Acta Pacis Westphalicae II B 6 : Die französischen Korrespondenzen, Band 6: 1647 / Michael Rohrschneider unter Benutzung der Vorarbeiten von Kriemhild Goronzy und unter MIthilfe von Rita Bohlen
90. Memorandum Longuevilles und d’Avaux’ [für Ludwig XIV.] Münster 1647 August 5
Münster 1647 August 5
Ausfertigung: Ass.Nat. 278 fol. 233–249 = Druckvorlage. Duplikat [für Mazarin]: AE , CP
All. 85 fol. 21–32’. Kopien: AE , CP All. 101 fol. 212–221. Unvollständiger Druck: NS IV,
142–146; CDI 83, 372–383 (spanische Übersetzung).
Widerstände seitens der Kaiserlichen, der Mediatoren und Oxenstiernas gegen die französi-
sche Forderung eines Verbots kaiserlicher Assistenz für Spanien; Erfolglosigkeit der Versuche,
Oxenstierna in dieser Frage umzustimmen; dessen Motive; Vorschlag der Gesandten: wäh-
rend des gegenwärtigen Krieges mit Spanien keine Assistenz des Kaisers für Spanien und
Schwedens für Frankreich unter Wahrung der Entscheidungsfreiheit für die Reichsstände;
Vorteile einer derartigen Regelung für Frankreich; gegebenenfalls sogar Verzicht auf Assi-
stenz durch die Reichsstände.
Kaiserliche Notationes ad instrumentum Gallicum : diesbezügliche Beschwerde bei den Me-
diatoren ; deren Vermittlungsvorschläge zu den Bestimmungen über reichsständische Vasal-
len in den Drei Bistümern, den Titeln «Graf zu Pfirt» und «Landgraf im Elsaß», dem kai-
serlichen Assistenzverzicht für Spanien und der Lothringenfrage; Erwiderungen der franzö-
sischen Gesandten. Kaiserliche Verhandlungsführung bezüglich der Eidgenossenschaft und
Basels. Haltung Chigis. Französisch-schwedische Erklärung: Drohung, im Falle weiterer
Schwierigkeiten von kaiserlicher Seite bereits getroffene Vereinbarungen nicht mehr anzuer-
kennen .
Vertrauensvolle Äußerungen Oxenstiernas: seine Bereitschaft zur Fortführung des Krieges;
schwedische Satisfaktion: Hinterpommern, Schlesien; brandenburgische Entschädigung: Erz-
stift Magdeburg; französische Satisfaktion: Waldstädte; Stellungnahme der Gesandten;
Oxenstiernas Wunsch nach Festigung der französisch-schwedischen Allianz durch einen
neuen Vertrag; seine Unbeständigkeit. Forderungen Oxenstiernas: Beschleunigung der Zah-
lung der französischen Subsidien und Unterstützung der schwedischen Armee durch die
französische. Erwägungen der Gesandten über mögliche Bedingungen bezüglich der Vor-
schläge Oxenstiernas: Friedensschluß im Reich gemäß den geforderten Bedingungen bei
gleichzeitigem Friedensschluß mit Spanien; Gravamina und Kirchengut; Pfalzfrage; Entschä-
digung des Kurfürsten von Brandenburg und der Tiroler Erzherzöge; Militaria; Verbot kai-
serlicher Assistenz für Spanien und Herzog Karl von Lothringen.
Stellungnahme zu dem Vorschlag eines auf die Niederlande beschränkten Sonderfriedens mit
Spanien erst nach Rücksprache mit Servien. Schwedische Verzögerungstaktik hinsichtlich der
Regelung der Pfalzfrage; württembergische Plätze; Schreiben an d’Avaugour.
De plusieurs discours tenus tant par les Médiateurs que par les ambas-
sadeurs de Suède il se voit que les Impériaux persistent absoluement à
ne vouloir pas promettre de n’assister point le roy d’Espagne contre la
France, et de n’accepter en cela aucune condition qui ne soit récipro-
que , comme d’obliger l’Empereur et l’Empire à ne donner aucune assis-
tance aux Espagnols en quelque qualité que ce soit, pourveu que le
Roy ne puisse tirer aucun secours ny de la royne de Suède ny de Ma-
dame la Landgrave, ny de tout l’Empiré durant ceste présente guerre,
ou qu’il soit permis à un chacun d’assister ceux qu’il voudra. |:Lesdictz
Sieurs Médiateurs et monsieur Oxenstiern beaucoup plus qu’eux main-
tiennent que cella est juste:| et que l’on ne peut avec raison prétendre
quelque chose d’inégal avec l’Empereur, que ce luy seroit une trop
grande honte, et qu’à moins que d’estre tout à faict subjugué, il n’y
peut consentir.
