfalls entfestigt, aber an Karl zurückgegeben
45
werden. Außerdem mußte der Herzog sich zur Waffenhilfe für Frankreich verpflichten. Er hielt
46
aber den Vertrag nicht und trat schon im Juli 1641 auf die kaiserlich-spanische Seite zurück.
.

[p. 89] [scan. 123]


1

15
1 Si l’on dit] Hier beginnen in B1 erneut zwei dem ursprünglichen Text von B1 zugefügte
16
Einlegeblätter (zu den ersten Einlegeblättern vgl. S. [80, 32–35] ). Sie sind zuerst von Charp,
17
später (vgl. S. [92, 26–27] ) von Ch geschrieben. Der Teil von Charp hat den gleichen hastigen Schrift-
18
charakter wie das Diktatblatt (vgl. S. [85, 40–45] ). Die beiden Blätter entsprechen unserem
19
Text S. [89, 1][92, 14] (vgl. S. [92, 42–44] ) und S. [93, 13][94, 7] (vgl. S. [94, 31–32] ).

20
Zu dem einleitenden Satz bis S. [89, 2] : force findet sich in B1 über dem Marginaleinschub Charp
21
S. [88, 15–16] (ausgewiesen S. [88, 33] ) ein gestrichener Ansatz Ri: Si lon dict quil a faict
22
par force. Damit läßt sich wie bei dem früheren Diktatblatt (vgl. S. [86, 40–48] ) der Wechsel
23
zwischen eigener Federarbeit und Diktat Richelieus auch hier wieder deutlich rekonstruieren.

24
1 Si l’on dit que le Duc Charles] Auf dem ersten Einlegeblatt Charp in B1 ( vgl. S. 89,
25
15–23) begann der Passus ursprünglich: Si quelqu’un dit que le Duc de Wirtemberg;
26
Charp korrigierte Wirtemberg zunächst zu Loraine, dann de Loraine zu Charles ( vgl. eine
27
ähnliche Korrektur S. [89, 36–38] ) . In B2 erscheint im laufenden Text l’on statt quelqu’un.
Si l’on dit que le Duc Charles peut prétendre nulité audit Traitté, comme
2

30
2 ayant esté] Folgt gestrichener Ansatz Charp auf dem ersten Einlegeblatt Charp in B1
31
( vgl. S. [89, 15–23] ) : faicts par (faicts abhängig von ursprünglich Traitéz; vgl. S. [89, 28–29] ) .
32
Dieser Ansatz erinnert an den Vorentwurf Ri für die betr. Stelle; vgl. S. [89, 20–22] : faict
33
par force.
ayant esté induict à le faire par la force de la crainte qu’il devoit avoir au
3
lieu où il a esté passé, et soustient que cette raison doit estre d’autant plus
4
valable que nous nous en servons pour annuller les Traittéz de Madrit et de
5
Cambray

48
Zwischen Karl V. und Franz L, 1526 bzw. 1529.
, il sera aisé de faire voir qu’il y a grande différence en ce que nous
6
disons en ce suject avec justice, et ce qu’on

34
6 peut] In B3 vom Schreiber ausgelassen, aber von Charp bei seiner Kollation (vgl. S. 32,
35
5–9, 35–36) wieder hinzugefügt.
peut mettre en avant au fait
7

36
7 dudit Duc] Auf dem ersten Einlegeblatt Charp in B1 ( vgl. S. [89, 15–23] ) zunächst:
37
du Duc de Wirtemberg. Charp korrigierte Wirtemberg zu Loraine. Dann wurde de Loraine
38
gestrichen, und über du fügte Charp dit hinzu.
dudit Duc sans raison.

8
Le Roy François

39
8 ou] Korr. Charp auf dem ersten Einlegeblatt Charp in B1 (vgl. S. [89, 15–23] ) statt
40
zuerst: et.
ou ses enfants estoient prisonniers en Espagne, lors que
9
les Traittéz de Madrit et de Cambray ont esté passéz, au lieu que le Duc
10

41
10 Charles] Korr. Charp auf dem ersten Einlegeblatt Charp in B1 (vgl. S. [89, 15–23] ) statt
42
ursprünglich: de Loraine; vgl. entsprechende Korrekturen auf den Einlegeblättern in B1: S.
43
[90, 37–38] (Charp), S. [91, 21–22] (Charp) und S. [92, 38–39] bzw. 12 (Ri).
Charles est venu volontairement en France, après en avoir recherché plusieurs
11
fois la permission, y a esté traitté si honorablement et avec tant de liberté
12
que mesme on ne prenoit aucune garde à ses actions, s’en est retourné,
13
quand il a voulu, et a renvoyé la ratiffication de ce qu’il avoit fait

44
13–14 du milieu – restably] Korr. Ri in B2 statt B1, erstes Einlegeblatt Charp ( vgl.
45
S. [89, 15–23] ) , und B2 ursprünglich: après avoir esté restably en ses Estats.
du milieu
14
de ses Estatz, après y avoir esté restably,

46
14– [90,9] ce qu’il – avoit] Texteinschub, bzw. ab le S r des Coutures ( S. [90, 1] )
47
Marginaleinschub Ri auf dem ersten Einlegeblatt Charp in B1 ( vgl. S. [89, 15–23] ) .
ce qu’il faisoit avec tant

[p. 90] [scan. 124]


1
de satisfaction qu’il dépescha de son pais le S r des Coutures
2
à la Diète de Ratisbonne

38
Im Februar 1641, also noch vor dem Vertrag mit Frankreich, hatte Herzog Karl den Reichstag
39
von Regensburg um Schutz angerufen ( M. C. Londorp V S. 70). Descoutures ging nach
40
M. Avenel VII S. 283 im Mai 1641 nach Regensburg, zu einer Zeit also, als offiziell das gute
41
Verhältnis zu Frankreich wiederhergestellt war. Der Herzog betrieb zu der Zeit eifrig die
42
Rückgabe seiner von Frankreich besetzten Festungen; daher wohl die von Richelieu angeführten
43
Erklärungen von Descoutures in Regensburg, die schwerlich ernst gemeint waren.
pour faire sçavoir à touts les
3
Electeurs la générosité dont le Roy avoit usé envers luy, et
4
les détromper des mauvaises impressions qu’on leur avoit
5
voulu donner des intentions de Sa Majesté.

6
L’instruction qu’il donna, signée de luy dans Bar, audit S r
7
des Coutures justiffie

21
7 clairement] Korr. Ri in seinem Marginaleinschub auf dem ersten Einlegeblatt Charp
22
in B1 (vgl. S. [89, 46–47] ) statt Ri darin zuerst: simplement ; darauf folgte noch ein gestriche-
23
ner Ansatz Ri: Et, verbunden mit ein bis zwei Worten, die durch Streichung völlig verdorben.
clairement la liberté, avec laquelle il

8
avoit fait son Traitté avec le Roy, et le contentement qu’il
9
en avoit.

10
Si l’on dit que le Roy François envoya la ratiffication du Traitté de Madrit
11
lors qu’il fut en France, il faut respondre qu’il estoit lors

24
11 autant] Korr. Ri auf dem ersten Einlegeblatt Charp in B1 ( vgl. S. [89, 15–23] ) statt
25
hier zuerst: aussy.
autant prisonnier
12
que lors qu’il estoit dans Madrit, veu que ses enfantz y tenoient sa place,
13
et qu’aussytost qu’ilz furent délivréz aprèz le Traitté de Cambray, le Roy en
14
plein Parlement fit ses protestations de nulité et son Parlement avec luy

44
Am 15. Januar 1537 vor dem Parlament zu Paris.
.
15
Il est encore à remarquer qu’au Traitté de Madrit les conditions auxquelles
16
le Roy François se sousmet portent d’elles mesme présomption de force,
17

26
17–18 en tant – partie] Ursprüngliche Fassung auf dem ersten Einlegeblatt Charp in B1
27
( vgl. S. [89, 15–23] ) : en tant qu’il cède ce qui luy estoit légitimement acquis sans aucune
28
cause qui puisse estre sensée légitimement apparente. Daran korrigierte zuerst Charp den
29
letzten Nebensatz zu: qui ait apparence de justice. Dann wurden die Worte von sans aucune
30
ab, einschließlich der Korr. Charp gestrichen. Ri setzte die nahezu schon vorhandenen Worte sans
31
aucune apparence de Justice ( zum letzten Wort vgl. S. [90, 34–35] ) an ihre endgültige
32
Stelle und über die gestrichene Zeile seinen Zusatz: Et dont il possedoit la meilleure
33
partie.
en tant qu’il cède sans aucune apparence de

34
17 raison] Korr. Charp in B2 statt B1, in der Korrektur Ri ( vgl. S. [90, 31] ) , und B2 ur-
35
sprünglich
: Justice.
raison ce qui luy estoit
18
légitimement acquis et dont il possédoit la meilleure partie

45
Franz I. mußte auf alle seine Ansprüche in Burgund, Italien und den Niederlanden verzichten,
46
obwohl sich in der Hand des Kaisers nur die italienischen Gebiete befanden.
,
19
au lieu que le Traitté fait avec le Duc

36
19 Charles] Korr. Charp auf dem ersten Einlegeblatt Charp in B1 ( vgl. S. [89, 15–23] ) statt
37
ursprünglich: de Loraine.
Charles porte présomption de toute
20
liberté, puis qu’il ne faut point de force à un Prince pour recevoir un Estat

[p. 91] [scan. 125]


1
dont il avoit esté justement despouillé par

18
1 le suject] Auf dem ersten Einlegeblatt Charp in B1 ( vgl. S. [89, 15–23] ) folgte ursprünglich
19
noch, dann gestrichen: légitime.
le suject que sa mauvaise con-
2
duicte

20
2 en] Ab C1; fehlt in B1, erstes Einlegeblatt Charp (vgl. S. [89, 15–23] ), in B2 und B3.
en avoit donné au Roy de luy faire la guerre.

3
Si l’on dit encores que le Duc

21
3 Charles] Korr. Charp auf dem zweiten Einlegeblatt Charp in B1 ( vgl. S. [89, 15–23] )
22
statt ursprünglich: de Loraine.
Charles

23
3 par le Traitté fait à Paris] Von Charp auf dem zweiten Einlegeblatt Charp in B1
24
( vgl. S. [89, 15–23] ) nachträglich zugesetzt ( vgl. auch S. [91, 31–32] ) .
par le Traitté fait à Paris est privé
4
de quelque partie de son Estat, on peut respondre

25
4–5 que, le Roy – prétendre] Korr. Charp auf dem zweiten Einlegeblatt Charp in B1
26
( vgl. S. [89, 15–23] ) statt des Ansatzes: qu’aiant conquis et confisqué justement son
27
Estat, au lieu de pouvoir estimer; Anschluß S. [91, 5–6] : qu’il en bis force. Davon bezog
28
Charp die Worte conquis, justement und Estat ( korrigiert zu Estats) in die neue Fassung ein.
que, le Roy aiant con-
5
fisqué et conquis justement ses Estatz, on ne peut prétendre qu’il en cède
6
une partie par force, puis qu’il n’y a jamais présomption de contraincte en
7
ce que la raison establit.

8
Il est encore à considérer que ce que le Roy

29
8 retenoit] Korr. Charp auf dem zweiten Einlegeblatt Charp in B1 ( vgl. S. [89, 15–23] )
30
statt ursprünglich: retient.
retenoit de la Lorraine

31
8–9 par le Traitté de Paris] Von Charp auf dem zweiten Einlegeblatt Charp in B1 ( vgl.
32
S. [89, 15–23] ) nachträglich zugesetzt ( vgl. auch S. [91, 23–24] ) .
par
9
le Traitté de Paris ne sçauroit estre

33
9 estimé] Korr. Charp auf dem zweiten Einlegeblatt Charp in B1 ( vgl. S. [89, 15–23] ) statt
34
ursprünglich: esgale.
estimé à la quatriesme partie des fraiz
10
de la guerre qu’il a esté forcé de faire pour

35
10–12 réduire ce Prince – estoit offensé] Auf dem zweiten Einlegeblatt Charp in B1
36
( vgl. S. [89, 15–23] ) aus verschiedenen Ansätzen bzw. Korrekturen entstanden. – 1. Gestrichener
37
Ansatz Charp hinter réduire ce Prince ( S. [91, 10] ) : à la raison. – 2. Gestrichener Ansatz Charp
38
hinter à son devoir et ( S. [91, 11] ) : comme Souverain à la raison qu’il en. Nach Streichung
39
dessen erneuter Ansatz: pour tirer; davon wurde pour durch en ersetzt: en tirer raison comme
40
d’un ( S. [91, 11] ) . – 3. Charp dann zuerst: d’un Souverain qu’il avoit offensé; das korrigierte
41
er zu d’un Souverain duquel il estoit offensé ( S. [91, 11–12] ) .
réduire ce Prince comme son
11
Vassal à son devoir et en tirer raison comme d’un Souverain duquel il
12
estoit offensé.

13

23
[91,13] Si en suite] Charp hatte den Passus auf dem zweiten Einlegeblatt Charp in B1
24
( vgl. S. [89, 15–23] ) zunächst begonnen: Il est encore à remarquer, dies dann gestrichen und darun-
25
ter
neu angesetzt.
Si en suite de ce que dessus la Maison d’Austriche trouve

26
[91,13–14] à la détention] Von hier an, mitten auf dem zweiten Einlegeblatt in B1 ( vgl.
27
S. [89, 15–23] ) , Ch statt Charp.
à redire à
14
la détention de la Lorraine, il faut représenter qu’ilz ont acquis

28
[91,14] presque ] Textzusatz Ri im Einlegeblatt Ch in B1 (vgl. S. [89, 15–23] und S. 92,
29
26–27).
presque
15
touts leurs Estatz faisants la guerre à divers Princes sous divers prétextes
16
qui ne leur donnent pas un si légitime titre de les posséder comme est celuy,
17
en vertu duquel le Roy prétend la Lorraine.

[p. 92] [scan. 126]


1

30
1–3 Le Wirtemberg – suject] Ursprüngliche Fassung auf dem Einlegeblatt Ch in B1
31
( vgl. S. [89, 15–23] und S. [92, 26–27] ) ; Il faut en suite leur représenter le grand nombre
32
des Estatz qu’ilz possèdent sous couleur d’un tiltre pareil, et particulièrement de nou-
33
veau le Wirtemberg, le Palatinat, et plusieurs Eveschéz d’Alemagne, qui, n’estant que
34
coloré, ne leur donne point de droict. Ri strich das bis auf die Worte le Wirtemberg, le
35
Palatinat, et plusieurs Eveschéz d’Alemagne und fügte hier im Text seinen Zusatz occupes
36
de Nouueau usf. ( S. [92, 1–3] ) an. Vgl. die Textgeschichte des Passus von S. [91, 13][92, 3]
37
auf S. [88, 23–29] .
Le Wirtemberg, le Palatinat, et plusieurs Eveschéz d’Allemagne, occupéz
2
de nouveau sur un simple titre coloré, doivent estre alléguéz
3
en ce suject

45
Ein Teil der Erzbistümer und Bistümer im Nordwesten des Reiches war auf Grund des Resti-
46
tutionsediktes den Protestanten entzogen worden. Das habsburgische Hausinteresse spielte dabei
47
insofern eine Rolle, als der Kaiser mehrere dieser Stifte seinem Sohn, dem Erzherzog Leopold
48
Wilhelm, übertragen hatte. Über Württemberg und Pfalz vgl. S. [76, 36–38] und S. [110, 34–40] .
.

4
S’ilz disent qu’ilz veulent restituer tout ce qu’ilz ont occupé depuis la
5
dernière guerre, il faut respondre que deux raisons les portent aisément à
6
ce dessein, l’une qu’ilz ne possèdent pas légitimement ce qu’ilz offrent de
7
restituer, et l’autre qu’il est en lieu où ilz le peuvent reprendre quand bon
8
leur semblera.

9
Et qu’outre qu’il n’y eut jamais de droict si évident que le nostre sur la
10
Lorraine, le moindre avantage que le Roy puisse remporter d’une longue
11
guerre est de faire la Paix en sorte qu’il en puisse jouir, estant garenty des
12
troubles qu’un Prince turbulent, comme est

38
12–14 le Duc – paisible] Ursprüngliche Fassung auf dem Einlegeblatt Ch in B1 ( vgl.
39
S. [89, 15–23] und S. [92, 26–27] ) : le Duc de Lorraine, luy causeroit indubitablement,
40
puis que jamais il n’a voulu faire autre chose. Das korrigierte Ri im Text wie oben durch
41
Sperrung gekennzeichnet. – Auch B2 und B3 noch indubitablement; erst C1 sans doute.
le Duc Charles, luy causeroit
13

42
13– [92,3] Si en suite – suject] Textgeschichte des Passus schon S. [88, 23–29] : in A anders
43
und noch am Anfang des Abschnitts Lothringen ( vgl. S. [45, 23–27] bzw. S. [88, 9] ) ; in ursprünglich
44
B1 an etwas spätere Stelle gerückt ( hinter S. [88, 15] : Duc Charles) und in folgender Neufassung:
45
Si les Espagnolz et les Impériaux avoient un pareil droit sur les Estats quils ont
46
[ Korr. Ri statt zuerst par eux] usurpéz de nouveau, ilz se mocqueroient des instances
47
qu’on leur fait maintenant avec grande justice pour la restitution du Palatinat, du Duché
48
de Wirtemberg, et de plusieurs autres Estats qu’ilz ont conquis.

17
Diese Fassung wurde in ursprünglich B1 zusammen mit einer folgenden, inhaltlich zu S. [94, 4–7]
18
gehörenden Stelle ( vgl. S. [94, 20–24] ) gestrichen und erscheint auf dem zweiten Einlegeblatt Charp
19
bzw. Ch ( vgl. S. [89, 15–23] bzw. S. [92, 26–27] ) in einer zweiten Neufassung, die unserem Text
20
S. [91, 13–17] und dem Text S. [92, 31–34] entspricht. Davon hat Ri den zuletzt genannten Teil
21
in dritter Überarbeitung auf dem Einlegeblatt Charp-Ch in die endgültige Form gebracht: S. 92,
22
1–3 ( vgl. S. [92, 34–36] ) .
sans doute, s’il estoit restably en ses Estatz, èsquelz il n’a jamais
14
peu demeurer paisible.

