Acta Pacis Westphalicae II B 6 : Die französischen Korrespondenzen, Band 6: 1647 / Michael Rohrschneider unter Benutzung der Vorarbeiten von Kriemhild Goronzy und unter MIthilfe von Rita Bohlen
34. Brienne an Longueville und d’Avaux Amiens 1647 Juli 13
Amiens 1647 Juli 13
Kopien: AE , CP All. 88 fol. 419–421’ = Druckvorlage; Ass.Nat. 273 fol. 386–387 ( unvoll-
ständig ).
Schutzbrief- und Paßangelegenheit; Empfangsbestätigung. Erörterung der gegenüber
Schweden und der Provinz Holland einzunehmenden Haltung. Militaria. Nachrichten aus
England. Bevorstehende Abreise des kurkölnischen Gesandten. Beziehungen zu Siebenbür-
gen . Militaria.
Übersendung von Beilage 1 und 2; Bestätigung des Empfangs von nr. 12.
Il fut longuement agitté s’il falloit entrer dans vostre sentiment de se lais-
ser conduire aux mouvemens des Suédois ou bien de s’affermir dans les
demandes très justes que vous avés faites et dont vous ne vous estes point
voulu départir, et enfin il passa qu’il y auroit plus à craindre qu’à espérer,
et qu’il faloit pour éviter de mauvais rencontres consentir à ce qu’on ne
pourroit pas empescher, aians néantmoins mesnagé les momens pour at-
tendre une dépêche de Suède où nous avons escrit en des termes si précis
qu’il nous reste quelque espérance que la reyne de Suède commandera à
ses ministres de changer de langage et d’approuver au lieu d’improuver ce
que vous demandés, et d’autant plus que cette conduitte, qui ne peut pas
rompre la paix et à peine la reculer, luy asseure le subside sur lequel, selon
qu’il nous a esté mandé
s’étoit engagée. Et comme le chancelier ne se porte à l’avis des autres
sénateurs et à celuy de la reine pour la paix que par contrainte, il y a lieu
ce me semble d’espérer qu’il ne nous sera pas contraire, et ne désapprou-
vera pas qu’on insiste à faire relascher l’Empereur de sa prétention bien
qu’elle se trouve soustenue de l’opinion de son filz et de monsieur Salvius
sans se souvenir que c’est la France qui a fait prendre les conseilz de la
paix à la Suède, et si l’accommodement ne succède pas, il aura quelque
joie de voir les affaires rembarquées à la guerre, en la durée de laquelle il
fait consister son bonheur et sa grandeur. Si la presse des Impériaux et
l’impatience des Suédois fomentée des déput〈és〉 de divers princes ne
peut s’accorder avec nostre désir, la condescendance que vous aurés au
leur, et le consentement que vous donnerés à leur repos nous acquiérera
tousjours la bienveillance des plus sages, soit parce qu’ils seront con-
traincts de reconoistre que nous mettons la dernière pierre du bastiment,
ne nous estant pas contentés d’avoir mis la première, et que si nous ne
nous estions laissés persuader à leurs instances que temporisant tant soit
peu, telles choses pouvoient arriver que les affaires changeroie〈nt〉 et que
tel qui court à la paix s’en esloigneroit avec plaisir, ne pouvant estre caché
que tous les ministres de Suède n’y concouren〈t〉 pas.
Il nous faudra suivre ce mesme conseil en Holande puisque cette pro-
vince est très mal disposée et prévaut tant au-dessus des autres, et les
raisons de prudence ausquelles nous faisons céder bien des choses,
comme nos despêches vous l’auront fait connoistre, nous pressent en-
cores davantage à l’esgard des Holandois, lesquels aians mis en question
et en proposition divers articles très importans, et à descouvert fait
connoistre leur mauvaise disposition, de l’avis mesme de monsieur Ser-
vien il faudra prendre ce parti. Il nous a mandé que l’approche de
monsieur de Turenne avoit mis les espritz en telle inquiétude qu’il
s’estoit apperceu de quelque meilleure disposition, mais dès que la
cause a cessé, l’effet a cessé aussy, et comme il arrive que la maladie
empire quand les remèdes n’oppèrent pas, qu’aiant veu celuy-là infruc-
tueux ils avoient paru plus fiers qu’auparavant, croiant que c’estoit as-
sés faire pour nous que de différer d’un peu de temps de faire publier
la paix dont ils sont convenus avec l’ennemy. Militaria, insbesondere
Erörterung der militärischen Lage in Flandern. Nachrichten Bellièvres
Pomponne II de Bellièvre (1606–1657) war von 1646 Juli – 1647 November ao. frz. Ges. in
London, zuvor, 1637–1640, frz. Botschafter in England und seit 1642 président à mortier
beim Pariser Parlement ( DBF V, 1363; Granges de Surgères I, 313f; Firth / Lomas , 35f
und 38; vgl. auch Jusserand , 1–15, 55–64).
aus England.
Le député de l’électeur de Coulogne partira bientost, et l’on l’aura si bien
traitté que son maistre aura sujet de contentement.
Quant à celuy
Ferencz Jármi (Lebensdaten konnten nicht ermittelt werden) war seit Mai 1647 als sieben-
bürgischer Ges. auf dem WFK tätig; von dort aus war er am 14. Juni 1647 nach Paris
weitergereist ( Ogier , 188f Anm. 1; Hudita , 151ff; APW III D 1, 347; APW II C 3, 428
Z. 4–7 mit Anm. 2; Babel , Friedenskongreß, 19; Text (ungarisch) seiner Instruktion,
Stuhlweißenburg/Alba Julia 1647 Februar 25: Szilágyi , 390–396).
esté faite à Munster, et c’est beaucoup faire pour son maistre de le nom-
mer entre les amis, lequel aiant fait sa paix
trouva son compte nous a deschargé de luy paier ce qui luy avoit esté
promis pour faire la guerre
Im frz.-siebenbürgischen Allianzvertrag von Munkács vom 22. April 1645 (Text (frz.):
DuMont VI.1, 310f) hatte sich Rákóczy gegen Subsidien und Militärhilfe verpflichtet,
weiterhin Krieg gegen den Ks. zu führen. Nach dem Frieden von Linz (s. vorige Anm.)
hatte Frk. seine Subsidienzahlungen eingestellt; gegenseitige frz. und siebenbürgische Ver-
pflichtungserklärungen (Festung Fogaras, 1646 Februar 22 und 23; Text (frz.): DuMont
VI.1, 333ff), die eine Wiederaufnahme des Krieges Rákóczys gegen den Ks. im Falle des
Einverständnisses der Hohen Pforte und die erneute Einhaltung der frz. Bündnisver-
pflichtungen vorsahen, ließen sich politisch und militärisch nicht umsetzen ( Hudita ,
109–148).
tendre que ce qu’il a touché nous seroit restitué. Il sera expédié dans
lundy prochain , aiant hier eu son audiance.
Ein Versuch des Feindes, La Bassée
zau
Josias Gf. Rantzau, Herr auf Bothkamp (1609–1650), war holsteinischer Herkunft; er
stand seit 1635 in frz. Militärdienst und war 1645 wegen seiner Verdienste bei der Ein-
nahme von Bourbourg zum maréchal de France ernannt worden; seit Oktober 1646 war
er zudem frz. Gouverneur von Dünkirchen ( ABF I 873, 85–89 und 91–97; II 540, 303–
306; DBA I 998, 458; Mazarin , Lettres I, 954; Granges de Surgères IV, 16; vgl. auch
ebd. IV, 859; Bouyer , Gaston, 214).