On luy a premièrement demandé s’il trouvoit que les conditions dont il
est convenu avec les Impériaux soient fort égales, et qu’est-ce que la cou-
ronne de Suède rend à l’Empereur pour trois principautez qu’il luy ced-
de
Impériaux feront pour la sienne; sy elle donne de l’argent et des secours à
l’Empereur comme faict la France, ou sy elle en reçoit; sur quoy nous
ayant paié d’un sousris, nous luy avons représenté que sy l’Empereur
estoit en guerre avec le prince de Transsylvanie, ou avec les roys de Polo-
gne
mesme obligation que celle qu’on luy demande, et de promettre que du-
rant ceste guerre le Roy ne pourroit assister contre luy aucun desdicts
princes. Que c’est là le seul cas où l’Empereur auroit suject de prétendre
de nous une obligation réciproque. Qu’autrement il faudroit faire un
traicté nouveau, et que personne ne pourroit trouver raisonnable que
Leurs Majestés rendissent des terres, paiassent des debtes, et donnassent
de notables sommes d’argent pour estre employées le lendemain contre
elles-mesmes. Que cela a esté reconnu sy juste par le comte de Traut-
mansdorff que lorsque l’on traicta de la satisfaction de la France, il en
demeura comme d’accord et sur ce fondement les articles
Gemeint sind die ksl.-frz. Satisfaktionsartikel vom 13. September 1646 (s. [ nr. 1 Anm. 17 ] ).
nous ayant esté dict alors plusieurs fois qu’il ne pouvoit pas s’expliquer
sur ce suject ny sur celuy du duc Charles, jusques à ce qu’on seroit sur le
poinct de conclurre la paix. Que rien n’a changé ceste résolution sinon la
mort du prince d’Espagne de quoy il n’y a personne dans l’assemblée qui
ne soit bien informé. Mais que cet accident ne destruict pas la raison que
nous avons eu de le demander, et qu’elle est encor aujourd’huy la mesme
qu’elle estoit en ce temps-là.
Nous y avons ajousté plusieurs fortes considérations portées par les mé-
moires de la cour, |:mais le tout en vain. Monsieur Oxenstern n’en veut
pas estre persuadé:|, et il semble qu’il en use ainsy pour |:se garder un pré-
texte d’achever leurs affaires sans nous si quelque disgrâce arrivoit à leur
armée:| ou au moins pour |:nous contraindre de nous despartir de cette pré-
tention et vendre nostre relaschement aux Impériaux:| comme ils font en
touttes rencontres. Son dessein est aussy |:en la désapprouvant si fort de
nous faire valloir chèrement la continuation de la guerre laquelle nous
voyons qu’ilz désirent pour leurs propres intérestz:|.
Il ne se contente pas de |:nous condamner sur cette article:|, il nous con-
seille et dict qu’il vaut mieux consentir que le Roy et le roy d’Espagne
puissent tirer secours de leurs alliés et adhérans, que non pas de se priver
de l’assistanc〈e〉 que la France peut recevoir de la Suède et des estats de
l’Empire. Sa raison est qu’on ne sçauroit empescher, ny trouver mauvais
que |:l’Empereur n’envoye des gens de guerre de ses païs héréditaires au
roy d’Espagne contre le Portugal:| et qu’ainsy ce luy seroit un moien de
|:fortifier tousjours le parti des Espagnolz:|. Mais outre que nous |:ne pou-
vons avoir pis que ce que ledict sieur Oxenstiern propose:| et qu’il y au-
roit plus d’avantage à prendre quelqu’un des expédiens qui nous ont esté
mandés de la cour, nous estimerions |:en cas de besoing:| que pour faire
ceste égalité de condition à laquelle les Impériaux sont sy attachés, l’on se
pourroit |:contenter durant la présente guerre entre les deux couronnes que
l’Espagne ne pust estre assistée de l’Empereur ny la France de la coronne
de Suède sans oster la liberté qui est naturelle aux princes et estatz de l’ Em-
pire de favoriser l’un ou l’autre parti:|. Par ce moien il est à croire que la
France |:disposera d’une partie des trouppes de Madame la Landgrave:|,
qu’elle aura aussy plus de |:part que les Espagnolz dans celles de Bavières:|
et que parmy les autres estats de l’Empire, elle aura autant de crédit qu’eux.
L’on y auroit encor cet avantage que l’Empereur donneroit du secours au
roy d’Espagne comme pour ses propres affaires, et partant n’y espargneroit
rien pour rendre fortes les trouppes qu’il envoyeroit et les faire subsister,
|:au lieu que l’on ne pourroit rien avoir de la coronne de Suède qui ne cous-
tât beaucoup:|. Et de plus nous doutons qu’on s’en |:pust servir pour cette
année:| à cause que le paiement de la milice ne peut estre faict de longtemps,
et que les trouppes ne partiront point qu’elles ne soient tout à faict conten-
tées . Que sy nous ne |:pouvions obtenir ce que dessus et que nous fussions
forcez d’exclurre aussy Madame la Langrave avec la couronne de Suède:|,
Leurs Majestés jugeront s’il ne seroit pas plus utile de |:se passer généralle-
ment de toute l’assistance des princes et estatz de l’Empire:| puisqu’en ce
cas elles auroient |:tousjours la faculté de lever des trouppes allemandes
dans l’Alsace sans violler ladicte condition:|.
