Acta Pacis Westphalicae II B 6 : Die französischen Korrespondenzen, Band 6: 1647 / Michael Rohrschneider unter Benutzung der Vorarbeiten von Kriemhild Goronzy und unter MIthilfe von Rita Bohlen
124. Brienne an Longueville, d’Avaux und Servien Paris 1647 August 30
Paris 1647 August 30
Kopien: AE , CP All. 89 fol. 48–51 = Druckvorlage; Ass.Nat. 273 fol. 441–442; AE , CP
All. 101 fol. 364–365 (unvollständig).
Postangelegenheiten. Verweis auf nr. 125. Zur Zahlung der französischen Subsidien an
Schweden. Besorgnis über den Abfall des Kurfürsten von Köln; Erwägungen hinsichtlich
der Reaktion des Kurfürsten von Bayern. Drängen der Gesandten Bambergs und Würzburgs
auf ein Bündnis; Beilage; Stellungnahme erbeten. Militaria: Verweis auf nr. 125. Unterre-
dung mit Nani. Pauw. Französisch-spanische Verhandlungen: Frage der Restitution der ge-
genseitigen Eroberungen. Nachrichten über die Lage in Neapel und England sowie aus Ve-
nedig.
En un mesme jour vos lettres des 12 et 19 e de ce mois nous furent ren-
dues, et nous aurions esté en une extrême peine voiant un courrier arriver
sans en recevoir si le mesmes ne nous eust dit que quand il partit d’An-
vers, celuy d’Allemagne n’y estoit pas encores arrivé, ce qui nous fist ju-
ger que le retardement estoit procédé de quelque accident de peu de con-
séquence; et le 27 e la réception des deux pacquetz et bien conditionnés
nous confirma en l’oppinion que nous avions prise.
Le mesme jour Sa Majesté aiant tenu conseil elle ouyt la lecture de la lettre
dont il vous a plu m’honorer en datte du 12 e et du mémoire du 19 e . Il y est
respondu par un de Sa Majesté , ce qui me dispensera de m’estendre sur le
contenu en l’une et en l’autre despêche, d’autant que vous aiant esté mandé
comme on s’estoit résolu d’asseurer le paiement du subside à la Suède, et
desjà aiant esté envoié une lettre de change pour le paiement du premier
terme, ce seroit consommer inutilement du temps que de s’arrester à des-
duire les raisons qui y ont porté Leurs Majestés.
Si vous avés esté en peine en quelz termes vous aviés à respondre à la
lettre de monsieur Salvius
Konnte nicht ermittelt werden; vgl. [nr. 91 Anm. 4] und [nr. 99 Anm. 3] .
quelle sorte il avoit à parler à la reyne de Suède, et il me semble qu’il a
pris un tempérament assez raisonnable et si conforme aux ordres que
vous luy aviés donnés que sans lever l’espérance à la reine de Suède de
ce qui du depuis a esté résolu il a évité de luy faire connoistre qu’il ayt
usé de retenue en son endroit.
Je crains qu’elle aura du déplaisir de ce que ses députés ont fait en faveur
de monsieur le duc de Bavières quand elle aura appri〈s〉 la deffection de
l’électeur de Coulogne, et plus je considère ce qu’il a ozé plus je le blas-
me, car quelque sujet qu’il puisse avoir de se plaindre des généraux des
armées de Suède, il devoit en demander justice à la reine, devant que de
se mettre en estat de se la rendre soy-mesme.
Néantmoins c’est un bien que la condition de l’électeur de Bavières soit
arrestée, car la trouvant asseurée il ne voudra pas la compromettre en
prenan〈t〉 exemple de son frère qui le devoit prendre de luy. Et de cette
sorte le mouvement sera léger que quelques-uns craignoient devoir estre
violent, plusieurs s’estans persuadés qu’il avoit voulu que son frère com-
mençast ce qu’il vouloit achever, et sans doute les lettres que vous aurés
receues de Coulogne
Möglicherweise sind die Berichte gemeint, die Hendrik van Bilderbeeck (s. [nr. 136 Anm. 7] )
in der zweiten Hälfte des Monats August 1647 aus Köln an Servien sandte; vgl. Bilder-
beeck an [Servien], [Köln] 1647 August 15, 18 und 27 (eigh. Ausf.en: AE , CP Cologne 2
fol. 34–34’, ebd. fol. 37–37’ bzw. ebd. fol. 38).
cette nouvelle est divulguée monsieur Krebs ne m’a point veu, et il est à
croire que c’est qu’il n’a pas encores eu les ordres de son maistre, et que
ce prince bien conseillé condannera la conduitte de son frère et persistera
en ce qu’il a promis mesmes à nous faire presser d’estraindre avec luy une
liaison plus forte ainsy qu’il nous en a desjà fait rechercher.
