Acta Pacis Westphalicae II B 6 : Die französischen Korrespondenzen, Band 6: 1647 / Michael Rohrschneider unter Benutzung der Vorarbeiten von Kriemhild Goronzy und unter MIthilfe von Rita Bohlen
248. Mazarin an Longueville Paris 1647 November [11]
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Paris 1647 November [11]
Datierung laut Registervermerk AE , CP All. 86 fol. 6’; der Datierungsvermerk des Kon-
zepts ebd. fol. 145 ist infolge einer Korrektur nicht eindeutig lesbar. Daß dieses Schreiben
vom 11. November 1647 datiert, wird durch die Tatsache gestützt, daß Mazarin am glei-
chen Tag Schreiben an Kf. Friedrich Wilhelm von Bg. (Konzept: AE , CP Prusse 1 fol. 454;
Regest: Mazarin , Lettres II, 972) und Konrad von Burgsdorff (Konzept: AE , CP Bavière
2 fol. 467) sandte, in denen auf den mündlichen Bericht Wicqueforts verwiesen wird.
Kopie: AE , CP All. 103 fol. 189–190; datiert 1647 November 16 = Druckvorlage. Konzept:
AE , CP All. 86 fol. 145–145’. Regest: Mazarin , Lettres II, 972.
Zum Projekt einer französisch-kurbrandenburgischen Allianz: Verweis auf die Beilage; Reise
Wicqueforts nach Münster zu Verhandlungen mit den französischen Gesandten erbeten.
Aushebungen im Reich.
Le sieur de Vicqfort, résident de monsieur l’électeur de Brandebourg en
cette cour, ayant fait quelques ouvertures par ordre de son maistre d’une
plus estroite alliance avec cette couronne, quoyque le projet qu’il en a
donné, parmy beaucoup de choses qui nous seroient fort utiles, en con-
tienne d’autres que l’on ne peut ce me semble accorder en la forme qu’ el-
les sont couchées, ainsy que vous verrez par sa lecture, j’ay cru néant-
moins qu’il ne falloit pas négliger cette négociation, et qu’au contraire
dans cette conjoncture il estoit bien à propos de tesmoigner de l’ embras-
ser avec plaisir, quand nous n’en devrions tirer d’autre fruit que celuy
d’empescher la résolution que les bruits communs publient que ledit élec-
teur est sur le point de faire avec quelques autres princes d’Allemagne en
faveur de nos ennemis, ceux-cy pour le moins n’espargnant pas leurs
soins, ny leur aplication à luy faire franchir le saut.
On n’a point examiné la chose, et Sa Majesté a voulu renvoyer à vous et à
messieurs vos collègues l’affaire en la première forme que ledit sieur de
Vicqfort luy a donné[e]. Il passera à Clèves, pour en aprendre encore
plus particulièrement les intentions de son maistre de sa vive voix, et on
l’a prié de se rendre après cela à Munster, pour en traitter avec vous autres
Messieurs, puisqu’aussy bien la matière doit estre digérée avec les minis-
tres de Suède et qu’il faut bien se garder de donner le moindre ombrage,
surtout en ce qui regarde la Poméranie et les levées que devroit faire cet
électeur.
On a prié aussy ledit de Vicqfort, qui est fort affectionné, aussy bien que
son frère qui est en Holande, d’agir auprès de divers colonels et officiers
de sa connoissance pour des levées allemandes, et mesme pour des achats
de chevaux dans le pays de Brunswik, mais comme il a charge de vous
communiquer tout, et que d’ailleurs ayant à s’arrester à Clèves, il ne sera
pas si tost près de vous que l’ordinaire qui partira cette semaine, je n’ay
pas occasion de faire cette lettre plus longue […].