Voicy la response que les plénipotentiaires de l’Empereur ont faicte à
nostre project de traicté; elle ne sçauroit estre plus désobligeante ny mar-
quer davantage le peu d’esgard qu’ils ont à la France, nonobstant la mo-
dération dont Leurs Majestés ont usé en ce qui touche les intérestz par-
ticuliers de la couronne. Les Suédois qui les ont traicté tout d’une autre
sorte, et faict ajouster beaucoup à leurs demandes, au lieu d’en rien rab-
battre , sont ceux qu’ils carressent, et qu’ils recherchent continuellement.
Mais il n’y a pas suject de s’en estonner, car outre que c’est à dessein de
soustraire au Roy ses principaux alliés, comme les Espagnols ont tenu la
mesme conduitte avec Messieurs les Estats, et que la maison d’Austriche
trouve moins de désavantage à céder des provinces aux Suédois ou Ho-
landois , que de souffrir que la France s’accroisse d’une ville, nous consi-
dérons bien que la couronne de Suède a de grandes forces en Alemagne,
qu’elle y occupe beaucoup de païs et que c’est elle seule aujourd’huy qui
se faict sentir à l’Empereur. C’est un sy grand avantage |:que les Suédois
s’en mescognoissent:| et qu’en nous avertissant que les ennemis ne regar-
dent plus la France avec soing |:ilz tombent insensiblement eux-mesmes
dans cette négligence:|.
Nous avons faict plainte à Messieurs les Médiateurs de ce que les Impé-
riaux ont refusé généralement tout ce qui concerne la satisfaction du Roy
quelque moderée qu’elle soit, les intérests de monsieur l’électeur de Trè-
ves , de celuy de Bavières au suject d’une terre qui est du Wirtembergh
Gemeint ist die Hft. Heidenheim, eine Exklave des Hgt.s Württemberg, die nach der
Schlacht bei Nördlingen gegen eine bis 1638 dem Ks. geleistete Zahlung von 500.000 fl.
Kf. Maximilian I. von Bayern überlassen worden war ( Philippe , 20f). Das IPM/F-I ent-
hielt die Forderung nach einer Restitution Heidenheims an Württemberg (Text: Meiern
V, hier 145 , achter Absatz, beginnend: Ditio quoque Haidenhaim ).
de monsieur le duc de Savoie et de monsieur le duc de Mantoue
là mesmes qu’ils ne veulent pas que l’ordre de Malthe
Der Großprior des Johanniterordens zu Heitersheim, der sog. Johannitermeister, war seit
1548 Reichsf., zugleich aber auch für einen Teil seiner Besitzungen österreichischer Land-
sasse . Als der von 1612–1635 regierende Großprior Johann Friedrich Hund von Saulheim
versuchte, sich von der österreichischen Landeshoheit zu eximieren, und sich weigerte, die
Landsteuer für seinen österreichischen Besitz zu zahlen, hatte dies eine Konfiszierung der
Einkünfte des Johannitermeisters durch die vorderösterreichische Regierung zur Folge.
Gleiches ereignete sich auch zu Zeiten des Lgf.en Friedrich von Hessen-Darmstadt
(1616–1682), der seit 1647 in Heitersheim regierte und die Exemtionspolitik wiederauf-
nahm , worauf die vorderösterreichische Regierung abermals mit Beschlagnahmungen rea-
gierte ( Hafkemeyer , 299f; Seidel , 39, 87f).
l’estat auquel il a esté auparavant la guerre. Et qu’enfin de peur de nous
accorder quelque chose, ils ont mieux aymé chercher des excuses pour ne
pas consentir que l’exercice de la religion catholique demeure libre au
Bas-Palatinat. Les Médiateurs n’ont pu deffendre ces deux derniers refus,
et enfin ont avoué que toutte la response des Impériaux est fort absurde.
Monsieur Contareny a ajousté qu’il le leur a dict ainsy avec ressentiment,
et nous n’en doutons point. Ils ne laissent pas de nous convier à prendre
des tempéramens en ce qui reste indécis, et nous ont proposé:
Que l’on se contente des fiefs qui relèvent des Trois-Eveschés en quelque
lieu qu’ils soient situés.
Que l’Empereur et les archiducs ne puissent pas se qualifier comtes de
Ferrette ny landgraves d’Alsace en traictant avec le Roy, mais que ce der-
nier titre leur demeure en tous leurs contractz, lettres ou escritures.
