Acta Pacis Westphalicae II B 6 : Die französischen Korrespondenzen, Band 6: 1647 / Michael Rohrschneider unter Benutzung der Vorarbeiten von Kriemhild Goronzy und unter MIthilfe von Rita Bohlen
136. Brienne an Longueville, d’Avaux und Servien Paris 1647 September 6
Paris 1647 September 6
Kopien: AE , CP All. 102 fol. 66–67 = Druckvorlage; AE , CP All. 89 fol. 91–94; Ass.Nat.
273 fol. 450–451.
Freude über den Verbleib Longuevilles am Kongreß. Geldangelegenheiten. Unterredung mit
Krebs: Hagenau; Verhalten des Kurfürsten von Köln; diesbezügliche Vorgehensweise. Unter-
redung mit dem pfälzischen Agenten: Restitution Frankenthals; Stellungnahme Turennes
und der Gesandten erbeten. Lage in Neapel und in der Lombardei. Nachricht über den Ent-
schluß der Generalstaaten zur baldigen Beendigung der Verhandlungen und zum Abschluß
eines Separatvertrags mit Spanien im Falle einer Weigerung Frankreichs, die spanischen An-
gebote anzunehmen.
Je ne puis vous sceler que Sa Majesté a esté extrêmement resjouye apre-
nant par voz despesches que Vostre Altesse s’estoit résolue de demeurer
à Munster, et qu’ayant faict entendre aux Médiateurs qu’elle n’ignoroit
pas le peu de disposition qui estoit aux Espagnolz de conclurre le traitté
de la paix, elle ne laissoit néantmoins de donner à leurs prières ce dont elle
estoit recherchée. Dieu ve[u]ille que contre l’opinion publique, et contre
ce que nous ne pouvons ignorer, que les Espagnolz se portent au conseil
d’accomodement qui leur sera sans doubte plus utile que la continuation
de la guerre.
J’aurois achevé n’estoit qu’il vous a pleu de joindre au mémoire du 26 e du
passé une lettre particulière laquelle je jugeray que Sa Majesté devoit en-
tendre lire, affin qu’elle sceust que ses ordres n’avoient pas esté exécuttez,
et j’affectay d’en faire la honte à Monsieur le Surintendant , lequel asseura
que monsieur Hœuft avoit esté contenté, et que c’estoit sa seulle négli-
gence si les sommes que si souvent on vous a mandé avoir esté envoyées,
n’avoient point encores esté deslivrées, et il me promit au sortir du Con-
seil de le mander pour luy en faire reproche et retirer de luy un ordre à
son nepveu de payer, mesme une lettre de crédit de 20 milles escuz sur le
mesme, affin que vous vous en puissiez servir jusques à ce qu’il ayt treuvé
les moyens de faire remettr’entre voz mains des sommes plus grandes. Et
Sa Majesté s’estant souvenue du pouvoir qu’elle vous avoit donné d’offrir
jusques à 50 mil risdalles, lorsqu’il s’agissoit de faire consentir soit à mon-
sieur l’électeur de Trèves ou aux estatz de l’Empire que Philispbourg nous
demeureroit, se souvint aussy de louer vostre espargne, et de dire qu’il
seroit à désirer qu’il fust aisé de distribuer de bonnes sommes, et qu’entre
voz mains elles vauldroient le double et le triple de ce qu’elles pourroient
faire en celles de quelqu’aultre. Je ne doubte donc point que monsieur
d’Emmerey ne me tienne parolle.
Unterredung mit Krebs über Hagenauer Angelegenheiten
Krebs war persönlich an den Hagenauer Angelegenheiten interessiert: 1644 hatte er in der
Stadt ein Haus geerbt; ferner erbat er die Unterstützung des frz. Kg.s zur Erlangung einer
ihm durch die Reichslandvogtei Hagenau geschuldeten Summe von rund 20.000 Livres
(Krebs an Ludwig XIV., [Paris] 1647 September s. die; Ausf.: AE , CP All. 85 fol. 207);
außerdem erhoffte er sich als Donation des frz. Kg.s mehrere der Reichslandvogtei Hage-
nau unterstehende Reichsdörfer (vgl. Krebs an Mazarin, Paris 1647 August 1; eigh. Ausf.:
AE , CP All. 85 fol. 12–13, hier fol. 13) (vgl. Tischer , Krebs, 173–179).
auf die Forderung der Katholiken der Stadt, die dortige öffentliche Aus-
übung der lutherischen Religion zu untersagen, habe ich ihn aufgefordert,
weitere Informationen einzuholen, et aprez que Sa Majesté se porteroit à
ce qu’elle treuveroit pouvoir faire, ne manquant point de zèle pour sa
religion, dont il estoit b〈on〉 tesmoing, n’ayant pu oublier que l’une des
principalles raisons qui l’avoient pu convier d’entendre au traitté d’Ulm,
ç’avoit esté affin de préserver les Estats d’un prince catholique de la ruyne
dont ilz estoient menacez, et que Sa Majesté s’en estoit expliquée aux
Suédois, comme de l’affection qu’elle portoit à Son Altesse Electorale
qui luy apartenoit d’une très estroite parenté
Vermutlich wird hier auf die gemeinsame Verwandtschaft Kg. Ludwigs XIV. und Kf. Ma-
ximilians I. mit den Habsburgern angespielt. Ludwigs Mutter, Kg.in Anna, war eine Toch-
ter Philipps III. von Spanien; Maximilian I. war Onkel und Schwager Ks. Ferdinands III.