En ce mesme temps les députez de Bambergh et de Wirtzbourg nous
pressent de faire une ligue avec eux selon le projet qu’ils nous ont fait
remettre ès mains que je vous envoie affin qu’il vous plaise sur iceluy
nous départir vos bons avis, examinant avec vostre prudence ordinaire le
mot «contre tous»
Suédois. Et les députez de ces princes aians sceu qu’on auroit peine d’entrer
en conférence avec eux sans vous avoir communiqué leurs propositions,
vous pri〈e〉nt de n’en donner nulle connoissance à ceux de leurs maistres
qui sont
Ges. der Fbf.e von Würzburg und Bamberg auf dem WFK waren Vorburg bzw. Göbel. –
Johann Philipp von Vorburg (1596–1660) war 1645 November – 1648 Ges. für die Hst.e
Würzburg und Basel auf dem WFK sowie nach der Wahl Schönborns zum Ebf. von Mainz
im November 1647 auch Ges. für das Kft. Mainz und kurmainzischer GR ; er war seit 1628 in
fbf.lich-würzburgischen Diensten, 1640–1641 Ges. auf dem Regensburger RT und 1643–1645
auf dem Frankfurter Deputationstag; 1653–1654 Ges. auf dem Regensburger RT ( DBA I
1317, 51; Dietz, Vorburg; Schnettger, Reichsdeputationstag, 53f). – Lic. Cornelius Göbel
(1611–1654), seit 1641 nobilitiert (Herr von Weilersbach), vertrat seit 1645 zunächst den
Fränkischen Reichskreis, dann das Hst. Bamberg und die Fürstabtei Fulda auf dem WFK; er
hatte ein Jurastudium in Löwen absolviert und war 1638 Syndikus und Propsteiverwalter des
Bamberger Domkapitels sowie fbf.lich-bambergischer Rat geworden; 1640 vertrat er das
Trierer Domkapitel als Ges. auf dem Nürnberger KFT und 1640–1641 das Hst. Bamberg auf
dem Regensburger RT ; 1649–1650 war er Ges. des Hst.s Bamberg auf dem Nürnberger Exe-
kutionstag, 1653–1654 auf dem Regensburger RT ( Dietz, Politik, 24–31).
pereur que ceux-cy nous disent avoir tousjours des pensées pour usurper
plus d’authorité que les loix ne luy en donnent et d’assujettir à ses volontés
les princes de l’Empire, mais qu’aians reconnu ses desseins et aians leur
liberté ils veulent s’attacher à la France qui seule la leur peut conserver et
la religion catholique, des intérestz de laquelle
qu’en sorte que les sacrifiant il trouve à conserver les siens.
Par le mémoire du Roy vous serés informés de la force de nos armées, de
ce que nous nous promettons de celle commandée par monsieur de Tu-
renne, et de ce qu’on espère de la navale.
Je vous ay mandé ce que l’ambassadeur de Venise m’avoit dit; il me l’a
depuis confirmé, à quoy je donne quelque créance, jugeant que Penne-
randa doit estre revenu de ses belles idées, que s’il les nourrissoit sans
pouvoir espérer d’en voir l’effect, il donneroit sujet de faire un jugement
peu favorable de sa suffisance.
On croit defférant aux avis de monsieur de La Thuillerie
de Messieurs les Estatz sont à Munster, et que Pau est bien intentionné de
servir la France, s’estant laissé entendre que pour en avoir esté mal traitté
les premières grâces qu’il en a receues luy sont tousjours présentes et qu’ai-
mant l’avantage de son païs il est de son devoir d’espouser nos intérestz.
Peut-estre aussy reste-il quelque voie secrète de le gaigner qu’on est résolu
de tenter, et cella est laissé à la conduitte de monsieur de La Thuillerie, si ce
n’est qu’il juge qu’il soit à propos que cella soit mesnagé à Munster, mais
soit qu’il prenne une voie, ou qu’il conseille l’aultre, il en escrira à Vostre
Altesse et à vous Messieurs, qui aurés desjà entendu par monsieur le comte
de Servien qu’il avoit jugé que ce remède seroit efficace, ce qui n’a esté
entrepris qu’en conformité de ce qu’il en avoit approuvé la pensée, et affin
que ledit Pau puisse insinuer aux Espagnolz ce qu’il aura concerté avec
vous et mener la négotiation à la fin désirée, il sera obligé de leur dire qu’on
ne prétend pas qu’ils restituent ce que leurs armes ont conquis depuis le
mois d’avril, bien que les discours qu’a tenus Penneranda aux Médiateurs
peuvent donner lieu de le demander, mais aussy que ce qui a esté emporté
par celles de France luy doit aussy rester. Et l’ambassadeur de Venise
trouve cette proposition si équitable qu’il croit qu’elle sera embrassée par
les Espagnolz, mais quand il me souvient combien ils ont hésité de se dé-
clarer sur celles de la coste de Toscane, j’entre en quelque soubçon que ce
bon seigneur s’avance, bien qu’il y ait tant de raison de nostre costé que
c’est reprocher aux autres qu’ils en sont privés de mettre cella en doute,
aussy Sa Majesté n’y consentiroit pas, qui juste en toutes ses prétentions
croit que si l’avantage est de nostre costé, et que la suitte de la campagne
l’augmente, que les Espagnolz s’en doivent prendre à eux-mesmes, qui
pour trop subtiliser sur une chose raisonnable qui estoit le secours du Por-
tugal, ou pour s’estre nourris de diverses chimères ont donné lieu à la durée
de la guerre.
Informationen über das Fortschreiten der zu schürenden Unruhen in Nea-
pel. – Aus England liegen noch keine gesicherten Nachrichten vor. – Über
die Neuigkeiten aus der Levante wird Sie sicherlich Contarini unterrich-
ten. In Venedig hofft man, im Winter mit dem Osmanischen Reich Frie-
den schließen zu können.
1 Entwurf Jacobs und Meels für eine Allianz zwischen Ludwig XIV. und den Fürstbischöfen
von Bamberg und Würzburg. – Kopie (lat.), Paris 1647 August [mit Lücke für Tagesanga-
be ]: AE , CP All. PP 71 fol. 25–26’. Konzept (lat.), Paris 1647 August [mit Lücke für
Tagesangabe]: AE , CP All. PP 65 fol. 19–20’.