Que l’on rende réciproque l’obligation que nous demandons à l’ Empe-
reur de ne point assister les Espagnols.
Et que pour le faict du duc Charles, cela soit proposé aux estats de l’ Em-
pire qui ne seront pas d’avis de soustenir plus longuement les misères de
la guerre pour un intérest estranger.
Nous leur avons représenté sur le premier poinct que ce seroit perdre
nostre cause, et ce qui a esté acquis au Roy par les articles arrestés au
mois de septembre dernier
Gemeint sind die ksl.-frz. Satisfaktionsartikel vom 13. September 1646 (s. [ nr. 1 Anm. 17 ] ).
termes de ladicte convention, mais nous répliquons que dès lors les Impé-
riaux vouloient excepter les fiefs des ducs, princes, comtes et gentilshom-
mes enclavés dans les éveschés
Vgl. [ nr. 1 Anm. 17 ] ; vgl. ferner den weder in den frz. noch in den publizierten ksl. Akten
ermittelbaren, am 21. Mai 1647 an Servien übersandten ksl. Entwurf für zwei Zes-
sionsinstrumente , die Abtretung des Elsaß, der Drei Bistümer und Pinerolos an Frk. betr.
(s. APW II B 5/2 nr. 285 Beilage 3).
ceste exception fut raiée de leur consentement. Que nous en rendismes
compte à Leurs Majestez comme d’une chose résolue
encor demeurés en ceste bonne foy sans changer une syllabe à l’article sy
les Impériaux n’y avoient remis la susdicte exception. Que cela nous ap-
prend qu’avec eux ce n’est pas assez de faire oster une clause puisqu’après
y avoir consenty, ils ne laissent pas d’en conserver tousjours la prétention.
Et qu’ainsy afin d’éviter un troisième procès sur une question desjà ter-
minée , et qui pourroit avec le temps faire naistre de nouveaux troubles
dans l’Empire, nous avons esté forcés par la mauvaise intention de nos
parties d’expliquer clairement les choses et de comprendre les fiefs qu’ils
ont voulu réserver sans avoir pu l’obtenir. Nous avons faict voir aux Mé-
diateurs par nostre minutte comme l’exclusion desdicts fiefs a esté raiée,
mais jamais l’inclusion, car ils insistoient qu’à une chose conclue il n’y
falloit plus retoucher.
Sur le second poinct, nous avons dict que l’exemple du comte de Haps-
bourg dont l’Empereur retient le titre quoyqu’il appartienne aux Suisses
ne peut servir à ceste affaire, d’autant qu’il ne leur a pas esté ceddé for-
mellement , et bien moins vendu par un traicté comme est aujourd’huy
l’Alsace. Et que sy la maison d’Austriche veut garder son titre, nous gar-
derons nostre argent; ils nous ont comme donné les mains.
Sur le 3. nous avons emploié ce qui est escrit cy-dessus.
Sur le 4. nous soustinsmes que c’est une chose accordée dès le mois de
septembre, sans quoy nous avons tousjours déclaré ne pouvoir convenir
avec l’Empereur. Que s’il veut le conseil des estats de l’Empire pour y
appuier la résolution qu’il prendra à l’esgard du duc Charles, nous ne
l’empeschions pas.
Nous insistasmes avec la mesme fermeté à ce qui touche le juste conten-
tement de l’électeur de Trèves et des autres princes, amis ou alliés de la
France.
Il est à remarquer dans la response des Impériaux que la seule chose
qu’ils accordent en faveur des Suisses et spécialement du canton de Bas-
le
Seit 1499 galt die Eidgenossenschaft als exemt vom Reich; sie war nicht der Rechtspre-
chung des RKG unterworfen. Umstritten war jedoch, ob sich diese Exemtion auch auf
die nach 1499 beigetretenen Mitglieder erstreckte. Gegen die beiden Rheinstädte Basel
und Schaffhausen, die erst 1501 der Eidgenossenschaft als Vollmitglieder beigetreten wa-
ren , liefen verschiedene Verfahren beim RKG in Speyer. Die Kantone bemühten sich um
deren Einstellung und die Anerkennung der Exemtion für die gesamte Eidgenossenschaft
( Christ ; Stadler ).
mention dans leur project
Gemeint ist das IPO/S, das die Schweden den Kaiserlichen am 29. März bzw. 24. April
1647 in zwei Fassungen vorlegten (vgl. Repgen , Regelungen, 688f): 1) IPO/S, [den ksl.
