Acta Pacis Westphalicae II B 6 : Die französischen Korrespondenzen, Band 6: 1647 / Michael Rohrschneider unter Benutzung der Vorarbeiten von Kriemhild Goronzy und unter MIthilfe von Rita Bohlen
180. Longueville an Mazarin Münster 1647 September 30

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[ 162 ] / 180 / [ 199 ]

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Longueville an Mazarin


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Münster 1647 September 30

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Ausfertigung: AE , CP All. 85 fol. 257–258 = Druckvorlage. Kopie: AE , CP All. 102 fol.
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177–178’.

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Französisch-spanische Verhandlungen; Zweifel an ernsthaftem Verhandlungswillen der Spa-
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nier . Gute Absichten der Mediatoren, aber wenig Einfluß bei den Spaniern. Niederländisch-
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spanische Verhandlungen vor dem Abschluß. Haltung Nederhorsts und seiner Kollegen.
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Haltung der Kaiserlichen und der Spanier angesichts des Bruchs des Kurfürsten von Bayern
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mit Schweden. Komplimente. Tod Rouannettes.

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Depuis nostre dernière dépesche

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Nr. 166.
la pluspart du temps s’est passé à con-
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fronter les articles en espagnol avec ceux qui nous avoient esté donnez
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auparavant en françois et à convenir de la signature.

[p. 504] [scan. 616]


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Hyer seulement les Médiateurs nous sont venus

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Vgl. APW III C 1/1, 366 (1647 IX 29).
apporter sur le reste du
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project une response |:qui accordoit beaucoup de poinctz qui ne sont pas
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de considération, mais qui faisoit des difficultés et formoit de nouveaux
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embaras à ce qui est de plus important. Cela donne sujet de soupçonner
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que ce qu’ilz traictent avec nous ne soit plustost pour en donner des ap-
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parences que pour venir à aucune conclusion.

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Nous recognoissons de plus en plus la bonne intention des Médiateurs,
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mais qu’ilz n’ont aucun crédit et ne sont en façon quelconque considérés
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par les Espagnolz lesquelz ne perdent pas un moment pour achever leur
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traicté avec les Holandois, et en sont si avant qu’il se peut tenir pour con-
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clud ; il n’y a que monsieur de Niderhost qui l’arreste pour essayer de faire
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achever au mesme temps le nostre. Chacun de ses collègues a pareille in-
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tention , mais il n’y a pas lieu de s’y pouvoir fier:|.

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Pour |:l’Empire, les lettres de monsieur d’Erbigny de Munik nous mar-
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quent la résolution prise par monsieur de Bavière de rompre avec la Suè-
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de . Cela relève fort les Impériaux, qui veulent recommencer en cette con-
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joncture de traicter avec les Suédois et les protestans. Volmar doit pour
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cet effect aller à Osnabruk où il est extraordinairement désiré.

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Les Espagnolz se sont fort resjouis de la résolution de monsieur de Ba-
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vière et cherchent en cela quelque consolation de tout ce qui leur arrive de
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mal dans leur propres Estatz:|.

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Il est admirable, Monsieur, comme en si peu de temps vous avez pu
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changer la face des choses en tant de lieux et y mettre les ennemys sur la
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deffensive, au lieu qu’ilz espéroient y pousser fort avant leurs progrez.

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Ich bedauere den Tod Rouannettes sehr.

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Nous rendrons soigneusement compte de ce qui se passera en suitte de la
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conférence que nous avons eue avec les Médiateurs.

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