Acta Pacis Westphalicae II B 6 : Die französischen Korrespondenzen, Band 6: 1647 / Michael Rohrschneider unter Benutzung der Vorarbeiten von Kriemhild Goronzy und unter MIthilfe von Rita Bohlen
17. Servien an Longueville und d’Avaux [Den Haag] 1647 Juli 1

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[ 345 ] , [ 3 ] , [ 6 ] / 17 / [ 20 ]

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Servien an Longueville und d’Avaux


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[Den Haag]

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Der Vermerk am Kopf des Schreibens, fol. 455, nennt als Ausstellungsort fälschlicherweise
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Münster.
1647 Juli 1

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Duplikat [für Mazarin]: AE , CP All. 88 fol. 455–457 = Druckvorlage.

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Empfangsbestätigung. Intriganz und Unbeständigkeit der Niederländer; dennoch Aussicht
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auf Abschluß des Garantievertrags; negative Auswirkungen der Nachrichten über die Meu-
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terei in der Armee Turennes; Erwartung des militärischen Vorgehens Turennes im Reich als
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Druckmittel gegenüber den Kaiserlichen einsetzbar. Fortsetzung der Subsidienzahlungen an
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Schweden bei fortwährendem Krieg unumgänglich. Beharren auf den bereits von den Kai-
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serlichen bewilligten Verhandlungspunkten erforderlich. Beabsichtigte Erhöhung der Forde-
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rungen gegenüber Spanien angesichts der Voreingenommenheit der Generalstaaten schäd-
23
lich .

24
Je viens de recevoir la lettre

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Nr. 6.
de Vostre Altesse et de Vostre Excellence
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accompagnée du project de paix

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IPM/T-I (s. nr. 6 Beilage 3).
qui vous a esté présenté par monsieur

[p. 59] [scan. 171]


1
Contarini de la part des Impériaux; j’avois desjà receu par le précédent
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ordinaire celuy que Monsieur le Nunce vous avoit donné

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IPM/T-II (s. nr. 3 Beilage 1).
. Mais estant
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défectueux comme il est, j’avois estimé devoir attendre celuy que vous
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me faisiez espérer, pour les veoir en mesme tems.

5
Outre que vous ne m’avez point marqué aucune difficulté sur laquelle vous
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m’ayez ordonné de vous dire mes sentimens, je me suis treuvé accablé de la
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négociation dont je suis chargé en ce lieu, qui est maintenant sur le tappis et
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dont je suis bien fasché de ne pouvoir encor vous mander le succez. Les
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cabales et les irrésolutions parmy ces gens-cy sont sy grandes que ce qui
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paroist un jour résolu est changé le lendemain. On me fait pourtant espérer
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que cette sepmaine ne se passera pas sans qu’on y voye quelque conclusion,
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et pour y parvenir monsieur le prince d’Orange a empesché que les estatz
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de Hollande ne se soient séparez comme ilz avoient dessein de faire à cause
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de la résistance que les autres provinces apportent à son advis, sa bonne
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coustume estant de rompre l’assemblée, et interrompre les délibérations,
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quand elle ne peut les faire passer comme elle veult.

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|:L’accident arrivé à monsieur de Turenne, duquel on a eu icy nouvelle en
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diligence:|, ayant un peu changé l’estat des affaires en Flandres, a aussy
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changé la conduitte de ces messieurs d’icy, et diminué visiblement les
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bonnes dispositions où ilz avoient esté pendant quelques jours. J’ay re-
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marqué depuis que je suis icy qu’ilz règlent leur procédé selon le cours
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des affaires publiques et que sans faire aucun estat des traittez d’alliance
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ilz paroissent bien ou mal affectionnez selon que les forces du Roy sont
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en bon ou mauvais estat dans leur voysinage.

