Acta Pacis Westphalicae II B 4 : Die französischen Korrespondenzen, Band 4: 1646 / Clivia Kelch-Rade und Anuschka Tischer unter Benutzung der Vroarbeiten von Kriemhild Goronzy und unter Mithilfe von Michael Rohrschneider
148. Longueville, d’Avaux und Servien an Brienne Münster 1646 September 10

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Longueville, d’Avaux und Servien an Brienne


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Münster 1646 September 10

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Ausfertigung: Ass. Nat. 276 fol. 136–141 = Druckvorlage; Eingang nach Dorsal fol. 141’: 1646
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September 18. Duplikat für Mazarin: AE , CP All. 61 fol. 338–342, ohne PS. Kopien: AE , CP
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All. 66 fol. 384–386’; AE , CP All. 77 fol. 351–352, jeweils ohne PS. Druck: Mém. et Nég.
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III S. 235–240; Nég. secr. III S. 296–297, jeweils ohne PS.

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Empfangsbestätigung. Verhandlungen mit den Kaiserlichen über die französische Satisfaktion;
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Unterrichtung Schwedens und Hessen-Kassels. Frankreich gegen eine Einbeziehung des Königs
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von Spanien und des Herzogs von Lothringen in den Friedensvertrag mit dem Kaiser. Verhand-
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lungstaktik ; Reise nach Osnabrück geplant. Vermittelnde Rolle der französischen Gesandten auf
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dem Friedenskongreß. Erweitertes spanisches Angebot verworfen; Hoffnung auf spanisches Ein-
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lenken nach Vertragsschluß im Reich. Noch kein Erhalt der Auslagenerstattung; Bitte um Aus-
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zahlung der Bezüge Beauregards.

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PS: Anliegen des Erbgeneralpostmeisters.

[p. 425] [scan. 497]


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Le dernier ordinaire a apporté deux de voz lettres avec deux mémoires du
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Roy du 24 et du 31 du mois passé. Nous n’y faisons point encor de response,
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parce que depuis que ces dépesches sont arrivées, nous avons esté continuel-
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lement occupez à |:traicter avec les Impériaux par l’entremise des médiateurs
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touchant la satisfaction de la France:|. Nous ne sçaurions dire encores |:si
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nous en conviendrons entièrement:|, d’autant que l’escrit que nous donnas-
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mes hier aux médiateurs

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Der seit dem 6. September entstandene frz. Textentwurf der Satisfaktionsartikel wurde von
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den frz. Ges. am Abend des 9. September den Mediatoren übergeben und von diesen am Mor-
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gen des 10. den Kaiserlichen weitergereicht (vgl. die Angaben APW II A 4 nr. 340 Beilage A).
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Dieser Text ist nicht identisch mit dem als angeblicher frz. Textentwurf gedruckten Extractus
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Conventionum bei Meiern III S. 721f. Ein (durch späteren Aktenvermerk dem 13. Septem-
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ber zugeordneter) Vorakt des frz. Textentwurfs vom 9. September mit Korrekturen mehrerer
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Hände, darunter einmal auch Servien, liegt AE , CP All. 66 fol. 412–419’; dieser Vorakt
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wurde bis zum 12. September weiterverwendet. Eine Reinschrift des Textentwurfs vom 9. Sep-
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tember (mit späteren Zusätzen am Rand) liegt AE , CP All. 66 fol. 282–287. Zur Entstehung
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des Textentwurfs vom 9. September vgl. Repgen , Satisfaktionsartikel S. 187f.; zur Übergabe
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an die Mediatoren und an die Kaiserlichen APW III C 1, 1 S. 319.
|:fut fort contesté par eux:| en quelques articles
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importans dont nous ne pouvons nous relascher. Ils tesmoignèrent avoir ap-
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préhension que le Comte de Trautmansdorff |:n’y fît grande difficulté et ne
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se résolust à quitter l’assemblée, promettans néantmoins de continuer leurs
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offices:| et de chercher tous moyens de mettre les parties d’accord s’il est
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possible.

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Nous avons |:communiqué punctuellement au sieur de Rozenham et aux
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députez de Hesse tout ce qui s’est passé en cette négociation et continuerons
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de leur en donner part jour pour jour:|. Ils n’y ont |:tesmoigné aucune
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répugnance:|, quoyque ledict sieur de Rozenhan en ayt |:escrit plusieurs fois
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aux ambassadeurs de Suède:|, et mesmes en nostre dernière conférence,
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comme nous parlions d’aller bientost à Osnabrug, il dist qu’il |:seroit à pro-
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pos d’avoir auparavant terminé cette affaire d’une façon ou d’autre:|.