15

42
15 Si les Impériaux] Hier beginnt in B1 ein Zusatzblatt, von Charp sehr hastig, wohl nach
43
Diktat geschrieben und durch Verweiszeichen dem Text des Einlegeblattes Ch (vgl. S. [89, 15]
44
23 und S. [92, 26–27] ) eingefügt. Es entspricht unserem Text S. [92, 15][93, 12] .

18
[92,15][93,1] Si les Impériaux – Duc de Lorraine] Charp hatte auf dem Zusatzblatt in B1
19
( vgl. S. [92, 42–44] ) zunächst angesetzt: Les Impériaux disent que, si la Loraine demeur[oit
20
unleserlich] entre les mains du Roy, l’Empire demeureroit affoibly en ce qu’Antoine, Duc
21
de Loraine, par le Traitté fait à Nuremberg l’an 1542 entre. Dies brachte er dann durch Text-
22
korrekturen
und -zusätze in die endgültige Form; der Ansatz entre ist gestrichen.
Si les Impériaux disent que la Lorraine ne peut demeurer entre les mains
16
du Roy, sans que l’Empire en demeure affoibly en ce que par le Traitté fait

[p. 93] [scan. 127]


1
à Nuremberg l’an 1542

45
Im Nürnberger Vertrag von 1542 hatte sich das Reich zum Schutz Lothringens verpflichtet,
46
wogegen der Herzog einen Beitrag von zwei Dritteln eines kurfürstlichen Anschlages zu zahlen
47
hatte.
Antoine, Duc de Lorraine, s’oblige pour luy et
2
pour ses successeurs de contribuer aux fraiz nécessaires pour la conservation
3
de l’Empire les deux tiers de ce à quoy chasque Electeur sera taxé pour la
4
mesme fin par les Estatz Généraux dudit Empire, on respondra pour Sa
5
Majesté qu’on offre de contribuer aux mesmes fins que dessus

23
5 la mesme] Auf dem Zusatzblatt Charp in B1 ( vgl. S. [92, 42–44] ) folgte ursprünglich
24
noch, dann gestrichen: et plus grande.
la mesme
6
taxe que ce à quoy les Ducz de Lorraine sont obligéz par le susdit Traitté,
7
et que le Roy fournira volontiers le double de ladite taxe, lors qu’il sera
8
question de résister aux entreprises

25
8 des Turcz] Hierzu eine Randnotiz Charp auf dem Zusatzblatt Charp in B1 ( vgl. S. 92,
26
42–44) ; sie wurde nach B2 und B3 übernommen, nicht nach C1: Marge [ Nur B1]. Cette offre de
27
s’opposer aux Turcs dissipera en Allemagne l’impression que la Maison d’Austriche
28
a tousjours voulu donner que les Roys de France ont alliance avec les Turcs au préjudice
29
de l’Alemagne et du reste de la Chrestienté, encore que le vray fondement de cette
30
alliance soit l’entretènement du traffic et du commerce de la Provence et du Languedoc
31
en l’Empire des Turcs [ Fassung B3; B1 und B2: du Turc], et la conservation des Lieux
32
Saincts, et le soulagement et la liberté des Chrestiens en toute l’estendue de l’Empire
33
otoman.
des Turcz et des Espagnolz contre
9
l’Allemagne, à la charge que les Députéz de Sa Majesté assisteront aux
10
Diètes et Estatz de l’Empire pour raison desdits Estatz de Lorraine, ainsy
11
que le Roy d’Espagne y assiste par ses Députéz à cause du Duché de Brabant
12
et autres provinces du Pais Bas.

13

34
13 En suite] Fortsetzung des Textes vom Einlegeblatt Ch in B1 (vgl. S. [89, 15–23] und S.
35
[92, 26–27] ), nach Unterbrechung durch das Zusatzblatt Charp (vgl. S. [92, 42–44] ).
En suite il faut remarquer que, si la France, traittant avec la Maison
14
d’Austriche qui retient ordinairement tout ce qu’elle conquiert, faisoit la
15
Paix sans faire

36
15 le moyen] B1, Einlegeblatt Ch ( vgl. S. [89, 15–23] und S. [92, 26–27] ) , sowie B2 und B3:
37
le vray moyen; C1 läßt vray aus.
le mesme, ce seroit le moyen de rendre ladite Paix mal
16
assurée et

38
16 de nouveau] Hierzu Randnotiz Ch auf dem Einlegeblatt Ch in B1 ( vgl. S. [89, 15–23]
39
und S. [92, 26–27] ) ; sie wurde nach B2 und B3 übernommen, nicht mehr nach C1: Cette raison
40
me semble si considérable que je n’estime pas qu’on la puisse négliger dans le Traité
41
de Paix, sans en estre responsable devant Dieu. Zur 1. Person Singularis vgl. S. [83, 36]
42
39. Die sonst in B1 übliche Bezeichnung Marge fehlt.
de s’attirer bien tost la guerre de nouveau, veu que

43
16 l’Empire] So C1; B1, Einlegeblatt Ch ( vgl. S. [89, 15–23] und S. [92, 26–27] ) , sowie
44
B2 und B3: l’Empereur ( wohl die bessere Lesart) .
l’Empire et le
17
Roy d’Espagne auroient beaucoup à gaigner en la hazardant et rien à

[p. 94] [scan. 128]


1
craindre, beaucoup à gaigner, si le sort des armes les favorisoit, leur coustume
2
estant de ne rien rendre, rien à craindre, par ce que la France ne sçait pas
3
se prévaloir des avantages qu’elle peut avoir.

4

13
4–7 Après tout – juridiquement] Vgl. die entsprechende Stelle in A S. [45, 28][46, 2] .
14
Sie folgte hier noch unmittelbar dem Abschnitt ( S. [45, 23–27] ) , der dem definitiven Text S. 91,
15
13– [92, 3] entspricht ( vgl. dessen Textgeschichte S. [88, 23–29] ) .

16
Diese Aufeinanderfolge hatte sich in der ursprünglichen Fassung von B1 noch erhalten, bis die
17
Abschnitte hier gestrichen und ihre Neufassung auf den Einlegeblättern ( zu letzteren S. [89, 15]
18
23) durch die Erweiterungen S. [92, 4][94, 3] ( diese z. T. auf dem Zusatzblatt; vgl. S. [92, 42]
19
44) getrennt wurde.

20
In der ursprünglichen Fassung von B1 folgte somit auf die S. [91, 45–48] gedruckte Stelle folgen-
21
der
gestrichener Passus: En suite de ce que dessus il faudra représenter que la Lorraine est
22
de trois natures.

23
La première consiste en ce qui deppend et relève du Roy qui a esté de nouveau sy
24
juridiquement …

25
Ch übertrug diesen Passus als Abschluß auf das zweite Einlegeblatt in B1; dabei ließ er die
26
Worte et relève ( S. [94, 23] ) aus. Mit dieser Übertragung schuf er den Anschluß an den gültig ge-
27
bliebenen
ursprünglichen Text von B1: confisqué sur … ( vgl. S. [94, 7] ) .

28
Charp änderte dann noch im Text Ch die den Passus einleitenden Worte En suite de ce que
29
dessus il faudra in der Weise, wie es aus dem endgültigen Text S. [94,4] ersichtlich ist. Ein bei
30
dieser Korr. hinter il faut zugesetztes aussy wurde wieder gestrichen.
Après tout ce que dessus il faut représenter que la Lorraine est de trois
5
natures

35
Die gleiche Unterscheidung schon in Richelieus Erlaß vom 6. Dezember 1636 ( M. Avenel V
36
S. 706), der bereits alle Grundgedanken der Instruktion zur lothringischen Frage enthält. – Die
37
félonie des Herzogs, von der im nächsten Satz die Rede ist, bestand nach französischer Auf-
38
fassung darin, daß er den Lehenseid für Bar nicht leisten wollte. Das Parlament von Paris hatte
39
deshalb mit Spruch vom 5. September 1634 Lothringen und Bar eingezogen und dem französischen
40
König als Entschädigung zugesprochen. Vgl. J. O. B. d Haussonville II S. 27.
.

6
La première consiste en ce qui deppend du Roy qui a esté de nouveau si
7
A1
juridiquement

31
7 confisqué] Nach Schluß des Textes von den Einlegeblättern in B1 (vgl. S. [89, 15–23] )
32
hiermit Fortsetzung des gültig gebliebenen ursprünglichen Textes von B1.
confisqué sur la seconde félonnie du Duc |

33
7– [95,4] qu’on ne peut – de raison] Für A vgl. S. [46,2–11] .
qu’on ne peut
8
avec apparence

34
8 le prétendre] le ab B1; fehlt in A ( vgl. S. [46,3] ) .
le redemander ny le prétendre sans faire une notable lézion
9
au droict commun de tous les Princes souverains.

10
La seconde en ce qui deppend des Eveschéz dont le Roy est Protecteur

41
Dieser Anspruch stand bekanntlich auf schwachen Füßen, denn abgesehen davon, daß die pro-
42
testantischen Fürsten dem König von Frankreich im Vertrag von Chambord (1552) nur die
43
militärische Besetzung der drei Städte und nicht der Bistümer, geschweige denn die Lehenshoheit
44
über alle davon abhängigen Gebiete zugestanden, außerdem auch nie von Protektion, sondern nur
45
von einer künftigen Ernennung des Königs zum Vikar des Reiches geredet hatten (ein Titel ohne
46
praktische Bedeutung), war dieser Vertrag vom Reich auch nie anerkannt worden. Vollends
47
entbehrte die spätere Ausdehnung der französischen Protektion auf das gesamte Gebiet der drei
48
Bistümer des Rechtsgrundes.
,
11
et par conséquent qu’on ne luy peut demander avec raison, principalement
12
en déclarant ne vouloir le retenir que comme Protecteur desdits Eveschéz,

[p. 95] [scan. 129]


1
Sa Majesté se sousmettant à en faire servir l’Empire ainsy qu’il est accou-
2
stumé.

3
La troisiesme partie est le corpz

21
3 du Duché] Ab B1; A ( vgl. S. [46, 10] ) : dudit Duché.
du Duché de Lorraine dont l’on ne peut
4
B1
prétendre la restitution avec

22
4 aucune] Ab B1; aucune fehlt in A ( vgl. S. [46, 11] ) .
aucune apparence de raison, |

23
4–8 tant pour – la Chrestienté] In A ganz anders und breiter; vgl. S. [46, 11–19] .
tant pour les
5
considérations touchées cydessus, que par ce aussy que le Duc Charles n’est
6
pas capable de posséder un Estat, et que, luy en remettre quelque partie
7
entre les mains, ce seroit luy donner lieu de troubler le repos de la Paix,
8
quand sa verve luy prendra, au préjudice de touts les Princes de la

24
8 Chrestienté] In B1 ursprünglich Schluß der Sektion X; für die späteren Zusätze vgl.
25
S. [95, 26–33] , 37–38, 41–45.
Chrestienté.

9

26
9–13 Si lesLorraine] Marginalzusatz Ri in B1; zum Teil nach einem gestrichenen
27
Vorentwurf Ri in B1, der sich an einer wesentlich früheren Stelle befindet, vor den Einlegeblättern
28
( vgl. S. [89, 15–23] ) marginal neben dem hier aber erst S. [94, 21–24] wiedergegebenen ursprüng-
29
lichen
Text von B1. Der Vorentwurf lautet: Si les plenipotentiaires de Lempereur
30
representent que le Duc Charles na peu disposer de Jamais [ Jametz
31
vgl. S. [88, 38–43] ], dautant que cest une piece qui deppend de Lempire [ ab
32
dautant Korr. Ri statt Ri ursprünglich: Entan[t] quil appartient a Lempire].
33
Damit bricht der Vorentwurf ab.
Si les Plénipotentiaires de l’Empereur représentent que le
10
Duc Charles

34
10 ne peut] Ab B2, fortlaufender Text, statt Ri in B1 sowie auch Ri in ursprünglich B1
35
(vgl. S. [95, 26–30] ): na [n’a] peu; dies wohl die bessere Lesart (vgl. denselben Abschreibefehler
36
von B2 der Aufzeichnung über die Kronrechte S. [176, 29–30] ).
ne peut disposer de la place de Stenay, d’autant
11
que c’est une pièce qui relève de l’Empire, ainsy qu’il paroist
12
par le Traitté de Crespy

46
Im Frieden von Crépy vom 18. September 1544 zwischen Karl V. und Franz I. (nicht Hein-
47
rich II.) verzichteten beide auf alle ihre Eroberungen und Ansprüche.
qui oblige le Roy Henry 2 d à la
13
rendre au Duc de Lorraine,

37
13–18 il faut – les deux] Marginalzusatz Charp in B1, unter dem Marginalzusatz Ri
38
in B1 ( vgl. S. [95, 26] ) .
il faut respondre que, bien que par le
14
Traitté de Crespy cette place ait esté

39
14 rendue au] Folgt gestrichener Ansatz Charp in seinem Marginalzusatz in B1 (vgl. S. 95,
40
37–38): Card. al de.
rendue au Duc de Lorraine, ce n’est
15
pas chose décidée qu’elle relève de l’Empire et non du Roy, et que, quand
16
mesme elle relèveroit de l’Empire, il n’importe pas à l’Empereur qu’elle soit
17
plustost tenue par un Prince que par un autre, pourveu qu’il en soit esga-
18
lement servy par touts les deux.

19

41
19– [96,19] On s’exempteroit – l’Empire] Diese Abschnitte sind in B1 von Charp auf
42
einem kleinen Zettel geschrieben, der falsch verheftet wurde, d. h. zwei Blätter weiter, der aber durch
43
Verweiszeichen an der richtigen Stelle eingefügt ist. Am Heftrand ist der Text – durch späteres
44
Ausreißen des Zettels – recto und verso beschädigt und kann vielfach nur mit Hilfe von B2 rekon-
45
struiert werden.
On s’exempteroit volontiers de parler davantage des intérestz de Metz,
20
de Toul, et de Verdun, par ce qu’il n’y a pas d’apparence qu’on veuille

[p. 96] [scan. 130]


1
révoquer en doute l’antienne possession, en laquelle est le Roy d’estre
2
Protecteur de ces trois Eveschéz et d’en garder les principales villes.
3
Cependant, si cette affaire est mise sur le bureau, M rs les Plénipotentiaires
4
représenteront que, si l’Empereur veut

20
4 retirer] Korrektur Charp auf dem Zettel in B1 ( vgl. S. [95, 41–45] ) statt Charp hier zuerst:
21
réunir.
retirer tout ce qui deppend de
5
l’Empire, la demande seroit supportable, quoy que le Roy ait des raisons
6
particulières pour faire que ce dessein ne peust avoir lieu au préjudice du
7
droict, avec lequel il possède les places de Metz, Toul, et Verdun.

8
Mais que, laissant aux Espagnolz

22
8 beaucoup] Korrektur Charp auf dem Zettel in B1 ( vgl. S. [95, 41–45] ) statt Charp hier zu-
23
erst
: quantité.
beaucoup de pièces de l’Empire qu’ilz
9
possèdent avec un titre

24
9 moins] Charp auf dem Zettel in B1 ( vgl. S. [95, 41–45] ) zuerst: beaucoup moins; dann
25
wurde beaucoup gestrichen.
moins coloré,

26
9–11 et entre autres – en 1595] Marginalzusatz auf dem Zettel Charp in B1 (vgl. S. 95,
27
41–45), am Rand beschädigt. Der Zusatz ist sehr klein und eng geschrieben. Er stammt zu-
28
sammen mit zwei anderen Randzusätzen auf diesem Zettel (vgl. S. [96, 31–33] und S. [97, 9–23] )
29
von der Hand eines dritten, neben Charp und Ch noch an zwei anderen Stellen von B1 (vgl. S. 108,
30
26–34 und S. [113, 15–19] ) auftretenden Kanzlisten.
et entre autres Bezançon, Lindaw, et
10
Cambray, dont mesme les Roys d’Espagne se sont déclaréz propriétaires et
11
Seigneurs souverains en 1595

40
Vgl. S. [76, 38–43] , ferner L. Gross – J. K. Mayr II S. 385, 389ff., III S. 6ff.
, il n’y a pas lieu de prétendre de changement
12
en ce

31
12–14 qui doivent – point parlé] Textzusatz, bzw. ab mains du Roy ( S. [96, 13] ) Margi-
32
nalzusatz
des Kanzlisten ( vgl. S. [96, 26–30] ) auf dem Zettel Charp in B1 ( vgl. S. [95, 41–45] ) ,
33
am Rand beschädigt.
qui est de l’establissement de ces trois places, qui doivent aussy bien de-
13
meurer entre les mains du Roy en suite de ce Traitté, comme elles y sont de-
14
meurées en suite de ceux [!] de Cateau en Cambrésis

41
Friede von Cateau-Cambrésis vom 3. April 1559.
, où il n’en est point parlé.

15

34
15 Au suject desquelles] Korr. Charp auf dem Zettel in B1 ( vgl. S. [95, 41–45] ) statt
35
Charp hier zuerst: En quoy.
Au suject desquelles Sa Majesté demande qu’il soit stipulé par la Paix
16
que

36
16 la France] Korr. Ri auf dem Zettel in B1 ( vgl. S. [95, 41–45] ) statt Charp hier zuerst:
37
Sa Majesté.
la France ne sera jamais

38
16 troublée ] Textzusatz Ri auf dem Zettel in B1 (vgl. S. [95, 41–45] ), bei der Nieder-
39
schrift Charp wahrscheinlich vergessen.
troublée à l’avenir en la possession qu’elle
17
a d’avoir la protection des trois Eveschéz

8
[96,17] de Metz] de ab C1; fehlt in B1, Zettel Charp ( vgl. S. [95, 41–45] ) , B2 und B3.
de Metz, Toul, et Verdun, et
18
d’en garder les principales villes, ce que Sa Majesté entend faire sans
19
préjudice des droictz de

9
[96,19] l’Empire] Neben dem letzten Absatz in B1, Zettel Charp ( vgl. S. [95, 41–45] ) , eine
10
Randnotiz des Kanzlisten ( vgl. S. [96, 26–30] ) ; sie wurde nach B2 und B3 übernommen, nicht
11
nach C1: Les Evesqués de Mets, Toul, et Verdun doivent foy et homage à l’Empereur
12
et reprennent de l’Empire le temporel de leurs Eveschéz, c’est à dire, ils doivent [ B1 u. B2:
13
donnent] une déclaration de toutes les terres de leurs Eveschéz et reconoissent les tenir
14
à foy et homage de l’Empire. L’Empereur prétend que les apelations [!] de Mets ressor-
15
tissent à Spire, ceux de Mets soustiennent que cela n’est pas, et de faict le Maistre Eschevin
16
de Mets a tousjours jugé souverainement depuis la protection et soustient qu’auparavant
17
il avoit pouvoir de faire le mesme comme Vicaire de l’Empire.