Ges. praes. Osnabrück 1647 März 29] (Text (lat.): Meiern V, 457 –468, fälschlich auf 1647
April 14[/24] datiert; zur ksl. Überlieferung vgl. APW II A 6 nr. 8 Beilage D). – 2) IPO/S,
[den ksl. Ges. praes. Osnabrück 1647 April 24] (zur frz. Überlieferung vgl. APW [ II B 5/2 nr. 247 Anm. 28 ] ; zur ksl. Überlieferung vgl. APW II A 6 nr. 46).
qu’ils ont veu cet article dans le nostre
Vgl. IPM/F-I (s. nr. 64 Beilage 1); Text: Meiern V, hier 157 , dritter Absatz, beginnend:
E quoniam a Camera.
icy s’en est mocqué avec nous, et il a veu le soing que nous avons pris
de ceste affaire depuis quatre mois.
L’on peut faire aussy quelque réflexion sur le respect et la ponctuelle cor-
respondance de nos parties envers lesdicts sieurs ambassadeurs, ausquels
ils portèrent une copie de leur response à nostre project, immédiatement
après l’avoir mise entre les mains des Médiateurs
veu mesmes que les Impériaux les avoient prié de la tenir secrette. Nous
n’avons pas manqué de faire observer à Monsieur le Nonce que ces bons
catholiques se pouvoient contenter de nous avoir refusé qu’on puisse dire
la messe dans le Bas-Palatinat sans faire voir leur refus aux Suédois, et
briguer leur bienveillance aux despens de la religion catholique aussy
bien qu’aux nostres. Ceste remarque obligea ledict Sieur Nonce de blas-
mer tout à faict leur conduitte |:et mesme de parler au désavantage de
celluy d’entre eux qui tient la plume :|.
Tant y a que monsieur Oxenstiern vint nous trouver avec ceste respon-
se , et qu’après nous avoir demandé en riant s’il manquoit encor quelque
chose à nostre satisfaction, il se plaignit aussy de la dureté des Impériaux
tant en l’affaire de Hesse qu’en celle de Bade, et autres où ils ne mettent
pas encor la dernière main. Il dit qu’il estoit las d’estre icy depuis plus de
deux mois sans rien avancer. Qu’il s’en retournoit à Osnabrugh, mais
qu’auparavant il déclareroit aux plénipotentiaires de l’Empereur que le
comte de Trautmansdorff ayant quitté l’assemblée sans conclurre le traic-
té , et eux continuans à faire difficulté sur tous les poincts qui restent à
vuider, il n’estoit pas raisonnable que pendant qu’ils prennent leurs mesu-
res et cherchent leurs avantages, la couronne de Suède demeurât tousjours
exposée aux périls et engagée aux despenses de la guerre, sans avoir la
liberté de proposer de nouvelles conditions selon l’estat des affaires.
Il nous convia de leur déclarer la mesme chose |:et comme nous vismes
qu’il nous ouvroit un chemin pour conduire d’un pas esgal le traicté d’ Al-
lemagne avec celluy d’Espagne:|, nous en demeurasmes d’accord, mais
avec ceste modification que pour justiffier davantage les couronnes, nous
fusmes d’advis de faire dire aux Impériaux que s’ils ne vouloient bientost
se résoudre à sortir d’affaires, l’on ne prétendroit pas demeurer tousjours
obligé aux choses accordées il y a desjà sy longtemps.
C’est ce que nous déclarasmes le lendemain aux Médiateurs et en mesme
temps monsieur Oxenstiern en faisoit autant chez les Impériaux
sans leur donner aucun délay pour prendre une résolution convenable,
en quoy il alla plus viste que nous nonobstant ce qui avoit esté concerté,
|:et l’on voit qu’il désire engager les choses à la rupture:|.
Il ajousta néantmoins comme nous fismes aussy, que le traicté ne se rom-
proit pas pour cela, et que l’on continueroit à négotier en cas que les Im-
périaux le trouvent bon.
Depuis il nous est venu visiter et a dict qu’il |:n’estoit plus temps de pen-
ser à la paix; que pour eux ilz tournent à cette heure tous leurs soings:| à
faire puissamment la guerre à l’Empereur; qu’il avoit tenu longtemps Kö-
nigsmarch en incertitude sur quelques levées de régimens dont il luy avoit
demandé conseil, mais qu’hier il luy escrivit de faire le plus de trouppes
qu’il pourra. Que le maréchal Wrangel alloit rappeller Konigsmarch qu’il
se servoit aussy du secours qui est venu de Suède, et qu’avec touttes ces
forces il entreroit dans les païs héréditaires. Que jusqu’icy l’Empereur n’a
paié que du bien d’autruy; que ç’a esté le principal but des confédérés
d’affoiblir sa trop grande puissance, et que c’est ce que l’on a moins faict
par ce traicté; qu’il falloit estraindre plus fortement l’union des deux cou-
ronnes , et qu’il estoit bien juste que du costé de la France l’on pourveût
promptement aux choses nécessaires, c’est-à-dire à mettre l’armée en estat
d’agir, et à faire paier le subside, puisque c’est principalement pour nos
intérestz que la paix ne se conclud point.
