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[ 275 ] / 285 / [ 295 ]

Longueville und d’Avaux an Servien

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Münster 1647 Mai 21

27

Ausfertigung: AE , CP All. 100 fol. 135–139’

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Eingang laut nr. 295: 1647 Mai 23.

= Druckvorlage.

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Verhandlungen mit Spanien: Verweis auf Beilage 1; französischer Vorschlag zu niederlän-

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dischem Schiedsgericht; dessen Übermittlung an die Spanier durch Meinerswijk; sein Memo-

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randum dazu (Beilage 2); präziseres Memorandum der Mediatoren; Änderungen der fran-

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zösischen Gesandten an demjenigen Meinerswijks: Ausschließung der Barberinifrage und der

32

Exekution des Vertrages mit Monaco von 1635 vom niederländischen Schiedsspruch; Defini-

33

tion der Elemente der Vertragsassekuration; von den Mediatoren übermittelte spanische

[p. 1339] [scan. 519]

1

Antwort gemäß Beilage 1; Reaktion Meinerswijks steht noch aus. Erörterung des weiteren

2

Vorgehens in der Frage des Waffenstillstandes für Portugal; Gründe für und wider die Ver-

3

wendung der durch den Hof erteilten Genehmigung zum Nachgeben; zunächst Verzicht

4

hierauf. Hervorheben der aus den unterschiedlichen französischen und spanischen Vorschlä-

5

gen zum niederländischen Schiedsgericht deutlich werdenden größeren Verhandlungsbereit-

6

schaft Frankreichs. Einfügung des Junktims zwischen dem französisch-spanischen Vertrag

7

und dem spanisch-niederländischen in Beilage 2. Beabsichtigte Bitte um Widerlegung der

8

von Pauw behaupteten Verärgerung Venedigs, Savoyens und Mantuas über Frankreich.

9

Schriftliche Erklärung Longuevilles und d’Avaux’ an die Mediatoren (deren Attestat zum

10

französischen Assistenzrecht für Portugal betreffend) auch Meinerswijk präsentiert. Warten

11

auf die niederländische Reaktion auf Serviens Vorschlag, gemeinsam eine Vorabsprache über

12

die französisch-spanischen Streitpunkte zu treffen, die an eine niederländische Erklärung ge-

13

koppelt sein soll, den Krieg fortzusetzen, wenn Spanien das französisch-niederländische An-

14

gebot ablehnt. Kaiserliche Zessionsvorschläge für das Elsaß (Beilage 3).

15

PS: Bericht Meinerswijks in seiner letzten Konferenz mit den französischen Gesandten ge-

16

mäß Beilage 1. Widerspruch zwischen dem Rat Serviens zur Mäßigung in den Verhandlun-

17

gen und den königlichen Anweisungen, die spanische Furcht vor einer weiteren Erhöhung

18

der französischen Forderungen zu schüren.

19

Afin que vous voy[i]és clairement ce qui se passe icy, nous vous envoyons

20

copie de la relation que nous en faisons à la cour, par où vous connoistrés

21

qu’en faisant faire |:aux Espagnolz l’offre de remettre nos différens à l’ ar-

22

bitrage de Messieurs les Estatz:|, nous avons eu pour |:but principal, le

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dessein de faciliter vostre négotiation et de nous conformer

43

23 à] nicht dechiffriert.

à:| ce que

24

vous en avés escrit |:aux provinces

44

Vgl. Beilage 1 zu nr. 250.

:|.

25

Quand le sieur de Menersvich a esté de retour en ceste ville

45

Meinerswijk hatte sich kurzzeitig auf dem Lande aufgehalten; vgl. nr. 276.

, nous luy

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avons faict sçavoir ce qui se passoit entre les plénipotentiaires d’Espagne

27

et nous. Et parce qu’il s’offrit promptement à leur porter nostre offre,

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nous le priasmes de s’y emploier, estans bien aises qu’un ministre de Mes-

29

sieurs les Estatz pust estre luy-mesme le tesmoing de la déférence que

30

nous leur rendions, plus véritable que celle dont les Espagnols ne se sont

31

servis que pour tascher de nous rendre odieux dans les Provinces. Il mit

32

aussytost en escrit ce que nous luy disions, et nous envoya son mémoire

33

dont vous aurés la copie cy-joincte. Vous remarquerez, s’il vous plaist,

34

qu’il n’a pas esté |:dressé par nous ny à nostre prière:|, mais pour la satis-

35

faction particulière dudict sieur de Menerzvich et pour soulager sa mé-

36

moire , encor qu’il soit vray qu’il nous a |:esté communiqué et que nous

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y avons faict adjouster quelque chose:|.