18
L’Empereur prétend aussy que les appellations des juges officiers des Eveschéz de
19
Toul et de Verdun ressortissent à Spire, et de fait il a tousjours esté pratiqué ainsy,
20
fors en 1608 qu’à la requeste des habitans desdits Eveschéz qui représentèrent les in-
21
commoditéz et grands frais qu’ils avoient d’aller à Spire, le feu Roy Henry 4. e commit
22
le Président de Metz pour juger souverainement et en dernier ressort les appellations qui
23
alloient à Spire.

24
In C1 Marginaleinschub von dem zweiten in C1 korrigierenden Kanzlisten ( vgl. S. [34, 1–2] ,
25
33–35) , später wieder gestrichen. Er war dem Text durch Zeichen für hinter l’Empire ein-
26
gefügt
, gehört inhaltlich aber wohl an die S. [95, 18] entsprechende frühere Stelle. Der Wortlaut: En
27
toutte extrémité Sa Majesté pourroit consentir que le Traicté faict à Paris par le feu Roy
28
et le Duc Charles fust exécutté. Mais comme la légèreté de son esprit nous doibt tousjours
29
faire appréhender sa conduitte, on croidt qu’il seroit plus à propos de tascher à se relascher
30
au restablissement du Duc son frère, auquel il a faict une renontiation de bonne foy de
31
tous ses Estatz; et peut estre que la Maison d’Austriche et le Duc de Bavières qui n’ont
32
pas meilleure opinion que nous de la solidité du Duc Charles ne s’esloigneront pas de
33
cette proposition.

34
Et pour ce qui regarde le mariage du Duc Charles et de Madame sa femme, Messieurs
35
les Plénipotentiaires, adhérans aux intentions du Pappe, agiront pour l’exécution d’icelles
36
d’autant plus volontiers que Sa Majesté par d’autres raisons est obligée de maintenir
37
les droictz de Madame de Lorraine.

38
Tout ce à quoy on se relaschera envers la Maison de Lorraine en considération de la
39
Paix servira à Messieurs les Ambassadeurs à obliger les Ennemis à en faire de mesme
40
pour le Prince Palatin et autres spoliéz en Allemagne. Le Traicté faict à Paris servira
41
d’instruction sur cet article.
l’Empire

42
Vgl. S. [94, 41–48] . – Zu dem Einschub in C1 S. [97, 26–41] : Herzog Karl war mit seiner
43
Cousine Nicole, der ältesten Tochter seines Vorgängers, des Herzogs Heinrich II., verheiratet.
44
Im Jahre 1637 trennte er sich von ihr und heiratete Beatrix de Cantecroix. Richelieu betrieb
45
beim Papst seine Exkommunikation, die am 23. April 1642 ausgesprochen wurde. Mazarin
46
hielt aber später ein Einlenken für geboten; die hier erwogene Erneuerung des Pariser Vertrages
47
(s. S. [88, 38–46] ) ist jedenfalls im März 1644 Gegenstand von Verhandlungen mit dem Herzog
48
geworden. Vgl. J. O. B. d Haussonville II S. 139ff., 212.
.

[p. 97] [scan. 131]


1

42
1–2 Si les de Metz] Zusatz Ri in B1, unter dem Text Charp auf dem in B1 zugefügten
43
Zettel (vgl. S. [95, 41–45] ). Damit bricht die Sektion X in B1 mitten im Satz ab. Das gleiche
44
gilt auch noch für B2 und B3. Erst C1 bringt im fortlaufenden Text die Ausführung des B1-
45
Ansatzes von Ri (S. [97, 2–7] ). Dafür fällt eine inhaltlich verwandte Randnotiz aus B1–B3
46
fort; vgl. S. [97, 9–23] .
Si les Impériaux se pleignent en suitte de l’establissement
2
C1
du Parlement de Metz, | M rs les Plénipotentiaires diront que, comme le
3
Roy y avoit par cy devant estably un Président

47
Seit 1569 gab es in Metz einen französischen Justizpräsidenten; durch Edikt vom 15. Januar
48
1633 wurde das Metzer Parlament für die drei Bistümer errichtet.
lequel avec le M e Eschevin
4
et les treize jugeoient[!] souverainement et en dernier ressort, on ne doit
5
pas trouver à redire à l’establissement dudit Parlement, puis qu’il déclare
6
ne prétendre que ledit Parlement aye autre jurisdiction que de juger
7
souverainement comme les susdits faisoient

49
Vgl. G. Zeller II S. 251ff., 269ff.
. |

[p. 98] [scan. 132]


1
B1
Section unziesme

2
[Eroberungen Frankreichs betr. Artois, Luxemburg, Franche Comté.
3
Französische Rechte auf Navarra]

4
La demande

14
4 de la restitution] Zusatz Charp in B1, in dem von Ch geschriebenen ursprünglichen Text
15
von B1.
de la restitution de ce que le Roy a conquis en Artois et
5
autres lieux auxquelz il a de légitimes

16
5 prétentions] Ab C1; B1 – B3: droicts.
prétentions est si desraisonnable
6
qu’on a peine à croire qu’elle puisse estre proposée. Cependant, si les
7
Espagnolz la mettent

17
7 en font instance] B1 ursprünglich: font instance sur ce sujet; font wurde von Ri
18
korrigiert zu feront; dann wurden feront und sur ce sujet gestrichen, und Charp setzte
19
darüber: en font.
en avant et en font instance, M rs les Plénipotentiaires
8

20
8– [99,13] représenterontPlénipotentiaires] B1 fuhr anfangs nach Plénipotenti-
21
aires S. [98, 7] fort: demanderont la Navarre, le Roussillon, et tous les autres Estats qui ont
22
autreffois esté conjoincts à cette Couronne. Enfin, après toutes les raisons qui auront peu
23
estre alléguées de part et d’autre, ilz; Anschluß an S. [99, 13–14] : pourront consentir.
24
Dieser Passus wurde gestrichen. Ri fügte dafür den Zusatz representeront bis Qu’il
25
y en a ( S. [98, 8–12] ) ein, zuerst in den gestrichenen Text hinein, bis einschließlich la restitu-
26
tion
( S. [98, 9–10] ) , dann marginal.
27
An Qu’il y en a anschließend, fuhr Ch marginal mit einem längeren Stück fort. Dessen
28
erster Teil blieb erhalten: de deux natures bis la Maison d’Austriche ( S. [98, 12][99, 1] ) . Der
29
zweite, dann gestrichene Teil der Marginalie Ch lautete: Qu’à cela nous mettons en avant la
30
nulité desdits Traittéz, estant manifeste que ceux des [!] Madrid et de Cambray ne peu-
31
vent avoir esté faicts librement, à cause de la prison du Roy François ou de ses enfans,
32
lors qu’ilz ont esté partys.

33
Mais laissant à part les contestations et diverses raisons qui peuvent estre alléguées sur
34
ce sujet de part et d’autre, les droictz de la Navarre sont si clairs et si entiers que les
35
Espagnolz ne peuvent sans une injustice manifeste s’exempter d’en offrir la restitution de
36
la partie qu’ilz retiennent de ce Royaume.

37
Ri fügte für den gestrichenen Teil der Marginalie Ch als zweiten Zusatz quils peuuent
38
pretendre bis pour lauenir ( S. [99, 1–12] ) ein, zum größten Teil in den gestrichenen Text
39
Ch hinein, bis einschließlich ses affaires Et Non ( S. [99, 9] ) , dann marginal auf dem folgen-
40
den
Blatt.

41
Schließlich setzte Ri an den Kopf dieses folgenden Blattes mit dem unterbrochenen ursprünglichen
42
Text von B1 die Worte A toute Extremite M rs les plenipotentiaires ( S. [99, 13] ) .
représenteront qu’au lieu d’entrer en une pensée

43
8 si injuste] Folgt gestrichener Ansatz Ri in seinem Textzusatz in B1 ( vgl. S. [98, 20]
44
26) : Cest a Eux.
si injuste

9
ilz devroient faire pour le repos de la Chrestienté la resti-
10
tution

45
10 de ce] Im Marginalzusatz Ri in B1 ( vgl. S. [98, 20–26] ) sowie in B2 und B3: de tout
46
ce; C1 läßt tout aus.
de ce qu’ilz occupent des appartenances de la Cou-
11
ronne
de France.

12
Qu’il y en a de deux natures, les unes qu’ilz

47
12 tiennent] Korr. Ri im Marginalzusatz Ch in B1 ( vgl. S. [98, 27–28] ) statt darin ur-
48
sprünglich
: possèdent.
tiennent avec quelque
13
prétexte, d’autant que noz Roys en ont fait diverses renonciations aux

[p. 99] [scan. 133]


1
Traittéz passéz entre eux et la Maison d’Austriche

23
1–2 qu’ilz peuvent prétendre] Hiermit beginnt die Ri-Umarbeitung des Marginalzu-
24
satzes
Ch in B1 ( vgl. S. [98, 27–40] ) . Ri hatte zuerst begonnen: a quoy nous opposons,
25
dies gestrichen und ersetzt durch: desquelles ils peuuent pretendre, davon des-
26
quelles
gestrichen und ils zu quils ergänzt.
qu’ilz peuvent
2
prétendre la conservation de celles là avec titre coloré,
3
bien que nous leur opposions la nulité des Traittéz, en vertu
4

27
4 desquelz ilz] Folgt gestrichener Ansatz Ri in seiner Umarbeitung des Marginalzusatzes
28
Ch in B1 ( vgl. S. [98, 27–40] ) : pretendent les posseder Justement.
desquelz ilz soustiennent que leur possession est juste, mais
5
qu’ilz ne peuvent

29
5 retenir la Navarre] Folgt gestrichen in der Ri-Umarbeitung des Marginalzusatzes
30
Ch in B1 ( vgl. S. [98, 27–40] ) : en ce Sujet.
retenir la Navarre sans une manifeste

6
injustice, veu que les droictz

31
6 en sont] Folgt gestrichener Ansatz Ri in seiner Umarbeitung des Marginalzusatzes Ch
32
in B1 ( vgl. S. [98, 27–40] ) : Si Entiers Et Si Clairs ( ähnlich schon im Marginalzusatz
33
Ch, vgl. S. [98, 34] ) . Über den gestrichenen Ansatz setzte Ri die endgültigen Worte: non seule-
34
ment
( S. [99, 6] ) .
en sont non seulement réser-
7
véz
par le Traitté de Vervins,

35
7 mais] Folgt gestrichener Ansatz Ri in seiner Umarbeitung des Marginalzusatzes Ch in
36
B1 ( vgl. S. [98, 27–40] ) : Sont Entiers ( vgl. dazu auch S. [99, 31–33] ) .
mais si clairs que vouloir faire

8
la Paix sans cette restitution est faire voir que l’Espagne la
9
veut pour la nécessité présente de ses affaires et non pour
10
en faire jouir seurement à l’avenir la Chrestienté, c’est vouloir
11

37
11 la Trêfue] Ab C1; im Marginalzusatz Ri in B1 ( vgl. S. [98, 27–40] ) sowie in B2 und
38
B3: une Trêfue.
la Trêfue sous le nom de Paix et non couper les racines de
12
toute division pour establir un

39
12 repos] Folgt gestrichener Ansatz Ri in seinem Marginalzusatz in B1 ( vgl. S. [98, 27–40] ) :
40
perpetuel.
repos assuré pour l’avenir
.

13
A toute extrémité M rs les Plénipotentiaires pourront consen-
14
tir à restituer ce que le Roy tient au Luxembourg et au Comté de Bour-
15
gongne, et en outre les places de

41
15 Danvillé] Ab C1; B1 – B3: Casteau en Cambrésis ( Schreibweise B3; B1 und B2:
42
Casteau Cambrésis) und zusätzlich als Randnotiz: Danvillé.
Danvillé et de Landrécy,

43
15–17 pourveuintérestz] Textzusatz Ri in B1.
pourveu que
16
le Roy ait suject d’estre satisfaict en tout le reste de ses
17
intérestz.

18
Mais pour Hesdin,

44
18 Bapaume] Textzusatz Ri in B2.
Bapaume, Aras, et autres lieux adjacentz

45
Von den hier genannten Plätzen waren Cateau-Cambrésis, Damvillers und Landrecies schon seit
46
1637 in französischer Hand, Hesdin war im Juni 1639, Arras am 10. August 1640, Bapaume
47
am 18. September 1641 erobert worden.
, ilz feront
19
concevoir à tous ceux qui se trouveront au Traitté de la Paix que les Espag-
20
nolz qui retiennent beaucoup des deppendances de la France ne peuvent
21
avoir cette prétention qu’avec injustice, et que le Roy n’y pourroit condes-
22
cendre qu’avec bassesse et infamie, ce qu’il ne fera jamais.

[p. 100] [scan. 134]


1
Section douziesme

2
[Breisach und Elsaß]

3

33
3 Ce poinct estant vuidé] In B1 begann die Sektion: En Suitte de ce poinct vuidé
34
( die ersten beiden Worte von Ri) ; so auch B2 ursprünglich; hier von Ri korrigiert zu: Ce poinct
35
Estant vuidé. – In B1 ist die Sektion von Charp geschrieben; vgl. S. [29, 10–11] , 22–26.
Ce poinct estant vuidé, il faudra venir à décider ce qui devra estre fait
4
de Brizac et de l’Alsace, avant que d’entrer èz affaires de Catalongne et de
5
Portugal, par ce que selon que l’on aura contentement au poinct de l’Alsace
6
la France pourra plus ou moins se relascher aux deux autres.

7
L’Empereur et son Conseil sont trop raisonnables pour ne vouloir pas
8
consentir que la France qui a beaucoup perdu par le passé èz Traittéz qu’elle
9
a faicts, lors qu’elle avoit du desavantage, tire quelque proffict en celuy cy,
10
où ses affaires ne sont pas en mauvais estat.

11
Et les Princes d’Allemagne ont trop d’intérestz à ce que les choses soient
12
tellement establies que la Maison d’Austriche ne puisse plus les régir à
13
l’avenir in virga ferrea, pour ne consentir pas aux justes prétentions que le
14
Roy peut avoir au suject de l’Alsace.

15
Au reste, le Duc de Bavières estant si avancé en aage comme il est, et ses
16
enfants si peu, il faudroit qu’il fust aussy aveugle comme il est prudent et
17
clair voyant pour ne cognoistre pas, combien il luy est important que la
18
France qui ne prétend rien en Allemagne soit en estat d’appuyer sa Maison,
19
dont elle désire autant la grandeur que la Maison d’Austriche en

36
19 souhaite] Korr. Ri in B1 statt B1 ursprünglich: désire.
souhaite
20
l’abaissement.

21
En cette considération il y a lieu de croire que, quoy qu’il y ait de grandes
22
difficultéz à laisser au Roy Brisak, les villes forestières Colmar, Schlestadt,
23
Bedfort, Saverne, Haguenau, et autres lieux possédéz entre la Lorraine et le
24
Rhin, à la fin on y consentira. Cependant, pour y porter plus facilement, il
25
sera de l’adresse de M rs les Plénipotentiaires d’y intéresser M r de Bavières
26
en luy donnant

37
26 quelqu’une] B1 und B2 ursprünglich: quelque part; das korrigierte Ri in B2 zu: quel-
38
ques
unes; so auch B3; ab C1 quelqu’une.
quelqu’une des places que le Roy tient sur le Rhin

39
26–27 ou en Alsace] Textzusatz Ri in B1.
ou
27
en Alsace, comme Rhinfeldt

40
27 et Colmar] Textzusatz Ri in B1; vgl. dazu S. [100, 43–44] .
et Colmar.

28
Et affin que l’Empereur n’ayt pas ce mescontentement de voir qu’on ne
29
rend rien de tout ce que le Roy a conquis, on peut consentir de luy rendre
30
Haguenau.

31
Lesdits S rs Plénipotentiaires se souviendront sur tout qu’en retenant
32

43
32– [101,1] Saverne] In B1 folgte auf Saverne noch Colmar, offenbar von Ri gleichzeitig mit
44
seinem Zusatz Et Colmard[!] an anderer Stelle ( vgl. S. [100, 40] ) gestrichen.
Brisak il nous faut garder

41
32 un chemin net pour y aller] Korr. bzw. Textzusatz Ri in B2 statt B1 und B2 ur-
42
sprünglich
nur: le chemin net.
un chemin net pour y aller, ce à quoy Sa-

[p. 101] [scan. 135]


1
verne

24
1–2 et Benfeldtargent] Textzusatz Ri in B1.
et Schlestadt nous sont nécessaires, et Benfeldt, si l’on peut
2
s’en accommoder

25
2 avec] Korr. Charp in B1, im Textzusatz Ri ( vgl. S. [101, 24] ) , statt Ri: pour.
avec les Suédois pour quelque argent

42
Benfeld war als einziger Platz des Elsaß noch in schwedischer Hand.
. |

3
C1
La prudence des Princes de la Germanie, ce qu’ilz ont esprouvé de la
4
domination de ceux d’Austriche et par leurs actions continuées, recogneu
5
qu’ilz n’ont autre but que d’assujectir l’Allemagne, au contraire, par les
6
actions des François qu’on leur procure leur liberté, les doit tous unir avec
7
la France pour travailler à luy faire conserver cette place de Brisak qui ne
8
peut jamais leur causer aucun préjudice, estant en noz mains, et en divers
9
rencontres en tirer grandz avantages, imiter en cela la conduicte des Princes
10
italiens qui, touts unis, portéz de leur seul intérest, se joignent à nous pour
11
nous faire conserver Pignerol.