Que la pluspart des trouppes vimarinnes sont révoltées; qu’il n’en faut
plus attendre de service, et qu’il est très nécessaire sy l’on veut coopérer
avec les alliés, et maintenir le respect qu’on doit à la France, qu’elle ayt
une armée en Alemagne.
Il demanda curieusement sy les nouvelles de Naples estoient véritables et
eut joie d’en apprendre de nous la confirmation.
Enfin il fit connestre tout à descouvert, et avec une confiance |:qui ne luy
est pas ordinaire que la négotiation de la paix n’estoit plus de saison:|.
Il s’avança mesmes jusques à dire qu’il seroit |:dangereux de donner encor
un nouveau délay aux Impériaux parce que sans doubte s’ilz despêchoient
un courrier à l’Empereur:| pour luy faire sçavoir la déclaration des cou-
ronnes en mesme temps qu’il verra le siège de la guerre dans son païs, |:il
ne
consentement la plus favorable occasion qu’on ait encor eu de proffiter à
ses despens:|.
Monsieur Oxenstiern ne s’apperceut pas que ce discours destruisoit l’ opi-
nion qu’il nous avoit voulu donner peu auparavant que la guerre d’ Ale-
magne continue pour le seul intérest du Roy. On l’espargna néantmoins
sur ceste contradiction de crainte d’interrompre |:la bonne humeur qui le
faisoit parler plus libérallement que de coustume:|.
Nous essayasmes deux fois de le faire expliquer de ce qu’il pourroit encor
prétendre pour la couronne de Suède, et il marchanda deux fois à le dire,
respondant tousjours comme par modestie en termes généraux; mais le
désir que nous avions d’estre bien esclaircis de son intention (qui est celle
du chancelier Oxenstiern, et peut-estre de tout le sénat de Suède) nous
ayant porté à faire mention de la Poméranie ultérieure pour l’ayder à pro-
duire sa pensée, il tesmoigna que c’estoit bien quelque chose, et qu’il suf-
firoit pour la récompense de l’électeur de Brandebourg qu’on luy donnât
|:dès à présant l’archevesché de Magdebourg
Gemäß dem ksl.-schwed. Satisfaktionsabkommen vom 18. Februar 1647 (s. nr. 22 Anm.
14) und dem ksl.-kurbg. Rezeß über die kurbg. Entschädigung, Osnabrück 1647 Februar
9/19 (Text (lat.): Meiern IV, 328 f), erhielt Kurbg. als Entschädigung für den Verzicht auf
Vorpommern u.a. die Anwartschaft auf das Est. Magdeburg, die nach dem Tod des Adm. s
Hg. August von Sachsen-Weißenfels (1614–1680) fällig werden sollte.
d’adjouster que la couronne de Suède devoit aussy obtenir toute la Silé-
sie :|, moyennant quoy il nous adjugeoit |:de sa grâce les villes forestières:|.
Nous respondismes comme il avoit faict d’abord avec des termes géné-
raux sans désapprouver ce dessein ny y adhérer entièrement |:de peur
que l’un luy donnast prétexte de conclurre promptement avec les Impé-
riaux dont nous ne pouvions encor nous asseurer qu’il ait perdu la volonté:|
et que l’autre ne nous engageât au-delà de ce que Leurs Majestez désirent.
A la vérité sy l’on venoit à faire |:de nouvelles demandes si hautes et si
vastes de la part des Suédois:| comme il seroit bien juste que la France
prétendît quelque chose d’équivalent, il est aisé de juger qu’au lieu de
conclurre la paix, ce seroit un dessein de guerre pour dix ans, et qui ne
pourroit estre que très mal receu dans l’Empire et dans les Estatz voisins.
Ce seroit bien assés à nostre avis et un grand avantage pour la couronne
de Suède sy Leurs Majestez s’obligeoient à |:luy faire avoir la Pomméranie
entière:|, pourveu que le dommage n’en tombe pas sur l’Eglise catholique,
|:ladicte couronne s’obligeans de nous faire obtenir les villes forestières, le
Brisgau et le Ortenau
dre valeur et conséquence que |:l’ultérieure Poméranie:|, quoyqu’à vray
dire et pour des raisons non moins politiques que chrestiennes la paix
seroit préférable à tout cela, |:mais il ne feroit pas seur de le tesmoigner:|
tandis que l’Empereur nous refuse tout, et qu’il est prest de tout accorder
aux Suédois, et tandis que la guerre continue avec Espagne.