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Le temps ne nous permet pas de vous imformer du détail, mesmement |:dans
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l’incertitude où l’on est:|. Nous dirons seulement que les commissaires de
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l’Empereur se tiennent fermes dans certaines conditions qui |:leur donnent la
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liberté de se desdire tousjours:|, qui sont celles |:de comprendre au traicté le
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roy d’Espagne et le duc Charles:|. On se peut bien défendre contre ces ins-
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tances en la manière que nous avons escrit plusieurs fois que nous faisons,
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mais il semble |:qu’on ne peut pas raisonnablement désirer de l’Empereur
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qu’il cesse de les faire jusques à la fin du traicté, son honneur y estant en
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quelque façon engagé:|, et devant paroistre à toutte l’assemblée, |:quand il
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s’en despartira, qu’il y est contrainct et forcé pour le bien de la paix:|, de
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sorte que nous estimons ne pouvoir empescher pour ceste heure que |:les
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Impériaux n’en fassent une condition de ladicte paix:|, mais nous y joignons
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de nostre part |:une protestation contraire, et c’est ce qui les fasche:|. Nous
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essayerons néantmoins de |:ne perdre pas l’occasion de serrer le nœud et d’ as-
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seurer autant qu’il se peut une affaire de cette conséquence:|.

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1
Noz raisons sont que l’on |:accorde au Roy Philipsbourg, qui est ce qu’on
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avoit plutost souhaitté qu’espéré:|, et nous ne voyons pas, |:quand il y auroit
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quelque succez favorable dans les armées, que la France puisse pour le présent
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augmenter ses prétentions:|; que s’il arrivoit un |:changement si grand qu’il y
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eût lieu de les accroistre:|, comme les Impériaux ont |:le prétexte:| du roy
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d’Espagne et du duc Charles pour ne |:demeurer pas dans les termes dont on
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doibt tomber d’accord:| présentement, nous avons |:celuy des Suédois et de
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Madame la Landtgrave:| qui sans doute en ce cas |:ne manqueroient pas de
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grossir leurs demandes, puisque en l’estat où l’on est il y a peine à les mo-
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dérer :|.

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Celles que nous pourrions |:faire de nouveau:| seroient trouvées alors d’ au-
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tant plus raisonnables que nous aurions facilité à noz parties les moyens de
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s’accommoder, et qu’ils se |:devroient imputer d’en avoir perdu l’occasion:|, et
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nous ne pourrions estre blasmez avec justice de nous |:prévaloir de l’avantage
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que le sort des armes nous auroit donné:|. C’est ce qui nous faict résoudre, en
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accordant de ne |:rien adjouster à nos demandes pour un temps, de protester
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de le pouvoir faire aprez:|, tant pour tenir en quelque |:crainte les Impériaux
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et les obliger par ce moyen à terminer:| les affaires que pour ne nous |:priver
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pas de la liberté de recueillir le fruict des succez de la campagne:|, s’il en
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arrivoit quelqu’un qui fût fort considérable, en quoy nous taschons à nous
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conformer aux derniers ordres qui nous ont esté envoyez.

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Sy l’affaire s’achève, nostre dessein est de |:aller tous trois à Osnabruk pour
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essayer de porter nos alliez à la paix et de les faire contenter des conditions
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raisonnables qui leur sont offertes, de quoy nous avons donné espérance aux
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Impériaux sans nous y obliger pourtant:|, et sans que nous ayons |:souffert
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qu’il en aye rien esté mis par escrit:|. Peut-estre qu’avant que de partir nous
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vous envoierons par un exprez l’escrit qui se forme, sy on en demeure d’ ac-
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cord . Cependant nous pouvons dire que nous avons eu le bonheur de |: chan-
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ger icy l’estat de la négociation:|, et qu’en la mesme façon que l’on |: recher-
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cheoit il y a cinq ou six mois les ministres de Suède seulz, on s’adresse
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aujourd’huy à nous:|, le nom et l’autorité de Leurs Majestez estans plus
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en considération |:dans l’assemblée que toute autre puissance:|, chacun les
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regardant comme |:les vraiz arbitres de la paix:|. Les Espagnols mesmes
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ont adjousté l’offre de deux places, et une trefve de quatre ans en Catalogne
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à ce qu’ils avoient offert cy-devant. Ils proposent ceste trefve entre la Sègre,
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l’Ebro, et les monts Pyrénées et consentent qu’il ne soit |:point faict mention
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du Portugal dans le traicté:|, en quoy nous prétendons |:que le Roy con-
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servera la liberté d’assister celuy de Portugal pour la deffense de son
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royaume:|.