12

26
12 Section treiziesme] Die hier folgende Sektion XIII (Katalonien) läuft in B1 als Sektion
27
XIV; als Sektion XIII befindet sich in B1 ein längeres Stück, das auch nach B2 als Sektion XIII
28
noch übernommen wurde. Dann wurde es in B2 aber herausgeschnitten und fehlt hier bis auf zwei
29
Schlußsätze (vgl. bei Nr. 6 S. [127, 22–25] bzw. –44). Gleichzeitig wurden in B2 die Ziffern
30
aller Sektionen geändert, d. h. Sektion XIV rückte zur Sektion XIII auf usf. Die ausgeschiedene
31
alte Sektion XIII ist in ihrer nur in B1 erhaltenen Fassung im Anhang zur Hauptinstruktion als
32
Nr. 6 S. 123/124ff. gedruckt.
Section treiziesme

13
[Katalonien, Roussillon]

14

33
14 Il ne peut] Der erste Teil dieser Sektion (bis S. [103, 2] einschließlich) hatte in B1 – B3
34
eine andere Fassung, von Ri in B1 und B2 vielfach korrigiert. Wir bringen diese ursprüngliche
35
Fassung des ersten Teiles im Anhang zur Hauptinstruktion als Nr. 7 S. 127/128ff.

36
In C1 ist die ganze Sektion XIII vom Kopisten der Ausfertigung C2 geschrieben. Wahr-
37
scheinlich hat Sektion XIII auch in C1 zunächst noch in der auf der B-Stufe hergestellten Fassung
38
gestanden. Dann erst mag die Neufassung des ersten Teils, der in C1 sofort in endgültiger Redak-
39
tion erscheint, ausgeführt und die ganze Sektion ausgewechselt worden sein. Diese Annahme wird
40
dadurch, daß die in C1 nachträglich eingeschobene neue Sektion XXII ebenfalls vom Kopisten der
41
Ausfertigung C2 geschrieben ist (vgl. S. [116, 33–42] ), gestützt.
Il ne peut rien estre avancé des affaires de Catalongne, il semble qu’elles
15
ne puissent changer de face. Car, outre que les Peuples qui l’habitent se sont
16
soustraictz avec raison de l’obéissance du Roy Catholique pour se soub-
17
mettre à celle de Sa Majesté, ilz ont tant de justice de leur part qu’un chacun
18
est forcé de la recognoistre.

19
L’on sçait que d’ancienneté ilz se gouvernoient par des fors et coustumes,
20
qu’eux mesmes se sont donnéz des Princes, mais soubz des conditions,
21
privilèges, et libertéz, et comme eux se soubzmettoient les Princes aussy
22
à l’observation de leurs franchises, de sorte que l’on peut dire qu’ilz sont
23
à la vérité sujectz, mais soubz de certaines règles et modiffications, lesquelles

[p. 102] [scan. 136]


1
estants le seul fondement de leur subjection, ilz en sont affranchis, puis
2
qu’elles ont esté violées contre leur gré et consentement.

3
L’obligation est si réciproque que celuy qui manque à l’observation des
4
choses qu’il promet donne liberté de droict à l’autre partie de résilier de celle
5
où il est entré, et c’est la force des contractz, de manière que le Roy Catholique,
6
violant leur liberté, les a affranchis de leur servitude, et, devenus Peuples et
7
Estatz libres, ont peu disposer d’eux mesme, et s’establir un nouveau Maistre,
8
et se faire membre d’une autre monarchie.

9
Ces vérités sont prouvées non seulement par divers actes et titres que
10
leur Député qui sera à la suitte desdits S rs Plénipotentiaires leur fournira

35
Vertreter der aufständischen Katalanen und Portugiesen, die natürlich von den habsburgischen
36
Mächten und deren Anhängern nicht anerkannt wurden, gingen im Gefolge und unter dem Schutz
37
der französischen Gesandtschaft nach Münster. Es gelang der französischen Politik jedoch nicht,
38
ihre offizielle Zulassung zum Kongreß und damit die völkerrechtliche Anerkennung der beiden
39
aufständischen Länder durchzusetzen.
,
11
mais mesme par la conduicte ordinaire de leur Estat, lequel contre les
12
règles et formes réservées, contre l’auctorité du Prince, subsistoit tousjours
13
en corpz d’Estat, formé soubz le nom de la Députation, de laquelle deppen-
14
doit l’establissement des loix et la police du pais

40
Die »Deputation General«, ein Ausschuß der Cortes von Katalonien, war in der Tat eine Art
41
ständischer Zentralbehörde. Zum Widerstandsrecht der Katalanen vgl. auch bei Nr. 12, Auf-
42
zeichnung über die alten Rechte der Krone Frankreich, S. [167, 34–41] .
. Peut encores estre
15
ajousté la forme en laquelle leur Prince est receu en la ville capitale de leur
16
pais, dont les portes luy sont fermées qu’il n’ayt juré l’observation de leurs
17
fors et coustumes, en se soubmettant à ceux du pais, jusques à ce qu’il se
18
soit assujecty de leur garder la foy et la parole qu’il leur donne, de ne préten-
19
dre sur eux aucun plus grand pouvoir que celuy qui de toute ancienneté
20
a appartenu aux Comtes de Catalongne. Pour ces raisons et plusieurs autres
21
dont lesdits S rs Plénipotentiaires ont bonne cognoissance, ilz deffendront
22
les Catalans, feront voir la justice de leur procéder[!] et celle de la France à
23
ne se point départir du droict qu’elle a sur eux, qu’il seroit aisé d’augmenter
24
par divers autres qui luy donnent outre la souveraineté la propriété de ce
25
pais, et essayeront de persuader et rendre capables de noz raisons les
26
Médiateurs et touts les Princes qui seront en personne ou par Députéz
27
en l’assemblée.

28
Les droictz que le Roy a sur le Comté de Roussillon sont si clairs qu’il
29
n’y a pas lieu aux Espagnolz de les disputer ny d’en demander la restitution

43
Zur Begründung der französischen Ansprüche auf Roussillon vgl. in der als Nr. 12 S. 161ff.
44
abgedruckten Aufzeichnung den Abschnitt Roussillon S. 167ff.
,
30
Sa Majesté voulant le conserver en toute son estendue, places, forteresses,
31
chasteaux, villes, domaines, cens, rentes, et généralement tout ce qui le
32
compose, et le posséder en toute souveraineté.

33
Pour ce qui est de la Catalongne, Sa Majesté ne peut l’abandonner,
34
estant engagée à la conserver tant par le droict qui luy appartient que pour

[p. 103] [scan. 137]


1
celuy que les Catalans luy en ont donné en se soubsmettant librement et
2
volontairement soubz sa

5
2 domination] Vorausging in B1–B3 die im Anhang zur Instruktion, Nr. 7 S. 127/128ff.
6
gedruckte ursprüngliche Fassung des ersten Teils dieser Sektion (vgl. betr. C1 S. [101, 36–41] ).
domination

50
Vgl. S. [73, 40–43] und in der »Aufzeichnung« ( Nr. 12 S. 161ff.): Catalogne S. 165ff.
. |

3
M rs les Plénipotentiaires

21
[103,3–4] se souviendront – cydevant] Ab C1, fortlaufender Text, statt B1, Marginal-
22
korrektur
Ri ( vgl. S. [104, 12–13] bzw. S. [103, 40][104, 14] ) , sowie B2 und B3: remarque-
23
ront
.
se souviendront, comme il a esté dit
4
cydevant au suject de cette affaire, qu’elle

24
[103,4][104,1] ne doitqu’après que] Korr. Ri in der ursprünglichen Fassung in B1,
25
und zwar Teil eines von Ri konzipierten anderslautenden Anfangs des Passus; vgl. S. [103, 20–21] :
26
ursprünglicher, S. [103, 28–30] : von Ri korrigierter Wortlaut; vgl. für das erst in der Abschrift in
27
B1 hinzukommende point S. [103, 45] . – Die nach quapres que folgenden Worte tous les
28
( S. [103, 30] , [104, 1] ) hatte Ri in ursprünglich B1 mitgestrichen und am Schluß seiner Korr. erneuert.
ne doit
point estre

[p. 104] [scan. 138]


1
traittée qu’après que tous les autres poinctz de la Paix, soit pour la
2
France, soit pour ses alliéz,

29
2 seront] Korr. Ri in der ursprünglichen Fassung in B1 statt doivent estre ( vgl. S. 103,
30
22 und 30) , bedingt durch quapres que in der Ri-Korr. des einleitenden Satzes ( S. [103, 29–30] ) .
seront

31
2 ajustéz] Korr. Charp in der Abschrift in B1 ( vgl. S. [103, 40–43] , [104, 15–16] ) statt vui-
32
déz ( so auch ursprünglich B1, vgl. S. [103, 31] ) .
ajustéz, par ce qu’on ne peut faire
3

7
3– [104,11] M rs les Plénipotentiaires – compromis] B1 hat von diesem Passus eine
8
erste, später gestrichene Fassung von Charp bewahrt, die im Zusammenhang der nur in B1 erhalte-
9
nen
alten Sektion XIII ( gedruckt als Anhang Nr. 6 S. 124ff.) , aber wohl vor der Sektionenein-
10
teilung
der Instruktion entstanden ist ( vgl. für die Stelle des Passus und die nähere Textgeschichte
11
S. [125, 18] , 41– [126, 32] ) . Damit begann an dieser Stelle in B1 die Erörterung der Frage Katalo-
12
nien
bzw. Portugal. Auf den betr. Charp-Passus folgte vermutlich unmittelbar ein an viel späterer
13
Stelle von B1 gestrichen überlieferter, aber älterer Ch-Passus betr. Katalonien und Portugal ( vgl.
14
S. [128, 26][129, 24] ) . Beide Stücke wurden dann bei der Sektioneneinteilung in einer Abschrift in
15
B1 in umgekehrter Reihenfolge zu einer sachlich entsprechenden Sektion – der Sektion XIV, Kata-
16
lonien
( definitiv Sektion XIII) , – vereinigt ( vgl. S. [129, 44][130, 21] ) . Deren erster Teil –
17
der ursprüngliche Ch-Passus – ist in C1 ausgewechselt worden ( vgl. S. [101, 33–41] ; gedruckt als
18
Anhang Nr. 7 S. 128ff.) . Dagegen hat sich der zweite, hier behandelte Teil – ursprünglich der
19
erste, der Charp-Passus, – mehrfach überarbeitet, bis in die Ausfertigungen erhalten.

20
I. a) Der später gestrichene Charp-Passus: On ne parle point icy de la Catalogne et
21
du Portugal, parce que tous les autres poincts de la Paix, soit pour la France, soit pour
22
ses alliéz, doivent estre vuidéz avant ceux cy, dont on ne peut faire aucune ouverture sur les
23
partys qui s’y peuvent prendre, sans donner lieu aux Espagnols d’en prendre avantage
24
envers ces Estats, comme si on vouloit se relascher en ce qui les touche. Outre que cette
25
raison est considérable, il est encore à considérer qu’il est très à propos que ces 2 [!]
26
poincts demeurent les derniers pour obliger les Espagnols à la raison; und genauso weiter
27
wie S. [104, 9–11] .

28
b) Das veränderte Ri in den Text Charp hinein wiefolgt: Cependant M rs les plenipoten-
29
tiaires
ont a remarquer que ce poinct ne doibt Estre traicte quapres
30
que tous les autres poincts de la Paix, soit pour la France, soit pour ses alliéz, seront
31
vuidéz, parce quon ne peut faire aucune ouverture sur les partys qui s’y peuvent
32
prendre, sans donner lieu aux Espagnols d’en prendre avantage envers ces Estats,
33
comme si on vouloit se relascher en ce qui les touche. Outre que cette raison est de
34
grand poids, il est encore à considérer qu’il est très à propos que cette affaire de
35
Catalogne Et Celle de Portugal demeurent les dernières pour obliger les Espag-
36
nols à la raison; und weiter wie S. [104, 9–11] .

37
Die Korr. des einleitenden Satzes, insbesondere Cependant, war durch einen Marginalzusatz
38
bedingt, den Ri in B1 am Schluß der unmittelbar vorangehenden alten Sektion XIII hinzufügte
39
( vgl. S. [126, 33–34] , 21–28 ) .

40
II. a) Die von Ri korrigierte, dann gestrichene Fassung des Passus bis en compromis ( vgl.
41
S. [104, 11] ) wurde in B1 an die endgültige Stelle übertragen, d. b. im Anschluß an den jetzt im
42
Anhang zur Instruktion, Nr. 7 S. 128ff., befindlichen ursprünglichen ersten Teil der Sektion, an die
43
Stelle S. [132, 6] anschließend, abgeschrieben. Dabei veränderte sich der Anfang:

44
Cependant M rs les Plénipotentiaires ont à remarquer que cette affaire ne
45
doit point estre traittée qu’aprèz que.

46
b) Diesen neuen Anfang hat Ri noch mehrfach überarbeitet. Zuerst setzte er für die Worte
47
ont à in den Text doibuent. Dann strich er diese Korrektur und den Anfang bis einschließ-
48
lich
cette affaire ( aber außer Plénipotentiaires , das er in den folgenden Ansatz einbezog) und
49
begann darüber: Il Est pourtant de la prudence de M rs les Plénipotentiaires de .
12
Schließlich strich er auch das und setzte marginal ein: M rs les plenipotentiaires remar-
13
queront
au Sujet de Cette affaire quelle; vgl. S. [132, 7–8] ( 30–37) bzw. hier
14
S. [103, 3–4] ( zur Veränderung des Wortes remarqueront ab C1 vgl. S. [104, 21–23] ) .

15
c) Außer der Umgestaltung des Anfangs nahm Ri in der Abschrift des Passus in B1 noch die
16
S. [104, 37–42] angeführten Korrekturen vor, Charp eine Korrektur: S. [104, 31–32] . Damit und
17
mit zwei Änderungen ab C1: S. [104, 21–23] , 45, ist der Text S. [103, 3][104, 11] gefunden.
aucune ouverture sur les partys qui s’y peuvent prendre, sans donner lieu
4
aux Espagnolz d’en

37
4 tirer] Korr. Ri in der Abschrift in B1 ( vgl. S. [103, 40–43] , [104, 15–16] ) statt prendre
38
( so auch ursprünglich B1, vgl. S. [103, 32] ) .
tirer avantage envers

39
4 les Catalans] Korr. Ri in der Abschrift in B1 ( vgl. S. [103, 40–43] , [104, 15–16] ) statt
40
ces Estats ( so auch ursprünglich B1, vgl. S. [103, 32] ) ; aus ces korrigiert Ri les.
les Catalans, comme si l’on
5
vouloit se relascher en ce qui les touche.

6
Outre que cette raison est

43
6 de grand poidz] Korr. Ri in der ursprünglichen Fassung in B1 statt considérable
44
( vgl. S. [103, 25] und 33–34 ) .
de grand poidz, il est encores à considérer
7
qu’il

45
7 est] B1–B3: est très; C1 läßt très aus.
est à propos que

46
7–8 cette affairePortugal] Korr. Ri in der ursprünglichen Fassung in B1 statt
47
ces 2 [!] poincts ( vgl. S. [103, 25–26] und 34–35 ) .
cette affaire de Catalongne et celle de
8
Portugal demeurent les dernières pour obliger les Espagnolz à la raison
9
ou faire voir à touts les Princes d’Allemagne et à toute la Chrestienté que
10
leurs seulz intérestz ou, pour mieux dire, leur seule opiniastreté met le
11
repos de l’Europe en compromis.

48
11 compromis] Hier folgt in C1 ( teils mit Tinte, teils mit Bleistift wieder gestrichen) und in C3
49
ein Passus, der in C2 fehlt: Mais qu’en[!] la conclusion de la Paix deppendra de ce seul
50
poinct, si les autres ont esté ajustéz en sorte que la France en puisse demeurer satisfaicte,
10
on pourra consentir à des tempéramens, dans lesquelz ne manquant point de nostre costé
11
à ce que nous avons promis aux Catalans, les Espagnolz auront suject d’en estre satisfaictz.
12
Das einleitende Mais qu’en ( C1 und C3) ist wohl Hörfehler für Mais quand.

[p. 105] [scan. 139]


1

13
1 Si les Espagnolz] Von hier aus bis zum Ende der Sektion, S. [106, 6] , einschließlich der Text-
14
stellen S. [106, 7–8] und 40–48, reicht ein dem ursprünglichen Text von B1 später zugefügtes
15
Blatt. Es ist von Charp sehr hastig geschrieben, also wohl nach Diktat (vgl. zu anderen »Diktat-
16
blättern« Charp S. [85, 40–45] und S. [92, 42–44] ).
Si les Espagnolz estoient si desraisonnables que de ne vouloir point que
2
l’affaire de Catalongne

17
2 fust mise] Korr. Charp auf dem Diktatblatt Charp in B1 ( vgl. S. [105, 13–16] ) statt
18
demeure.
fust mise en négociation, M rs les Plénipotentiaires
3
refuseront d’entrer

19
3 en la discution d’aucune autre] Ab B2; auf dem Diktatblatt Charp in B1 ( vgl.
20
S. [105, 13–16] ) ursprünglich: en aucune ouverture de la Paix. Das korrigierte Charp zu: en
21
la discution d’aucun autre poinct. In B2 wird poinct von 〈Ri〉 gestrichen und an aucun das e
22
angefügt.
en la discution d’aucune autre, représentants que, si
4

23
4 veut faire la Paix] Korr. Charp auf dem Diktatblatt Charp in B1 ( vgl. S. [105, 13–16] )
24
statt zuerst: la veut faire, abhängig von la Paix in der S. [105, 19–20] ausgewiesenen ursprüngli-
25
chen
Textstelle vom Diktatblatt in B1.
veut faire la Paix de bonne foy, il ne faut

26
4 obmettre] Korr. Ri in B2 statt B1, Diktatblatt Charp ( vgl. S. [105, 13–16] ) , und
27
B2 ursprünglich: oublier.
obmettre aucun poinct qui
5

33
5 puisse empescher] Auf dem Diktatblatt Charp in B1 ( vgl. S. [105, 13–16] ) lautete der
34
zweite Ansatz Charp hinter aucun poinct qui ( d. i. S. [105, 4] ; vgl. für den ersten Ansatz S. 105,
35
28–29) :

  • 36
    1. empesche l’effect de la Paix qui doit estre traitée en l’assemblée ( in zwei Zeilen: doit |
    37
    estre; die Worte je einer Zeile sind nach Art der Schnellschrift Charp untereinander verbunden,
    38
    also gleichzeitig geschrieben) ;

  • 39
    2. l’effect de la Paix korrigierte Charp zu ce; also jetzt: [ vgl. unten 4: puisse] empesche[r]
    40
    ce qui doit estre traitée [traitée noch auf Paix, Ziff. 1 bezogen] en l’assemblée;

  • 41
    3. ce qui – assemblée wurde gestrichen und von Charp darunter im Text, an [puisse] empe-
    42
    sche[r] anschließend, ersetzt: de parvenir à la fin qu’on se propose ( S. [105, 5] ) ;

  • 43
    4. das ursprüngliche empesche ergänzte Charp zu empescher und setzte an der S. [105, 28–32]
    44
    näher bezeichneten Stelle puisse davor. Diese Korr. des Verbs ist, da sie zu allen drei
    45
    Fassungen der Stelle paßt, zu einem nicht mehr erkennbaren Zeitpunkt der Korrekturen vorge-
    46
    nommen
    worden.
puisse empescher de parvenir à la fin qu’on se propose.

