Acta Pacis Westphalicae II B 6 : Die französischen Korrespondenzen, Band 6: 1647 / Michael Rohrschneider unter Benutzung der Vorarbeiten von Kriemhild Goronzy und unter MIthilfe von Rita Bohlen
11. Mazarin an Servien Amiens 1647 Juni 29
Amiens 1647 Juni 29
Ausfertigung: AE , CP Holl. 41 fol. 449–450’ = Druckvorlage. Konzept: AE , CP Holl. 44
fol. 546–547’ (mit teilweise abweichender Reihenfolge der Absätze).
Genauere Informationen erbeten über die gemeldete Bereitschaft der Mediatoren, das gefor-
derte Attestat bezüglich der Assistenz für Portugal auszustellen. Verzicht auf die Anmietung
niederländischer Schiffe. Stellungnahme zu den Memoranden und dem Allianzentwurf der
kurbayerischen Gesandten (= nr. 8 Beilagen 1–3) erwünscht. Verhalten gegenüber Wilhelm
II. von Oranien in das Ermessen Serviens gestellt. Reise der Mutter des Prinzen nach Spa;
Schwierigkeiten bei der Suche nach einem dorthin zu entsendenden Spion. Bruns Remarques.
Einverständnis mit Serviens Memorandum zu den niederländisch-spanischen Verhandlun-
gen über eine Waffenruhe zur See. Unnachgiebigkeit in den Verhandlungen mit Spanien
notwendig. Militaria. Beharren der Kaiserlichen auf Assistenz für Spanien geeignet, die feh-
lende habsburgische Friedensbereitschaft aufzuzeigen. Hoffnung auf die baldige Abreise Ser-
viens nach Münster.
Je n’ay point veu dans aucune dépesche de Munster ce que vous mandés
dans la vostre du 19 e du courant que |:les Médiateurs avoient offert de
donner le certificat
Am 28. Mai 1647 hatten die Mediatoren den Spaniern einen Entwurf (Kopie (frz.): Ass.
Nat. 278 fol. 17–17’; s . APW II B 5/2 nr. 306 Beilage 1, mit weiteren handschriftlichen
Überlieferungen) für einen Art. 3 des frz.-span. Friedensvertrags präsentiert, der Bestim-
mungen zur umstrittenen Frage der Assistenz der Alliierten enthielt, sowie einen Entwurf
(s. nr. 31 Beilage 1) für ein von Frk. gefordertes Attestat der Mediatoren, das Frk. das
Assistenzrecht für Portugal außervertraglich zusichern sollte. Die Ausf. des Attestats war
jedoch, entgegen den Ausführungen Serviens, die Mazarin hier ansprach, noch nicht zuge-
sagt worden; zudem widersetzten sich die span. Ges. dem entsprechenden Entwurf. Als
Antwort auf Mazarins Nachfrage bezüglich des vermeintlichen Angebots der Mediatoren
zur Ausstellung des Attestats bezog sich Servien in nr. 31 auf einen Schriftsatz, den Mei-
nerswijk in die Ndl. überschickt haben soll und den Servien Mazarin nun übersandte; be-
fremdlicherweise erklärte Servien, er habe den besagten Schriftsatz nicht von Longueville
und d’Avaux erhalten; diese hatten ihn aber als Beilage (s. APW II B 5/2 nr. 308 Beilage 2)
zu ihrem Schreiben vom 3. Juni 1647 an Servien übersandt (vgl. zu dieser Frage ebd. nr.
337 Anm. 2).
gal :| et vous prie de me faire sçavoir plus particulièrement ce que vous en
avés sceu.
Vorläufiger Verzicht auf die anvisierte Anmietung niederländischer
Schiffe.
J’ay dict à monsieur de Brienne de vous envoyer comme à messieurs vos
collègues une copie des trois papiers que nous ont donnés icy les députés
de monsieur le duc de Bavière , et j’y fais joindre encore la copie du
traicté que l’on fit avec luy en 1631
Der frz.-kurbay. Vertrag von Fontainebleau vom 30. Mai 1631 (s. [ nr. 7 Anm. 15 ] ).
vostre jugement sur tout et nous en envoyer vostre advis, ce que je vous
prie de faire au plus tost, et ce que vous croyés qu’il y ayt à dire sur
chaque article. Je prévoy bien que |:vous ferez de grandes considérations
à l’esgard de la Suède, mais:| il faut |:quelquesfois hazarder pour ne perdre
pas des occasions sy belles:|. En tout cas je vous prie de ne desguiser point
vos sentimens.
Je ne sçaurois que vous prescrire touchant |:ce que vous avez à dire à
monsieur le prince d’Orange après que madame sa mère sera partie pour
les eaues de Spa:| comme il semble que vous désiriés que je le fasse. Vous
estes sur les lieux et voyés mieux que moy |:de quelle façon il sera plus
utile de luy parler:|. Je ne voy pas que |:tout ce que vous pourrez luy
représenter luy puisse desplaire:| ny qu’il y ayt apparence que |:il voulust
le redire à sa mère:|, et après tout |:quand
sçauroit augmenter de mauvaise volonté contre nous ny nous faire guères
plus de mal qu’elle a desjà faict et qu’elle continue de toute l’estendue de
ses forces:|. Il faut seulement garder tousjours cette visée que |:ledit sieur
prince croye que ce qu’on luy en dict est plus pour son bien et pour sa
réputation que pour nostre intérest particulier:|.
