Acta Pacis Westphalicae II B 6 : Die französischen Korrespondenzen, Band 6: 1647 / Michael Rohrschneider unter Benutzung der Vorarbeiten von Kriemhild Goronzy und unter MIthilfe von Rita Bohlen
100. Longueville an Mazarin Münster 1647 August 12
Münster 1647 August 12
Ausfertigung: AE , CP All. 85 fol. 53–53’ = Druckvorlage. Kopie: AE , CP All. 101 fol.
245–246.
Zum Aufenthalt des Hofes in Dieppe. Noch kein Schreiben Oxenstiernas aus Osnabrück.
Ankunft Serviens. Unterredung Longuevilles mit den Mediatoren beabsichtigt: Klärung der
Haltung der Spanier. Im Falle fehlender spanischer Verhandlungsbereitschaft Abreise Lon-
guevilles zu Gesprächen mit Mazarin geplant.
PS: Artikel zur pfälzischen Restitution.
Ich freue mich über Ihre Zufriedenheit hinsichtlich des Verhaltens der Be-
völkerung in Dieppe
Mazarin hatte Longueville, der seit 1619 Gouverneur der Normandie war, von dem
freundlichen Empfang berichtet, der dem Kg. und ihm in Dieppe bereitet worden war,
und dies mit lobenden Worten auf das dortige Wirken Longuevilles zurückgeführt ( Maza-
rin an Longueville, [Dieppe] 1647 August 2; Kopie: AE , CP All. 101 fol. 210–210’; Kon-
zept : AE , CP All. 85 fol. 19).
Depuis ma dernière il ne s’est rien passé. |:Monsieur Oxenstiern mesme
ne m’a point encore escrit selon qu’il m’avoit promis:|.
Monsieur Servien est arrivé
Servien war am 9. August 1647 in Münster eingetroffen; s. [ nr. 1 Anm. 1 ] .
voyant que les ambassadeurs de Holande ne sont pas si proches de venir,
nous avons estimé à propos que je visse demain les Médiateurs pour
leur dire que je désire sçavoir si les Espagnolz veulent achever avec nous
le traicté; que si ilz sont dans ceste intention, je tarderois pour y faire une
conclusion, sinon que je partirois à l’instant pour revenir quand les choses
seroient en estat de se finir; mais qu’il seroit à craindre pour eux qu’on ne
prist cependant de nouveaux engagemens dont après on ne pourroit pas se
désister:|. Je vous escris donc ceste lettre dans l’incertitude de ce que je
feray; si les Espagnolz veulent entrer tout de bon en matière, nous essaye-
rons de travailler le plus utilement qu’il nous sera possible, sinon j’auray
l’honneur de vous voir […].
[PS] Depuis ma lettre escritte messieurs les ambassadeurs de Suède nous
ont envoyé l’affaire de Bavière signée du secrétaire de leur ambassade
|:dont monsieur de Bavière a la seule obligation à la France:|.