38

Mais parce que les Médiateurs avoient faict un pareil mémoire

46

Vgl. Anm. 11 zu nr. 279.

qui estoit

39

encor plus esclaircy et plus ample, nous luy avons faict dire par le sieur

40

Boulanger qu’encor que l’affaire de |:messieurs les Barberins:| n’y fust pas

41

comprise, l’on voyoit assez qu’elle ne pouvoit |:estre remise au jugement

42

de Messieurs les Estatz qui ne pourroient:| pas en prendre connoissance à

[p. 1340] [scan. 520]

1

cause de la qualité de ceux qui y sont intéressez. On luy a dict aussy que

2

l’exécution du traicté faict avec le prince de Monaco

41

Vertrag zwischen Kg. Ludwig XIII. von Frk. und F. Onorato II von Monaco, die Souve-

42

ränität und frz. Protektion Monacos betr., Péronne 1641 Juli 8 (Druck, frz.: DuMont

43

VI.1, 218f.).

estoit un poinct

3

réservé, mais que pour la restitution de ses biens qui sont au royaume de

4

Naples et dans les païs de l’obéissance du roy d’Espagne, quoyque nous

5

estimions la chose sy juste qu’elle ne recevoit pas de difficulté, s’il s’en

6

faisoit quelqu’une, nous la remettrions au jugement desdicts Sieurs Estatz.

7

Item, au lieu qu’il |:avoit mis «la seureté du traicté», nous fismes mettre

8

«les seuretez» en pluriel:|, luy ayans faict dire que cela touchoit divers

9

poincts comme la ligue d’Italie, la confirmation du traicté de Querasque,

10

ne pouvoir assister directement ny indirectement le duc Charles et autres

11

semblables.

12

Vous verrés par ce que nous escrivons à la cour quelle a esté la response

13

que les Médiateurs nous ont faicte de la part des Espagnols. Ledict sieur

14

de Menersvich ne nous en a encor faict aucune; aussy n’a-il esté chargé de

15

ceste affaire à cause de son absence que longtemps après que les Média-

16

teurs l’ont eue en main.

17

Nous sommes empeschés à |:résouldre ce que nous devons faire ensuite,

18

sçavoir sy nous devons demeurer dans ces termes sans nous ouvrir du

19

relaschement que l’on nous a donné pouvoir de faire sur la courte trêve

20

de Portugal:|, ainsy que vous l’aurés veu par le mémoire du 3 may

44

Nr. 255 (Duplikat für Servien).

, dont

21

nous croyons que vous aurés eu le duplicata, ou sy |:nous devons entrer

22

en négotiation en nous déclarant sur ce poinct:|. D’un costé, nous voyons

23

que |:cette déclaration affoibliroit l’offre que nous venons de faire:|, et

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donneroit prétexte aux Espagnols de publier parmy les provinces que

25

|:nostre déférence à leur jugement n’est qu’une feinte puisque nous nous

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départons de la seulle chose qui en empesche l’acceptation:|.

27

D’un autre costé, nous considérons ce que vous nous mandez, qu’il faut

28

|:surtout éviter tout ce qui peult tendre à la rupture:|, et que ceste de-

29

mande |:d’une courte trêve peult porter préjudice auprès de Messieurs les

30

Estatz:| qui pourroient dire que c’est une |:nouveauté contre ce qui a esté

31

cy-devant arresté:| par l’entremise de leurs plénipotentiaires, et que ceste

32

affaire du |:Portugal:| leur estant désagréable, et eux ne s’y tenans pas |: en-

33

gagez :|, il seroit |:dangereux de rompre sur cet article:|. Or, il est certain

34

que demeurans en l’estat où nous sommes, il paroistra que |:la négotiation

35

est cessée; nous diférerons néantmoins de nous relascher:| du moins pour

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quelques |:jours:|, afin de vous donner le temps de l:tirer fruict de nostre

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offre dans les Provinces:|. Et puis il se présentera occasion de tesmoigner

38

que le désir de la paix, et de nous accommoder à tout ce qui la peut pro-

39

duire , nous |:aura faict enfin relascher sur ce poinct auquel:| les Espagnols

40

font voir tant d’opiniastreté.