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Nous avons dict à messieurs les médiateurs que les Espagnols estoient |:plus
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raisonnables quand ilz parlent aux Holandois:|, leur ayans dict et déclaré
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plusieurs fois qu’ilz |:laisseroient tout ce que les armes du Roy occupent dans
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le Pays-Bas:|, et qu’ils l’avoient mesmes faict ainsy dire à La Haye et en divers
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autres lieux avec |:desseing de séparer nos alliez:|, comme s’ils n’estoient

[p. 427] [scan. 499]


1
|:obligez de nous assister que dans les affaires du Pays-Bas où ilz publient:|,
2
quoyque contre la vérité, qu’ils |:nous donnent tout contentement:|; que
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pour la trefve nous ne la pouvions faire de moindre durée que sera celle de
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Messieurs les Estatz. Car comme le dessein des Espagnols est dans la diffé-
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rence de la durée de l’une et l’autre trevfe de séparer noz intérestz d’avec ceux
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desdicts Sieurs Estatz, le nostre au contraire est de ne point perdre l’avantage
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d’avoir le secours et l’assistance de noz alliez, sy le temps de la trevfe estant
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passé, elle ne continue pas, et qu’il faille rentrer en guerre. Il ne s’est rien dict
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davantage, et nous avons faict paroistre aux médiateurs |:beaucoup de mes-
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pris de cette dernière proposition:| et beaucoup de fermeté à ne nous départir
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pas de celle que nous leur donnasmes il y a quelque temps, leur ayans nette-
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ment déclaré que nous ne ferions jamais rien davantage.

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Nous avions esté avertis qu’on les avoit voulu obliger il y a desjà quelque
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temps de nous |:faire cette offre, et qu’ilz avoient eu peine de s’en charger et
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avoient différé à la faire, ne la jugeans pas raisonnable:|. Nous ne doutons pas
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que les ministres d’Espagne ne demeurent dans |:la froideur tant que le traicté
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de l’Empire ne sera pas résolu, mais s’il peut estre une fois conclu:| il y a
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apparence qu’ilz se |:rendront plus traictables:|.

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Nous vous rendons grâces bien humbles de l’advis qu’il vous plaist nous don-
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ner qu’il y a ordre pour le remplacement des cinquante mil livres, mais
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n’ayans encor rien appris de l’exécution, nous sommes obligez de vous dire
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que le service de Leurs Majestez ne peut souffrir qu’il soit différé plus long-
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temps . Le sieur de Beauregard nous escrit que |:n’ayant aucun moyen de s’ en-
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tretenir où il est, il sera contrainct de quitter s’il n’est payé de ses appoincte-
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mentz :|. Nous vous supplions, Monsieur, d’y vouloir tenir la main. |:Il seroit
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honteux que:| ceux qui rendent service actuel à Leurs Majestez |:vinsent à
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manquer des choses nécessaires:|.

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PS: Le général des postes de Bruxelles

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Gemeint ist der Reichserbgeneralpostmeister Gf. von Thurn und Taxis (s. [ nr. 48 Anm. 2 ] ), der
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in Brüssel residierte. In seinem Namen erfolgten mehrere Klagen bei verschiedenen Gesandt-
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schaften in Münster über Behinderungen des Postverkehrs und Bitten um Schutzbriefe ( Fleit-
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mann
S. 15 und 17; APW II C 3 nr. 1 S. 1).
demande une plus expresse et plus
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ample déclaration sur le faict des postes que celle qui a esté cy-devant en-
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voiée . Le comte de Penaranda nous a faict donner copie d’une lettre qu’il luy
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a escrit sur ce suject avec le project de la déclaration telle qu’on la désireroit
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qui sera joinct avec la présente. Nous vous supplions de commander que l’ ex-
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pédition en soit faicte, nous semblant qu’il n’y peut avoir d’inconvénient, et
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que c’est une commodité publique.


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Beilage


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1 Graf von Thurn und Taxis an Peñaranda, Brüssel, Kopie [fehlt].

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