Acta Pacis Westphalicae II B 6 : Die französischen Korrespondenzen, Band 6: 1647 / Michael Rohrschneider unter Benutzung der Vorarbeiten von Kriemhild Goronzy und unter MIthilfe von Rita Bohlen
144. La Court an Longueville, d’Avaux und Servien Osnabrück 1647 September 12
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Osnabrück 1647 September 12
Kopie: AE , CP All. 89 fol. 176–177 = Druckvorlage.
Initiative der Gesandten der protestantischen Reichsstände zu gemeinsamen Verhandlungen
mit den Gesandten der katholischen Reichsstände; diesbezügliche Stellungnahme Salvius’.
Unterredung La Courts mit Salvius: Verhinderung einer Übereinkunft der katholischen
und protestantischen Reichsstände; Reise Volmars nach Osnabrück erwünscht. Friedenswille
der Reichsstände und der Schweden. Beilage; schwedisches Mißtrauen gegenüber dem Kur-
fürsten von Bayern; Stellungnahme erbeten. Bitte um Informationen über die Verhandlun-
gen mit Spanien. Militaria.
L’oysiveté dans laquelle nous vivons icy, et l’interruption du traitté ne me
donnant aulcune matierre d’escrire, j’ay creu ne devoir point importuner
Vostre Altesse et Vos Excellences de mes lettres, et les divertir dans leurs
plus importantes affaires pour une bagatelle, estant plus juste d’achever le
traitté d’Espagne, s’il se peut, que d’escouster les plaintes et les crieries
des députez protestans, qui ont faict une grande députation chez mon-
sieur Salvius
Vgl. Meiern IV, 725ff.
que voyans la cessation des traittez et leurs maux se mocquer des remèdes
que l’on y avoit voulu aporter, qu’ilz avoient jugé à propos de prier mes-
sieurs les estatz catholiques de venir icy pour conférer de leurs affaires
communes, et prendre quelque résolution ensemble au contentement des
couronnes. Que les estatz catholiques se treuvans seulz à Munster et sans
avoir personne qui pust disputer les intérestz de leur religion, qu’ilz se
laissoient aller insensiblement aux pensées de la guerre par l’artifice de
quelques-uns qui vouldroient proffiter des misères communes, mais
qu’ilz ne vouloient rien faire sans prendre conseil, et recevoir de luy
l’ordre de leur conduitte. Il respondit que leur dessein estant d’avancer
le traitté, que ce n’estoit pas la voye d’y parvenir que d’apeler ceux qui
s’y monstroient contraires, mais qu’il seroit plus à propos de faire venir
icy monsieur Volmar, qui avoit cognoissance des affaires pour conférer
avec luy sur les pointz qui restent indéciz; que de sa part il y aporteroit
toutte la facilité possible, et que la couronne de Suède céderoit plustost
quelque chose de ses intérestz pour leur procurer le repoz. Ainsy ilz s’en
alèrent sans prendre aulcune résolution.
J’ay veu depuis monsieur Salvius qui m’a dict sçavoir de bonne part que
leur dessein estoit de pouvoir conférer avec les catholiques, et s’accorder
dans la créance qu’ilz avoient que présentement les couronnes estoient
dans la pensée de la guerre, pour en faire cesser le prétexte par leur ac-
comodement , et qu’ainsy il avoit creu important de rompre ce dessein.
Pour moy dans les conférences que j’ay eues avec eux, je les vois dans
un désir si passionné de la paix que j’ozerois asseurer Vostre Altesse et
Vos Excellences que s’ilz avoient conféré ensemble que leur acomode-
ment seroit bientost faict, et qu’ilz le porteroient aux couronnes pour
leur faire voir qu’il n’y avoit plus de prétexte de guerre. Et il seroit à
craindre qu’ilz ne se réunissent, c’est pourquoy je croirois qu’il fault
rompre ce dessein, mais s’il se peut par la voye de monsieur Contariny
obliger monsieur Volmar de venir en cette ville, où je vois messieurs de
Suède dans une grande disposition pour la paix, dans l’appréhention
continuelle où ilz sont de leur armée, laquelle ilz disent ne pouvoir
plus subsister dans ses postes, et dans la deffiance de monsieur de Baviè-
res .
Monsieur Salvius m’a aussy envoyé coppie d’une lettre de monsieur de
Bavières qui luy donne de nouveaux ombrages dans la créance qu’il a
que ses députez traittent quelque chose à la court pour la réunion des
catholiques. Je l’ay asseuré qu’il ne se passeroit rien dont ilz ne fussent
ponctuellement advertis, mais que je le suppliois seullement de considérer
que ce n’estoit point changer d’intérest et abandonner les protestans, que
de désirer quelque chose en faveur des catholiques. Je vous envoye la cop-
pie de la lettre, et vous supplie de me mander ce que je dois leur respon-
dre , quand ilz m’en parleront. Il est aussy important de les advertir de ce
que vous jugerez à propos pour le traitté d’Espagne, parce que les Impé-
riaux font courir le bruict qu’il estoit fort advancé, et vous sçavez comme
ilz appréhendent ce coup.
Nachrichten über die Parteinahme kurbayerischer Truppen für den Kai-
ser . Militärisches Vorgehen Königsmarcks. Aufgabe der Belagerung von
Paderborn
Paderborn, Stadt im gleichnamigen Hst., seit 30. November 1646 in ksl. Hand ( Barthold ,
559). Lamboy war mit Truppen der niederrheinisch-westfälischen Kreisarmee nach Ost-
friesland gezogen und hatte somit Königsmarck zur Aufhebung der durch schwed. und
hessen-kasselische Truppen vorgenommenen Belagerung der Stadt veranlaßt ( Foerster ,
298; Höfer , 103).
Lamboy.