Acta Pacis Westphalicae II B 6 : Die französischen Korrespondenzen, Band 6: 1647 / Michael Rohrschneider unter Benutzung der Vorarbeiten von Kriemhild Goronzy und unter MIthilfe von Rita Bohlen
255. La Court an Servien Osnabrück 1647 November 14

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La Court an Servien


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Osnabrück 1647 November 14

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Eigenhändige Ausfertigung: AE , CP All. 90 fol. 83–84 = Druckvorlage.

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Ergebenheitsbeteuerungen. Verteidigung seiner Bedenken hinsichtlich einer französisch-
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schwedischen Truppenvereinigung. Unterredungen mit den schwedischen Gesandten: Vor-
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gehensweise gegenüber Kurbayern; Haltung des Kurfürsten von Bayern. Komplimente Sal-
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vius ’; dessen Motiv für einen schnellen Friedensschluß. Séguier. Baldige Abreise in Aussicht.
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PS: Beilage.

[p. 761] [scan. 873]


1
Je vous asseure que je recevray tousjours vos conseils avec le respect que
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je doibs, et que ma conduite dépendra de vostre volonté soubsmettant
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touts mes sentiments aux vostres. Mais je vous suplie seulement de croire
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que je suis sans passion et sans intérest, et que je forme mes jugements sur
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les expériences du passé, et sur les choses que j’ay veues depuis que je suis
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icy. Quand j’ay parlé 〈da〉ns mes lettres

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Vgl. zuletzt nr. 254.
des suites que pouroit avoir la
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jonction |:si messieurs de Suède se treuvoient après en estat d’espérer
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quelque chose, je vous avoue que monsieur Salvius m’avoit donné cette
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pensée parce que luy ayant communicqué la lettre de monsieur de Baviè-
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re

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Gemeint ist sehr wahrscheinlich Kf. Maximilian an Ks. Ferdinand III., München 1647 Ok-
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tober 22 (Text: APW II A 6 nr. 260 Beilagen B und C; vgl. die Auszugskopie APW II C 4/
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1 nr. 43 Beilage B, datiert München 1647 Oktober 12/22).
qui donnoit toutes espérances de paix, il m’a dict qu’il ne jugeoit pas à
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propos de la faire veoir à monsieur Oxenstiern de peur qu’il ne se remist
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dans ses haulteurs ordinaires. Après cela ai-je peu moins faire que de
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croire que la jonction d’une armée leur pouvoit donner de nouvelles pen-
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sées qui pourroient esloigner la conclusion de la paix laquelle vous jugez
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fort nécessaire:|? Je dis cecy seulement pour ma justification recognoissant
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que je me puis tromper, n’ayant pas tant d’expérience dans les affaires
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〈que〉 d’aage dont je suis bien fasché.

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J’escris dans la lettre comune

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Nr. 254.
tout ce qui s’est passé da〈ns〉 les conver-
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sations avec messieurs de Suède, qui se sont fort bi〈en〉 passées, et avec
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grand respect de leur part pour la France. Je les vois dans de bons senti-
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ments , ne se souciants point de la déclaration contre monsieur de Bavières
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pourveu que leur armée ne soit point en danger, à quoy ayant autan〈t〉
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d’intérest qu’eux-mesmes, je ne doute point que vous ne donniez des
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ordres à monsieur de Turennes pour faire qu’il se joigne toutes les fois
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qu’il en sera requis par le mareschal Vrangel.

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J’ay marqué l’inconvénient que je juge pour les mutinez qui sont dans
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l’armée de Konismarg, mais il sera facille d’y remédier en les 〈e〉nvoyant
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quelque autre part pour une diversion qui obligera l’armée ennemie de se
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séparer, et pour moy j’espère qu’il ne s’y passera rien pourveue que mon-
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sieur de Bavières puisse estre tousjours maistre de son armée. Mais plu-
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sieurs en doutent après la jonction, et desjà l’on m’a dict qu’il y avoit
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quatre régiments qui s’estoient advancez contre la volonté du conte de
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Groensfeld, et puisque l’Empereur les a voulu destrancher pendant que
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l’armée estoit encores dans le païs de Bavières, jugez ce qu’il fera après la
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jonction. En vérité il semb[l]oit que la prudence consommée de ce prince
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ne vouloit pas qu’il s’engag〈e〉 〈sy〉 advant.

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Komplimente Salvius’ für Servien. Salvius ist sehr darauf bedacht, schnell
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Frieden zu schließen, um zum Senator erhoben zu werden. – Schlaganfall
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Séguiers; Servien als möglicher Nachfolger. – Ich glaube nicht, daß ich

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1
mich noch lange in diesen Landen aufhalten werde. Mein Nachfolger,
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d’Amontot, ist bereits bestimmt, und der Sohn La Thuilleries

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La Thuillerie hatte einen 1632 in Venedig getauften Sohn ( Granges de Surgères III,
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266f; APW [ II B 5/2 nr. 319 Anm. 6 ] ), der namentlich nicht ermittelt werden konnte.
soll in we-
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nigen Tagen abreisen, um diesem die Abberufung zu überbringen.

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[PS] Depuis ma lettre escrite le bon homme Schefer m’est venu voir, et
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m’a donné une copie d’une lettre de Madame la Lantgrave à monsieur de
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Turenne que je vous envoye qui vous obligera peut-estre à changer de
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sentiment, 〈p〉our haster une diversion que nos amis mesmes ont creu
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peu faisable.


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Beilage zu nr. 255

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Ob La Court sowohl mit nr. 254 als auch mit nr. 255 das gen. Schreiben der Lgf.in von
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Hessen-Kassel an Turenne als Beilage übersandte, konnte nicht ermittelt werden.


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[1] Kopie von nr. 254 Beilage 2.

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