Acta Pacis Westphalicae II B 4 : Die französischen Korrespondenzen, Band 4: 1646 / Clivia Kelch-Rade und Anuschka Tischer unter Benutzung der Vroarbeiten von Kriemhild Goronzy und unter Mithilfe von Michael Rohrschneider
230. d’Avaux an Mazarin Münster 1646 Oktober 29

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[ 200 ] / 230 /–

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d’Avaux an Mazarin


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Münster 1646 Oktober 29

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Ausfertigung: AE , CP All. 62 fol. 183–186 = Druckvorlage. Konzept: AE , CP All. 67 fol.
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178–180. Kopie: AE , CP All. 78 fol. 251–254’.

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Anweisungen Mazarins von Herbigny überbracht. Unklarheit über Instruktionen für Lothringen;
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bis zum Eintreffen weiterer Anweisungen Beharren auf Ausschluß des Herzogs aus Friedensver-
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trägen . Pflege der guten Beziehungen zu Salvius. Schwedische Hilfe für Portugal wünschenswert.
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Lérida. Bemühen um Unterstützung Portugals durch die Generalstaaten. Zur Frage nach der Art
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der Abtretung des Elsaß. Abtretung von Cadaqués. Überlegungen zu den italienischen Plätzen.

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J’ay receu cette fois-cy les commandemans de Vostre Eminence par l’ entre-
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mise de mon neveu dont nous avons tous deux à vous rendre très humbles
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grâces, et je tiendray encores à faveur particulière quand il vous plaira, Mon-
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seigneur , soulager un peu vostre travail par ce moyen.

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Je ne manqueray pas d’agir par deça dans l’affaire du duc Charles suivant
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l’ordre de Vostre Eminence qui est fondé en beaucoup de grandes raisons.
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Néantmoins je me suis trouvé seul d’avis de l’exécuter disant qu’il paroist par
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le mémoire du Roy

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Nr. 197.
et par les observations

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Vermutlich ist nr. 198 gemeint, nicht nr. 199.
que |:l’intention de Sa Majesté a
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esté de renvoier icy cette affaire:|. La despêche dont il a pleu à Vostre Emi-
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nence m’honorer le 14. le porte aussy en termes exprès et qu’il y aura de
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l’avantage, mais je n’ay pas ozé authoriser mon avis de cette grâce particulière
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que Vostre Eminence m’a faitte, veu mesmes que les despêches de la cour

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parlent assez clairement. Elle verra par nostre response

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Nr. 227.
à quoy nous en som-
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mes demeurez |:et qu’on attendra nouvel ordre:|.

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Cependant nous persistons tous ensemble à ce que le duc Charles soit exclus
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du traitté de la paix tant avec les Impériaux que les Espagnolz, et qu’ilz s’ obli-
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gent formellement de ne luy donner aucune sorte d’assistance, et |:il y a bien
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de l’apparence que nous l’obtiendrons, mais de sçavoir si le roy d’Espagne
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accomplira bien cette promesse et s’il ne croira point que pour cette contra-
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vention la France ne recommencera pas la guerre contre luy, c’est ce qu’il
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eschet d’examiner:|.

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La principale raison que monsieur Servien employa hier dans nostre confé-
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rence fut que |:ce seroit offrir un exil au duc Charles qui ne l’accepteroit
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jamais:| et qu’ainsy ce seroit nous départir inutilement de la déclaration que
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nous avons faitte de ne vouloir entrer icy en aucun traitté avec luy. Mais outre
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qu’une telle offre n’est pas peu considérable, puisqu’une partie auroit présen-
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tement son effet et que l’autre |:ne seroit différée que pour dix ans:|, cela
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justiffieroit davantage la France, et à faute d’estre accepté par le duc Charles
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nous aurions plus de moyen d’obliger la maison d’Austriche à l’abandonner
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tout

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18 à le] im Konzept statt in der Druckvorlage: de le.
à fait |:et peut-estre mesmes à le faire désarmer qui est un point de
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grande importance, veu qu’autrement après la paix faite la France pourroit
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bien se trouver engagée dans trois guerres, en Portugal, en Angleterre et en
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Lorraine sans compter la quatriesme qui est celle du Turc:|.

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Au reste tant s’en faut qu’une telle proposition de nostre part nous obligeast à
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désister de l’exclusion de ce prince qu’au contraire elle nous donneroit lieu de
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la prétendre avec plus de raison et authoriseroit nostre fermeté.

