Acta Pacis Westphalicae II B 6 : Die französischen Korrespondenzen, Band 6: 1647 / Michael Rohrschneider unter Benutzung der Vorarbeiten von Kriemhild Goronzy und unter MIthilfe von Rita Bohlen
109. Longueville an Mazarin Münster 1647 August 19
Münster 1647 August 19
Ausfertigung: AE , CP All. 85 fol. 76–76’ = Druckvorlage. Kopie: AE , CP All. 101 fol.
240–241; falsch datiert 1647 August 9.
Verweis auf nr. 108. Hoffnung auf baldige Abreise. Freude über militärische Erfolge. Unter-
redung mit den Mediatoren über die vermeintlichen Kriegspläne Peñarandas; dessen Ver-
handlungstaktik bezüglich Portugals und Lothringens; derzeit keine Verständigungsbereit-
schaft Peñarandas.
Nous respondons par nostre dépesche commune aux poincts principaux
de la lettre que vous m’avez fait l’honneur de m’escrire que j’ay commu-
niquée à messieurs d’Avaux et de Servien. Pour moy, Monsieur, je ne
m’estendray pas à vous informer de beaucoup de choses, espérant dans
peu de jours de vous en pouvoir moy-mesme rendre compte |:et en par-
tant j’apporteray de telles précautions que mon voyage pourra servir et ne
pourra nuire:|. Je me contenteray donc par celle-cy de vous tesmoigner la
joye que j’ay de la prise de Lens
les Espagnolz d’Orbitello
Penneranda à la raison et à luy oster toutes les fausses espérances qu’il
avoit prises.
Quand j’ay parlé |:aux Médiateurs :| de tous ses vains projects, |:ilz m’ont
advoué que:| il estoit vray qu’il avoit conceu celuy qu’on pouvoit entrer
en France, mais pour ce qui est des desseins d’Italie ilz m’ont dit que ce
qu’il en avoit mandé avoit esté pour se mocquer des ministres d’Espagne
qui l’avoient blasmé d’avoir cédé Piombino et Portolongone et pour leur
faire advouer le peu de moyen qu’ilz avoient de les reprendre, qu’il a fort
espéré de l’armée navale et a cru qu’il y avoit quelques mouvements en
Catalogne, mais qu’il ne sçavoit présentement qu’en attendre. |:Il est:|
néantmoins |:si exact que quoyqu’il voye des maux de tous costez menacer
l’Espagne jusques à ce que les ordres luy soient venus il veut que nous
nous déclarions du poinct du Portugal avant tout pour obtenir seulement
de luy qu’on travaillera après aux autres articles, sans certitude de ce qu’il
y fera. Il fait mesme plus de difficulté à celuy du duc Charles qu’il ne
faisoit cy-devant. Cela monstre clairement qu’il n’y a rien à faire avec
luy jusqu’à la fin de la campagne. Les Holandois qui sont icy sont dans
le mesme sentiment:|.