Nous n’avons icy personne que |:nous puissions envoyer aux eaues de Spa
pour observer ce qui se passera sans que nous donnassions trop de soup-
çon :|. Il faudroit voir si au lieu où vous estes vous en pourriez trouver
quelqu’une pour cela qui eust assez d’addresse, et en qui on pust prendre
confiance.
La response
maligne. J’attendray avec impatience la réplique que vous nous faictes es-
pérer .
Il a esté aussi bien à propos de donner l’escrit
Memorandum Serviens für die Gst. wegen der Geheimverhandlungen mit Spanien über
eine Waffenruhe zur See, [Den Haag] 1647 Juni 15 (s. APW II B 5/2 nr. 336 Beilage 1;
Text: Aitzema , Vreede-Handeling, 357f (frz.); Aitzema , Vreede-Handeling (1653), 214
(ndl. ÜS); (lat. ÜS) Aitzema , Historia Pacis, 565).
Messieurs les Estatz sur la proposition de la suspension par mer.
Vous aurés veu par tous les mémoires
Munster si je suis de vostre sentiment sur |:la nécessité qu’il y a de tenir
plus ferme que jamais:| maintenant |:que les Espagnolz tesmoignent tant
de froideur à avancer le traicté:|. Ne soyés point en peine qu’il |:y ayt des
raisons au-dedans qui nous doivent faire sy fort souhaitter de conclurre. Il
n’y en a point de plus fascheuse que la disette d’argent, mais:| les ennemis
|:la souffrent encore plus grande:|. Il y a aussi |:une certaine lassitude dans
tous les officiers de guerre qui les empesche d’estre soigneux de leur deb-
voir comme:| par le passé |:et la paix estant faicte, celle-là se changeroit en
pesterie sy trois mois après on ne recommençoit la guerre:|. Tout cela |:ne
nous presse pas sy fort que nous devions nous haster plus qu’à:| l’ ordi-
naire |:et quand il nous presseroit:| davantage |:nous ne sçaurions parvenir
à nostre fin que par la fermeté et nostre relaschement ne serviroit qu’à
enorgueillir:| les ennemis |:et à les rendre encores moins traictables qu’ilz
ne sont. Rien n’a plus advancé:| jusqu’icy |:la négotiation de la paix que
l’opinion qu’ilz ont:| tousjours |:eue que cette couronne ne la veult point:|
et je croy que |:c’est le seul chemin par où on y peult ariver:|.
Je n’ay pas le temps de vous faire une longue déduction pour vous faire
voir toutes les diligences que j’ay faictes pour estre fortz cette campagne
dans les Pays-Bas. C’est assez vous dire que si chacun eust agy comme
l’année passée, nostre armée eust esté de six sepmaines plus tost en cam-
pagne , et beaucoup plus forte que toutes les précédentes.
Maßnahmen zur Ersetzung der nach Katalonien abgezogenen Truppen-
teile der französischen Flandernarmee.
Je remetz à vous dire un jour tout ce qui s’est passé, et qui ne peut
〈s’es〉crire, et de vous faire toucher au doigt que si j’ay faict quelque
chose de bien les années dernières, ce que j’ay faict celle-cy sont des mi-
racles en comparaison.
L’opiniastreté des Impériaux à vouloir assister les Espagnolz, pendant que
ceux-cy tesmoignent tant de froideur à conclurre la paix, vous fournit une
belle occasion, et que vous ne devés pas perdre, de faire cognoistre à Mes-
sieurs les Estatz l’intention qu’a la maison d’Austriche de perpétuer la
guerre, et que s’ilz ne parlent comme il faut, ou qu’ilz ne prennent quel-
que bonne résolution, ilz courent fortune de ne voir de longtemps la paix
qu’ilz tesmoignent souhaicter avec tant de passion. Et en ce cas si la
France continue ses progre〈z,〉 lesdicts Sieurs Estatz se seroient mal con-
duictz de l’avoir offensée, et si les Espagno〈lz〉 reprennent le dessus, le
traicté particulier
Die span. und ndl. Ges. (ohne Nederhorst) hatten am 8. Januar 1647 in Münster die Pro-
visional -Art. für einen künftigen ndl.-span. Friedensschluß unterzeichnet (s. APW II B 5/2
nr. 169 Beilage 1; Text: DuMont VI.1, 360–365 (frz.); Siri VIII, 1221–1239 (it. ÜS; ohne
den nur von den ndl. Ges. unterzeichneten Bündnisvorbehalt gemäß dem frz.-ndl. Allianz-
vertrag vom 1. März 1644 (s. [ nr. 1 Anm. 32 ] ) mit suspensiver Wirkung für ihre Provisional-
Art. mit Spanien bis zu einem gemeinsamen frz.-ndl.-span. Vertragsschluß); Abreu y Ber-
todano , 12–48 (frz. mit span. ÜS); als FS veröffentlicht: Knuttel nr.n 5430, 5430A, 5431
und 5432 (ndl.); (dt. ÜS) ebd. nr. 5433).
Pour conclusion je vous dis encore que la meilleure nouvelle que vous me
puissiés donner c’est celle de |:vostre départ pour Munster:| que j’attens
maintenant avec inquiétude, voyant |:qu’il ne se faict rien en Hollande,
que monsieur de La Thuillerie pourra doresnavant y suppléer et que vos-
tre présence est très nécessaire à l’assemblée:| pour plusieurs raisons géné-
ralles et particulières.