[p. 1341] [scan. 521]

1

Vous pourrés aussy, Monsieur, faire remarquer à La Haie ce que nous

2

avons icy dict aux Médiateurs, qu’il y a grande différence de la procédure

3

des plénipotentiaires d’Espagne à la nostre parce qu’aux poinctz que nous

4

avons réservez quoyqu’ilz soient quasy tous accordés, et qu’il ne s’agisse

5

que de la manière de les coucher par escrit, nous offrons d’en traicter icy.

6

Mais pour ceux que les Espagnols ne veulent pas laisser à l’arbitrage de

7

Messieurs les Estatz, ils ne veulent pas seulement qu’il en soit parlé, pré-

8

tendans de les emporter d’autorité sans les mettre ny en négotiation ny en

9

compromis.

10

Vous verrés aussy qu’à la fin du mémoire de monsieur de Menersvich,

11

|:

39

11 nous] nicht dechiffriert.

nous avons faict adjouster ces motz:|:«et ainsy conclurre la paix ensem-

12

ble et en mesme temps avec lesdicts Sieurs Estatz»

40

Vgl. Beilage 2.

, qui est l’effect de la

13

déclaration que vous avés désirée que nous fissions, et de laquelle il ne

14

s’estoit présenté aucune occasion que celle-cy.

15

Nous sçaurons des ambassadeurs de Venise, Savoye et Mantoue s’ilz

16

avouent ce que le sieur Paw publie de leurs plaintes contre nous, et les

17

prierons de rendre le tesmoignage qu’ils doivent à la sincérité de nostre

18

procédé envers eux.

19

Nous sommes bien aises que la déclaration que nous avons faicte à Messieurs

20

les Médiateurs

41

Beilage 1 zu nr. 260; zur Übersendung an Servien vgl. Anm. 3 zu nr. 262.

, dont nous vous avons envoyé copie, soit arrivée sy à propos;

21

nous avons donné autant de ladicte déclaration au sieur de Menerzvich

42

1647 Mai 18 laut zweier Kopien in den ndl. Akten: AR SG 8411 fol. 650–650’; AR SG

43

8413 fol. 145.

.

22

Nous sommes en attente de sçavoir quel succez aura eu l’ouverture que

23

vous nous avés mandé avoir faicte à quelques-uns des principaux de

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l’Estat, |:d’examiner dès à présent toutes les questions avec vous, et:| de

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prendre sur chacune les résolutions qui seront trouvées justes et raison-

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nables |:de nostre consentement:|, pour les faire sçavoir aux Espagnols en

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leur déclarant que c’est le jugement de |:Messieurs les Estatz que s’ilz ne

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s’y veullent soubzmettre, l’on sera obligé de continuer la guerre con-

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joinctement contre eux:|, ce qui nous semble un moyen fort avantageux,

30

et n’y a point de doute que par ceste voie, l’on agiroit bien seurement, et

31

qu’elle seroit beaucoup meilleure que toutte autre.

32

Nous vous envoyons copie des renontiations que les Impériaux entendent

33

faire sur l’Alsace, et ce qui nous demeure pour nostre satisfaction. Nous

34

vous supplions de les voir et de nous y vouloir donner vos bons et pru-

35

dens advis.

36

[PS] Le temps ne nous permettant pas de vous faire une seconde lettre,

37

nous vous envoyons copie de la relation que nous faisons à la cour de ce

38

que nous a dict le sieur de Menersvich en sa dernière visite

44

Vgl. Beilage 1.

.

[p. 1342] [scan. 522]

1

Vous nous mandés que s’il a esté utile cy-devant |:d’user de quelques me-

2

naces :|, et d’exaggérer les avantages que nous pouvons espérer dans la

3

continuation de la guerre, il est |:maintenant très nécessaire de demeurer

4

dans une grande modération:|, et vous aurez pu voir qu’on ne nous or-

5

donne rien sy expressément par touttes les dépesches de la cour que de

6

tenir tousjours |:les Espagnolz en crainte que diférant à accepter les con-

7

ditions :| ausquelles ils peuvent conclurre aujourd’huy, |:sy noz prospéri-

8

tez augmentent, l’on augmentera les prétentions à proportion:| jusques-là

9

que le dernier mémoire

27

Nr. 267.

porte que nous devons |:avoir ce discours sans

10

cesse à la bouche:|.

Beilagen