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Sy nous en ressentons quelque préjudice de ce costé, vous en pourriez
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tirer grand avantage là où vous estes, |:car monsieur de Turenne ayant
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suivy son armée et se tenant maintenant à la teste en estat d’agir dans
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l’Allemagne:|, il sera fort facile d’obtenir les raisons des Impériaux qu’ilz
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sembloient depuis quelque tems ne nous vouloir pas faire sur plusieurs
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poinctz importans

41
Servien meint hier wahrscheinlich, ähnlich wie auch in anderen Schreiben (vgl. Servien an
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Mazarin, Den Haag 1647 Juni 19; Text: APW II B 5/2 nr. 337, hier 1519 Z. 26–32; vgl.
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ferner die Verweise ebd. Anm. 5), insbes. den Umfang der Zession der Drei Bistümer und
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das Verbot ksl. Assistenz für Spanien und für Hg. Karl IV. von Lothringen.
où cy-devant ilz avoient consenty, ou du moins en
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quelque façon promis de se relascher.

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A la vérité je ne veoy pas avec quel fondement |:nous pouvons con-
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te 〈s〉ter aux Suédois le payement du subside depuis:| que la paix n’est
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pas faitte, et que mesme elle est retardée |:pour nostre seul intérest, nostre
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malheur ayant voulu aussi bien dans le traicté de l’Empire que dans celuy
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d’Espagne que plusieurs poinctz de la satisfaction du Roy sont demeurez
37
en arrière:|.

38
Je ne doubte point que vostre grande prudence ne remédie à tout et ne
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fasse cognoistre aux Impériaux que ce n’est pas tout à fait demeurer dans

[p. 60] [scan. 172]


1
la bonne foy de nous disputer des choses accordées aprez s’estre sy utile-
2
ment servy de nostre entremise pour sortir de l’embaras où ilz se treu-
3
voient à Osnabruk

31
D’Avaux hatte während seiner Aufenthalte in Osnabrück (1647 I 16 – III 18 und IV 3 –
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23) die ksl.-schwed. Satisfaktionsverhandlungen, die durch das ksl.-schwed. Satisfaktions-
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abkommen vom 18. Februar 1647 (s. [ nr. 22 Anm. 14 ] ) zum Abschluß gelangten, befördert
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und mit Trauttmansdorff in Religionsfragen kooperiert; zu einer umfassenden ksl.-frz. Zu-
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sammenarbeit in den Gravaminaverhandlungen ist es allerdings nicht gekommen ( Braun ,
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Einleitung, CXXXVIII–CXLIX).
. La promesse de n’assister point le roy d’Espagne ny
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le duc Charles, et l’explication nécessaire pour la possession entière et
5
sans réserve des Trois-Eveschez sont sy importantes que je ne croy pas
6
que messieurs les Suédois soient capables de n’y prendre pas la part qu’ilz
7
doivent aprez que nous avons fait la guerre sy vigoureusement pour leur
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seule satisfaction.

9
Avant que finir cette lettre j’ay eu le tems de lire le mémoire

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Memorandum Longuevilles und d’Avaux’ für Ludwig XIV., Münster 1647 Juni 24 (Text:
38
APW II B 5/2 nr. 345).
que vous
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avez envoyé à la cour le 24 e du moys passé. Aprez avoir très humblement
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remercié Vostre Altesse et Vostre Excellence de l’honneur qu’il leur a plu
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de me faire de m’en donner part, je prendray la liberté de leur dire
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qu’ayant veu dans un endroict

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Ebd. , hier 1551 Z. 37 – 1552 Z. 2.
dudit mémoire que vous vous disposez
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en cas que les Espagnolz ne se mettent à la raison de leur |:déclarer que
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vous augmenterez nos demandes:|, j’estimerois sy quelques ordres par-
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ticuliers de la cour ne vous obligent de le faire qu’il seroit meilleur de
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s’en abstenir, n’y ayant rien capable de nous faire icy plus de préjudice
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|:que ces sortes de déclarations, les ennemis n’ayans desjà que trop insinué
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à Messieurs les Estatz que nous avons tousjours quelque arrière-boutique,
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et que nous ne voulons jamais mettre fin à noz demandes:|. Je vous
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demande pardon sy j’oze sy librement vous dire mon sentiment là-dessus,
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que je soubzmetz non seulement aux ordres que vous pourriez avoir
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receuz de la cour pour cela qui doivent estre exécutez par préférence à
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tout, mais aux sentimens contraires que vous pourriez avoir sur ce subjet.

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