Acta Pacis Westphalicae II B 4 : Die französischen Korrespondenzen, Band 4: 1646 / Clivia Kelch-Rade und Anuschka Tischer unter Benutzung der Vroarbeiten von Kriemhild Goronzy und unter Mithilfe von Michael Rohrschneider
249. Lionne an Servien Paris 1646 November 9
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Paris 1646 November 9
Ausfertigung: AE , CP All. 78 fol. 345 = Druckvorlage.
Postangelegenheiten. Keine Übereinstimmung zwischen Mazarin und Servien über die Behand-
lung des Herzogs Karl; Zurückweisung der diesbezüglichen Vorschläge d’Avaux’.
Comme nous n’avons que deux jours entre l’arrivée de l’ordinaire de Munster
et le départ de celuy qui y va, qu’il a fallu employer à deschiffrer la dépesche
commune et que d’ailleurs vostre dernier mémoire du 29 e est très long, on
n’a pu encore commencer à le deschiffrer, c’est pourquoy vous n’en aurés la
response que la sepmaine prochaine.
Je vous diray seulement en confidence que |:Son Eminence n’est pas de vostre
advis sur les affaires de Lorraine et qu’en vain vous vous oppiniastrerez à le
persuader, car il ne compte pour rien l’advantage d’exclurre le duc Charles du
traicté:| pour les raisons que vous verrés, |:et aymeroit mieux qu’il y fust
compris:|, pourveu que |:ce fust à certaines conditions.
Monsieur d’Avaux mande que vous n’avez combattu l’ouverture qui est dans
le mémoire d’aultre raison sy ce n’est que c’estoit offrir au duc Charles un
exil . Son Eminence sçait bien que la chose ne réussira point, mais elle pré-
tend que:| l’on en tirera l’utilité que vous verrés dans le mémoire du Roy , et
outre cela |:elle le faict passer icy à monsieur d’Orléans
Gaston d’Orléans war mit Hg. Karl IV. von Lothringen verschwägert (s. [ nr. 198 Anm. 9 ] ).
vantage qu’on faict à la maison de Lorraine:|. Je vous prie de ne rien tesmoi-
gner de tout cela ny là ny icy.
|:Monsieur d’Avaux seroit d’advis de donner présentement l’Alsace au duc
Charles rasant Brisac et Benfeldt, ou bien de rendre l’Alsace aux Archiducz,
et que l’Empereur donnast au duc Charles en eschange en Silésie les duchez
de Glogau et Sagau et le marquisat de Pagersdorf . Il en a faict de fort longs
mémoires que j’ay réfutez moy-mesme par une lettre que j’ay dressée pour
Son Eminence :|, et entre vous et moy |:j’ay faict passer la seconde proposi-
tion pour assez ridicule:|.