Ceste considération joincte aux ordres réitérés de la cour de faire |: mar-
cher ensemble s’il est possible les deux traictez nous ayans obligé d’ es-
coutter favorablement ledict sieur Oxenstiern:|, il s’ouvrit tousjours
davantage, disant qu’il seroit à propos de convenir entre nous des conditions
et obligations mutuelles pour ce nouveau dessein. Qu’il espéroit de passer
bientost en Suède, et seroit bien aise d’y porter la chose résolue ou au
moins toutte préparée. Que les ennemis se sont imaginé de la désunion
entre les couronnes. Qu’il les en faut destromper, et affermir l’alliance,
en sorte que l’on soit bien rassuré aussy les uns des autres. On ne peut
guières avoir |:une confession plus claire du péril où nous avons esté pen-
dant les derniers jours qui ont précédé le partement du comte de Trans-
mandorf :|. Nous ne l’estimons guières moindre jusques à ce que |:cette
réunion soit faicte ou la paix d’Espagne conclue:|. Et il est évident que
l’on ne sçauroit estre en considération auprès des ennemis |:ny en seureté
avec les alliez:| que par le moien du subside et d’une armée. Nous avons
comme promis le premier, mais monsieur Oxenstiern insiste aussy pour
l’autre, et sans doute ce sera une des conditions du traicté qu’il propose.
Ce qui nous tient tousjours |:en deffience de sa conduitte c’est qu’outre
les raisons de douter ci-dessus touchées:|, l’ayans esté visiter le lende-
main
et de correspondance, |:nous trouvâmes un autre homme. Ce ne furent
que froideurs et plainctes:| tantost que les trouppes de Sa Majesté sont
touttes dissipées, tantost que l’on ne voit aucune assignation ny remise
pour le terme qui est escheu. Puis il receut |:mal toutes noz excuses ou
justiffications, dict plusieurs fois entre ses dents que c’estoit à eux à pren-
dre leurs mesures:|, qu’il n’y a nulle raison de donner encor du temps aux
Impériaux pour se résoudre, et quant à l’affaire palatine qu’il ne la pou-
voit arrester sans son collègue. |:Bref nous n’en eusmes pas une bonne
parolle durant deux heures, mais:| en nous levant pour sortir je le tiray
un peu à part moy duc de Longueville, comme je fis monsieur de Rozen-
han moy d’Avaux, |:et nous les laissâmes mieux disposez:|, ledict sieur
Oxenstiern nous ayant convié de faire haster le paiement du subside, de
remonstrer à la cour l’importance de remettre l’armée en estat de secon-
der celle de Suède, et de faire réflexion sur ce qu’il nous avoit proposé,
afin que s’il est possible l’on fust à peu près d’accord ensemble auparavant
son voyage de Suède.
Dans le peu de temps qui reste pour examiner une affaire de telle consé-
quence , nous nous contenterons de toucher quelques poincts principaux.
Le premier est de répéter que la conclusion du traicté de l’Empire aux
conditions qu’on a demandées seroit sans doute le meilleur party, pour-
veu que celuy d’Espagne se puisse conclurre en mesme temps, et qu’il y a
danger que ce rengagement ne rompe ou n’esloigne l’une et l’autre paix.
2) Que sy l’on y est entraisné par la dureté des Impériaux et Espagnols à
nostre esgard |:et pour tenir les Suédois en foy:|, il est raisonnable de sti-
puler précisément que l’on ne touchera plus aux griefs de religion et aux
biens ecclésiastiques.
3) Que l’affaire palatine demeurera décidée comme elle est en touttes ses
parties.
Par ce moien l’électeur de Bavières et les autres princes catholiques n’ayans
point d’intérest en la continuation de la guerre, et les protestans estans
satisfaictz comme ils le tesmoignent, l’Empereur se trouvera abandonné
de tous les estats de l’Empire.
4) Que |:le desdomagement de l’eslecteur de Brandebourg et des archi-
ducz d’Impruck se prendra sur la Silésie:| ou autres terres de l’Empereur,
qui sera obligé de fournir le consentement desdicts princes, puisque c’est
luy à qui l’on faict la guerre, et que la moitié de ce qu’il possède dans
l’Empire est pure usurpation.
5) Que sy l’on désire que le Roy joigne un corps d’armée à celle de Suède
pour agir dans la Bohesme, ou Moravie, ou dans l’Austriche, |:les Suédois
doivent donner Schweinfert
retraicte, et la ligne de communication libre jusqu’aux places où Sa
Majesté tient garnison.
6) Qu’il est besoing de s’accorder du partage des quartiers, et que l’armée
de Sa Majesté ne pourroit pas se passer de la Franconie. Que sy les Sué-
dois font difficulté de nous la céder toutte entière, l’on pourroit en excep-
ter la partie de ceste province qui est entre le Mein et le bois de Turinge,
parce qu’elle est comme nécessaire à la subsistence d’Erfort .
7) Que sy l’on ne faict une paix généralle, |:les Suédois ne pourront con-
clurre celle de l’Empire sans que l’Empereur s’oblige de ne donner aucune
assistance au roy d’Espagne ny au duc Charles:|.