(s. [ nr. 31 Anm. 10 ] ).
loit point de l’aultre affaire, je luy en ouvris le discours. Si l’estonnement
et la surprise sont des preuves asseurées de l’avoir ignoré, j’ozerois dire
qu’il ne feignit point avec moy. Pourtant ce bruit estant respandu par la
ville, il estoit malaysé de croire qu’il ne fust pas allé jusques à luy. Il m’ as-
sura que non et par serment, et sans héziter il blasma et condemna mon-
sieur l’électeur de Cologne d’imprudence et de précipitation, et me pria
de disposer Sa Majesté luy faisant response, de luy représenter le péril où
il s’expose, et luy offrir ses offices en Suède et à Cassel pour le retirer du
précipice.
Ayant faict raport à Sa Majesté de ce qui s’estoit passé entre nous, elle
eust la bonté de consentir à ce qui estoit demandé, et à droitture j’aurois
envoyé à ce prince sa lettre, n’estoit que vostre despesche du 26 m’a apris
que vous aviez envoyé vers luy, ce qui m’a faict juger qu’il failloit ou
différer à luy escrire qu’on eust receu de voz nouvelles, ou du moins
vous envoyer sa despesche, affin d’en uzer selon que voz prudences vous
conseilleront. Et il m’a semblé devoir plustost pencher à ce party que de
demeurer dans l’aultre, d’aultant que si vous jugez qu’il soit plus à propos
de ne luy rien faire sçavoir qu’aprez avoir entendu le raport de celuy que
vous luy avez envoyé
traire si vous jugez qu’elle puisse aider à le disposer à ce qui est de son
bien, vous pourrez la luy faire rendre par celuy qui est auprez de luy, ou
par la voye de Bilderberg .
Je dois aussy vous informer comme l’agent
pour pressentir de la Reyne, si les Espagnolz vouloient remettre ez mains
de la reyne de Bohême la ville de Frankendal
qu’elle la gardast en neutralité, adjoustant que l’ouverture en avoit esté
faitte à cette princesse de la part des Espagnolz, je luy promis d’en faire
part à la Reyne, et de l’esclaircir de ses intentions. Die Angelegenheit ist so
bedeutsam, daß vor einer Entscheidung Ihre Stellungnahme und die Mei-
nung Turennes eingeholt werden soll. Il nous a d’abord paru, puisque
l’ouverture estoit faite par l’ennemy qu’il y treuvoit son advantage, et
que ce ne luy en estoit pas un léger de se servir des trouppes qu’il est
nécessité d’y laisser; aussy de l’aultre costé nous avons considéré qu’il
exécute desjà ce qu’on prétend par la fin du traitté, restablissant la maison
palatine en ce qu’il destient du leur. Je fais partir la despesche du mares-
chal une heure aprez celle-cy, mais quelque diligence dont il uze pour y
respondre, l’agent du prince ne sera esclaircy des intentions de Sa Majesté
qu’aprez que nous aurons esté informez de voz sentimens.
Die Neapolitaner wünschen kein Eingreifen der französischen Flotte.
Maßnahmen des spanischen Vizekönigs. Ein erfolgreiches Vorgehen in
der Lombardei zeichnet sich ab, da Modena seine Unterstützung signali-
siert und da es der spanische Gouverneur von Mailand angesichts der Un-
ruhen in Neapel und Sizilien nicht wagt, Geld für Truppen einzufordern.
Klärung der militärischen Vorgehensweise des Herzogs von Modena und
Prinz Thomas’ .
Monsieur de Lumbres
Antoine de Lumbres (Lombres) (vor 1600–1676), seigneur de Herbingen (Herbinghem),
Marquise, Dannes, Loos et La Cloye; frz. Diplomat und conseiller d’Etat; er kam 1645 im
Gefolge Longuevilles zum WFK und war seit Juli 1646 frz. Ges. in Lüttich sowie 1646
August – 1650 August Res. bei Stadt und Ständen von Lüttich; 1656–1665 frz. Botschafter
in Polen ( ABF I 670, 339f; BU XXV, 54f; Lhomel , III-XI; Davies , 399ff; Demoulin ,
27; Text der Relation Lumbres’ für die Jahre 1646–1650: Lhomel , 1–75; Teildruck: De-
moulin , 28–35).
monsieur de Brederodes
de mettre fin aux traittez dans la Toussaintz, et que si les François ne
recevoient les offres des Espagnolz, ilz feroient leur traitté à part. Je ne
puis doubter que ce sage ministre ne vous en ayt informé, mais il vaut
mieux que vous ayez l’advis de deux costez que d’obmettr[e] de vous le
participer.
1 Ludwig XIV. an Kf. Ferdinand von Köln (fehlt)
Vgl. Ludwig XIV. an Kf. Ferdinand von Köln, Paris 1647 September 4 (Text (frz.):
Meiern V, 47 f; ST VI.1, 95f). Vermutlich handelt es sich hierbei um eine durch Longue-
ville , d’Avaux und Servien überarbeitete Fassung dieses ursprünglich von Brienne konzi-
pierten Schreibens Ludwigs XIV. an Kf. Ferdinand von Köln; vgl. Anm. 16.