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|:Je continue avec soin d’affermir autant que je puis l’affection de monsieur
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Salvius envers la France selon:| ce qu’il vous a pleu m’ordonner. Vostre Emi-
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nence a bien jugé que cela estoit important, |:car il est aujourd’hui en grande
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considération auprès de la reine de Suède comme estant certainement le seul
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qui peut soustenir les affaires dans les maladies et le peu de crédit du chance-
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lier Oxenstiern:|. S’il vous plaist, Monseigneur, d’entendre la lecture d’une
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sienne lettre

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Das Schreiben konnte nicht ermittelt werden.
que j’ay envoyée à mon neveu, je croy qu’elle ne vous sera pas
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désagréable, puisque la couronne de Suède a pris de meilleures résolutions
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pour la paix et qu’il promet de me les communiquer quand il sera en cette
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ville, ce qui doit estre demain ou après-demain au plus tard

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Salvius kam am 2. November 1646 in Münster an ( APW II C 3 nr. 12 S. 20; APW III C 2,1
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S. 727), wo er sich bis zum 1. Dezember aufhielt ( APW II C 3 nr. 54 S. 90).
. Comme il sent
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maintenant |:cette faveur naissante:|, je me serviray bien à propos d’une telle
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conjoncture pour luy faire avancer le traitté. |:Une lettre de Vostre Eminence
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avec tesmoignage d’estime et d’affection y contribueroit encores beau-
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coup :|.

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1
Ce qu’il a mis à la marge qu’après la paix il faut employer les armes de France
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et de Suède contre le Turc m’a fait considérer qu’outre ce bon dessein ce
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seroit une chose très utile si l’on pouvoit |:les engager à donner secours au
4

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4 roi de] fehlt im Klartext.
roi de Portugal:| comme ilz peuvent faire aizément avec une partie de leurs
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vaisseaux et de tant de braves soldatz dont ilz ne sçauront que faire. Je
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n’oublieray rien auprès de luy pour l’obliger d’en escrire favorablement en
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Suède, affin que s’il est possible cela soit résolu avant que ces deux assemblées
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se séparent.

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Vostre Eminence m’a fait beaucoup d’honneur d’approuver la pensée que j’ay
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eue touchant Lérida. Je voy qu’on est maintenant icy en dessein de se confor-
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mer à l’ordre que nous avons receu sur ce sujet.

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Je suis aussy tout à fait dans les sentimens de Vostre Eminence |:touchant le
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Portugal:|, et il me semble qu’on pourroit |:dire fortement à Messieurs les
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Estats qu’après leur avoir tant déféré que de consentir à l’exclusion dudit
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roiaume des traittés de paix et de trefve:|, ilz ne peuvent moins à retour que
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de l’assister tant pour le contentement de la France que pour leur propre uti-
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lité |:qui est d’entretenir une guerre dans l’Espagne:|. Mais il seroit bon que
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cela fust arresté icy, et que pour |:y mieux disposer Messieurs les Estats on
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obligeast les Portugais à leur donner contentement sur le différend qu’ils ont
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aux Indes:|.

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Quant à la manière de posséder l’Alsace j’ay eu encores le bonheur d’en faire
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le mesme jugement que Vostre Eminence en a fait. Mais comme la remons-
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trance que les ambassadeurs de Suède et les estatz de l’Empire nous en firent
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dernièrement à Osnabrug ne fut pas insérée dans la despêche commune

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Gemeint ist vermutlich nr. 171.
, et
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que je ne voulus pas le contester à messieurs mes collègues, je pourrois bien
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moins aujourd’huy leur faire approuver d’en escrire. Mais si les Saxons et
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autres députez nous en parlent (comme j’apprens qu’ilz veulent faire) je pro-
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poseray de nouveau qu’il en soit rendu compte à la cour.

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J’ay remarqué dans l’entretien particulier de |:deux des ambassadeurs de Ho-
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lande que

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30 Capdagués] nicht dechiffriert.
Capdagués sera accordé par le traitté de paix:|. Il me semble aussy
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que |:les Espagnols ont dessein que les affaires d’Italie ne se pouvants pas si
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tost terminer:|, il soit pris un délay de six mois pendant lequel temps chacun
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demeurera en possession des places qu’il tient. Je vous supplie très humble-
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ment , Monseigneur, de nous assister de vostre prudence sur cette proposition
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et de me permettre de dire qu’en ce cas il seroit besoin de convenir d’arbitres
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dez cette heure et d’obliger Messieurs les Estatz d’en garentir l’événement et
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de reprendre les armes avec nous si nous y estions contrains par le procédé
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des Espagnolz. Mais la véritable seureté seroit de sortir nettement d’affaires et
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de ne rien remettre après la paix, estant certain que toutes choses seront à

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présent beaucoup plus faciles qu’alors, et que si les Espagnolz sont une fois à
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couvert des maux dont ilz sont menacez par la continuation de la guerre ilz
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reviendront à leur dureté et à leurs longueurs. Le dernier mémoire de la cour

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Nr. 197.

4
nous a fait voir cette vérité si clairement que depuis l’avoir leu je ne trouve
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plus à mon gré de suffisante caution pour les choses qui ne seroient pas déci-
6
dées par le traitté de Munster.

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