Nous avons bien observé tout ce qui est dans les mémoires du Roy du 19
et 27 juillet que nous suivrons ponctuellement; mais nous avons jugé plus
à propos de rendre compte de ce qui s’est passé entre monsieur Oxen-
stiern et nous que de respondre sur chaque article desdicts mémoires, esti-
mans que ce qui est dict cy-dessus y peut aussy servir de response.
Surtout nous avons pris garde à la proposition contenue en celuy du 19 de
|:conclurre la paix avec Espagne pour ce qui regarde les Païs-Bas seule-
ment :|. Ceste pensée nous paroît très solide et bien imaginée pour en es-
pérer de bons effectz |:soit que l’offre soit acceptée ou non:|. Mais nous
attendrons d’en mander nos sentimens après le retour de monsieur Ser-
vien qui ne tardera plus guières, puisque le traicté de garantie est signé,
veu mesme que |:la disposition présente des Provinces-Unies:| dont il est
pleinement informé |:est ce qui doibt estre principallement mis en consi-
dération tant pour la manière de procedder en faisant cette ouverture que
pour le temps propre à s’en déclarer:|.
Les affaires de monsieur le duc de Bavières sont bien résolues de concert,
et avec le consentement des plénipotentiaires de Suède. Mais quand nous
leur avons parlé à diverses fois de |:les faire signer:| au moins par les secré-
taires des ambassades
Schwed. Legationssekretär war Mylonius ( [ nr. 64 Anm. 24 ] ), frz. Legationssekretär Boulan-
ger . – Joseph Boulanger (gest. 1663), kgl. Notar, erster Sekretär und Rat Longuevilles,
zeitweilig Rechnungsführer und seit 1645 auch Gesandtschaftssekretär der frz. Legation
in Münster ( Gauss , Diarium, 295; Bosbach , Kosten, 34, 42).
ronne de Suède
Das ksl.-schwed. Satisfaktionsabkommen vom 18. Februar 1647 (s. [ nr. 22 Anm. 14 ] ) wurde
von den Sekretären der ksl. und der schwed. Gesandtschaft, Schröder und Mylonius, un-
terzeichnet .
Der schwed.-kurbg. Rezeß betr. die Überlassung Pommerns vom 11. Februar 1647 (s. nr.
92 Anm. 2) wurde von den Sekretären der schwed. und kurbg. Gesandtschaft, Mylonius
und Chemnitz, unterzeichnet. – Paul Chemnitz (Lebensdaten konnten nicht ermittelt
werden) war kfl.-bg. geh. Kammersekretär und kurbg. Legationssekretär auf dem WFK
( UA I, 788; UA IV, 408; APW II C 3, 73 Anm. 3).
d’autres poincts aussy
Gemeint sein könnte der drei Wochen zuvor, am 13. bzw. 4./14. Juli 1647, von Schröder
und Mylonius unterzeichnete Articulus Æquivalentis Brunsvicensis (Text (lat.): Meiern
VI, 463ff ) .
Nous en avons depuis peu pressé vivement monsieur Oxenstiern, luy re-
monstrans qu’il est à craindre que |:cet eslecteur ne voyant point ses affai-
res asseurées ayant subject de doutter de la bonne volonté des couronnes:|
en son endroict, et ne pouvant |:d’ailleurs faire longtemps subsister ses
trouppes dans son païs, ne prenne quelque résolution qui nuise à la cause
commune et qu’il ne preste l’oreille aux sollicitations qui luy sont faictes
par:| les Impériaux. Il a reconnu que ces raisons estoient bien fondées,
mais il a pourtant dict qu’il vouloit conférer avec monsieur Salvius avant
que de signer et arrester de tout poinct l’article de l’affaire palatine, et
quelque instance que nous luy ayons faicte, l’on n’a pu gaigner autre
chose sur luy, |:ce qui nous met en peine:| et nous faict juger qu’il |:est
d’autant plus nécessaire d’asseurer les ministres de ce prince qui sont à la
cour
union qu’elles désirent de contracter avec luy:|.
Le baron d’Hazelang ayant luy-mesme esté d’avis qu’il falloit |:arrester ce
poinct avec les Suédois avant que de leur parler d’aucun autre intérest de
son maistre:| ainsy que nous l’avons mandé , l’on jugera bien que nous
n’avons pu faire |:les ouvertures:| dont il est parlé dans les mémoires
|:touchant les places du Virtemberg:| et les autres affaires qui concernent
en particulier ledict duc. Mais nous avons escrit au baron d’Avaugour de
seconder auprès de monsieur Wrangel touttes les instances qui luy seront
faictes de la part de monsieur de Bavières, estimans qu’il y consentira plus
facilement que les plénipotentiaires de Suède, et qu’il connoît mieux
qu’eux combien il est |:important de ne point mescontenter ce prince, au
lieu que ceux-cy ne se peuvent empescher de tesmoigner en touttes choses
leur aversion et leur haine contre luy:|.