6

47
6 S’ilz disent] Hierzu (inmitten der verschiedenen, also wohl später geschriebenen Ansätze
48
Charp für den Schluß des vorangehenden Passus; vgl. S. [105, 28–29] und 33–42) gestrichener
49
Ansatz Charp auf dem Diktatblatt Charp in B1 (vgl. S. [105, 13–16] ): Si l’on demande.
S’ilz disent que le Roy ne doit prendre aucune cognoissance de ce qui
7
regarde la Catalongne, entant qu’ilz sont sujectz du Roy d’Espagne et
8
que ce n’est point à un Prince estranger à se mesler de la révolte des sujectz
9
d’autruy,

13
[105,9] ilz respondront] Hierzu marginaler Neuentwurf Ri in B2. Er wurde dem laufenden
14
Text durch Zeichen hinter obéissance ( in dem in B1–B3 zusätzlichen Passus S. [106, 7–8] )
15
eingefügt, dann aber wieder gestrichen:

16
Ils respondront qu’outre que le droict de la guerre a donne au Roy
17
Juste Sujet dassister les Catalans En la resolution quils ont prise de
18
saffranchir de la deppendance despagne.
ilz respondront qu’il y a bien de la différence

19
[105,9][106,1] aux sujectz particuliers] Ab C1; B1, Diktatblatt Charp ( vgl. S. [105, 13]
20
16) , sowie B2 und B3: entre l’exemple proposé.
aux sujectz parti-

50
9 d’autruy] In B1, Diktatblatt Charp ( vgl. S. [101, 13–16] ) , sowie in B2 und B3
7
folgt hier noch: moins encore à la France qu’à aucun autre, puis qu’elle ne veut pas qu’il
8
soit parlé en ce Traicté des particuliers qui sont sortis de son obéissance. ( In B1 und B2:
9
qu’à aucune autre; in B1 ist en ce Traicté von Charp nachträglich zugesetzt.)

10
C1 läßt dieses Stück fort, ebenso wie ein verwandtes Stück am Ende dieser Sektion ( vgl. S. 106,
11
38–48) und eine kurze Sektion, die sich mit der gleichen Frage der Mécontents beschäftigt hatte
12
( jetzt im Anhang Nr. 8 S. 132ff. zur Instruktion: S. [135, 8–13] ) .

[p. 106] [scan. 140]


1
culiers et les Catalans dont il est question, que l’intérest de touts les Princes
2
les oblige à ne prendre pas la protection des sujectz qui se révoltent

21
2–3 sans un droict légitime] Ab C1; B1, Diktatblatt Charp ( vgl. S. [105, 13–16] ) , sowie
22
B2 und B3: sans aucune apparence de droict.
sans
3
un droict légitime, mais qu’il n’en est pas de mesme des Catalans

23
3–4 qui se sont affranchis] Ab C1; B1, Diktatblatt Charp ( vgl. S. [105, 13–16] ) , sowie
24
B2 und B3: qui prétendent s’estre affranchis.
qui se
4
sont affranchis de l’obéissance du Roy d’Espagne avec droict et justice,
5
entant

25
5 qu’ilz ne s’y sont jamais sousmis] Ab C1; B1, Diktatblatt Charp ( vgl. S. [105, 13–16] ) ,
26
sowie B2 und B3: qu’ils soustiennent ne s’y estre jamais sousmis. Darin ist soustien-
27
nent in B1 Korr. Charp für einen ursprünglichen Ansatz: n’entendent.
qu’ilz ne s’y sont jamais sousmis qu’à condition de l’observation
6
de leurs privilèges qu’ilz

28
6 vériffient] Korr. Charp auf dem Diktatblatt Charp in B1 ( vgl. S. [105, 13–16] ) ; hier
29
zuerst soustiennent ( dies stand in B1 wenige Worte vorher, vgl. S. [106, 25–27] , also Stilkorr. ) ,
30
von Charp korrigiert zu disent, dann zu vérifient.
vériffient avoir esté

31
6 violéz] Hierzu Randnotiz Charp in B2, nach B3 übernommen, nicht mehr nach C1: Les
32
Holandois prétendent s’estre affranchis justement de la domination d’Espagne pour la
33
mesme raison, en quoy il est à notter qu’ils ne sont pas seulement fondéz en la prétention
34
générale qu’ont tous les Peuples de ne s’estre assujétis qu’à condition d’estre bien traictéz,
35
mais en une stipulation si particulière du mesme effect qu’ils se sont tousjours opposéz,
36
quand leurs Princes ont tant, soit peu voulu violer [ So B2 und B3; vielleicht zu lesen: ont
37
tant, soit peu voulu, violé] les conditions auxquelles ils se sont donnéz à eux.

38
In B1, Diktatblatt Charp ( vgl. S. [105, 13–16] ) , sowie in B2 und B3 folgt hinter violéz noch
39
ein Textabschnitt:

40
Ils ajouteront encore [ in B1 folgt gestrichener Ansatz Charp: une autre différence qu’il
41
est] qu’il [ in B1 folgt gestrichener Ansatz Charp: n’est pas nécessaire de se mesler] n’y
42
a pas lieu de mettre sur le tapis [ in B1 folgt gestrichener Ansatz Charp: le petit nombre]
43
les intérests des particuliers qui sont hors de France, tant par ce qu’outre qu’ils y sont,
44
ou chasséz pour chastiment de leurs crimes, ou retiréz par la [ Textkorrektur Ri in B2 statt
45
B1 und B2 ursprünglich: pour] crainte quils Ont Eue [ Textzusatz Ri in B2] d’estre
46
punis, nous ne désirons point qu’ils reviennent en France, ainsy que les Espagnols
47
désirent que les Catalans retournent en leur obéissance, ce qui fait qu’il faut examiner,
48
à quelles conditions ils y peuvent retourner.

49
Mit diesem Abschnitt endet das Diktatblatt Charp in B1. C1 läßt den Abschnitt fort ( vgl.
50
für andere Auslassungen von C1 zum gleichen Thema S. [105, 50][106, 12] ) .
violéz. |

[p. 107] [scan. 141]


1

20
1 Section quatorziesme] Die Sektionen XIV bis XX (B1: XV bis XXI) sind dem
21
ursprünglichen Text von B1 auf später eingelegten Blättern von der Hand Charp zugefügt worden.
22
Sektion XIV bis XVII sind ruhig geschrieben; mit ihnen endet die erste Unterteilung der Instruk-
23
tion nach Buchstaben (vgl. S. [29, 17–19] , 44– [30, 16] ). Sektion XVIII bis XX sind auf be-
24
sonderem Blatt hastig, wohl nach Diktat geschrieben und noch später hinzugekommen (vgl. zu an-
25
deren »Diktatblättern« Charp S. [85, 40–45] , S. [92, 42–44] und S. [105, 13–16] ). Vor dem
26
Einschub der Sektionen XIV bis XX folgte in B1 auf Sektion XIII, Katalonien, sofort der
27
Abschnitt über Portugal, jetzt Sektion XXI S. 112ff.; vgl. für den ursprünglichen Zusammen-
28
hang der Abschnitte Katalonien und Portugal den Text S. [104, 7–8] (bzw. aus ursprünglich B1
29
S. [103, 20–26] ; dazu S. [103, 7–19] ) und S. [129, 8–15] (dazu S. [128, 26–40] ).
Section quatorziesme

2
[Niederlande]

3
A1

30
3–7 Les intérestz – en cette affaire] Für A vgl. S. [46, 21–25] .
Les intérestz de la Hollande se

31
3 trouvent] Ab C1; A ( vgl. S. [46, 21] ) sowie B1–B3: trouveront.
trouvent grandement difficiles

39
Das französisch-niederländische Verhältnis beruhte auf den Verträgen vom 15. April 1634 und
40
8. Februar 1635 (bei J. Du Mont VI 1 S. 69 und 80). Richelieu spielt im folgenden auf den
41
spanisch-niederländischen Waffenstillstand von 1609 und auf geheime Verhandlungen zwischen
42
den Generalstaaten und den spanischen Niederlanden im Jahre 1636 an, die aber zu keinem
43
Ergebnis führten.
. Cepen-
4
dant, le chemin en estant aucunement frayé par les conditions auxquelles la
5
Trêfue a esté faicte par le passé et par les dernières propositions

32
5 qui ont] A ( vgl. S. [46, 23] ) und B1: qui en ont; B2 läßt en aus.
qui ont
6
esté mises plusieurs fois sur le tapis

33
6 à nostre insceu en l’an 1636] Erweiterung in B1, fortlaufender Text.
à nostre insceu en l’an 1636, il semble
7
qu’on pourra se tirer des difficultéz qui se rencontreront en cette affaire, |
8
B1
soit en laissant les choses en l’estat auquel elles sont par une Trêfue de
9
vingt ans, soit par quelque nouveau expédient qui sera trouvé sur les lieux
10
par les ouvertures qui seront faictes par les Plénipotentiaires de M rs les Estatz.

11

34
11–19 Cependant – Paix] Marginaleinschub Ch in B1.
Cependant, si les Espagnolz proposent la rupture de l’alliance qui est
12
entre le Roy et lesdits S rs les Estatz, il se faut mocquer de leurs prétentions,
13
représentant qu’ilz ne se peuvent pleindre de ladite alliance, puis que ce
14
n’est qu’une continuation de ce que le Roy Henry IV. e fut contrainct de
15
faire en suitte de la guerre que les Espagnolz mirent et entretinrent en
16
France soubz le prétexte de la ligue,

35
16 et comme] B1–B3: et que comme; C1 läßt que, abhängig von représentant
36
( S. [107, 13] ) , aus.
et comme le Roy déclare ne vouloir
17
point s’abstenir d’assister lesdits S rs les Estatz ny se séparer d’eux, il promet
18
aussy s’employer de bonne foy en ce qu’il pourra pour les faire consentir
19
à accepter des conditions raisonnables

37
19 d’une bonne] Im Marginaleinschub Ch in B1 ( vgl. S. [107, 34] ) folgte ursprünglich noch,
38
dann gestrichen: Trêve ou.
d’une bonne Paix. |

[p. 108] [scan. 142]


1
Section quinziesme

2
[Unterstützung der deutschen Verbündeten. Schwedische Satisfaktion. Aufrechter-
3
haltung der französischen Allianzen. Bündnisrecht der Reichsstände]

4
A1

17
4–8 Quant – instruction] Für A vgl. S. [47, 2–6] .
Quant aux intérestz de l’Allemagne, il sera difficile d’en donner de
5
bonnes instructions, à cause de la multitude et

18
5 diversité] A ( vgl. S. [47, 3] ) sowie B1–B3: grande diversité; C1 läßt grande aus.
diversité d’iceux, et en effect
6
M rs les Ambassadeurs les apprendront mieux sur les lieux de ceux qui
7
seront envoyéz de tous les Princes qu’on ne pourroit les leur faire sçavoir
8
par la présente

19
8 instruction] A fährt mit einem Passus über die Ligen fort, dem ab B1 ein völlig neuge-
20
stalteter Abschnitt an früherer Stelle entspricht; vgl. S. [47, 8–18] bzw. S. [71, 8–15] .
instruction. |

9
B1

21
9–10 Ilz aurontBrunzwik] Zusatz Ri in B1, auf dem unteren Rand der ursprüng-
22
lich
mit instruction ( S. [108, 8] ) schließenden Seite.
Ilz auront un

23
9 soing particulier] Im Zusatz Ri in B1 ( vgl. S. [108, 21–22] ) folgt hier gestrichen:
24
de Ceux; entweder auf intérestz S. [108, 4] bezogen, oder Ansatz zu einem nicht ausgeführten
25
Nebensatz.
soing particulier de Madame la Langrave

10
et des Ducz de Lunebourg et de Brunzwik

38
Die Herzöge Friedrich von Lüneburg und August von Braunschweig-Wolfenbüttel, Verbündete
39
Schwedens, mußten am 16. Januar und 19. April 1642 Neutralitätsverträge mit dem Kaiser
40
eingehen, wurden aber nach wie vor als Verbündete Frankreichs und Schwedens betrachtet.
; cependant, comme le
11
principal est celuy de la Couronne de

26
11 Suède] Dazu hat A einen anderen Passus; vgl. S. [47, 20–32] . Ein Teil ( S. [47, 26–29] )
27
wird in B1 zur Randnotiz, und zwar wird sie nachträglich auf dem Kopfrand der betr. Seite von
28
dem Kanzlisten zugefügt, der die Marginalien auf einem zu B1 gehörenden kleinen Zettel an früherer
29
Stelle ausgeführt hat ( vgl. S. [96, 26–30] und für eine weitere Stelle S. [113, 15–19] ) . Die Notiz
30
ist von Ri mit Marge überschrieben; sie wird ohne diesen Zusatz nach B2 und B3 übernommen,
31
nicht mehr nach C1:

32
L’intérest de toute la Chrestienté est qu’ils conservent une seure entrée en Allemagne
33
et de bonnes et certaines descentes au bord de la Mer Baltique dans la Poméranie pour
34
tenir la Maison d’Austriche en quelque bride et considération.

35
In B3 steht diese Randnotiz irrtümlicherweise neben dem letzten Abschnitt von Sektion XIV;
36
vgl. S. [107, 11–19] .
Suède, c’est celuy auquel ilz doivent
12
s’attacher davantage, et qui semble le plus aisé à vuider par les dernières
13
offres que l’Empereur

37
13 a envoyé faire] B1 –B3: a envoié faire faire; C1 läßt das zweite faire aus.
a envoyé faire jusques à Hambourg à M r Salvius,
14
en vertu desquelles la Pommérannie devoit demeurer à la Couronne de
15
Suède avec des conditions si avantageuses que pour peu que l’on y ajouste
16
il sera aisé de terminer cette affaire

41
Gemeint sind kaiserliche Zugeständnisse hinsichtlich Pommerns in den Verhandlungen Lützows
42
mit Salvius 1640, denen 1638/39 Verhandlungen des Grafen Kurz mit Salvius vorausgegangen
43
waren. Vgl. S. [197, 5][198, 11] und H. Brockhaus S. 35ff., 128ff., F. Dickmann S. 92–
44
97, 532.
.

[p. 109] [scan. 143]


1

28
1–14 Si les Impériaux – alliéz] Marginalzusatz in B1, neben dem ursprünglichen
29
Schlußabschnitt der Sektion XV ( vgl. S. [108, 9–16] ) , anfangs Ch, dann Ri ( vgl. S. 109,
30
10–14) fortfahrend; von Ri mit Corps überschrieben und dem Text durch Zeichen eingefügt.
Si les Impériaux font instance que l’alliance contractée entre le Roy et
2

31
2 la Couronne de Suède] Textzusatz Ri in B1, im Marginalzusatz Ch ( vgl. S. 109,
32
28–30) ; das vorangehende et erst ab B2.
la Couronne de Suède et divers Princes d’Allemagne soit rompue
3
pour l’avenir, et que Sa Majesté s’oblige à ne les secourir plus ny de forces
4
ny d’argent en quelque occasion qui puisse arriver, M rs les Plénipotentiaires
5
représenteront que la Maison d’Austriche ne se peut pleindre avec raison
6
de ce qui s’est passé en ce suject, puis que Sa Majesté ne s’est résolue à
7
faire ce qu’elle a fait que pour deffendre ses alliéz qui estoient attaquéz à
8
force ouverte et en Allemagne et en Italie, lors qu’elle entra en Traitté
9
avec le Roy de Suède et aveć

33
9 les] Korr. Ri in B1, im Marginalzusatz Ch ( vgl. S. [109, 28–30] ) , statt Ch d’autres.
les Princes d’Allemagne, qui touts avoient
10
desjà les armes à la main contre la Maison d’Austriche, et que

34
10 pour] Ab C1; pour –für die Satzkonstruktion überflüssig – fehlt in B1, im Marginal-
35
zusatz Ri (vgl. S. [109, 28–30] ), sowie in B2 und B3.
pour
11
proposer la séparation des alliéz est rejecter le seul moyen
12
qui peut assurer la Paix, sans la seureté de laquelle la conti-
13
nuation
de la guerre seroit plus avantageuse au Roy et à ses
14
alliéz. |

15
C1
Outre que ce seroit trop imposer à Leurs Majestéz, et que les constitutions
16
de l’Empire permettent à touts les Princes, quoy que feudataires de l’Empe-
17
reur, de contracter avec les Roys et Potentatz voisins alliances, associations,
18
et confœdérations

40
Ein verfassungsmäßiges Bündnisrecht der deutschen Fürsten gab es nicht. Die Frage war um-
41
stritten. Die Reichsstände nahmen ein solches Recht für sich in Anspruch; der Kaiser war der
42
Meinung, daß Bündnisse der Stände unter sich und mit auswärtigen Mächten nur mit seiner
43
Genehmigung zulässig seien. Vgl. F. Dickmann S. 142–147.
, Leurs Majestéz, s’estants déclarées d’entrer en des
19
ligues qu’ilz proposent pour assurer la Paix, et par elles

36
19 contractent] So C1, C2 und C3 statt wohl richtig: contractant.
contractent [!] de
20
nouvelles alliances, font assez cognoistre ne se pouvoir départir des an-
21
ciennes, et il seroit plus seur au Royaume d’en user de la sorte, et la perte
22
infaillible des alliéz s’y rencontreroit. |

23
Section seiziesme

24
[Pfalz und Bayern]

25
B1

37
25 Il estce qu’il] Die einleitenden Worte der Sektion XVI auf den Zusatzblättern
38
Charp in B1 ( vgl. S. [107, 20–29] ) stammen von Ri; Charp fährt fort.
Il est impossible de prescrire ce qu’il faut faire sur le suject du
26

39
26 Palatinat] A zur bayrischen und pfälzischen Frage ganz anders; vgl. S. [48, 2–13] .
Palatinat, par ce que cela doit deppendre de la disposition en laquelle on
27
trouvera M r de Bavière et ses amis dans l’Empire. On ne doute point qu’il

[p. 110] [scan. 144]


1
ne faille faire quelque restitution au Prince Palatin, mais savoir, si elle sera
2
entière ou seulement d’une partie de ses Estatz, cela deppend de la con-
3
juncture en laquelle on trouvera les affaires.

4
Si M r de Bavière favorise raisonnablement la France au Traitté, et qu’il
5
désire estre aydé en l’affaire du Palatinat, soit pour la dignité électorale,
6
soit pour une partie de ce qu’il en tient présentement au Supérieur

34
Herzog Maximilian von Bayern war 1623 in die durch die Ächtung des Kurfürsten Friedrich von
35
der Pfalz erledigte Kurwürde eingewiesen worden. Außerdem hatte er als Pfand für die Er-
36
stattung seiner Kriegskosten vom Kaiser die Oberpfalz zugewiesen erhalten.
, il
7
sera de la prudence des Plénipotentiaires de Sa Majesté de le servir si
8
adroictement qu’en luy donnant des effectz en revanche de ceux qu’ilz en
9
recevront, il trouve son compte, sans qu’ilz ayent la réputation de l’avoir
10
procuré.

11
Si d’autre part M r de Bavières consent à la restitution de tout le Haut
12
Palatinat, ilz pourront la favoriser ouvertement, en faisant voir la différence
13
qu’il y a entre cette affaire et celle de la Lorraine, où le Roy est très bien
14
fundé pour diverses raisons qui n’ont pas lieu au fait du Palatinat.

15
Section dixseptiesme

16
[Württemberg]

17
On agira pareillement au fait de la restitution

22
17 du Wirtemberg] Ab B3; B1 und B2: de Wirtemberg. – A zur württembergischen
23
Frage ganz anders; vgl. S. [48, 4–5] , 15–17.
du Wirtemberg

37
Der Herzog von Württemberg war im Lauf des Krieges aus seinem Lande vertrieben und dann
38
nur in einen Teil seiner Besitzungen wieder eingesetzt worden. Die ihm abgenommenen Gebiete
39
waren u. a. an Österreich, teilweise auch als Donationen an kaiserliche Generale und Minister
40
gegeben worden.
, autant
18
que le requièrent la justice et la raison, et selon que M rs les Ambassadeurs
19
jugeront sur les lieux le devoir faire par prudence, se rendantz

24
19 d’autant] Textzusatz Ri in B2.
d’ autant
20
plus faciles au dessein de la Maison d’Austriche en ce suject que moins
21
se rendra[-t-] elle difficile èz justes prétentions

25
21 du Roy] Hier folgen in B1 zwei wieder gestrichene Notizen von Ri; sie wurden schon
26
S. [30, 11–13] erwähnt und zeigen die mehrfach von Ri geübte Arbeitsweise, die einleitenden Worte
27
einer Sektion selbst zu schreiben, dann Ch oder Charp fortfahren zu lassen ( vgl. etwa S. 100,
28
[3, 33–35] , [109, 25] , 37–38, [124, 29–30] , [129, 8] ) .

29
T und darunter: Il faut parler de Sabionnette. Darauf großer Abstand zu:

30
V und darunter: Pour ce qui Est de la Valteline. Dazu marginal von Ri noch
31
einmal Valteline.

32
Mit diesen Notizen enden die Zusatzblätter in B1, auf denen Charp die Sektionen XIV–XVII
33
geschrieben hat ( vgl. S. [107, 20–23] ) .
du Roy.

[p. 111] [scan. 145]


1
Section dixhuictiesme

2
[Sonstige deutsche Fragen]

3

21
3 Il se trouve] Beginn des Diktatblattes Charp in B1 mit den Sektionen XVIII bis XX
22
( vgl. S. [107, 20–25] ) .
Il se

23
3 trouve] Ab C1; in B1, Diktatblatt Charp ( vgl. S. [107, 20–25] ) , sowie B2 und B3:
24
trouvera.
trouve encore plusieurs autres intérestz à vuider de divers Princes
4
d’Allemagne dont M rs les Plénipotentiaires prendront cognoissance sur
5
les lieux, èsquelz ilz agiront par leur prudence, selon que le service du Roy
6
et le repos de la Chrestienté le

25
6 requiereront] Schreibweise C1 und C2; B1–B3: requerront.
requiereront.

7
Section dixneufiesme

8
[Graubünden, Veltlin]

9

26
9 Bien] Vorweg gestrichener Ansatz Charp auf dem Diktatblatt Charp in B1 ( vgl. S. 107,
27
20–25) : M rs les Plénipotentiaires.
Bien qu’il semble que le différend d’entre les Grisons et les

28
9 Valtelins] Über Veltlin und Graubünden hat A einen anderen Passus (vgl. S. [44, 15]45,
29
13). Aus seinem Inhalt folgert die zeitliche Priorität aller A- vor den B-Handschriften (vgl.
30
Einleitung S. [6, 33–7] , 9). Der Teil dieses Passus über die graubündischen Befestigungen (vgl. S.
31
[45, 8–13] ) wurde ab B1 gar nicht mehr verwendet; ebensowenig das darauf folgende Stück über
32
italienische Befestigungen und Eroberungen (vgl. S. [45, 15–18] ); vgl. zu solchen Auslassungen
33
S. [26, 3–4] , 42–44. – Zu einer Notiz Ri in B1 über das Veltlin vgl. S. [110, 25–31] .
Valtelins
10
soit terminé, M rs les Plénipotentiaires n’oublieront pas de remettre cette
11
affaire sur le bureau.

12
Il n’y a plus lieu de demander l’exécution du Traitté de Monçon

36
Im Vertrage von Monzon (1626 Mai 2) hatte Frankreich die von Spanien im Jahre 1620 besei-
37
tigte Souveränität Graubündens über das Veltlin wiederhergestellt und sich gleichzeitig sein alleini-
38
ges Recht auf Durchmarsch durch das Veltlin bestätigen lassen. Der Vertrag wurde hinfällig, als
39
Graubünden 1637 von Frankreich abfiel und sich 1639 bzw. 1641 mit Spanien und Österreich über
40
seine Rechte auf das Veltlin einigte. Damit war Frankreich die Möglichkeit genommen, als
41
Schutzmacht Graubündens aufzutreten und sich dafür auf den Vertrag von Monzon zu berufen.
auquel
13
les Grisons prétendoient estre blesséz, par ce que la Maison d’Austriche
14
a fait un nouvel accord entre eux et les Valtelins qui leur est plus favorable.

15
Il n’est pas aussy raisonnable de consentir ledit accord, par ce qu’il pré-
16
judicie aux droictz que la France a en vertu de son ancienne alliance avec les
17
Grisons, mais il faut décider de nouveau par le Traitté de la Paix l’estat
18
auquel les Valtelins demeureront avec les Grisons, et de plus déclarer que
19

34
19 les alliances desdits Grisons] Auf dem Diktatblatt Charp in B1 ( vgl. S. [107, 20–25] )
35
ursprünglich: lesdits Grisons, von Charp durch Zusatz bzw. Korr. geändert.
les alliances desdits Grisons demeureront en l’estat qu’elles estoient en
20
l’an 1617, sans qu’il puisse y estre préjudicié.

[p. 112] [scan. 146]


1
Section vingtiesme

2
[Sabbioneta, Correggio]

3
M rs les Plénipotentiaires n’oublieront pas de demander la restitution de
4

24
4 Sabionnette] Über Sabbioneta spricht A1 an zwei Stellen: vgl. S. [41, 18–21] , 1–4
25
und S. [44, 26–37] . A2 hat über Sabbioneta nur eine Stelle: S. [40, 20][41, 4] . Aus der inhalt-
26
lichen Differenz zwischen den Stellen in A1 und der Stelle in A2 folgert die zeitliche Priorität von
27
A1 (vgl. die Einleitung S. [7, 10–25] und S. [27, 4–8] , 33–35). – Zu einer Notiz Ri in B1
28
über Sabbioneta vgl. S. [110, 25–29] .
Sabionnette

29
4 et de la – èzquelles] Marginalzusatz bzw. Korr. Charp auf dem Diktatblatt Charp in
30
B1 ( vgl. S. [107, 20–25] ) statt darauf ursprünglich, auf Sabbioneta bezogen, en laquelle; dies zu
31
èsquelles korrigiert.
et de la Principauté de Corrego, places èzquelles les Espagnolz
5
se sont introduictz contre toute sorte de justice et de raison, non pour
6
espérer qu’on la puisse obtenir, mais par ce qu’au moins cette demande
7
favorisera l’eschange de Pignerol et le Traitté fait avec le Duc Charles de
8

32
8 Lorraine] Schluß des Diktatblattes Charp in B1 mit den Sektionen XVIII bis XX
33
(vgl. S. [107, 20–25] und S. [111, 21–22] ). Sektion XX ist in C1 um den Abschnitt S. [112, 9]
34
16 im laufenden Text erweitert.
Lorraine. |

9
C1
Il y a d’autant plus de suject que lesdits S rs Ambassadeurs persistent à
10
demander la restitution de Sabionnette que le Marquis de Pomar

41
Einen ihm offenbar schon länger bekannten Marquis de Poma erwähnt Mazarin am 14. Februar
42
1643 ( Chéruel I S. 80. – Vgl. für den Sabbioneta betreffenden geschichtlichen Zusammenhang
43
S. [40, 38–45] und S. [41, 36–42] ).
, frère du
11
Duc de Bozzolo, qui a plusieurs prétentions sur cette place, est attaché au
12
service de cette Couronne, la sert en qualité de Mareschal de Camp, fait de
13
continuelles instances qu’ayant esgard à ses services, on doit protéger sa
14
Maison en une affaire qu’il prétend entièrement juste. Quelqu’un de sa
15
part instruira lesdits S rs Ambassadeurs de ses prétentions et droictz
16
auxquelz Sa Majesté désire qu’ilz ayent esgard. |

17
Section vingtuniesme

18
[Portugal]

19
B1

35
19 Pour ce] Fortsetzung des ursprünglichen, von Ch geschriebenen Textes von B1, nach
36
Unterbrechung durch die eingeschobenen Sektionen XIV bis XX (vgl. S. [107, 20–29] ).
Pour ce qui est du Portugal, bien qu’il semble qu’il n’y ait autre party à
20
prendre que l’une des deux extrémités,

37
20 une couronne] In B3 wurde von unbekannter Hand ou davorgesetzt; das fehlt aber
38
wieder ab C1.
une couronne ou la mort, la raison
21
ne voulant pas

39
21 qu’un] Korr. Ri in B2 statt B1 und B2 ursprünglich: que leur.
qu’un intérest particulier empesche la Chrestienté de voir
22
la fin de

40
22 ses] Grammatische Korr. Ri in B2 statt B1 und B2 ursprünglich: leurs.
ses troubles, touts les Princes sont obligéz de faire un effort
23
extraordinaire pour trouver quelque expédient en ce suject.

[p. 113] [scan. 147]


1
Si le changement

12
1 qui s’est fait dans le Portugal] Korr. Ri in B2 statt B1 und B2 ursprünglich:
13
qu’ils ont apporté dans leur Estat. Ein erster, wieder gestrichener Korrekturansatz Ri in B2:
14
que [ Korr. aus qu’ils] le Roy de Port [!] a.
qui s’est fait dans le Portugal n’estoit accom-
2
pagné

15
2 d’un droict – coloré] B1, ursprüngliche Fassung Ch: d’un droit coloré, comme est
16
le leur au moins; das wurde in B1 von Ri korrigiert zu: d’un droit coloré, tel quest au
17
moins le leur ( die letzten beiden Worte noch Ch) ; diese Fassung veränderte dann der Kanzlist,
18
der noch an anderen Stellen von B1 auftritt ( vgl. S. [96, 26–30] und S. [108, 26–34] ) , zu der
19
endgültigen, indem er qui au moins est vor coloré zufügte und das Folgende strich.
d’un droict qui au moins est coloré, touts les Souverains seroient
3
obligéz de s’unir ensemble pour

20
3–4 remettreestat] Korr. Ri in B2 statt B1 und B2 ursprünglich: leur courre sus.
remettre les choses en leur premier
4
estat.

5
Mais

21
5 les Portuguais aiant eu, ou] Korr. Ri in B2 statt B1 und B2 ursprünglich:
22
aians sinon. Für sinon zunächst Vorentwurf Ri: eu, ou un, den er wieder strich.
les Portuguais aiant eu, ou suject légitime de

23
5 faire] In B3 vom Schreiber ausgelassen, aber von Charp bei seiner Kollation (vgl. S. [32, 5–9] ,
24
35–36) wieder hinzugefügt.
faire ce qu’ilz
6
ont fait,

25
6 ou] Textzusatz Ri in B2, in Verbindung mit der Korr. Ri S. [113, 21–22] ; in B1 stand an
26
gleicher Stelle mais; es wurde hier gestrichen und nicht ersetzt.
ou au moins un si spécieux qu’il peut estre raisonnablement
7
soustenu, il est de la dignité de l’assemblée de la Paix de terminer ce diffé-
8
rend, s’il se peut, comme les

27
8 autres] In B1 sind die folgenden Abschnitte, die unserem Text S. [113, 9][114, 6] , dann
28
S. [114, 28–30] , weiter S. [114, 7] ( au Roy)[115, 3] sowie S. [115, 20–22] bzw. 28–29 und
29
schließlich S. [115, 10][116, 2] entsprechen, in ihrer ursprünglichen Fassung (geschrieben von Ch und
30
von Ri erheblich erweitert) gestrichen worden. Ein Kanzlist, der auch im Instruktionsentwurf B2 mit
31
einem längeren Stück auftritt (vgl. S. [119, 32–41] ) und mehrfach in B1 und B2 der als Nr. 12
32
gedruckten Aufzeichnung über die alten Rechte der Krone Frankreich (vgl. S. [171, 19–22] , S. 178,
33
16–22 und S. [182, 33–36] ), hat davon auf besonderem Blatt eine Abschrift genommen; einmal
34
wohl, weil verschiedene Streichungen, für die noch kein Ersatz vorhanden war, rückgängig gemacht
35
werden sollten (S. [113, 10][114, 1] : ou qu’en laissant – on décidast; S. [114, 2] : ce qu’il
36
avoit – qu’il a fait); Ri strichelte das betr. Stück auf dem Rande an und setzte hinzu: bien ;
37
ferner wohl wegen der Unübersichtlichkeit verschiedener, sei es stark korrigierter oder nicht ein-
38
deutig zueinandergeordneter Zusätze Ri (vgl. S. [114, 33–42] , dazu 27–32, und S. [115, 17–31] ).
39
Die Abschrift weist einige geringfügige Abweichungen vom ursprünglichen B1-Text auf (vgl. S.
40
[113, 43–45] , S. [115, 11–15] , 29–30).
autres.

9

41
9 Quelques uns ont estimé] Korr. Ri in B1, ursprüngliche Fassung ( vgl. S. 113,
42
27–33) , statt Il semble.
Quelques uns ont estimé qu’on pourroit prendre

43
9–10 un des expédients suivants] B1, ursprüngliche Fassung: l’un de ces deux
44
expédiens; B1, Abschrift ( vgl. S. [113, 27–40] ) , und B2 ursprünglich: un de ces deux expé-
45
diens; in B2 Korr. Ri, wie aus dem Text durch Sperrung ersichtlich ist.
un des expé-
10
dients suivants, ou qu’en laissant l’affaire indécise, touts les Princes
11
intéresséz

46
11 en demeurassent juges] B1, ursprüngliche Fassung und Abschrift ( vgl. S. [113, 27–33] ) ,
47
sowie B2 ursprünglich: demeurassent juges de cette affaire; in B2 Korr. Ri, wie aus dem Text
48
ersichtlich ist.
en la Paix en demeurassent juges, arrestant dèz cette heure que,

[p. 114] [scan. 148]


1
quoy

10
1 que l’on] So ab C1; B1–B3: qu’on.
que l’on décidast, on ne sçauroit

11
1 ajuger] Korr. Ri in B1, ursprüngliche Fassung ( vgl. S. [113, 27–33] ) , statt laisser.
ajuger moins au Duc de Bragance
2

12
2 que] In der ursprünglichen Fassung von B1 (vgl. S. [113, 27–33] ) folgt hier ein Text-
13
zusatz von Charp (fast eine Zeile), der durch doppelte Streichung völlig verdorben ist; zu entziffern
14
nur die letzten Worte: … plus que.
que ce qu’il avoit auparavant le changement qu’il a fait soubz la caution de
3
tous les Princes intéresséz dans la

15
3 Paix] Zum letzten Absatz Randnotiz in B2, die einleitenden Worte von Ri, dann Ch;
16
sie wurde nach B3 übernommen, nicht mehr nach C1: Aynsy que la paix de Veruins fut
17
conclue en laissant à composer le différent qui estoit entre le Roy et le Duc de Savoie tou-
18
chant le Marquisat de Saluces [ Saluzzo] au Pape Clément 8. e, aussy semble-t-il qu’on
19
pourroit ou [!] remettre au S t Siège l’ajustement du différend du Portugal. Mais le Roy de
20
Castille y auroit trop d’avantage, et le Roy de Portugal n’y trouveroit pas son compte.
Paix

46
Zu dem Präzedenzfall Saluzzo, den Richelieu in einer Randnotiz (S. [114, 16–20] ) anführt,
47
vgl. L. Ranke, Päpste II S. 202f.
.

4
Ou dèz cette heure

21
4 ordonner] Die ursprüngliche Fassung von B1 (vgl. S. [113, 27–33] ) fuhr hier fort: ce
22
que dessus, womit die Sektion anfangs schloß. Für die späteren Zusätze in dieser ursprünglichen
23
Fassung von B1 vgl. S. [114, 24–26] , 33–42 (dazu 27–32), S. [115, 17–31] , S. [116, 21–22] .
ordonner

24
4–6 que le Royl’Espagne] Zusatz Ri in B1, ursprüngliche Fassung ( vgl. S. 113,
25
27–33) , unter den anfänglichen Schlußworten der Sektion ce que dessus ( vgl. S. [114, 21–22] ) , die
26
wohl Ri strich.
que le Roy Jean soit recogneu Roy
5
sa vie durant, après laquelle la Couronne de Portugal re-
6
tourneroit
à l’Espagne. |

7
B2/B1

27
7 Ou qu’on ajugeast] Korr. Ri in B2 statt Zusatz Ri in B1 ( vgl. S. [114, 33–34] ) ,
28
ursprüngliche Fassung ( vgl. S. [113, 27–33] ) , sowie B2 ursprünglich: Mais Ces Expedients
29
ne paroissant pas pratiquables, Il Semble quon pourroit Sortir de Ceste
30
affaire En ajugeant [ in B1 folgt gestrichener Ansatz: une So(mme)]. Ri ersetzte in B2
31
diesen Anfang seines Marginalzusatzes aus B1, weil er an etwas späterer Stelle von B2 einen
32
ähnlich beginnenden Marginalzusatz einfügte ( vgl. S. [115, 4–7] bzw. 33–39 ) .
Ou qu’on ajugeast |

33
7– [115,3] au Royfavorable] Marginalzusatz Ri in B1, ursprüngliche Fassung ( vgl.
34
S. [113, 27–33] ) ; vgl. für dessen in B2 ersetzten Anfang S. [114, 27–32] .
35
Nach diesem Anfang hatte der Marginalzusatz Ri in B1 ursprünglich folgende Fassung: au Roy
36
Jean [ Jean korr. zu de Portugal] la recompense en argent dun tiers plus
37
[ dun tiers plus ist nachträglich zugesetzt] de tout le bien quil possede en Por-
38
tugal
, Et le moyen de lemployer En quelque Terre Souuraine, Voisine
39
[ korrigiert zu Voisin] de quelque prince Souurain quil Estime luy Estre
40
fauorable. Le tout [ gestrichener Ansatz].

41
In diese gestrichene Fassung schrieb Ri die endgültige Fassung hinein, unter Einbeziehung von:
42
au Roy de Portugal, en Portugal und fauorable ( S. [114, 35–36] , 37–38, 40 ) .
au Roy de Portugal une somme d’argent,
8
valant un tiers plus que le bien qu’il

43
8 possède en Portugal] Folgt gestrichener Ansatz Ri in der Umarbeitung seines
44
Marginalzusatzes in B1 ( vgl. S. [114, 41–42] bzw. 33–42 ) : le RoyJean 4 me〉 ( durch
45
Streichung undeutlich; es ist der Satzkonstruktion – vgl. S. [114, 8] : quil – nicht eingefügt) .
possède en Portugal

9
comme Duc de Bragance, à condition que le mesme Roy

[p. 115] [scan. 149]


1
d’Espagne luy donnera moyen

11
1 d’employer cette somme] So B1, fortlaufender Text der Abschrift ( vgl. S. 113,
12
27–40) ; B1, ursprüngliche Fassung, d. b. im Marginalzusatz Ri ( in dessen erster und endgül-
13
tiger
Form; vgl. S. [114, 38] , 41–42 bzw. 33–42 ) : de lemployer.
d’employer cette somme en quel-
2
que
Estat souverain,

14
2 assis] So die Abschrift in B1 (vgl. S. [113, 27–40] ). Im Marginalzusatz Ri in der ur-
15
sprünglichen Fassung von B1 (in dessen endgültiger Form; vgl. S. [114, 41–42] bzw. 33–42): Sis.
assis dans le voisinage d’un Prince qui

3
luy soit favorable. |

4
B2
Mais ces expédients n’estants pas pratticables pour beau-
5
coup
de raisons trop longues à desduire, et qui tumbent sous
6
les sens de tout le monde, je ne crains point de dire qu’on
7
C1
ne peut autre chose en cette affaire | que proffiter de la nécessité
8
où sont celles du Roy d’Espagne, par laquelle il pourroit estre contrainct
9
B2
de consentir à quelque party avantageux au Roy de Portugal, et | en cette
10
B1
affaire |

21
[115,10][116,2] on ne peut – moyen] Zusatz Charp in der ursprünglichen Fassung von B1
22
( vgl. S. [113, 27–33] ) , unter dem Textzusatz Ri, der S. [115, 17–22] ausgewiesen ist; vgl.
23
S. [115, 23] den ursprünglichen Anfang des Zusatzes Charp: on ne peut présentement [!]
24
prescrire à M rs. Diese Worte hat Ri in B2 mit einem vorangehenden Stück gestrichen und am
25
Schluß eines Einschubs ohne présentement wiederholt ( vgl. S. [115, 47] bzw. 33–47 ) .
26
Mit dem Zusatz Charp endet der Teil, von dem in B1 die ursprüngliche Fassung und eine Ab-
27
schrift
vorliegen ( vgl. S. [113, 27–40] ) .
on ne peut prescrire à M rs les Ambassadeurs autre chose,

[p. 116] [scan. 150]


1
sinon que

28
1 de faire] de erst ab C1, fortlaufender Text.
de faire la guerre à l’œil et se gouverner par leur prudence, selon
2
que les occasions leur en donneront le moyen. |

3
C1
En tout événement, si de tant de partis nul ne peut estre accepté, au
4

16
4–10 Mais–Ambassadeurs] Umarbeitungen in B1, B2 und C1:

17
I. a) Bevor Ri in der ursprünglichen Fassung von B1 ( vgl. S. [113, 27–33] ) den S. [114, 33–42]
18
( bzw. 27–32) ausgewiesenen Marginalzusatz von S. [114, 7][115, 3] einfügte, war er unter seinem
19
Textzusatz S. [114, 4–6] ( dazu S. [114, 24–26] ) fortgefahren:

20
Mais a dire le Vray, Ces Expedients Sont Imprattiquables, Si les Es-
21
pagnols
nestoyent En Si mauuais Estat que la Necessite de leurs affaires
22
les Contraignit a receuoir La Loy, telle quon voudra la leur donner,
23
[ ab hier Charp, vgl. S. [116, 21–22] ] on ne peut présentement prescrire à M rs les Ambas-
24
sadeurs ; Anschluß an S. [115, 10] .

25
b) Die einleitenden Worte bis les Espagnols nestoyent einschließlich ersetzte Ri, als
26
der ähnlich beginnende Marginalzusatz hinzukam ( vgl. S. [114, 27–30] ) , darunter ( das ist hier S.
27
[115, 3] ) marginal wie folgt:

28
Cependant, lhumeur des Espagnols ne donnant pas lieu desperer
29
Grands Succes de toutes ces ouuertures, sil narriue quils soyent reduits
30
[ reduits fehlt in B1, Abschrift ( vgl. S. [113, 27–40] ) , und in B2] en si; damit Anschluß an
31
den Text S. [115, 21–24] : mauuais Estat – M rs les Ambassadeurs.

32
So blieb der Passus in der Abschrift in B1 und in B2 ursprünglich.

33
II. In B2 strich Ri die Fassung Ib von Cependant, lhumeur bis einschließlich présen-
34
tement prescrire à M rs und arbeitete sie wie folgt um ( zunächst marginal) :

35
Mais Ces Expediens nestant pas pratiquables pour beaucoup de rai-
36
sons
trop longues a desduire, Et qui tombent Soubs les Sens [ les Sens
37
ist Korr. Ri statt: la Coignoissance] de tout le monde, Je ne Crains point de
38
dire quon ne peut autre chose En Cette affaire [ bis hierhin gleichlautend mit
39
S. [115, 4–7] ] quattendre les Remedes du Temps qui mettra peut Estre
40
les affaires des Espagnols en [ von hier an in den B2-Text hineingeschrieben, unter Weiter-
41
verwendung
von si mauvais estat] si mauvais estat quils Seront Contrain[s]
42
de [ folgt gestrichener Ansatz Ri: destacher auec Raison] Consentir que Ce Roy-
43
aume
Soit auec raison [ auec raison nachträglich zugesetzt] destache de leur
44
Monarchie, a laquelle ils lauoyent Uny, Sans quil fut decide quils [!] leur
45
apparti[e]nt. [ Im weiteren, bis zum Schluß, wieder marginal:] Et Aynsy, Si le Congres
46
de la paix Commence au parauant que les Volontes de Dieu paroissent
47
plus clairement En cette affaire, On Ne peut praescrire a M rs ; Anschluß an
48
S. [115, 10] : les Ambassadeurs.

15
III. Von der Fassung S. [115, 35–47] blieb das erste Stück bis einschließlich autre chose En
16
Cette affaire ( S. [115, 38] ) in allen späteren Handschriften erhalten, wie aus S. [115, 4–7]
17
ersichtlich ist. Für die 1. Person Singularis darin: Je ne Crains, vgl. S. [83, 36–39] .

18
Das Übrige, von quattendre les Remedes bis clairement, erscheint noch in B3 ( Ab-
19
weichungen
S. [117, 42–43] , 44: que le Royaume und décidé qu’il leur) , aber nicht mehr
20
in C1. Hier ist es durch den Passus ersetzt, der unserem Text S. [115, 7–9] entspricht.
moins ne peut on refuser à Sa Majesté la liberté d’assister ledit Roy de
5
trouppes et d’argent, sans qu’on puisse luy attribuer d’avoir rompu la
6
Paix; pourtant il est remis à la prudence desdits S rs Plénipotentiaires de
7
disposer et concerter avec les Ministres des alliéz de la façon dont l’on
8
aura à agir dans l’intérest du Roy de Portugal.

9

29
9 Section vingtdeuxiesme] Hier folgten auf der ganzen B-Stufe (fast wörtlich nach A)
30
die auf der C-Stufe durch den Tod Maria Medicis überholten zwei Sektionen über die Königinmutter
31
und die Mécontents. Gedruckt als Nr. 8 S. 132/133ff. Vgl. auch den Überblick über die Sektionen-
32
einteilung auf der B- und C-Stufe S. [30, 26–49] .

33
Die jetzige Sektion XXII erscheint erstmals in C1, und zwar – von geringfügigen Korrekturen
34
abgesehen – sofort in der endgültigen Fassung. Aber sie ist in der Handschrift C1 ursprünglich
35
nicht vorhanden gewesen. Es folgte hier auf Sektion XXI, Portugal, als Sektion XXII ursprüng-
36
lich sofort der Abschnitt Commerce (jetzt Sektion XXIII, vgl. S. 118f.). C1 hatte also die
37
auf der B-Stufe durch die Ereignisse überholten Sektionen zunächst nur ausgeklammert und nicht
38
ersetzt. Dann wurde die jetzige Sektion XXII eingeschoben, und zwar ist sie vom Kopisten der
39
Ausfertigung C2 geschrieben, ebenso wie Sektion XIII in C1 (vgl. S. [101, 33–41] ), überdies auf
40
andersartigem und andersformatigem Papier. Sie liegt demnach wohl auch zeitlich näher an der Aus-
41
fertigung als das übrige C1. Nach dem Einschub von Sektion XXII wurde dann in C1 die Bezeich-
42
nung der Sektion Commerce von Section vingt deux me zu Section vingt troisie me verändert.
Section vingtdeuxiesme

10
[Die Prinzessin von Carignano; Allgemeines zur Instruktion: Umfang der
11
Vollmacht, Korrespondenz Paris – Münster]

12
Lesdits S rs Plénipotentiaires estants bien

43
12 informéz] In C1 folgte ursprünglich noch, dann gestrichen: comme toute la terre.
informéz qu’avec trop de rigueur
13
les Espagnolz ont retenu la Princesse de Carignan

44
Die Gattin des Prinzen Thomas (vgl. S. [76, 44–47] und S. [84, 41–43] . Sie wurde mit ihren
45
Kindern in Spanien festgehalten, weil ihr Gatte seit dem Vertrag von Turin vom 2. Dezember
46
1640 ( J. Du Mont VI 1 S. 195) zur französischen Partei gehörte.
et ses enfantz, et que
14
c’est en continuer les effectz au delà de ce que leur mescontentement leur

[p. 117] [scan. 151]


1
pourroit avoir inspiré, qui n’a de fondement que sur ce que le Prince
2
Thomas, son mary, s’est réuny et accommodé avec la Duchesse de Savoye,
3
sa belle seur, ladite Princesse estant aussy de la Maison de Bourbon, et
4
que ledit S r Prince, son mary, sert la France avec beaucoup de valeur et de
5
fidélité, ne peut Sa Majesté en ce rencontre de Paix moingz demander,
6
sinon que la liberté luy soit rendue, à elle et à ses enfantz, et qu’il leur soit
7
permis de revenir en Italie, honorez et servis en leur voyage, comme il
8
convient à Princesses et Princes de leur extraction.

9
Insisteront lesdits S rs Plénipotentiaires sur cette demande qui est trop
10
juste pour craindre qu’ilz en soient esconduitz, et semble mesme qu’elle
11
peut et doibt estre accordée avant l’ouverture du Traitté, car, puis que l’on
12
la résolve pour establir la Paix et la concorde entre les Princes chrestiens
13

35
13 faire] Davor wohl zu ergänzen pour; fehlt in C1, C2 und C3.
faire justice à un chacun, celle cy ne doit pas estre desniée qui se trouve
14
appuyée non seulement d’une justice morale, mais d’un commandement de
15
Dieu qui, ayant joinct deux personnes, les nécessite et oblige de demeurer
16
ensemble,

36
16 prononce] In C1 anscheinend von Brienne in eine vom Schreiber offen gelassene Lücke gesetzt.
prononce malédiction sur ceux qui les veulent séparer.

17
La longue expérience et capacité desdits S rs Plénipotentiaires, la confiance
18
que Leurs Majestéz ont en eux, leur fait espérer qu’ilz se garderont bien de
19
promettre aucune chose dont la France ou ses alliéz peussent souffrir in-
20
commodité ou dommage, et

37
20 pourroit] Korr. in C1, vermutlich von Brienne ( vgl. S. [117, 36] ) , aus C1 ursprünglich:
38
pourront.
pourroit aussy leur laisser concevoir que l’on
21
recevroit en bonne part ce qu’ilz auroient accordé ou consenty, quand bien
22
ilz se seroient esloignéz des conditions, soubz lesquelles seulement Leurs
23
Majestéz peuvent vouloir la Paix, surquoy, affin de les esclaircir pleinement
24
des intentions de Leurs Majestéz, il a esté trouvé à propos d’ ajouster à la
25
présente instruction ce dernier ordre qui leur servira de règle formelle
26
pendant le cours de leur négotiation de se bien garder de consentir ou se
27
relascher des choses qui leur sont deffendues, et de travailler à disposer les
28
Ennemis à entrer dans les différents partys qu’ilz auront à leur proposer;
29
escriront souvent ce qu’ilz auront avancé, et recevront les résolutions de
30

39
30 leur [!]] So C1, C2 und C3 statt richtig: leurs.
Leurs Majestéz dans les lettres faisant responses aux leur[!], seront pour
31
leur esgard de mesme auctorité que les articles couchéz et escritz en la pré-
32
sente instruction, dont Leurs Majestéz ont voulu en estre donné un double
33
à chacun desdits Plénipotentiaires, et un chiffre pour se servir selon qu’ilz
34
jugeront en devoir user.

[p. 118] [scan. 152]


1

34
1–2 Section vingttroisiesme, Commerce] Die Sektion Commerce erscheint erstmals in
35
B3, und zwar als Sektion XXIV, im Anschluß an die beiden im Anhang zur Instruktion, Nr. 8
36
S. 133ff. gedruckten Sektionen (vgl. auch S. [116, 29–42] und S. [30, 26–49] ). Sie liegt in B3
37
sofort in der endgültigen Fassung vor; das führt zur Annahme eines unbekannten Zwischengliedes
38
auch zwischen B2 und B3 (vgl. die Vorbemerkung zu B3, S. [31, 25][32, 9] ).
Section vingttroisiesme |

2
B3
Commerce

3
Les sujectz du Roy qui ont traffiqué pendant la Paix en Espagne ont
4
receu de grandes et insuportables pertes en leurs biens et d’estranges vexa-
5
tions en leurs personnes par la rigueur des officiers du Roy d’Espagne,
6
d’autant que, lors qu’il s’est trouvé de l’or

39
6 et] Ab C1; B3: ou.
et de l’argent dans leurs vaisseaux,
7
ilz ne se sont pas contentéz de le confisquer avec le vaisseau et toutes les
8
marchandises, mais ilz ont en outre emprisonné les Cappitaines, marchans, et
9
mariniers, et leur ont fait donner la gehenne ordinaire et extraordinaire
10
jusques à les estropier.

11
Telles rigueurs ne se sont pratticquées qu’à l’endroict des sujectz de Sa
12
Majesté. Car les sujectz du Roy de la Grande Bretagne en ont esté exemptz
13
au moyen du Traitté de Paix fait en l’an 1604 entre le Roy Jacques d’Angle-
14
terre et le Connestable de Castille

42
Friede von London vom 18./28. August 1604 (J. Du Mont V 2 S. 625).
, faisant pour le Roy d’Espagne Phelippe
15
III. e, par lequel Traitté fut convenu que, lors qu’il seroit trouvé des biens
16
ou marchandises

40
16 [deffendues]] Hier eingefügt nach B3, da zum Verständnis unerläßlich; deffendues
41
fehlt in C1, C2 und C3 ( vgl. Vorbemerkung zu C1, S. [33, 12–19] , 42–45 ) .
[deffendues] dans les vaisseaux anglois, qu’elles seroient
17
seulement confisquées, sans que les Cappitaines, marchandz, et mariniers
18
peussent à cause de ce estre aucunement recherchéz en leurs personnes, ny
19
autres biens et marchandises ny pareillement leurs navires confisquéz, ce
20
qui est religieusement observé à l’endroict non seulement des Anglois, mais
21
aussy avec les Holandois pendant leur Trêve de douze années

43
Spanisch-niederländischer Waffenstillstand vom 9. April 1609 (J. Du Mont V 2 S. 99).
, ayant
22
obtenu qu’ilz auroient la mesme seureté et liberté en Espagne qu’elle avoit
23
esté accordée aux sujectz du Roy de la Grande Bretagne par le Traitté de
24
Paix et articles secretz faitz avec ledit Connestable de Castille; et ainsy, par
25
la prévoyance que ces deux nations ont apportée dans leurs Traittéz, ilz
26
n’ont receu aucune incommodité en comparaison des sujectz du Roy.

27
En cette considération M rs les Plénipotentiaires feront insérer l’article
28
suivant au Traitté de la Paix:

29
Qu’à l’avenir les sujectz de Sadite Majesté jouiront du mesme privilège et
30
liberté en Espagne que jouissent les sujectz du Roy de la Grande Bretagne
31
par le susdit Traitté de Paix fait en l’an 1604 entre les Roys[!] d’Espagne
32
Phelippe III. e et le Roy Jacques d’Angleterre, ledit article portant en termes
33
exprèz que, si les sujectz de Sa Majesté sont trouvéz au Royaume d’Espagne

[p. 119] [scan. 153]


1
avoir embarqué ou fait embarquer de l’or, de l’argent, ou autres marchan-
2
dises prohibées dans leurs vaisseaux pour les transporter hors ledit Royaume,
3
la peine ne se pourra estendre qu’à la confiscation de ce qui sera appréhendé,
4
sans qu’on en puisse faire

30
4 aucune] In B3 folgt noch autre; fehlt ab C1.
aucune recherche, ny emprisonner leurs personnes
5
ny confisquer leurs vaisseaux ou autres biens.

6
Il faut aussy spéciffier que touts les procès qui se sont intentéz par le passé
7
pour chose de cette nature demeureront esteinctz et amortis.

8
Et que tous les sujectz du Roy pourront transporter librement, sans aucun
9
empeschement, l’or et l’argent qui proviendront de la vente des bledz qu’ilz
10

31
10 font] In B3 feront; ab C1 font.
font en Espagne.

11
Il faut aussy faire insérer audit Traitté de Paix que le Roy d’Espagne ny
12
ses officiers ne pourront prendre ny les vaisseaux ny les mariniers, sujectz
13
de Sa Majesté, pour son service, si ce n’est du consentement du Cappitaine
14
et Maistre d’iceux, en leur payant le fret des vaisseaux et le loyer desdits
15
mariniers conformément au contract qui en aura esté volontairement passé
16
par eux.

17
Que lors aussy que le Roy d’Espagne ou ses officiers prendront pour son
18
service quelques toiles, bledz, poissons, cordages, ou autres marchandises
19
des sujectz de Sa Majesté, ilz seront obligéz d’en convenir de prix et leur
20
payer le tout comptant.

21
Que touts les sujectz de Sa Majesté pourront dans tous les Estatz du Roy
22
d’Espagne escrire leurs lettres et tenir les livres de l’estat de leur traffic et
23
correspondance en la langue que bon leur semblera, soit françoise ou espag-
24
nole, sans que pour cela ilz en puissent estre recherchéz. |

25
B2
Instruction particulière pour terminer les différendz d’entre
26
la France et la Maison de Savoye

27
M rs les Plénipotentiaires doivent savoir qu’outre le Traitté général qui se
28
fera pour la Paix, il est nécessaire d’en faire un particulier avec la Maison de
29
Savoye qui empesche qu’on ne puisse prétendre que le Roy descheoie des

32
25–26 InstructionSavoye] Diese Sonderinstruktion ( erwähnt M. Avenel VII
33
S. 803) wurde in B2 dem ursprünglichen Schluß der Hauptinstruktion ( vgl. bei Nr. 8 S. 135,
34
33–39) angefügt. Auf einem Zwischenblatt hat Ri die Überschrift niedergeschrieben ( S. 119,
35
25–26) , Charp die einleitenden Abschnitte ( S. [119, 27][121, 3] , bis Traitté particulier;
36
vgl. dazu S. [121, 34–37] ) . Auf das Zwischenblatt Ri-Charp folgt in B2 – von der Hand des
37
Kanzlisten, der in B1 die Reinschrift eines längeren Passus ausgeführt hat ( vgl. S. [113, 27–40] ) ,
38
– ein Mémoire, das ein Gutachten von Godefroy ( Druck: Négociations secrètes I S. 39ff.) ,
39
woraus es Teile entlehnt, verwertet. Dieses Memoire wird also als der wesentliche Teil der Sonder-
40
instruktion
in die Hauptinstruktion aufgenommen: S. [121, 3][123, 4] , und zwar, abgesehen vom
41
ersten Satz, ohne jede Korrektur.

42
Der Kanzlist des Stückes ist aber nicht nur aus B1 der Instruktion bekannt, sondern auch, wie
43
S. [113, 30–33] schon erwähnt, aus B1 und B2 der Aufzeichnung über die alten Rechte der Krone
44
Frankreich ( Nr. 12 S. 159ff.) . Dort hat er, was hier interessiert, in B1 das ganze nachträglich
9
eingefügte Kapitel über die Freigrafschaft Burgund geschrieben ( vgl. S. [178, 16–22] ) , und zwar
10
beginnt er unter einem Lemma von Ri. In derselben Weise schloß sich das Memoire, das der Sonder-
11
instruktion
für Savoyen zugrunde liegt, ursprünglich, d. h. bevor das Zwischenblatt mit dem neuen
12
Lemma hinzukam und der Einleitungssatz entsprechend verändert wurde, einem später gestrichenen
13
Lemma von der Hand Ri an und ist dadurch in B2 der Instruktion noch als ein ehemals nicht
14
hierhingehörendes, in sich geschlossenes Stück zu erkennen. – Das gestrichene Lemma von Ri:
15
Droicts Sur les Estats du Duc de Sauoye zeigt deutliche Ähnlichkeit mit dem
16
erwähnten Lemma aus B1 der Aufzeichnung: Droicts Sur le Comte de Bourgogne
17
( vgl. S. [178, 1] ) , nicht nur im Wortlaut, sondern auch im Duktus.

18
Zur äußeren Verwandtschaft der Stücke kommt eine inhaltlich-formale: die Sonderinstruktion
19
für Savoyen enthält eine historische Deduktion der Rechtsansprüche Frankreichs, in gleicher Form
20
wie die Kapitel der genannten Aufzeichnung. Dem völlig andersartigen, praktisch-diplomatischen
21
Stil der Instruktion ist sie nur durch das Zwischenblatt flüchtig angeglichen worden. – Es ist nach
22
allem anzunehmen, daß dieser Teil der Instruktion zumindest im Zusammenhang der Aufzeichnung
23
über die alten Rechte der Krone Frankreich entstanden ist. Vielleicht war er dort sogar in B1
24
eingefügt worden, u. U. im Anschluß an das Kapitel zur Comté de Bourgogne, ehe er nach B2
25
der Instruktion übertragen wurde.

26
Unter dem gestrichenen Lemma von Ri begann das Memoire ursprünglich:

27
Pour mesprendre pas les droits que le Roy a sur les Estats du Duc de Savoye, en les-
28
quelles ils sont clairs et évidens, il suffit de considérer que, bien que; Anschluß an S. [121, 5]
29
6: la conduitte de nos Roys.

30
Das änderten Ri und der Kanzlist des Stückes wie folgt um:

31
Pour ne se mesprendre pas aux droits [ Korr. des Kanzlisten] que le Roy a sur les Estats
32
du Duc de Savoye [ im weiteren, bis doiuent, Korr. Ri] au traicte particulier quil En
33
faudra faire, M rs les plenipotentiaires doiuent considérer que, bien que; An-
34
schluß
an S. [121, 5] .

35
Erst B3 bringt die endgültige Fassung dieses Stücks; sie ist vielleicht in dem uns unbekannten
36
Zwischenglied zwischen B2 und B3 ( vgl. Vorbemerkung zu B3, S. [32, 1–9] ) entstanden. Sie ent-
37
spricht
unserem Text S. [121, 3–5] und zeigt folgende Änderungen:

  • 38
    1. die Satzteile aux droits – Savoye und au traictefaire sind vertauscht;

  • 39
    2. dadurch fallen die letzten, überleitenden Worte vom Zwischenblatt Charp ( nach Pour ne se
    40
    mesprendre pas) au Traicté particulier mit au traicte particulier aus der Korr. Ri
    41
    zusammen;

  • 42
    3. dabei ist aus aux droits und dem darauf bezogenen en vor faudra faire das jetzt hinter
    43
    faudra faire folgende pour les droicts geworden.

[p. 120] [scan. 154]


1
droictz qu’il a sur la Maison de Savoye, par ce qu’il n’en

44
1 seroit] Korr. Charp auf dem Zwischenblatt Charp in B2 (vgl. S. [119, 32–36] ) statt est.
seroit point

45
1–2 fait de mention] de erst ab B3, fortlaufender Text.
fait de
2
mention par le Traitté général, et qui mette ladite Maison en estat de donner
3
satisfaction au Roy sur

46
3 les droictz] B2, Zwischenblatt Charp ( vgl. S. [119, 32–36] ) , und B3: lesdits droicts;
47
-dits fehlt ab C1.
les droictz dont il ne doit pas perdre l’occasion de
4
tirer raison.

5
Et affin qu’on ne puisse prétendre que ce Traitté particulier

48
5 soit] Korr. Charp auf dem Zwischenblatt Charp in B2 (vgl. S. [119, 32–36] ) statt seroit.
soit un
6
commencement de rupture du Traitté général, il sera de

49
6 l’adresse] Korr. Charp auf dem Zwischenblatt Charp in B2 ( vgl. S. [119, 32–36] ) statt
50
la destente.
l’adresse desdits
7
S rs Plénipotentiaires de faire couler dans le Traitté général qu’il n’y est point
8
parlé des différendz meuz ou à mouvoir entre la Couronne de France et la

[p. 121] [scan. 155]


1

32
1–2 accommoderoient] Ab B3; B2, auf dem Zwischenblatt Charp ( vgl. S. [119, 32–36] ) :
33
accorderoient.
Maison de Savoye, par ce que les parties ont déclaré qu’elles s’en accommo-
2
deroient bien ensemble.

3
Pour ne se mesprendre pas

34
3 au Traitté particulier] Bis hierhin reicht in B2 das Zwischenblatt Charp (vgl.
35
S. [119, 32–36] ). Gleichzeitig sind diese Worte Teil einer Korr. Ri in B2 (vgl. S. [120, 32] bzw.
36
26–43), aus der sie Charp wohl als Überleitung vom Zwischenblatt zum Memoire übernommen hat.
37
Das hieße aber, die Korr. Ri ist älter als das Zwischenblatt.
au Traitté particulier

38
3 qu’il faudra faire] Teil einer Korr. Ri in B2; vgl. S. [120, 32–33] bzw. 26–43.
qu’il faudra faire

4
pour les droictz que le Roy a sur les Estatz du Duc de Savoye, M rs les
5
Plénipotentiaires doivent considérer que, bien que la conduicte de
6
noz Roys ne soit pas excusable en la facilité qu’ilz ont eue de se déposséder
7
des places qu’ilz tenoient delà les montz, ilz ont esté très soigneux de ne
8
blesser pas les droictz qu’ilz y ont euz, ains de les conserver pleins et entiers.

9
Par le Traitté de Cateau Cambrésis fait en l’année 1559, Traitté auquel la
10
liberté de M r le Connestable cousta un nombre infiny de places que nous
11
tenions delà les montz, Henry 2. d, nonobstant qu’il mariast Marguerite, sa
12
seur, au Duc de Savoye, il ne laissa pas de se réserver celles de Thurin, de
13
Quiers, de Villeneufue, d’Ast, de Chivas, et du chasteau de Saluces, qui
14
devoient estre détenues jusques à ce que les droictz de Henry 2. d sur la suc-
15
cession de son ayeule fussent terminéz par les arbitres nomméz de part et
16
d’autre

43
Vgl. Vertrag von Cateau-Cambrésis vom 3. April 1559 (J. Du Mont V 1 S. 34), Artikel 22.
.

17
Henry 2. d estant mort, sans que lesdits différendz fussent décidéz, on députa
18
sous le Roy Charles 9. e des Commissaires de la part du Roy et du Duc de
19
Savoye pour, en exécution du Traitté de Cambrésis, examiner et décider les
20
prétentions de la Couronne de France

44
Hierzu und zum Folgenden: G. Zeller, Saluces S. 97–100 und oben S. [23, 31–41] .
.

21
Le résultat de

41
21 l’assemblée] Ab C1; B2 und B3: cette assemblée.
l’assemblée ne fut autre, sinon que les Commissaires rendi-
22
rent en particulier leur jugement, chacun en faveur de leur Maistre.

23
En suite de cette assemblée, le Duc de Savoye représentant à Charles 9. e
24
que les trois ans portéz par le Traitté de Cambrésis estoient expiréz, sans que
25
leurs différendz fussent terminéz, et le suppliant ensuite de

42
25–26 luy rendre ces places] Ab C1; B2 und B3: luy faire rendre ses [!] places.
luy rendre ces
26
places, le Roy, mal conseillé, les luy remit à la réserve de Pignerol, de la
27
Pérouse, et de Savillan, que le Duc de Savoye luy remit de nouveau entre les
28
mains pour y demeurer jusques à ce que les droictz de la France fussent
29
esclaircis et décidéz.

30
Henry 3. e estant venu à la Couronne, le Duc de Savoye luy fit tant d’instan-
31
ces pour la restitution de Pignerol, de la Pérouse, et de Savillan, en suite de la

[p. 122] [scan. 156]


1
bonne réception qu’il luy fit en ses Estatz au retour de Poulongne, qu’il fit
2
rendre lesdites places, nonobstant les oppositions de M r de Nevers, Gouver-
3
neur et Lieutenant général pour le Roy delà les montz.

4
Bien que la facilité de Henry 3. e

34
4 fust] Korr. in B2, vom Kanzlisten des Stückes ( vgl. S. [119, 36–44] ) , statt soit.
fust aussy blasmable que celle de Charles
5
9. e, son prédécesseur,

35
5 ce Roy] ce nach B2; ab B3 in allen Handschriften – wohl irrtümlich – le Roy.
ce Roy ne fut pas moins soigneux de la conservation
6
des droictz de cette Couronne qu’il réserva, faisant cette restitution, contre
7
le Duc de Savoye, pour iceux estre décidéz par les Députéz et arbitres qui
8
seroient choisis de part et d’autre.

9
Au lieu de travailler à cette décision, le Duc de Savoye, pour recognois-
10
sance des graces qu’il avoit receues de la France, voyant le Roy Henry 3. e occu-
11
pé aux Estatz de Blois, il s’empara du Marquizat de Saluces

39
Im Jahre 1588. Saluzzo wurde damals mit spanischer Hilfe den Franzosen abgenommen. Im
40
Vertrag von Lyon (17. Januar 1601) verstand sich Heinrich IV. zu einem Verzicht und erhielt
41
dafür die Rhônelandschaften Bresse, Bugey, Valromey und Gex.
, ce qui obligea
12
le Roy

36
12 Henry 4. e ] In B3 vom Schreiber ausgelassen, aber von Charp bei seiner Kollation (vgl.
37
S. [32, 5–9] , 35–36) wieder hinzugefügt.
Henry 4. e à luy faire la guerre, pour pacification de laquelle le Roy
13
receut la Bresse en contreschange du Marquizat de Saluces.

14
Par ce Traitté, fait par le Cardinal Aldobrandin, le Roy se réserva touts
15
les droictz par luy prétendus contre le Duc de Savoye, suivant ce qui est
16
porté par les Traittéz de Cateau en Cambrésis en 1559 et de Thurin en 1574.

17
Ces droictz réservéz sont les prétentions de Louise de Savoye, mère de
18
François premier, et les droictz de la succession des Roys de Naples qui
19
estoient aussy Comtes de Provence, de Piémont, et de Nice, par laquelle le
20
Comté de Nice appartient si clairement à la Couronne que les droictz du
21
Duc de Savoye n’y sont fondéz que sur une cession qu’ilz prétendent leur
22
avoir esté faicte en 1418 par Jolante, mère et tutrice de Louis 3. e, Comte de
23
Provence et Roy de Naples, qui laissa la ville de Nices pour composer une
24
prétention de cent soixante mil livres

38
24 qu’Anne] Ab C1; B2 und B3: qu’ Amé ( Herzog Amadeus VIII.) .
qu’Anne, Duc de Savoye, disoit luy
25
estre deue; mais comme c’est chose claire qu’une tutrice n’a aucun pouvoir
26
de disposer du bien de son mineur, moins encore en matière d’Estatz qu’en
27
autre chose, cette cession ne peut donner droict à M r de Savoye sur le Comté
28
de Nice

42
Nizza kam bereits 1388 an Savoyen. Drei Jahre später leistete die Stadt dem Herzog den
43
Huldigungseid, 1419 erkannte der Kaiser die savoyische Oberhoheit über Nizza an. Savoyen hatte
44
also auch noch andere Rechtstitel als den Vertrag mit Jolante.
.

29
On ajouste que, ladite cession n’estant qu’un engagement, quand mesme
30
elle seroit bonne, on en seroit quite en payant cent soixante mil livres. Et
31
en effect l’usurpation desdits Ducz de Savoye est d’autant plus évidente
32
qu’il possède plusieurs autres villes non comprises dans l’engagement,
33
comme Villefranche, le Pontjoye, S te Agnette, et toute la coste de la mer.

[p. 123] [scan. 157]


1
Ainsy c’est chose claire que touts les droictz du Roy contre la Savoye
2
sont encores en leur entier, et qu’il les peut demander avec justice et retenir
3
quelques unes des places qu’il possède dans le Piémont, jusques à ce qu’on
4
luy ait fait droict sur des prétentions qui sont fundées en tant de raisons. |

5
C1

26
5 Fait à Paris – 1643] In C1 ist das Schlußdatum von dem zweiten in C1 korrigie-
27
renden
Kanzlisten ( vgl. S. [34, 1–2] , 33–35 ) nachträglich zugesetzt.
Fait à Paris le dernier jour de septembre 1643 |

6
C2
Louis

7
de Loménie.

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